Annonce

Réduire

A LIRE IMPERATIVEMENT

Suite à une décision de justice (Arrêt N°344 de la  Cour d'appel de Rennes en date du 05 décembre 2023) contestant les droits possédés par Washington Photo sur certains de ses clichés photographiques) et interdisant de les reproduire notamment sur Internet sous peine de poursuites financières, il est donc interdit de poster et donc reproduire dans nos forums (notamment le forum endurance) toute photo issue du fonds photographique de Washington Photo. La transgression de cette interdiction exposera ses auteurs à des poursuites juridiques. Nous vous demandons donc de respecter scrupuleusement cette interdiction.
Voir plus
Voir moins

1973 Carnet d'un Passionné

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • CMTARGA
    a répondu
    28 OCTOBRE

    RIVERSIDE CAN AM



    Si on avait encore un doute sur la nette supériorité de Mark DONOHUE et de sa PORSCHE 917/30 PENSKE, il s'est chargé de le dissiper dès les essais de cette ultime manche en signant nettement les deux meilleurs temps avec sa voiture de course et son mulet. Dommage qu'il n'est pas eu le don d'ubiquité sans quoi la première ligne aurait été entièrement PENSKE. Mais rassurez vous, sa démonstration en course fut à la hauteur. Victoire dans la course qualificative et la course principale en menant chacune de bout en bout...Amen, la messe est définitivement dite. Derrière loin derrière REDMAN le nouveau venu chez VASEK POLAK vola la vedette à son équipier SCHEKTER en finissant second de la manche qualificative alors que le sud africain lui était retardé le reléguant en fond de grille de la course principale où il abandonnera après une belle remontée. Davis HOBBS qui avait retrouvé des couleurs sur sa Mc LAREN finissait 3ème au nez et à la barbe de toutes les autres 917 laissant augurer une belle bagarre pour la seconde place. Dès cette course qualificative les SHADOW étaient relégués aux oubliettes OLIVER sur l'atmo finissant 10ème alors que ELFORD sur la turbo abandonnait rapidement. Mario ANDRETTI jouait à nouveau l'arlésienne en laissant sa place, comme à LAGUNA SECA, après des essais calamiteux sur la McLAREN turbo, à John CANNON qui n'ira pas bien loin. La course voyait donc un cavalier seul de DONOHUE et une hécatombe derrière lui. Successivement REDMAN et HOBBS disparurent et c'est HAYWOOD qui empochait la médaille d'argent alors que KEMP sur la 917 RC COLA avait le bronze, son équipier FOLLMER lui aussi ayant trébuché. Devant cette insolente domination les officiels décidèrent d'exclure les voitures turbo pour 1974 ce qui sonna le glas de 917 outre atlantique.

    Mark DONOHUE et la 917/30 PENSKE une insolente domination sur le championnat 1973


    Brian REDMAN a confirmé sur la 917 VASEK POLAK jusqu'à son abandon


    David HOBBS et la McLAREN CHEVY avait retrouvé des couleurs dommage


    ANDRETTI/CANNON deux hommes pour une McLAREN-CHEVY turbo loin du compte


    Les SHADOW en grosses difficultés (ici ELFORD) ...heureusement les organisateurs veillent pour la saison 1974


    Une réapparition: la FERRARI 512M de Sam POSEY



     

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    21 OCTOBRE

    ESTORIL F2



    Bien que le championnat F2 soit maintenant achevé, cette épreuve à ESTORIL attira un plateau intéressant. La découverte de ce nouveau tracé inauguré quelques semaines plus tôt par le championnat GT en était peut être la raison même si la quantité n'était pas au rendez-vous la qualité y était, jugez-en. Les MARCH officielles de JARIER et STUCK aux quels s'était joint le local Mario CABRAL, celles des deux derniers lauréats BRAMBILLA et COULON, les ELF2 de JABOUILLE associé cette fois à l'australien Tim SCHENKEN, en remplaçant de luxe de DEPAILLER toujours immobilisé, ainsi que quelques individualités comme les BRABHAM de Wilson FITTIPLADI ou de STOMMELEN. Bien sure l'absence de toutes SURTEES, CHEVRON ou MOTUL se faisait sentir mais ce sont 18 candidats quand même qui se pressaient dans le paddock portugais pour disputer une course comme de tradition courue en deux manches.

    Surprise lors de la première séance d'essais puisque c'est la BRABHAM de FIITPALDI qui s'avérait la plus véloce, mais dès la seconde, les MARCH boys, JARIER en tête, remettaient les pendules à l'heure avec dans l'ordre derrière le néo champion, COULON et BRAMBILLA. FIITIPALDI conservait une bonne 4ème place devant STUCK. Mais surtout ces essais étaient marqués par la grosse sortie de SCHENKEN avec la ELF suite à une nouvelle rupture de moyeu entraînant également, par sécurité, le forfait de JABOUILLE et réduisant le nombre de belligérants à seulement 16 unités.

    COULON prenait un meilleur départ que JARIER alors que STUCK suite à un accrochage avec KUROSAWA ( GRD) était tout de suite très retardé. Les deux hommes de tête roulaient immédiatement en solitaire devant BRAMBILLA et les BRABHAM de STOMMELEN mieux parti que FITTIPALDI. Ce dernier victime d'une crevaison en fin de manche ne finit que 7ème derrière le japonais KAZATO (GRD) et CABRAL. Devant, par contre les choses vont évoluer, puisque après 3 tours JARIER sauta la MARCH de son compatriote pour s'emparer du commandement qu'il ne lâchera plus. COULON maintiendra sa seconde place à distance du leader et STOMMELEN eu raison de BRAMBILLA dont les pneus FIRESTONE s'avérèrent ici un handicap. La seconde manche voyait un nouveau cavalier seul de JARIER même si il dû maintenir pendant toute la course un COULON plus incisif. Derrière BRAMBILLA cette fois en fit de même face à STOMMELEN mais cela s'avéra insuffisant pour déloger l'allemand binoclard de la dernière marche du podium final.

    JARIER-COULON un duo de MARCH en sol majeur....


    STOMMELEN et la BRABAHAM TRIVELATTO une belle 3ème place au final


    La vedette locale Mario CABRAL 8ème seulement sur une MARCH officielle


    La ELF2 de SCHENKEN après sa sortie aux essais

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    14 OCTOBRE

    LAGUNA SECA CAN AM



    L'avant dernière manche du championnat devait lever l'insoutenable suspens pour savoir si Marck DONOHUE et sa 917/30 PENSKE allait ou non être couronné puisque il lui suffisait d'être classé pour qu'il en soit ainsi. Pour autant cette épreuve ne manqua pas d'intérêt dans son déroulé comme nous allons le voir, mais aussi, pour la première fois, les organisateurs pouvaient compter sur un plateau digne de ce nom. Non pas par sa quantité, car si il y avait bien le nombre ( 26), certaines autos auraient eu plus leur place dans un musée que sur la piste. C'est bien l'originalité de certains concurrents qui mérite qu'on en fasse le détail. En premier lieu après des essais intensifs de ses deux versions, SHADOW alignait de nouveau ses DN2 atmo pour OLIVER et turbo aperçue à ROAD AMERICA, cette fois entre les mains de Vic The Quick ELFORD (cf ma bio...) qui faisait ainsi un retour à la CAN AM et dans cette équipe 3 ans après son expérience peu concluante avec la "planche à roulettes". Mais le britannique n'était pas la seule attraction "turbocompressée" puisque l'équipe de Mike SLATER déjà annoncée à ROAD ATLANTA avec sa McLAREN CHEVY turbo et Mario ANDRETTI étaient cette fois bien là et un moteur préparé par Barry CROWE un ancien de chez Jim HALL. Autre nouveauté un peu exotique l'ALFA-ROMEO 33 de Otto ZIPPER revue et corrigée aérodynamiquement confiée à Milt MINTER mais dont on ne pouvait attendre de miracles vue sa faible cylindrée. Plus intéressante était la présence d'une seconde 917 VASEK POLAK aux côtés de celle de SCHECKTER et confiée à Brian REDMAN.

    Les essais en dehors de la traditionnelle domination des 917 emmenées comme d'habitude par DONOHUE et SCHECKTER devant FOLLMER, voyaient d'entrée un bonne performance de REDMAN et OLIVER qui se retrouvaient au 4ème et 5ème rang de la grille, Il n'en était pas de même pour les nouvelles turbos, tant la SHADOW d'ELFORD que la McLAREN d'ANDRETTI qui connurent de multiples soucis reléguant le premier au dernier rang et pire pour le second son forfait pure et simple, remplacé par John CANNON.

    La manche dite qualificative allait se révéler surprenante laissant augurer un résultat peu habituel car si comme prévu DONOHUE s'envola en tête devant SCHECKTER, sa démonstration fut brutalement interrompue par un arrêt inopiné tout comme pour SCHECKTER si bien que c'est FOLLMER qui se retrouvait en pole devant REDMAN et OLIVER, nos deux leaders étant pour le premier en milieu de grille, le second tout à la queue. Ce coup du sort rendait le résultat de la course incertain même si on se doutait que leur remontée aux avants postes allait l'animer. Au départ l'ordre en tête restait en l'état, DONOHUE pointait à la 9ème place, SCHECKTER en 17ème position. Deux tours plus tard, la 917 PENSKIE était déjà 4ème celle de VASEK POLAK 10ème au moment où eu lieu un gros carambolage juste devant le sud-africain. Celui-ci trouvant la piste complètement obstruée pila et fut embouti par CANNON le contraignant à l'abandon. Une fois le pace-car effacé, la course reprit son cours mais cette fois DONOHUE revenu dans le peloton de tête n'en fit qu'une bouchée dépassant tour à tour OLIVER, puis REDMAN et enfin FOLLMER pour s'imposer aisément et ceindre le titre. FOLLMER comme REDMAN ayant abandonné, c'est OLIVER et la SHADOW atmo qui montent sur la seconde marche du podium alors que son équipier du jour sur la version turbo a depuis longtemps abandonné, ses freins ne supportant pas le surplus de puissance.

    Deux attractions la McLAREN turbo d'ANDRETTI, devant L'ALFA 33 de MINTER


    Départ de la finale DONOHUE noyé dans le peloton...il n'y restera pas longtemps


    Un belle deuxième place pour OLIVER et la SHADOW atmo


    Brian REDMAN avec la 917 VASEK POLAK de bons débuts


    ELFORD et la SHADOW turbo ...il y a des progrès à faire...

     

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Comme d'habitude 

    La sortie de WARMBOLD dès le début n'a pas facilité la tâche des photographes 

    Laisser un commentaire:


  • camerat
    a répondu
    Un peu de matière pour la San Remo
    Beaucoup de Fiat 124 Spyder et de Lancia Fulvia au départ

    1 Thérier



    2 Ballestrieri



    3 Warmbold incroyable il n'existe pas (sur internet) de photo de la BMW de Warmbold et pourtant la marque Trofeu a fait la miniature, au lieu de faire celle de Waldegard dont les photos existent.



    4 Pinto



    5 Darniche



    6 Mubari Forfait

    7 Barbasio



    8 Nicolas



    9 Paganelli



    10 Waldegard



    11 Lampinen



    12 Verini



    14 Pregliasco



    15 Il Pilota - Pittoni



    16 Pelganta



    17 Bisulli



    18 Bossetti



    19 Bacchelli



    20 Dall'Ava



    24 Ambrogetti



    25 Trucco



    30 Barailler




    J'en ai encore d'autres mais des totalement inconnus sur Opel Ascona

    Quelques français connus au départ mais je n'ai pas de photos, Clarr, Errani, Dorche, Chianea...

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    10-13 OCTOBRE
    RALLYE SAN REMO


    A l'arrivée du Rallye SAN REMO on aurait déjà pu fêter à trois épreuves de la fin, le premier champion du monde de la catégorie si on était sure du classement du championnat. Oui mais voilà, l'aléa lié au résultat du Rallye autrichien qui comme nous l'avons vu est loin d'être dénoué, ainsi que les doutes sur l'organisation de l'ultime manche, le Tour de Corse, pas encore du fait de la crise pétrolière dont nous allons reparler, mais plus prosaïquement suite à un nombre d'inscrits insuffisants, font qu'il n'est pas encore possible de dire si ALPINE malgré sa victoire est déjà titrée ou non. Evidemment la première place de Jean-Luc THERIER, malgré la seconde de VERINI et de son coupé FIAT, ne laissait guère de doute sur l'issue finale, mais rien n'était joué, repoussant d'autant les festivités francophones.

    Au départ les forces en présence était relativement déséquilibrée. ALPINE engageant 3 berlinettes 1800 pour ses habituels DARNICHE-THERIER-NICOLAS alors que son rival FIAT avait mis le paquet sur son terrain national avec pas moins de 4 124 ABARTH et à leur volant PINTO-BACHELLI-BARBASIO ainsi que le jeune VERINI auxquels il fallait adjoindre 3 autres coupés privés mais assistés par l'usine. De plus la firme turinoise pouvait compter sur sa cousine, LANCIA qui à défaut de pouvoir encore aligner la STRATOS, engageait également 3 FULVIA HF pour les locaux BALLESTRIERI et PREGLIASCO et le fidèle finlandais LAMPINEN mais sans MUNARI au prétexte de l'indisponibilité de son équipier MANUCCI. Net avantage donc en faveur des italiens mais le nombre ne fait pas forcément le vainqueur. BMW poursuivait également son effort toujours avec son duo WARMBOLD-WALDEGAARD sur les 2002 TI. Voilà pour les principaux concurrents où on notait l'absence de FORD et DATSUN. Couru en 2 étapes, le parcours comprenait pas moins de 37 spéciales pratiquement toutes mixtes asphalte-terre compliquant fortement la donne pneumatique.

    La première étape courue sur deux jours comportait pas moins de 25 ES et autant le dire tout de suite, 20 revinrent à un pilote ALPINE qui d'entrée écrasèrent la concurrence. Pour autant la tâche des français ne fut pas facilitée par l'abandon, dès la première spéciale, de DARNICHE sur sortie de route. Mais THERIER et NICOLAS assurèrent la pérennité en tête des bleus et les deux premières places au terme de l'étape avec un écart de -30 secondes entre eux . Derrière, les pépins ne manquèrent pas. Chez FIAT en dehors d'un niveau de performance insuffisant face aux ALPINE, vint se greffer un problème récurrent qui handicapa toutes les 124 ABARTH et qui entraîne des coupures moteurs si bien, qu'outre l'abandon de PINTO, la meilleure celle de VERINI n'est que 4ème devant celle de BARBASIO. Par contre chez LANCIA, BALLESTRIERI 3ème, reste une menace pour les bleues, ses coéquipiers PREGLIASCO et LAMPINEN sont déjà distancés. Mais c'est encore pire pour BMW, WARMBOLD lui aussi d'entrée est sortie de la route et son équipier WALDEGAARD après avoir perdu une roue est relégué a plus de 10 minutes et finira par se retirer.

    La seconde étape et ses 12 ES prévues voyait d'entrée de jeu, la perte de sa seconde place par NICOLAS suite à une crevaison. BALLESTRIERI et VERINI en profitait, mais le premier pas pour longtemps car suite à un problème d'injection il était repassé par le français. En voulant de nouveau l'attaquer le pilote LANCIA explosait ses suspensions et était contraint à l'abandon, si bien qu'à mi parcours THERIER était toujours en tête devant VERINI et NICOLAS.
    Ce dernier se lançait à la poursuite du jeune italien pour retrouver son bien mais des ennuis d'embrayage tempérèrent ses ardeurs et il se contenta de la 3ème place. Le privé Giullio BISULLI sur une 124 privée finissait à une probante 4ème place en devançant les voitures usines de BARBASIO et PAGANELLI et les LANCIA de PREGLIASCO et LAMPINEN.

    THERIER-JAUBERT et leur ALPINE intraitables vainqueurs et fossoyeurs des espoirs de FIAT

    Maurizio VERINI le benjamin de l'équipe FIAT 2ème

    Les FIAT ont connu beaucoup d'ennuis, le titre s'est envolé ?

    NICOLAS-VIAL auraient pu assurer le doublé ALPINE

    Giulio BISULLI 4ème sur sa 124 ABARTH privée

    Jusqu'à son abandon BALLESTRIERI a montré que la FULVIA HF avait encore de beaux restes
    Dernière modification par CMTARGA, 16 février 2021, 16h29.

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    14 OCTOBRE

    VALLELUNGA F2



    L'enjeu de cette ultime manche du Championnat était l'attribution de la place de dauphin de Jean-Pierre JARIER titré depuis belle lurette ce qui explicite certainement l'absence de toute MARCH officielle sur le tourniquet romain de VALLELUNGA. Cette lutte opposait Jochen MASS et sa SURTEES à l'homme fort de la fin de saison revenu à 3 points de son concurrent, Vittorio BRAMBILLA et sa MARCH et qui de ce fait partait largement favori. Si au final l'italien réussit son challenge ce ne fut pas dans la facilité contrairement aux pronostics. Pas tellement du fait de son adversaire direct. L'allemand après avoir décroché seulement le 4ème temps des essais derrière les MARCH de BRAMBILLA-COULON et LUNGER ( CHEVRON), sortit violemment de la piste au début de la première manche ruinant ses chances de défendre sa seconde place au championnat. Mais encore fallait-il que son rival comble son écart initial et c'est là que ce fut plus compliqué. Aux essais "le gorille de MONZA" eut la mauvaise idée, une fois sa pole réalisée, de sérieusement endommager sa MARCH le contraignant à disputer la course sur une voiture rafistolée. Même si il prit la tête devant COULON de la première manche, il dû procéder à un arrêt aux stands pour changer ses pneus prématurément usés du fait de réglages hasardeux, laissant le champ libre au français pour l'emporter devant PETERSON dont la TEXACO STAR, jusqu'à maintenant, ne nous avait pas habitué à une telle performance. Par contre dans la seconde manche l'italien à la MARCH orange, une fois les réglages efficaces de son châssis retrouvés, s'imposa aisément devant COULON mais insuffisamment pour combler l'écart avec le français vainqueur au cumul des deux manches devant lui. Peu importe Vittorio BRAMBILLA était bien le digne dauphin de JARIER démontrant, si besoin en était, la suprématie des MARCH et de leur 4 cylindres BMW sur la concurrence. Jo VANLANTHEN sur une GRD était classé 3ème devant BINDER sur sa MARCH, alors que les espoirs de PETERSON partirent en fumée lorsque le moteur de sa LOTUS explosa provoquant un bel incendie de sa monoplace dont il eut juste le temps de s'extirper.

    La MARCH de BRAMBILLA après sa sortie aux essais


    La victoire à COULON, la seconde place à BRAMBILLA vice champion


    Grille seconde manche COULON- PETERSON- BRAMBILLA


    La SURTEES de MASS après sa sortie


    Le moteur de la LOTUS de PETERSON part en fumée comme les espoirs du suédois

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    STEWART ne disputera pas son 100ème GP. Il vient soutenir BELTOISE au départ


    Le faible écart à l'arrivée entre PETERSON et HUNT


    Ronnie PETERSON a résisté jusqu'au bout pour enlever sa 4ème victoire


    Ceux qui avaient encore des doutes sur HUNT et le Team HESKETH n'en n'ont plus


    REUTEMANN et la BRABHAM BT 42 des promesses pour 1974


    Jacky ICKX une pige sur la modeste ISO de Franck WILLIAMS 7ème quand même

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    7 OCTOBRE
    USA F1


    Inutile de dire que suite au drame de la veille, le GP des USA a perdu tout son intérêt. Certes l'enjeu de ce dernier Grand Prix de l'année était la coupe des constructeurs convoitée par Lotus et Tyrrell. Un point seulement sépare les deux équipes anglaises, au profit de celle de Colin Chapman, quant à la lutte pour la place de vice-champion pour laquelle s'affrontaient Emerson Fittipaldi et François Cevert celle-ci malheureusement a pris fin.

    Par ailleurs, il est fort probable que cette course, la centième, soit la dernière de Jackie Stewart. Si l'Écossais n'a pas encore annoncé officiellement son retrait, celui-ci est devenu un secret de polichinelle. Mais les circonstances dramatiques que va connaître l'équipe Tyrrell vont tout précipiter. Le samedi soir, après une dernière séance d'essais sans intérêt, Stewart décide de disputer la course, arguant que c'est sans doute ce qu'aurait désiré Cevert. Mais son épouse Helen s'y oppose formellement. Jackie cède et déclare forfait, imité par Chris Amon. L'équipe Tyrrell se retire donc du Grand Prix en signe de deuil. Ce faisant, elle abandonne le titre constructeur à Lotus. En revanche Jacqueline Beltoise, la sœur de François Cevert, restée en France car enceinte de son deuxième enfant, autorise son mari à courir. Dès son retour en en Europe, Stewart annoncera son retrait définitif de la compétition et mise à part quelques séances d'essais pour la presse, on ne reverra jamais plus l'homme au casque à tartan au volant d'une voiture de course ce qui fait que son compteur restera à 99 GP disputés.

    Reste qu'un GP eu bien lieu en ce dimanche 7 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen et qu'il mérite malgré tout d'être raconté.
    Au préalable signalons que Jody Scheckter est encore au volant de la troisième McLaren, que Surtees aligne une autre voiture pour Jochen Mass, que Shadow engage aussi un troisième modèle confié à Brian Redman, que John Watson remplace Rolf Stommelen dans la Brabham sponsorisée par Ceramica Pagnossin, que Clay Regazzoni fait son retour dans la deuxième BRM après une course d'absence et enfin, que Frank Williams a réalisé un gros coup pour cette dernière épreuve, en obtenant l'accord de Jacky Ickx pour piloter la deuxième Iso-Marlboro.

    Aux essais une nouvelle fois Peterson a réalisé la pole position et précède Reutemann, dont les résultats sont de plus en plus encourageants pour Brabham. Fittipaldi est troisième devant Hunt qui prouve une nouvelle fois toute la qualité de la March Hesketh. Du fait du forfait de Stewart, Hailwood se retrouve virtuellement cinquième. Il devance les McLaren de Revson et Hulme. Viennent ensuite Pace et Scheckter. Beltoise occupe la 14ème position. Il est devancé par Redman qui réalise une très belle performance puisqu'il domine ses équipiers Oliver et Follmer pour sa première course avec Shadow.

    Au départ Peterson conserve l'avantage par rapport à Reutemann. Fittipaldi garde un temps la troisième place mais Hunt le surprend par l'extérieur. Pendant ce temps Revson a eu un problème d'embrayage et est resté un temps scotché. Il agite les bras mais surprend Redman et W. Fittipaldi qui doivent partir en tête-à-queue pour l'éviter. Finalement les trois pilotes parviennent à reprendre leur route. A la fin du premier tour, Peterson mène devant Reutemann, Hunt, E. Fittipaldi, Hailwood, Hulme, Scheckter, Beltoise, Pace et Mass. Von Opel renonce suite à une panne d'accélérateur tandis que Redman doit s'arrêter à son stand pour changer ses pneus qui se sont détruits dans son embardée, il abandonnera plus tard boite bloquée. Dès le 4ème tour Hunt prend la deuxième place à Reutemann. De son côté Fittipaldi commet une erreur et perd trois places aux profits de Hulme, Hailwood et Scheckter. Peterson ne compte qu'une seconde et demie d'avance sur Hunt, suivi par Reutemann. Hulme est à cinq secondes puis vient Scheckter qui a doublé Hailwood. W. Fittipaldi est bloqué aux stands pour réparer sa Brabham endommagée. Au 8ème tour Fittipaldi prend la sixième place à Hailwood alors que Peterson compte une et deux secondes d'avance sur Hunt et Reutemann. Hulme est à cinq secondes et précède Scheckter et Fittipaldi. Suivent les trois Surtees de Hailwood, Pace et Mass, ainsi que la BRM de Beltoise qui peu de temps après doit s'arrêter pour régler ses suspensions alors que Revson est revenu à la quinzième place. Hailwood lui aussi a un problème de suspension, s'arrête et ne repart qu'en vingt-et-unième position. Cette mésaventure permet à Revson de grimper au dixième rang.
    20e tour Peterson a pris un peu de champ par rapport à Hunt et possède trois secondes d'avance. En revanche Reutemann a décroché après avoir été gêné par Hill. Il est à une quinzaine de secondes du leader. Hulme est quatrième puis viennent Scheckter et Fittipaldi, toujours en lutte. Pace est septième devant Mass, Merzario et Revson, l'italien va bientôt perdre pied et l'américain va passer Mass pour se retrouver 9ème. Au 33e tour Pace est victime d'un bris de suspension et s'arrête sur le bas-côté, juste en face de la voiture de Watson. Merzario de plus en plus en difficulté est doublé par Jarier et s'arrête , puis Mass est trahi par son moteur ce qui fait que Beltoise est maintenant dixième, pourchassé par Ickx qui va le doubler.

    40e tour Scheckter part en tête-à-queue à cause d'une défaillance de ses suspensions. Fittipaldi qui le suivait doit freiner en catastrophe et faire un gros écart pour l'éviter. La course est terminée pour le Sud-Africain et Fittipaldi qui a fait deux énormes plats sur ses pneus entre aux stands et regagne la piste en sixième position. Peterson mène avec sept secondes d'avance sur Hunt. Reutemann est troisième à vingt secondes. Hulme est à quarante-cinq secondes, suivi par Revson, E. Fittipaldi, Jarier, Ickx, Beuttler et Beltoise. Mais le suédois est un leader fragile si bien que Hunt, qui a préservé ses forces et ses pneus, commence à hausser le rythme. Au 50ème tour Peterson n'a plus que cinq secondes d'avance sur Hunt. Reutemann est toujours troisième à une vingtaine de secondes. Suivent Hulme, Revson, E. Fittipaldi, Jarier, Ickx, Beuttler et Regazzoni, lequel est en lutte avec son équipier Beltoise. Le tour suivant Hunt est revenu à trois secondes de Peterson alors que Beuttler, Beltoise et Regazzoni sont roues dans roues et se disputent la neuvième place.

    55e tour Hunt est de plus en plus proche de Peterson et semble en mesure de l'attaquer. Beuttler se fait doubler par Beltoise et par Regazzoni. 57e tour moins d'une seconde sépare Peterson et Hunt qui convoite sa première victoire. Le tour suivant le britannique réalise le meilleur tour en course alors que Jarier sort de la piste dans les Esses et heurte le rail à l'endroit même où Cevert s'est tué la veille. Fort heureusement le français est parfaitement indemne.
    59ème et dernier tour: Ronnie Peterson aura résisté jusqu'au bout à James Hunt pour empocher sa quatrième victoire de la saison. Le jeune Anglais termine à seulement six dixièmes du Suédois. Reutemann finit troisième et donne à Brabham son second podium de la saison. Hulme et Revson sont quatrième et cinquième, tandis que E. Fittipaldi conclut son année par une terne sixième place. Ickx a réussi sa pige au volant de l'Iso et ramène une belle septième place. Viennent ensuite Regazzoni, Beltoise, Beuttler, Jarier (tout de même classé), Ganley, Hill, Follmer, Oliver et Merzario. W. Fittipaldi n'est pas classé.

    Le succès de Ronnie Peterson permet à Lotus de remporter son sixième titre de champion du monde des constructeurs. Ce qui est sans doute mérité car la Lotus 72 a encore une fois été très impressionnante cette année-là, même si le titre des pilotes lui échappe. Emerson Fittipaldi est tout de même titré vice-champion du monde tandis que Ronnie Peterson grimpe sur le podium du championnat à la place de François Cevert. Enfin il faut souligner la performance du moteur Ford-Cosworth et des pneus Goodyear qui ont remporté toutes les courses de la saison.

    ​​​​​​​

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Nous n'étions pas trop éloignés l'un de l'autre...moi juste de l'autre côté de la frontière  

    Laisser un commentaire:


  • gilles1955
    a répondu
    je m'en souviens bien de ce samedi là. Une belle journée d'automne avec un beau soleil qui ne servait à rien puisque j'étais coincé là, à Offenbourg, pas de perm' depuis 2 mois, je finissais mes classes
    Certainement je devais discuter avec les copains de chambre, j'avais fini mon Snickers ou ma boite d'ananas en tranches depuis longtemps.
    Soudain un des gars de la chambre d'à coté entra et lança

    "Cevert vient de se tuer au Grand Prix des USA !!"

    Sur le coup on cru à une blague tellement c'était gros, mais le gars faisait le tour des chambres, en plus ce devait être le seul à posséder un poste à transistors.
    je me souviens être sorti faire le tour des blocs pour chialer...

    Laisser un commentaire:


  • gilles1955
    a répondu
    Envoyé par CMTARGA Voir le message
    Superbe GILLES 

    Trouvées où ?
     
    aucune idée, peut être chez caradisiac

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    6 OCTOBRE

    WATKINS GLEN



    Que faisais-je en ce samedi 6 octobre quand j'appris la terrible nouvelle de la mort de François CEVERT ? J'avoue ne plus en avoir un souvenir précis car il faut bien le dire, depuis le matin le monde marchait à l'envers, les égyptiens et les syriens venaient de lancer une attaque simultanée contre Israël afin de reconquérir les territoires perdus en 1967. L'actualité bruissait des menaces les plus terrifiantes quant aux conséquences de cet affrontement risquant d'engager directement les USA et l'URSS dans une conflagration planétaire. Dire que l'accident de CEVERT passa inaperçu dans ce contexte ne fut assurément pas le cas pour tous les passionnés dont l'émotion était certaine et sincère. Il n'en demeure pas moins qu'on en saisit vraiment toutes les conséquences réelles que quelques jours plus tard quand il faillit se rendre à l'évidence que la France venait de perdre un étendard qui allait bien au-delà du sport auto.

    François CEVERT celui que tout le monde voyait déjà champion du monde, le digne héritier de mon idole Jackie STEWART, le beau gosse sur le berceau duquel les meilleures fées s'étaient penchées, avait bêtement trouvé la mort lors d'une banale séance d'essais sur le circuit peu attrayant de WATKINS GLEN. Mais comment cela était-il possible? Immédiatement il fallu trouver une explication pour comprendre et admettre l'impensable. Un défaillance mécanique de sa TYRRELL? L'état de l'épave ne permit jamais de l'affirmer. Une erreur de pilotage ? Un pilote aussi expérimenté cela parait peu probable si ce n'est, on s'en souvient, que deux semaines au paravent le français avait été touché aux chevilles lors de son accrochage de MOSPORT. Avait-il recouvré toutes ses capacités de pilotage? On ne le saura jamais, François Albert CEVERT est donc mort au champ d'honneur des pilotes de course comme beaucoup avant lui et encore après. Lors de l'émission de DRUCKER dont j'ai déjà parlé, François avait déclaré, "je préfère vivre une vie où je sais que je peux mourir jeune, qu'une vie longue sans intérêt". Sa prédiction s'est malheureusement réalisée quelques jours plus tard. Cruelle destiné qui en tout état de cause a laissé une cicatrice profonde pour tous les fanas de sport auto et à en croire les rituels hommages qui sont encore régulièrement rendus à François, n'est pas prête de disparaître.

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Superbe GILLES 

    Trouvées où ?
     

    Laisser un commentaire:


  • gilles1955
    a répondu
    je rajoute 2 photos des Lola
    73_400_Km_de_Barcelona_Montju_c_26_Guy_Edw.jpg73_400_Km_de_Barcelona_Montju_c_G_rard_Larro (1).jpg

    Laisser un commentaire:

Chargement...
X