un peu comme les concentrations du Monté Carlo, je me rappelle rester le long du trottoir à les regarder passer, ma mère criait pour que je rentre à la maison, j'avais 5 ans
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Envoyé par gilles1955 Voir le messageun peu comme les concentrations du Monté Carlo, je me rappelle rester le long du trottoir à les regarder passer, ma mère criait pour que je rentre à la maison, j'avais 5 ans
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CANAM DONNYBROOKE
McLAREN reprend son train-train
Le résultat pour le moins surprenant de la manche précédente ( victoire de la modeste 908 de DEAN) n'a pas déclenché, si je m'en tiens à la pauvreté des infos et photos en ma possession, un engouement délirant de la presse pour cette 8ème manche de la CANAM sur le circuit de DONNYBROOKE. Il est vrai que le résultat brut de la course n'a pas de quoi soulever les passions puisque le rouleau compresseur des McLAREN a repris son cours normal après l'accident de ROAD ATLANTA avec un doublé HULME-GETHIN. Pourtant cette épreuve semble ne pas avoir manqué d'intérêt à commencer par son plateau qui a laissé place à certaines nouveautés même si la CHAPARRAL brillait par son absence. La plus marquante étant incontestablement la première de la MARCH 707 officielle aux mains de Chris AMON lui-même. Comme je l'avais indiqué le constructeur britannique avait construit un modèle CANAM en début de saison mais faute de budget, s'était résolu à ne l'engager que dans l'Intersérie européenne avec des résultats en dents de scie ( victoire de KELLENERS à CROFT mais aussi beaucoup d'abandons). La bande à MOSLEY avait dû se montrer persuasive pour que Andy GRANATELLI, le patron de STP, rallonge la sauce pour permettre cet engagement américain. Les débuts de ce monstre rouge furent loin d'être ridicules, AMON signant le 3ème temps des essais en précédent la McLAREN de GETHIN. En course ce fut moins brillant avec un abandon mais non sans avoir occupé un temps la seconde place du classement derrière l'intouchable Denis HULME. Autre nouveauté ou plus exactement renaissance, la FERRARI 612P engagée par Jim ADAMS qui semble-t-il ne se contentait plus de sa "modeste" 512 qu'il pilotait dans les manches précédentes. Je ne sais comment il est devenu propriétaire de cette pièce de musée qui avait fait ses débuts sous les couleurs de la Scuderia à la toute fin 1968 et qui apparu régulièrement en 1969 avec pour meilleur résultat une seconde place à EDMONTON avec Chris AMON. La voiture recarrossée pour tenir compte de la disparition des ailerons suspendus, avait beaucoup perdu de son esthétisme mais se montra sous un jour favorable avec un 6ème temps aux essais et une bonne 4ème place finale. Enfin la LOLA T220 de REVSON avait subi une bonne cure d'amaigrissement et quelques retouches techniques lui conférant semble-t-il un net regain de compétitivité puisqu'elle signait la pole qui échappait donc pour la deuxième fois consécutive aux McLAREN. Malheureusement sa course fut interrompue par un arrêt prématuré, obligeant REVSON à une superbe remontée l'amenant jusqu'à la 3ème place derrière l'imparable duo McLAREN.
L'impressionnante MARCH 707 a enfin fait ses débuts en CANAM avec mention assez bien
Renaissance pour la FERRARI 612 aux mains du privé Jim ADAMS
GETHIN une nouvelle fois sous l'éteignoir de son équipier second quand même!
REVSON et la LOLA revue et corrigée, la bonne surprise.
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Envoyé par CMTARGA Voir le message
Je te croyais plus vieux vu le millésime de ton pseudo...en l'occurrence une excellente année ...la mienne
il y avait aussi le rallye des tulipes, dont l'entièreté des concurrents faisaient la queue à la pompe à essence
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4 Heures de JARAMA TOURISME
HEZEMANS CHAMPION SANS SURPRISE
Il n' y avait plus beaucoup de suspens pour l'attribution des titres pilotes et constructeurs du Championnat d'Europe Tourisme en faveur de HEZEMANS et ALFA-ROMEO. Est-ce la raison pour qu'une fois de plus cet ultime épreuve du championnat ait aussi peu intéressé gazettes et photographes? Pourtant et pour une fois une CAPRI se distingua enfin en signant la pole aux mains de Dieter GLEMSER. Certes ce fut un feu de paille puisque dès les premiers tours de la course, elle avait disparu des classements suite à un problème d'injection. Comme SOLER-ROIG avait eu la mauvaise idée de plier aux essais son coupé BMW 2800 CS et s'était rabattu sur la modeste 1600 TI en association avec MARKO, les ALFA eurent le champ entièrement libre pour réaliser un quarté devant cette même BM. HEZEMANS fit honneur à son titre en devançant ses coéquipiers et coéquipière PICCI,DE BRAGATION et ZECCOLI -BECKERS.
Une grille bien rempli à JARAMA mais un suspens rapidement envolé
La CAPRI de GLEMSER en pole mais vite sur le bas-côté
HEZEMANS et son ALFA-ROMEO 2000 GTAM Champion
La BMW 1600 TI de MARKO-SOLER ROIG meilleur des autres mais seulement 5ème
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4 OCTOBRE
F1 USA
FITTIPALDI donne définitivement le titre à RINDT et à LOTUS
Dire que la morale est sauve est une évidence. Qu'aurait valu un titre décerné dans les conditions dramatiques que l'on connaît à un autre pilote que Jochen RINDT ou une autre équipe que LOTUS ? Jacky ICKX le premier concerné avait fait savoir haut et fort au lendemain du drame de MONZA qu'il espérait que le pilote autrichien conserverait son avance pour être sacré à titre posthume. Les circonstances de la course de WATKINGS GLEN, dont il était pourtant le favori, lui donnèrent raison et le fait que ce soit justement Emerson FITTPALDI au volant de la LOTUS 72 du pilote autrichien décédé qui l'emporta, donne à cette issue un caractère encore plus poignant et le sentiment que justice a été ainsi bien rendue.
Le retour de Colin CHAPMAN et de son équipe après le forfait du Canada, était bien sure la nouvelle la plus marquante à l'ouverture du paddock de WATKINS GLEN. Tous les yeux étaient braqués sur les rouges et or d'autant que côté pilote c'était le renouvellement intégral, MILES ayant décidé de raccrocher son casque après l'accident de RINDT. Pour CHAPMAN il n'y avait pas beaucoup de latitude en dehors de faire appel à la jeunesse pour suppléer cette brutale vacance et à ce titre Emerson FITTPALDI, qui avait déjà un sérieux pied dans la maison s'imposait. Restait à lui trouver un équipier et le nom de Reine WISELL qui en 1969 avait montré ce qu'il valait notamment face à son compatriote PETERSON en F3, fit vite l'unanimité même si le nom de KINNUNEN fut un temps évoqué.
On avait hâte de voir ce que valait ces jeunes pousses au volant de la meilleure F1 du plateau et on ne fut pas déçu. Le brésilien signait un excellent 3ème temps derrière ICKX, pole man pour la 4ème fois de l'année et STEWART qui confirmait tout le bien de sa TYRRELL. WISSEL lui était plus loin (9ème) mais pas ridicule compte tenu de ses premiers tours de roue avec la 72 d'autant que les essais se sont résumés au vendredi, la pluie s'étant invitée le samedi. Entre les deux LOTUS on notait RODRIGUEZ 4ème temps devant AMON et REGAZZONI puis OLIVER et SURTEES. Graham HILL retrouvait un peu de couleur avec la 10ème position (les bien faits de la 72??) HULME et PESCAROLO étant sur la ligne suivante, juste devant Derek BELL qui renouvelait son expérience de SPA mais cette fois au volant de la seconde SURTEES de l'équipe de Big John. Au rang des déceptions BRABHAM-CEVERT-BELTOISE et SIFFERT lui sur la dernière ligne de la grille....
Stewart s'élance beaucoup mieux qu'Ickx et prend tout de suite le commandement. Rodríguez prend la deuxième place devant Ickx et Regazzoni. Fittipaldi a pris un mauvais envol et perd des places pour se retrouver 7ème derrière Amon, Surtees et Oliver, suivent Hill et Wisell. Dès le 4ème tour le brésilien entame sa remontée en doublant Surtees qui abandonne peu après pendant que Stewart augmente son avance sur Rodríguez qui a Ickx sur ses talons,vient ensuite un trio composé de Regazzoni, Amon et Oliver.
Au 10eme tour le classement est : 1er Stewart puis Rodríguez (10.3s.), Ickx (10.8s.), Regazzoni (13.9s.), Amon (14.3s.), Oliver (14.6s.), Fittipaldi (22s.), Hill (23.2s.), Hulme (23.5s.), Wisell (30.2s.) et Bell (30.5s.). Le tour suivant Oliver double Amon alors que Ickx se fait de plus en plus pressant derrière Rodríguez. Il doit absolument doubler celui-ci s'il veut rattraper Stewart et conserver une chance d'être titré. Il parvient à ses fins cinq tours plus tard et Regazzoni en fait de même le tour suivant, ça va mal pour BRM d'autant que Oliver comme Eaton un peu lus tôt, ont vu, une fois de plus, leur moteur partir en fumée. Beltoise lui est au stand Matra pour faire monter un nouveau pneu avant gauche. Il reprend la piste en 19ème position. Au 20e tour Stewart mène devant Ickx (22s.) et Regazzoni (24s.). Rodríguez se trouve à vingt-huit secondes. Plus loin on retrouve Amon, Fittipaldi, Hill, Hulme, Wisell et Bell. 15 tours plus tard la démonstration de Stewart se poursuit, Ickx étant relégué à trente secondes, Regazzoni à trente-cinq secondes du leader, au moment où il doit s'arrêter au stand Ferrari pour changer un pneu cloqué. Il repartira en quinzième position mais devra de nouveau stopper pour un problème électrique.
A mi-course (54 tours) l'avance de Stewart est de vingt-cinq secondes sur Ickx. Rodríguez est troisième à cinquante secondes tandis que Amon et Fittipaldi sont sur le point de concéder un tour à Stewart....Puis Amon s'arrête au stand lui aussi pour changer un pneumatique usé. Il repart huitième et deux tours plus tard panique dans le stand Ferrari, Ickx arrive au ralenti. Une conduite d'essence s'est débranchée sur sa voiture. Les mécaniciens se précipitent pour tenter une réparation. Il repart avec deux tours de retard, en douzième position sans espoir pour la victoire et donc ses dernières illusions d'être champion. Au 65e tour Stewart compte une minute d'avance sur Rodríguez. Suivent Fittipaldi, Wisell, Bell, Amon et Hulme ( Hill a abandonné). Ickx prend la huitième place à Pescarolo. L'écossais décide alors de baisser de rythme seul Rodríguez est dans le même tour que lui... Mais dix tours plus tard la Tyrrell commence à émettre quelques projections d'huile. Une canalisation vient en effet de se percer. On s'inquiète dans le stand Tyrrell, Fittipaldi le double et reprend ainsi son tour de retard et au 83ème tour, Stewart regagne son stand son moteur a rendu l'âme. Pour la deuxième fois consécutive il renonce alors que sa Tyrrell écrasait la concurrence. Rodríguez est désormais premier devant Fittipaldi (19s.), Wisell (55s.), Amon (à un tour), Bell (1t.), Ickx (1t.), Hulme (1t.) et Pescarolo (2t.). Le mexicain est un leader tranquille sauf que dans les stands, le directeur sportif de BRM Tim Parnell est inquiet car le V12 anglais est gourmand en essence...Il lève le pied pour tenter de rejoindre l'arrivée mais ce sera insuffisant et à 10 tours du drapeau à damiers il doit s'arrêter pour un "splash" qui le relègue en seconde position derrière Fittipaldi. Wisell est troisième à cinquante secondes. Amon est quatrième à un tour et voit Ickx revenir dans ses rétroviseurs qui le double in extremis pour s'emparer finalement de sa 4ème place.
Emerson Fittipaldi remporte sa première victoire en F1 dès son quatrième Grand Prix. Il offre ainsi à Lotus la coupe mondiale des constructeurs, et à Jochen Rindt la couronne des pilotes à titre posthume. Rodríguez finit deuxième après avoir frôlé la victoire. Wisell termine troisième, sur le podium dès son premier Grand Prix ! Ickx est quatrième après un très beau retour. Il précède Amon et Bell. Ce dernier permet à Surtees d'inscrire des points pour la seconde fois de rang. Hulme est septième après un week-end médiocre. Il précède Pescarolo, Siffert, Brabham, Peterson, Stommelen, Regazzoni et Gethin.
Les photos à suivre
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Dès le départ STEWART s'échappe ..On ne le reverra plus jusqu'à...
Une canalisation d'huile cassée entraîne son abandon
RODRIGUEZ lui succède en tête et aurait dû gagner si....
FITTIPALDI opportuniste certes mais un beau vainqueur dans des circonstances particulières.
WISELL premier GP et premier podium
Derek BELL premier point au championnat sur la SURTEES
Les malchanceux STEWART- TYRRELL époustouflants et...
ICKX et la FERRARI 312B qui manque encore de fiabilité ...adieu aux titres!
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TAP RALLYE
La revanche des FULVIA
Le rallye du Portugal (à l'époque TAP RALLY du nom de la compagnie aérienne portugaise) n'en était qu'à sa 4ème édition et pourtant il s'était déjà élevé au niveau des grandes compétitions internationales par la qualité et la sélectivité de son parcours à la fois roulant et cassant. Les principaux acteurs du rallye mondial ne s'y étaient pas trompés en engageant tous, au moins un représentant et ce même si l'épreuve ne compatit que pour le championnat européen des pilotes. A commencer par PORSCHE et son fidèle WALDEGAARD qui était bien présente même si la 911 engagée n'était que le mulet habituel du suédois assisté une nouvelle fois par ses compatriotes et non directement par l'usine de Stuttgart. LANCIA avait parfaitement fourbi ses armes avec deux FULVIA plus puissantes pour MUNARI et LAMPINEN alors que FORD alignait trois ESCORT pour CLARK-FALL et Jean-François PIOT .Coté français on n'était pas en reste puisque CITROEN engageait deux DS spéciales à châssis court pour le local ROMAOZINHO et pour l'autrichien Richard BOCHNICEK et ALPINE faisait appel au suédois Ove ANDERSSON et au britannique Nigel HOLLIER, le premier ayant une Berlinette usine, le second une privée assistée par l'usine. Enfin DATSUN alignait deux 2000 SS une évolution plus puissante que le modèle vainqueur du SAFARI.
A l'instar du Rallye MONTECARLO, les concurrents s'élançaient de 11 villes européennes (Londres,Copenhague, Munich, Paris, etc...) avant de rejoindre San Sebastien point de ralliement puis le Portugal pour entamer les spéciales. Loin d'être anodin cette promenade ne fut pas que de santé car les temps impartis étant difficilement réalisables et tous subirent des pénalités plus ou moins importantes. A ce jeu LAMPINEN d'entrée s'imposa comme leader ce qui lui permit d'avoir la meilleure position avant d'attaquer les spéciales et comme le terrain était sec, la poussière soulevée favorisait nettement le leader s'élançant en premier. MUNARI étant second pu lui aussi en profiter si bien que les LANCIA à Lisbonne, terme de la première étape, disposaient déjà d'une bonne avance sur WALDEGAARD troisième. CLARK ayant déjà disparu, c'est PIOT qui était leader des ESCORT alors que ANDERSSON et son ALPINE bien que net vainqueur de la seule spéciale su goudron était distancé. La seconde étape lui était plus favorable puisque à Porto il avait réussi à remonter en seconde position en devançant MUNARI mais toujours à distance de LAMPINEN solide leader. FALL et son ESCORT était 4ème devant WALDEGAARD visiblement sur la réserve alors que PIOT avait disparu. La dernière étape amenait les rescapés (22 sur 135 au départ) à ESTORIL et ANDERSSON en fut le héros malheureux. Le pilote ALPINE réussit à la force du poignet à déloger la LANCIA leader depuis le départ mais l'embrayage de la Berlinette l'abandonna à quelques encablures de l'arrivée offrant au duo des voitures italiennes une revanche sur les contre performances du début de saison, LAMPINEN l'emportant, MUNARI étant son dauphin. WALDEGAARD finalement finit 3ème grâce au retrait de FALL sur la dernière des ESCORT décidément bien fragiles. C'est une DATSUN qui était 4ème devant la première CITROEN celle de ROMAOZINHO.
Doublé LANCIA 1er LAMPINEN-DAVENPORT
2ème MUNARI-BERNACCHINI
Ove ANDERSSON (APLINE 1600) héros malheureux
WALDEGAARD avec son mulet pour une fois nettement battu
Les ESCORT encore en échec ici celle de CLARK sur le vélodrome...
Les DATSUN 2000 4ème et 9ème pals mal !
La DS spéciale de ROMAOZINHO 5ème
En aparté sur ce petit film la course sur le vélodrome une spécialité de ce rallye
https://www.motor24.pt/sites/jornal-...ap-1970/11171/
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1000 KM ZELTWEG
SIFFERT-REDEMAN (917) malgré la nouvelle FERRARI
L'ultime manche du championnat du monde des constructeurs se déroulait près de 3 mois après l'épreuve précédente de WATKINS GLEN et comme le titre était joué en faveur de PORSCHE depuis LE MANS, les 1000 km de ZELTWEG semblaient n'offrir qu'un intérêt limité et les journalistes et photographes qui ne s'y rendirent pas, eurent bien tort....
Tout d'abord FERRARI avait mis à profit cette longue trêve, pour revoir de fond en comble sa 512 et essayer de réduire l'écart avec les 917 dans la perspective d'un affrontement plus disputé en 1971. Pour ce faire en dehors d'une carrosserie mieux profilée et plus esthétique, c'est surtout au niveau poids que la nouvelle 512 ( pas encore dénommée M) se caractérisait accusant 80 kg de moins sur la bascule. La Scuderia n'avait délégué qu'un équipage en Autriche composé de ICKX et GIUNTI. De son côté ALFA-ROMEO avait produit un gros effort en alignant pas moins de 4 nouvelles 33/3 du modèle remanié déjà vu aux 500 KM d'IMOLA. A leur volant il y avait les traditionnels STOMMELEN,GALLI,GREGORY,HEZEMANS, ZECOLLI et FACETTI mais surprise DE AFDAMICH avait un nouveau venu dans l'équipe italienne comme équipier en la personne d'Henri PESCAROLO. Le barbu était-il là pour une pige ou plus vraisemblablement en reconnaissance pour 1971 son contrat MATRA ayant déjà du plomb dans l'aile..? Chez PORSCHE, R.A.S. si ce n'est la recomposition des équipages des autrichiennes. Suite à la retraite de HERRMANN, il convenait d'embaucher un nouveau venu dans l'équipe et celui-ci n'était autre que le local Helmut MARKO qui avait tant brillé au volant des PORSCHE MARTINI pendant la saison. Il était associé à l'expérimenté Kurt AHRENS alors que Vic ELFORD retrouvait son vieux comparse de 1969 et compatriote, Dick ATTWOOD. A signaler que leur 917 n'était autre que celle de la victoire au MANS mais cette fois doté comme les autres d'un moteur 5L.
Aux essais la nouvelle FERRARI démontrait d'entrée ses qualités car si Pedro RODRIGUEZ était le plus rapide ce n'était que d'un souffle devant ICKX qui devançait toutes les autres 917 et surtout celle de SIFFERT seulement cinquième suite à des problèmes de suspension. Dans le clan ALFA, STOMMELEN était le plus rapide et précédait la barquette de PESCA.
Au départ ICKX et sa nouvelle FERRARI s'imposait et prenait rapidement le large d'autant que RODRIGUEZ n'effectuait en tout et pour tout que 4 tours avant que son moteur lâche. Décidément le mexicain est dans une mauvaise passe...Le rythme de ICKX est époustouflant puisqu'il tourne plus vite qu'avec sa F1 victorieuse ici même. AHRENS sur la première 917 au 10ème tour était déjà relégué à plus de 10 secondes et précédait SIFFERT et ELFORD venait ensuite le quatuor ALFA même si LARROUSSE et sa 908 MARTINI s'était intercalé entre elles. Le festival ICKX dura jusqu'au 42 ème tour lorsque brutalement la 512 se gara sur le bord de piste, batterie out. Un mécanicien vient bien dépanner le belge ( mais oui à l'époque c'était possible...) qui repartit mais peu de temps après de nouveau la FERRARI fut immobilisée définitivement cette fois à cause de l'alternateur. Dès lors la course devait se résumer à une lutte de 917 les deux autrichiennes contre la WYER rescapée. Les évènements de course plus que la performance des uns par rapport aux autres décida du classement. Ce fut d'abord ELFORD,victime d'une pierre qui perça son radiateur d'huile et qui dû longuement stopper pour réparer. Helmut MARKO sur la seconde 917 de PORSCHE AUTRICHE semblait bien installé en tête, lorsque il tomba en panne sèche, son stand ayant mal calculé la consommation...SIFFERT et REDMAN se retrouvaient donc solide leader devant la seule ALFA rescapée de PESCAROLO-DE ADAMICH mais à un tour de la PORSCHE. On s'acheminait ainsi tranquillement vers l'arrivée lorsque brutalement la 917 de tête se mit à tourner de plus en plus lentement. Inexorablement le Grand Henri alors au volant revient dans le tour des leaders et galvanisé s'empara même du commandement devant la PORSCHE meurtrie son moteur ne tournant plus rond. Puis à 3 tours seulement de l'arrivée Henri rentra précipitamment dans les stands dans un nuage de fumée, moteur out, si bien que notre duo WYER passa la ligne cahin-caha en premier, l'ALFA bien que non arrivée fut classée seconde et Gérard LARROUSSE accompagné de Rudi LINS 3ème sur leur 908 MARTINI. ELFORD-ATTWWOOD 4ème sur la "winneuse" du MANS.
L'attraction de cette course la nouvelle FERRARI 512
Grille de départ: la nouvelle FERRARI encadrée par les 917
ICKX prend un meilleur envol
Net leader jusqu'à ce que la batterie ne lâche
SIFFERT REDMAN précèdent ELFORD ATTWOOD
DE ADAMICH PESCAROLO ils pouvaient l'emporter
Nouvelle victoire pour SIFFERT-REDMAN et le team WYER mais ce fut chaud
Déroute des ALFA 33/3 remaniées même si celle de PESCA finit seconde
LARROUSSE et sa 908 MARTINI sur le podium
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Avant c'était mieux
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Envoyé par CMTARGA Voir le message
Dans Autosprint il y a une photo de Galli qui rentre au stand à pied son casque à la main qui a aussi un 1; une photo de la T210 de Wilson qui a un 1 sur son casque.Dernière modification par camerat, 15 avril 2020, 15h34.Avant c'était mieux
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