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1973 Carnet d'un Passionné

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  • maranello2005
    a répondu
    j'avais lu, sur une interwieu du Bresilien, qu'avant le départ, chez Lotus, Chapman avait dit à Fittipaldi que s'il se trouvait derrière Peterson, on demanderait à ce dernier de lui ceder la place, si ça lui permettait de rester en lice pour le titre. et qu'à l'arrivée, Fittipaldi furax, avait demandé à Chapman, pourquoi l'ordre n'est pas venu. et Champan descendant des nues, et se tappant le front lui avait répondu: "merde, j'ai completement oublier"

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  • maranello2005
    a répondu
    magnifique photo de Dennis Hulme

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  • prosto
    a répondu
    Merci CMTARGA de nous replonger avec en plus des photos magnifiques dans ces années exceptionnelles que nous avons vécues.

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  • CMTARGA
    a répondu
    Départ PETERSON s'envole, FITTIPALDI s'infiltre entre les McLAREN


    Et de 3. Ronnie et Barbrô sont heureux, Emerson beaucoup moins....


    Jackie STEWART titré pour la 3ème fois


    Mike BEUTTLER et la MARCH de CLARKE MORDAUNT-GUTHRIE la bonne surprise des essais et du début de course


    HULME part à la faute à la chicane...Les McLAREN ont encore déçu


    Retour sans éclat de ICKX sur la FERRARI B3 modifiée

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  • CMTARGA
    a répondu
    9 SEPTEMBRE
    ITALIE F1



    Ce Grand Prix d'Italie doit voir le sacre de Jackie Stewart. Pour recueillir la couronne mondiale, l'Écossais ne doit pas perdre plus de quatre points par rapport à son équipier François Cevert. Avec 24 points de retard, Emerson Fittipaldi est toujours en lice mais il doit gagner les trois dernières courses, en espérant que Stewart ait beaucoup d'ennuis, pour pouvoir être titré.

    Mais chez Lotus, le torchon brûle entre Emerson Fittipaldi et Colin Chapman. Le Brésilien ne supporte plus la bienveillante neutralité dont faire preuve son équipe au profit de Ronnie Peterson, le laissant sans aide dans la lutte pour le titre mondial. Son départ de l'équipe commence à être envisagé par la presse. Néanmoins les deux JPS 72 sont les favorites de cette course. Seules les McLaren semblent en mesure de les menacer sur ce tracé ultra-rapide, les Tyrrell étant un peu en retrait sur ce genre de piste.
    Pour sa course nationale, Ferrari engage à nouveau deux voitures pour Arturo Merzario et Jacky Ickx. Le Belge effectue ici sa dernière course pour la Scuderia, souhaitant changer d'air après quatre années assez mouvementées au service du Commendatore. Niki Lauda est de retour dans la troisième BRM, étant remis de sa blessure au poignet. David Purley et son écurie LEC font leur réapparition après deux courses d'absence alors que par contre Jarier et la March officielle brillent par leur absence, le français ayant préféré sa F2 à Nuremberg et la Tecno est également forfait en son pays faute de sponsor.

    Plusieurs nouveautés sont apportées sur les voitures. La Lotus 72E intègre désormais deux nouveaux radiateurs d'huile situés dans le support de l'aileron arrière. La Shadow a été très modifiée. Elle possède de nouvelles suspensions et un empattement allongé. Ron Tauranac a été engagé par Frank Williams, officiellement pour une seule course... En tout cas l'Iso-Marlboro possède un nouveau carénage avec des radiateurs échancrés.

    Les essais qualificatifs sont marqués par le gros accident de Hunt sur la March Hesketh, survenu à la sortie de la première chicane. Le jeune Anglais n'est pas blessé mais sa voiture est détruite et il ne pourra pas participer à la course.

    Sans surprise, Peterson réalise sa septième pole position de la saison, égalant le record établi par Jim Clark en 1963. Il précède Revson, Hulme et Fittipaldi. La victoire va probablement se jouer entre ces quatre pilotes. Pace confirme la montée en puissance des Surtees en obtenant la cinquième place devant Stewart. Merzario est septième avec la Ferrari et précède Hailwood, Stommelen et Reutemann. Cevert est seulement onzième. Peu intéressé par le comportement de la 312, Ickx est quatorzième. Hill, van Lennep et Purley occupent le fond de la grille.

    Au départ Peterson conserve sa première position tandis que Fittipaldi surgit à la deuxième place devant Revson, Stewart et Hulme mais à la fin du premier tour l'ordre a changé derrière les Lotus puisque c'est i, Hulme qui est devant Stewart, Revson, Merzario, Cevert, Pace, Beuttler et Reutemann. Dès le 2e tour Merzario casse une suspension avant en heurtant le trottoir à la chicane. Il garde le contrôle de sa Ferrari mais sa course est finie. Il tente de regagner les stands au ralenti mais abandonnera sans y parvenir.

    3e tour Peterson, Fittipaldi, Hulme, Stewart et Revson roulent en peloton. Reutemann prend la huitième place à Beuttler. Les deux Lotus s'échappent quelque peu en tête de la course, mais Hulme les menace.

    Au 7e tour Ickx double Beuttler. Le jeune Anglais est contraint de s'arrêter à son stand à cause d'une crevaison. Il repartira dernier et au tour suivant c'est Stewart qui lui aussi crève et doit rentrer aux stands à faible allure, ce qui permet à E. Fittipaldi d'espérer conserver ses chances de titre. Deux tours plus tard Hulme part en tête-à-queue à la première chicane après avoir heurté le vibreur. Il parvient à repartir mais a perdu beaucoup de places dans cet incident. Les mécaniciens de Tyrrell changent la roue dégonflée de Stewart, permettant à celui-ci de reprendre la piste en vingtième position.

    10e tour Peterson mène devant Fittipaldi (0.7s.), Revson (9.1s.), Cevert (13.5s.), Pace (16.4s.), Reutemann (17.3s.), Ickx (18.5s.), Hailwood (18.7s.), Beltoise (22.5s.) et Lauda (23.6s.). Hulme s'arrête à son stand pour faire vérifier sa voiture. Reutemann et Hailwood gagnent une place en doublant respectivement Pace et Ickx alors que Hulme reprend la piste en vingt-et-unième position. Au 15e tour les deux Lotus caracolent toujours en tête tandis que Revson est relégué à dix secondes. Stewart est remonté en quinzième position. au 18ème tour Pace subit l'éclatement d'un de ses pneus avant et sort de la piste à Lesmo. La course est terminée pour le jeune Brésilien. Reutemann récupère la cinquième place et Hailwood entre dans les points. Regazzoni s'arrête à son stand afin de résoudre des soucis d'allumage.Revson est maintenant à une douzaine de secondes des Lotus. Lauda s'arrête à son stand pour un changement de pneus et repart en treizième position alors que Stewart prend la dixième place à Oliver puis la neuvième après avoir doublé la deuxième Shadow de Follmer.

    25e tour Peterson mène avec une seconde et demie d'avance sur E. Fittipaldi. Revson roule tranquillement en troisième position, à vingt secondes. Cevert est quatrième à vingt-huit secondes, suivi par Reutemann, Hailwood, Ickx, Stewart et Follmer, Beltoise s'étant arrêté pour changer de pneus. A mi-course, tandis que le classement est le même, Stewart n'est pas champion du monde puisqu'il doit inscrire au moins un point pour le devenir, si toutefois Fittipaldi demeure en deuxième position. Il est cependant extrêmement rapide et roule deux secondes au tour plus vite que ses adversaires immédiats. Au 33e tour Stewart prend la septième place à Ickx alors que Lauda sort de la route à la Parabolica après avoir cassé une roue mais l'autrichien sort de sa voiture au milieu d'un nuage de poussière.

    35e tour tandis que Stewart remonte sur Hailwood, Fittipaldi commence à s'impatienter derrière Peterson, estimant que logiquement le Suédois devrait s'écarter pour lui conserver ses chances de sacre. Le Brésilien attend des ordres en ce sens de la part du directeur sportif de Lotus Peter Warr et quand Stewart double Hailwood et entre ainsi dans les points, il devient ainsi officieusement champion du monde et Fittipaldi doit désormais gagner la course pour retarder ce sacre. Mais maintenant Stewart est à la poursuite de Reutemann qui ne semble pas en mesure de lui résister longtemps. Cinq tours plus tard Peterson est toujours leader, une seconde devant Fittipaldi. Revson est troisième à vingt-cinq secondes, Cevert quatrième à une quarantaine de secondes. Plus loin, Reutemann est sous la menace de Stewart qui le passe le voilà 5ème suivent Hailwood, Ickx, Follmer et Oliver.

    Il n'y a désormais plus à tergiverser chez Lotus, si Fittipaldi veut conserver ses chances de titre mondial, Peterson doit lui céder le commandement. Mais aucun ordre de ce genre n'est donné par Colin Chapman ou Peter Warr. Pendnat ce temps Stewart remonte sur Cevert. Il ne fait aucun doute que le pilote français va s'effacer devant son leader pour lui assurer la couronne mondiale, ce qui a bin lieu deux tours plus tard Stewart se retrouve ainsi quatrième.

    Plus que 4 tours et les deux Lotus sont toujours roues dans roues avec vingt-cinq secondes d'avance sur Revson. Fittipaldi ne parvient pas à attaquer Peterson et il semblerait que faute de consigne d'équipe le Brésilien doive dire adieu à son titre alors que Stewart réalise le meilleur tour en course. Au final Ronnie Peterson remporte sa troisième victoire en F1 avec huit dixièmes de seconde d'avance sur E. Fittipaldi. C'est le premier doublé de Lotus depuis cinq ans. Revson complète le podium. Jackie Stewart franchit la ligne d'arrivée à la quatrième place et décroche ainsi son troisième titre de champion du monde. Cevert est cinquième devant Reutemann qui inscrit le dernier point. Suivent Hailwood, Ickx, Purley, Follmer, Oliver, Stommelen, Beltoise, Hill et Hulme, Ganley finissant non-classé.
    Emerson Fittipaldi est très déçu surtout par l'attitude de son équipe. Il ne pardonne pas à Colin Chapman sa tactique de course en faveur de Ronnie Peterson. Une terrible explication oppose les deux hommes.

    Malgré ses déboires, Fittipaldi gagne une position au classement général puisqu'il reprend la deuxième place à Cevert. En ce qui concerne la coupe des constructeurs, Lotus revient à trois points de Tyrrell.
    ​​​​​​​

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  • CMTARGA
    a répondu
    2 SEPTEMBRE

    SALZBURGRING F2



    Les organisateurs du Festspiel Grand Prix qui se court traditionnellement pendant le festival Mozart, ne purent qu'être décontenancés quant à la quantité de voitures inscrites à leur épreuve. Seuls 13 malheureux concurrents y figuraient. Point de MARCH ni CHEVRON officielles, de TEXACO STARS, ou de MOTUL mais il est vrai que le championnat est définitivement joué et que la saison fut longue. Restait quand même quelques têtes d'affiche à commencer par SURTEES et ELF mais qui ne comptaient qu'une seule unité respectivement pour Carlos PACE, l'homme en forme de la F1 et Patrick DEPAILLER .Vittorio BRAMBILLA, Jacques COULON et l'américain Bill GUBELMANN assuraient la représentation MARCH, Wilson FITTIPALDI celle de BRABHAM et le TEAM PIERRE ROBERT celle de GRD avec GUNNARSSON et PALM.

    Comme on pouvait s'y attendre avec son aérodynamisme léchée sur ce toboggan autrichien, DEPAILLER s'avéra nettement le plus rapide aux essais devançant BRAMBILLA, PACE et COULON. Devant ce maigre plateau, pour une fois la course se déroulait en une seule manche de 50 tours et dès le départ DEPAILLER s'envola devant le trio composé de BRAMBILLA, COULON et PACE mais un 4ème larron en la personne de FITTIPALDI qui réussit un départ canon, s'interposa entre ce groupe et le net leader. Le festival du brésilien à la BRABHAM fut vite interrompu par un fil de bougie, permettant à BRAMBILLA de s'emparer de la seconde place qui bientôt allait devenir la première. En effet si la ELF s'avère extrêmement rapide elle a le gros inconvénient de ne pas ménager ses pneus et après la mi-course ceux-ci commencèrent à donner des signes de faiblesse permettant d'abord à l'italien de remonter sur le français puis de le dépasser sans coup férir. DEPAILLER profitant de l'aspi de la MARCH orange ne se laissa pas décramponner mais fut incapable de s'opposer à sa victoire. Vittorio BRAMBILLA passait donc en vainqueur sous le drapeau à damiers pour la première fois en F2, trois semaines après sa victoire en 2litres à ENNA. Voilà une fin d'été favorable pour celui qu'on allait bientôt appeler ' le gorille de Monza". COULON et PACE finirent dans le même ordre que celui du départ.

    DEPAILLER et la ELF2 leader plus pour longtemps


    Jacques COULON et la MARCH ANTAR encore une bonne performance


    Carlos PACE ne chôme pas en cet été mais la SURTEES F2 n'est pas aussi compétitive que sa F1


    Wilson FITTIPALDI et la BRABHAM ils étaient superbement partis...

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  • CMTARGA
    a répondu
    Oui CAMERAT 3 GP pour PENSENTI-ROSSI au volant de sa TYRRELL 007 en 1976 (Allemagne 14ème Autriche11ème Italie 18ème)

    Ici à MONZA

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  • camerat
    a répondu
    Quelques photos dans Autosprint

    La De Tomaso bleue est celle de Moretti



    1er tour La Pantera de Gero-Gallo devant Schikentanz, Haldi, Ballot, Kretschi, Keller, Bonomelli et Loos.



    La Pantera de Casoni



    Que de Pantera ! Dans l'ordre Gero, Locatelli, Moretti



    Finalement c'est Porsche qui gagne, ici Schikentanz devant Haldi et Keller.
    Sur la X1/9 en arrière plan un pilote qui va faire une course de F1 si mes souvenirs sont juste, Pesenti-Rossi

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  • CMTARGA
    a répondu
    2 SEPTEMBRE

    6 HEURES DE MONZA GT



    En cette fin d'été le Championnat d'Europe GT voit ses deux dernières manches changer complètement de physionomie. Jusque là les 7 épreuves précédentes étaient des sprints courus la plus part du temps en deux manches, or à l'occasion des ces 6 heures de MONZA, on entrait dans la catégorie endurance nécessitant des équipages à deux pilotes et une toute autre organisation des équipes si ce n'est leur défection. A ce titre par exemple Robert BUCHET, le préparateur attitré du leader du Championnat, Claude BALLOT LENA, était absent de l'autodrome milanais et son pilote avait trouvé refuge sur la CARRERA propriété du belge GEERAERTS même si elle était engagée par SONAUTO. Mais ce n'était rien à côté de ce qui attendait les concurrents comme ultime épreuve du Championnat, le Tour de France Auto !

    Endurance ou pas, les CARRERA ont fait une nouvelle fois la loi à MONZA et en particulier celles du team des frères KREMER. Pourtant les DE TOMASO à commencer par celles engagées par le JOLLY CLUB avaient démontré aux essais toute leur vélocité en s'accaparant la première ligne de la grille, CASONI-PICA devançant leurs équipiers GERO-GALLO. Mais rien n' y fit les "porschistes" une nouvelle fois s'imposèrent, les belles italiennes connaissant des fortunes diverses, abandon pour CASONI-PICA, mais 3ème place tout de même pour GERO-GALLO derrière les invincibles KREMER. Car ce n'est pas une mais deux autos que les frères de Cologne menèrent à la victoire et pour être sures du résultat au Championnat, ils avaient mélangé leurs équipages. La noire et orange vainqueur que se partageaient le principal adversaire de BALLOT LENA, Clemens SCHIKENTANZ avec l'habituel suisse KELLER et Erwin KREMER lui même, devançant l'autre voiture du team, elle partagée entre les mêmes SCHIKENTANZ et KELLER cette fois associés à l'ancien vainqueur de l'Interserie, Jurgen NEUHAUS. Carton plein donc ce qui ne fait pas les affaires de BALLOT LENA, qui avec la CARRERA dont il disposait, ne pu finir qu'à une modeste 5ème place lui permettant de rester leader mais avec seulement 3 points d'avance sur SCHIKENTANZ Tout va donc se jouer au TOUR AUTO si toutefois tous les protagoniste répondent présent ce qui n'est pas certain.

    Les PORSCHE KREMER au-dessus du lot ici la "vainqueuse"


    Les DE TOMASO PANTERA véloces mais insuffisamment constantes face aux PORSCHE

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  • CMTARGA
    a répondu
    2 SEPTEMBRE

    500 KM NURBURGRING 2LITRES

    Après la course précédente d'ENNA, on savait que l'ABARTH OSELLA PA1 était devenue ultra compétitive, mais sur le grand RING, Arturo MERZARIO a fait plus que confirmer ce retour en force. Pole, victoire dans les deux manches, record du tour, le petit italien au chapeau de cow-boy n'a laissé que des miettes à la concurrence et à deux épreuves de la fin, laisser un espoir ( maigre) à la marque italienne dans la course au titre. Avant d'en arriver là, un petit coup d'oeil au plateau de ces 500 KM. En premier lieu le retour attendu de l'ALPINE qui après ses déboires précédents avait subi une cure d'essais intensifs dont on pouvait espérer un résultat positif ici. Autant le dire tout de suite, ce ne fut malheureusement pas vraiment le cas. A un très modeste 11ème temps aux essais succéda un piteux abandon dès le 2ème tour, il y a encore beaucoup de pain sur la planche du côté de Dieppe. Autre déconvenue française le forfait pour une raison que j'ignore, de Jean-Louis LAFOSSE si brillant en Sicile et de LARROUSSE retenu au Castelet et remplacé sur la LOLA ARCHAMBEAUD par Hervé BAYARD. Par contre Tim SCHENKEN faisait une apparition sur une CHEVRON de JUNCADELLA et Derek BELL lui se voyait confier une ABARTH usine tout comme ANDRUET et PIANTA. Pour le reste le plateau était fidèle aux habitudes avec principalement les LOLA de CRAFT et EDWARDS, les CHEVRON de RAYMOND, LEPP et BURTON, les MARCH de ELFORD et SERBLIN. Signalons également, que courageusement Christine BECKERS avait engagé pour elle même, la CHEVRON habituelle de Roger DUBOS. Enfin notons que pour compéter ce plateau un peu maigre pour le tracé de 22KM, les organisateurs avaient ouvert leur épreuve aux GT et Tourismes modifiées ce qui nous valait de voir en piste aussi des 911, Berlinettes, BMW, NSU etc...

    Courue en deux manches de 250 KM, la course comme nous l'avons vu, fut d'une limpidité biblique pour MERZARIO et son ABARTH. Derrière par contre il y eu une sérieuse confrontation entre CHEVRON et LOLA et celle-ci ne tourna pas à l'avantage des produits d'Eric BROADLAY. EDWARDS comme CRAFT durent renoncer dès la première manche laissant seul BAYARD décrocher la 5ème place .Par contre RAYMOND, BURTON et SCHENKEN se livrèrent une bonne bourre pour finir dans cet ordre et dans un mouchoir mais à plus de 2 minutes de MERZARIO. Dans la seconde manche bis repetita, si ce n'est que CRAFT ayant pu repartir s'était livré à une remontée météorique l'amenant à la seconde place et que SCHENKEN parti en pirouette dû se conter de la 7ème place laissant RAYMOND, ELFORD, LEPP et PIANTA le devancer. Au général derrière l'intouchable MERZARIO c'est Martin RAMOND qui monte sur la seconde marche du podium et SCHENKEN qui finit 3ème devant PIANTA, ce qui permet à CHEVRON de reprendre la tête du championnat, 2 poins devant LOLA et 19 devant ABARTH.

    MERZARIO et l'ABARTH impériaux au RING


    L'ALPINE n'est toujours pas dans le coup


    SCHENKEN et la CHEVRON JUNCADELLA...au delà des limites.


    Chris CRAFT et sa LOLA quelle remontée...

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  • CMTARGA
    a répondu


    2 SEPTEMBRE

    6 HEURES PAUL RICARD TOURISME



    Après ses deux victoires consécutives de SPA et ZANDVOORT, plus grand monde ne doutait de la supériorité des coupés BMW CSL et de leur probable couronnement et si celui-ci n'eut pas lieu en Provence, il s'en fallait de peu tant la suprématie des munichoises s'affirma à nouveau à une manche du but. Pourtant FORD avait à nouveau fait appel à Jackie STEWART pour épauler cette fois Jochen MASS sur l'une des ses CAPRI mais la fiabilité de cette dernière poussée dans ces derniers retranchements, ne permit au duo germano-écossais que de finir à une modeste 5ème place alors que leurs équipiers FITZPATRICK-LARROUSSE avaient depuis longtemps déserté le plateau du CASTELET. En fait la course la vraie, c'était entre les BM qu'il fallait la chercher. Aux essais déjà les titulaires de volants BMW s'étaient entredéchirés et si une fois de plus l"usine" de AMON-STUCK s'était imposée c'était d'un souffle devant la SCHNITZER du duo français PESCAROLO-WOLLEK qui eux mêmes précédaient de peu la seconde "usine" de QUESTER-HEZEMANS. STEWART avait réussi a intercalé sa CAPRI devant l'ALPINA du duo inédit ICKX-HUNT, suivaient la seconde CAPRI usine et la seconde ALPINA de MUIR-MILES l'ex pilote LOTUS loin donc d'être retraité.

    Comme déjà indiqué, la course vit les CAPRI vite trébucher de façon définitive pour LARROUSSE-FITZPATRICK et lente mais régulière au terme de multiples pépins pour STEWART-MASS leur permettant malgré tout de franchir la ligne d'arrivée mais à 10 tours des vainqueurs. PESCA s'emparait du commandement au baissé du drapeau et commençait une lutte fratricide entre lui et AMON. Suivaient rapidement à distance ICKX et QUESTER. Les deux ex MATRA F1 vont s'échanger la place de leader pendant les deux premières heures alors que l'ALPINA de MUIR a renoncé. A peine WOLLEK a pris le relais du barbu, que le vilebrequin de la SCHNITZER casse, laissant STUCK seul en tête. Mais la boite de son coupé CSL est à l'agonie si bien que ses coéquipiers QUESTER-HEZEMANS qui n'attendaient que ça, se retrouvent une fois de plus leader et remporteront aisément cette avant dernière manche du championnat. ICKX et HUNT eux aussi ayant doublé la coupé usine malade sont seconds et ce dernier franchit malgré tout la ligne d'arrivée en 3ème position.

    QUESTER-HEZEMANS peuvent sabler une nouvelle fois le champagne. Ils sont bien le duo phare de BMW et du Championnat


    STEWART n'a pas suffi pour endiguer l'ogre BMW. La CAPRI n'en peut plus.


    PESCA à l'attaque sur la SCHNITZER a joué une nouvelle fois les troubles fêtes


    Jacky ICKX une pige sur la BMW ALPINA avec James HUNT : seconds

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  • camerat
    a répondu
    Hunt sur une Shadow !!!! Découverte inattendue pour moi . J'apprends avec ce topic .

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  • CMTARGA
    a répondu
    26 AOUT

    CAN AM ROAD AMERICA



    Une fois de plus la domination de Mark DONOHUE et de sa PORSCHE 917/30 PENSKE fut totale si on excepte la première séance d'essais dont il était absent, étant retenu par des essais USSAC, et les tous premiers tours de la première manche où, question d'habitude, sa mise en train étant plus lente que celle du fougueux SCHECKTER, permit à ce dernier de mener. A part ça la pole et les deux manches revinrent sans contestation à l'homme au casque jaune lui assurant une avance encore plus confortable au championnat dont plus personne ne doute qu'il en sera le lauréat. Pourtant la liste des engagés recélait deux surprises dont l'une peut laisser espérer une fin de championnat un peu plus animée. Les deux ont pour origine l'équipe du fantasque Don NICHOLS, SHADOW. Tout d'abord James HUNT, qui décidément a le vent en poupe et qui après ses expériences en Tourisme, a été appelé à piloter la traditionnelle DN2.Et si le britannique est là c'est que Jackie OLIVER, le pilote maison, lui se retrouve à faire débuter le modèle à moteur CHEVY TURBO due au motoriste Lee MUIR. Pour l'un comme pour l'autre, l'expérience ne se passa pas dans la sérénité étant tous les deux accablés de problèmes lors des essais leur valant respectivement le 14ème et le dernier temps, là avec l'indulgence des commissaires, faute du moindre tour bouclé. En course pour la manche qualificative, HUNT réussit à franchir la ligne d'arrivée à la 7ème place mais ce fut en roue libre, l'injection de son V8 en rideau l'empêchant de prendre part à la manche officielle. Quant à OLIVER il ne réussit à boucler que 3 tours avant que le moteur turbo ne parte en fumée. Signalons quand même que SCHECKTER et FOLLMER finirent dans cet ordre mais bien loin d'un DONOHUE impérial alors que HOBBS et BELL si brillants précédemment furent tous deux contraints à l'abandon.

    James HUNT et la SHADOW atmo des débuts compliqués


    La SHADOW turbo ne diffère guère du modèle atmo


    Les 917 RC COLA ne peuvent rien contre "le monstre" PENSKE

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  • CMTARGA
    a répondu
    26 AOUT

    ENNA F2



    Le championnat est donc joué mais la domination de son lauréat JARIER ne s'est pas arrêtée pour autant. A ENNA sur le tracé ultrarapide et surchauffé sicilien, le français n'a pas laissé beaucoup de place à ses adversaires s'adjugeant comme à l'accoutumée pole, manches et victoire. Il faut donc aller chercher derrière pour avoir des choses à raconter...

    Tout d'abord, le plateau de cette 13ème manche comportait quelques originalités et la plus marquante était celle concernant les TEXACO STARS. Emerson FITTIPALDI soucieux de préserver ses chevilles encore endolories déclina l'invitation et laissa son baquet au britannique Dave MORGAN aux côtés de PETERSON. Par ailleurs SURTEES faisait un effort particulier pour aligner 3 voitures pour son duo F1 HAILWWOD-PACE et son challenger initial Jochen MASS. Le reste des engagés était conforme si ce n'est qu'il n'y avait que 20 candidats sur la grille de départ de la première manche. Les essais comme signalé plus haut avaient vu la performance pour la MARCH de JARIER mais d'un souffle devant la ELF2 de DEPAILLER qui lui même devançait de peu son équipier JABOUILLE. Preuve que sur ce terrain spécifique, l'aérodynamisme léché de l"ALPINE" donnait un avantage certain aux bleus. MASS était 4ème devant le surprenant japonais KAZATO et sa GRD et Ronnie PERTESON démontrant à nouveau la vélocité de sa LOTUS. Restait à connaître sa fiabilité. On notait par contre les contre-performances de PACE et MORGAN accablés par les pépins et les MOTUL de PESCAROLO, SCHENKEN et WOLLEK loin du compte. JARIER s'empara immédiatement du commandement mais resta sous la menace d'un DEPAILLER très incisif pendant 10 tours jusqu'à ce que ce dernier devant surpiloter pour suivre le rythme, finit par aller à la faute et abandonner pour le compte. Vittorio BRAMBILLA qui dès le départ s'était installé en 3ème position brûlant la politesse à tous ceux qui le précédaient sur la grille, monta ainsi d'un cran et conserva sa 2ème place jusqu'au drapeau à damiers. Il y précédait JABOUILLE et MASS qui roulèrent de concert sans réellement s'attaquer et les MOTUL de SCHENKEN et WOLLEK suivaient précédant PETERSON. PESCAROLO, HAILWWOD. PACE et KAZATO avaient eux disparu tout comme MORGAN et sa LOTUS. Il n'y avait que 14 partants pour la seconde manche et une nouvelle fois JARIER fit un cavalier seul et même si à son tour JABOUILLE tenta de suivre, son moteur en décida autrement laissant à nouveau à BRAMBILLA la place de dauphin. MASS cette fois fit une course solitaire à la 3ème place de nouveau devant les deux MOTUL dans le même ordre, quant à PETERSON il visait la 5ème place quand dans le dernier tour son moteur lâcha.

    JARIER malgré son titre demeure intraitable


    Vittorio BRAMBILLA à la régulière finit second


    JABOUILLE à l'aise à ENNA sur l'ELF2 n'ira pas au bout


    Dave MORGAN assurait l'intérim sur la TEXACO STAR avec la calandre large alors que PETERSON préfère l'effilée

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  • CMTARGA
    a répondu
    Tu m'as pas bien lu TIPO..

    Je pense qu'aujourd'hui il y a inflation et aussi, et là tu as parfaitement raison, faire du fric à tout prix ...bien avant faire l'info  

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