9-10 MAI
MONACO OU LE TOUR DE TROP
Avant d'attaquer le GP F1 un petit détour par la F3.
Cette discipline "école" est depuis 1964 basée sur des monoplaces propulsées par des moteurs d'une cylindrée maxi de 1000 cm3 dérivés de la série et doté d'une bride d'admission pour en limiter la puissance. Les principaux fabricants de châssis sont comme en F2 les britanniques avec en tête BRABHAM et LOTUS, mais aussi les italiens TECNO et les français MATRA et ALPINE qui en 1970 ne sont plus là mais Tico MARTINI lui arrive. Il n'existe pas à cette époque de championnat international pour cette catégorie mais seulement des championnats nationaux et à ce titre ceux de Grande Bretagne et de France constituent les références et c'est pourquoi je ne traiterai ici que cette épreuve phare de la saison F3. Car le GP de MONACO constitue pour tout participant LA COURSE qu'il faut gagner. Ne dit on pas que celui qui gagne MONACO F3 sera en F1 l'année suivante. Cette course en effet est la seule du calendrier qui permet la confrontation directe de ce qui se fait de mieux dans la discipline au niveau international ( MACAO à l'époque n'est pas réservé aux F3). Ce ne sont pas moins de 59 pilotes représentant 12 nations qui sont inscrits à l'épreuve qui fait donc le plein. Parmi eux les leaders du championnat britannique BOND, TRIMMER, WALKER, HUNT, BEUTTLER et Wilson FITTPALDI. Côté français le vétéran JAUSSAUD et les jeunots JARIER-SALOMON-MAX. La course va se disputer en deux manches qualificatives de 16 tours et une finale de 34 qui verra seuls les 11 premiers des manches qualificatives en piste. Dans la première JAUSSAUD ( TECNO) parti en pole se fait coiffer au départ par FITTIPALDI (LOTUS), mais reprend bien vite son bien pour ne plus le lâcher. Le brésilien lui se fait passer par BEUTTLER mais quand celui-ci part en travers à la chicane les deux hommes s'accrochent DUBLER et WOLLEK en font aussi les frais, alors que TRIMMER ( BRABHAM) réussit à se faufiler pour finir second. Dans la seconde JARIER (TECNO) s'empare du commandement au fau vert devant son compatriote CASSEGRIN (BRABHAM) qui va le passer au 6ème tour. JARIER ménageant son moteur se fera également passé par HUNT, SALOMON et BIRRELL mais comme ceux-ci seront contrains à l'abandon, le français retrouvera sa deuxième place qu'il vendra chèrement face à un autre compatriote MIEUSSET (MARTINI). On a donc un triplé tricolore à l'arrivée (CASSEGRIN-JARIER-MIEUSSET) et deux français sur la première ligne de la finale.
Tout les espoirs sont donc permis pour nos tricolores et au départ de la finale c'est le plus jeune qui prend le dessus sur l'ex pilote MATRA qui n'ira pas beaucoup plus loin. TRIMMER qui a pris le relais derrière la BRABHAM rouge du français réussit à passer au 5ème tour et l'ordre ne changera plus malgré les multiples attaques de ce dernier. Tony TRIMMER l'emporte donc mais contrairement à l'adage cité plus haut, il ne fera pas une grande carrière en F1.
Tout le charme de MONACO départ de la 1ère manche Wilson devant JAUSSAUD
Tony TRIMMER vainqueur du jour.... sans grand lendemain
JAUSSAUD aurait pu renouveler sa victoire de 1968.
Jean-Pierre CASSEGRIN une belle performance lui aussi sans lendemain
Si vous avez des photos sans ces horribles watermark ......A ce titre je vais pousser un coup de gueule contre McKLEIN qui à juste titre protège son DR mais qui gâche tellement ses photos qu'il est impossible d'en apprécier la qualité. Du reste ils en sont bien conscients car leur watermark est selon les moments plus ou moins invalidante. Quant on voit l'esprit des anglos-américains (MOTORSPORTIMAGES ou STANFORD )...y'a pas photo!!! Mais il y a encore pire...Le sieur NICOLET ( oui oui celui des LIGIER) s'est approprié ce trésor qu'est le fonds DPPI et le garde jalousement dans un placard ...En attendant qu'il pourrisse ???
La F1 cet après-midi
MONACO OU LE TOUR DE TROP
Avant d'attaquer le GP F1 un petit détour par la F3.
Cette discipline "école" est depuis 1964 basée sur des monoplaces propulsées par des moteurs d'une cylindrée maxi de 1000 cm3 dérivés de la série et doté d'une bride d'admission pour en limiter la puissance. Les principaux fabricants de châssis sont comme en F2 les britanniques avec en tête BRABHAM et LOTUS, mais aussi les italiens TECNO et les français MATRA et ALPINE qui en 1970 ne sont plus là mais Tico MARTINI lui arrive. Il n'existe pas à cette époque de championnat international pour cette catégorie mais seulement des championnats nationaux et à ce titre ceux de Grande Bretagne et de France constituent les références et c'est pourquoi je ne traiterai ici que cette épreuve phare de la saison F3. Car le GP de MONACO constitue pour tout participant LA COURSE qu'il faut gagner. Ne dit on pas que celui qui gagne MONACO F3 sera en F1 l'année suivante. Cette course en effet est la seule du calendrier qui permet la confrontation directe de ce qui se fait de mieux dans la discipline au niveau international ( MACAO à l'époque n'est pas réservé aux F3). Ce ne sont pas moins de 59 pilotes représentant 12 nations qui sont inscrits à l'épreuve qui fait donc le plein. Parmi eux les leaders du championnat britannique BOND, TRIMMER, WALKER, HUNT, BEUTTLER et Wilson FITTPALDI. Côté français le vétéran JAUSSAUD et les jeunots JARIER-SALOMON-MAX. La course va se disputer en deux manches qualificatives de 16 tours et une finale de 34 qui verra seuls les 11 premiers des manches qualificatives en piste. Dans la première JAUSSAUD ( TECNO) parti en pole se fait coiffer au départ par FITTIPALDI (LOTUS), mais reprend bien vite son bien pour ne plus le lâcher. Le brésilien lui se fait passer par BEUTTLER mais quand celui-ci part en travers à la chicane les deux hommes s'accrochent DUBLER et WOLLEK en font aussi les frais, alors que TRIMMER ( BRABHAM) réussit à se faufiler pour finir second. Dans la seconde JARIER (TECNO) s'empare du commandement au fau vert devant son compatriote CASSEGRIN (BRABHAM) qui va le passer au 6ème tour. JARIER ménageant son moteur se fera également passé par HUNT, SALOMON et BIRRELL mais comme ceux-ci seront contrains à l'abandon, le français retrouvera sa deuxième place qu'il vendra chèrement face à un autre compatriote MIEUSSET (MARTINI). On a donc un triplé tricolore à l'arrivée (CASSEGRIN-JARIER-MIEUSSET) et deux français sur la première ligne de la finale.
Tout les espoirs sont donc permis pour nos tricolores et au départ de la finale c'est le plus jeune qui prend le dessus sur l'ex pilote MATRA qui n'ira pas beaucoup plus loin. TRIMMER qui a pris le relais derrière la BRABHAM rouge du français réussit à passer au 5ème tour et l'ordre ne changera plus malgré les multiples attaques de ce dernier. Tony TRIMMER l'emporte donc mais contrairement à l'adage cité plus haut, il ne fera pas une grande carrière en F1.
Tout le charme de MONACO départ de la 1ère manche Wilson devant JAUSSAUD
Tony TRIMMER vainqueur du jour.... sans grand lendemain
JAUSSAUD aurait pu renouveler sa victoire de 1968.
Jean-Pierre CASSEGRIN une belle performance lui aussi sans lendemain
Si vous avez des photos sans ces horribles watermark ......A ce titre je vais pousser un coup de gueule contre McKLEIN qui à juste titre protège son DR mais qui gâche tellement ses photos qu'il est impossible d'en apprécier la qualité. Du reste ils en sont bien conscients car leur watermark est selon les moments plus ou moins invalidante. Quant on voit l'esprit des anglos-américains (MOTORSPORTIMAGES ou STANFORD )...y'a pas photo!!! Mais il y a encore pire...Le sieur NICOLET ( oui oui celui des LIGIER) s'est approprié ce trésor qu'est le fonds DPPI et le garde jalousement dans un placard ...En attendant qu'il pourrisse ???
La F1 cet après-midi
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