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Quick Vic Elford

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  • camerat
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    c'était très instructif. Vous recommencez quand vous voulez.

    J'attendais la fin pour déposer 2 photos de Watkins 1970





    La légende de la 2eme est un peu fausse, il s'agit de la 512S n°33.

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Super Merci TOTON même si tu étais un poil en avance...Vic a l'air d'un retraité heureux...

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    EPILOGUE....

    Au terme des ces 21 pages ( j'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres grâce à tous ceux qui voudront encore y mettre leur grain de sel...) nous voilà arrivés au point final de mon récit.

    Avant de poser ma plume et comme promis, un petit mot en photos sur les casques de Vic, dont l'uniformité ne fut pas l'apanage, changeant au gré du temps et des ses humeurs la couleur et la déco comme vous avez pu le constater tout au long de ces pages. En dehors du traditionnel union jack, juste une autre petite fidélité de sa part, tout au moins au début de sa carrière de pistard, car comme nous l'ont indiqué nos amis d'AUTODIVA, il a orné pendant un certain temps son home, du logo du club anglais de ses débuts: le SEVENOAKS MOTOR CLUB (https://www.sevenoaksmotorclub.com/) comme on le voit ici


    Deux autres photos qui illustrent les variations de Vic sur son casque ( la première que j'aime beaucoup en bonne compagnie ....que vous connaissez sûrement)



    Vic sait encore s'amuser au volant ....la preuve ....longue vie à toi VIC (TOUJOURS) THE QUICK !

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    La der des ders....

    Pour moi la toute dernière course à laquelle Vic a pris part ( en dehors d’épreuves historiques) ce sont les 24 HEURES DE DAYTONA 1984 et c’est au volant d’une PORSCHE bien sure…

    Une nouvelle fois comment et pourquoi…? Tout ce que je sais c'est qu'il va tirer sa révérence en compagnie d’un vieux grognard comme lui, en l’occurrence son comparse des grandes et moins grandes heures ( LE MANS 69…) et compatriote, Dick ATTWOOD, le tout sur une PORSCHE 928 S engagée par l’équipe américaine BRUMOS, qui a largement fait ses preuves surtout à DAYTONA, mais qui n'en cache pas moins une véritable voiture usine puisqu'il s'agit de la monture habituelle de l'ingénieur maison, STECKKOENING chargé de son développement. On peut en conclure que la participation de Vic et Dick chargés d'assister au volant, deux illustres inconnus américains, relève plus de la mission de mercenaire pour le compte de leur ancien employeur, que de la frivolité de deux vieux échappés de la maison de retraite...... et on peut leur faire confiance pour ne pas prendre leur tache à la légère malgré leur "grand âge".Bien sure avec une telle monture face aux PORSCHE 962 ou super 935, JAGUAR TULIUS, NIMROD ASTON MARTIN etc... , la "frêle" 928 de nos vétérans ne risquait pas d'attirer l'attention des observateurs mais seulement leur sympathie et la 15ème place finale qui ponctua cette dernière pour Vic n'en constitue pas moins un belle conclusion pour une carrière pour le moins très bien remplie.

    Deux vieux complices pour en finir, l'homme à la casquette ne serait-ce point un homme de PORSCHE ?


    Le dernier bolide de Vic une PORSCHE bien sure mais une 928 S …dommage une 911 ça aurait été mieux !


    15ème pour la toute dernière de vieux grognards



    Voilà c’est fini…Merci Monsieur Vic The Quick....

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  • tonton néné
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Merci pour m avoir fait découvrir (et redécouvrir ...) la carrière de VIC
    VIC par VIC sur YT ci dessous..

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Le virus est toujours là.....

    Au milieu de ses escapades africaines et autres, Vic a toujours dans la tête à 48 ans, de courir une dernière fois les 24 H du MANS et qui sait.....Pour s'en persuader et certainement se tester, rien ne vaut un petit tour au NURBURGRING sur son circuit, pour voir ce qu'il vaut encore. Pour les 1000 KM 1983, il trouve refuge sur une BMW M1 que se partage habituellement le duo teuton DOREN-JURGENSEN. Malheureusement l'expérience tournera court, la belle bavaroise étant forfait moteur cassé. Mais il en faut plus pour faire reculer un anglais têtu et malgré ce contretemps, Vic est bien persuadé qu'il a encore sa place pour la classique mancelle. Anny Charlotte VERNEY que j'aurai tendance à surnommée la "Jean-Louis LAFOSSE en jupon" qui comme le regretté pilote, a le don pour dégoter de gros sponsor, a réussi à convaincre MALARDEAU, habituellement associé à Xavier LAPEYRE, de lui apporter son soutien pour les 24H. A ses cotés le débutant au MANS, Joël GOUHIER, qui écume les formules monotype RENAULT depuis plusieurs saisons et Vic qui vient s'associer à ce duo pour des raisons précises que j'ignore en dehors bien entendu de sa grande expérience au volant de protos ce qui n'est pas le cas de ses deux comparses. Reste l'auto; il s'agit d'une RONDEAU M379 propulsée par le maintenant traditionnel V8 COSWORTH qui cette fois a un palmarès en endurance long comme le bras ( notamment 2 victoires au MANS). La M379 est un proto conçu en 1979 et qui compte une victoire au MANS en 1980, donc c'est du solide et archi connu. Vic bien entendu est également en pays de connaissance si on se souvient de son rôle à l'époque INALTERA à la base de l'aventure de Jean RONDEAU. A l'occasion de ces 24H 1983, le pilote constructeur aligne lui une toute nouvelle auto très profilée toujours propulsée par le V8 FORD mais son équipe couve aussi la voiture de Vic qui est engagée au nom de l'équipe RONDEAU.

    Inutile de dire que les ambitions de notre trio se limitent tout d'abord à finir les deux tours d'horloge, car depuis le début de la saison, point de salut pour ceux qui ne sont pas au volant d'une PORSCHE 956 déjà vainqueur de l'édition 1982 pour ses débuts. Mais au MANS tout peut arriver...

    Les essais ne furent guère brillants pour l'ensemble des 7 RONDEAU engagées et notamment pour celle de notre trio seulement 32ème et avant dernière du contingent sarthois. La course elle apportera plus de satisfactions jusqu'à l'abandon à la 10ème heure soupape grillée. Partie prudemment, la N°28 grimpera régulièrement au classement. 23ème après 2h de course, elle est 18ème après 4h ,12ème après 7 et elle culmine à la 10ème place, au moment de son retrait. Dommage mais quand on sait que 9 des 10 premiers étaient à bord de PORSCHE 956 et qu'une seule RONDEAU a passé la ligne d'arrivée (19ème), il ne fallait pas trop croire aux miracles….

    La RONDEAU 379 du trio VERNEY-GOUHIER-ELFORD


    Un course régulière qui aurait permis de viser un top 10


    La dernière des 9 participations de Vic aux 24H DU MANS s'achève sur un abandon

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Une nouvelle fois l'amour immodéré de Vic pour la BELGIQUE l'amène à disputer les classiques 24 H d'YPRES sur une PEUGEOT 505 STI ( ??) en compagnie de nouveau du local Christian WAUTERS. Ne me demandez pas le pourquoi du comment de cette participation qui plus est sur cet étrange attelage, je pourrai juste préciser que l'affaire se conclut par un bris de moteur lors de la 21ème des 52 spéciales.

    Il manquait un constructeur français au palmarès de Vic ...voilà c'est fait avec cette 505


    1984

    La connexion Vic-Belgique trouve un nouvel épisode à l'occasion du DAKAR 1984. L'équipe YSEBOERKE ( écrivons le comme çà...) au nom imprononçable d'un marchand de crème glacée d'outre Quiévrain engage pas moins de 5 MERCEDES 280GE dont un est piloté par Vic accompagné d'un copilote bien entendu belge Nicolas CRETS. Malheureusement l'expérience sera de courte durée puisqu'au cours de la véritable première étape en Algérie, le 4x4 de Vic part en tonneau et son équipier est sérieusement blessé



    Pas dégoûté Vic dispute encore le SAFARI ZAIRE ( ex CONGO BELGE) toujours avec un MERCEDES 280 je n'ai que ces photos et n'en sais pas plus sur son résultat

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  • camerat
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Interessant les épisodes Safari Rallys

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    PARIS DAKAR, l'AFRIQUE etc....VIVE LE RALLYE

    1982

    Je n'ai pas connaissance de quoi que ce soit pour la période entre cette mésaventure ATS et la participation de Vic au PARIS DAKAR 1982. Celle-ci fait l'objet d'un récit précis et passionnant une nouvelle fois par Lucien BECKERS, auquel je ne saurai trop vous conseiller de vous reporter pour en connaître tous les détails ici :http://www.dakardantan.com/forum/sub...ght=vic+elford.

    Pour ma part je me contenterai de vous indiquer que Vic, donc associé à Lucien BECKERS, pris son premier départ de cette épreuve au volant d'une SUBARU SWINGBACK, une petite deux roues motrices dotée d'un moteur turbo de 600 cm3 qui n'en faisait assurément pas un foudre de guerre mais qui pourtant comme le raconte Lucien BECKERS, permit à notre duo de se distinguer jusqu'à son abandon.

    La très modeste SUBARU de Vic pour le DAKAR 1982


    Fort de la bonne expérience du DAKAR 82, SUBARU est convaincu que ses productions peuvent avoir leur mot à dire en rallye et la performance de Vic ne peut qu'inciter le constructeur japonais à faire appel à ses services. Dans ce domaine le seul terrain adapté aux modestes performances des SUBARU ne peut être que l'Afrique et à cette époque le SAFARI RALLY au KENYA constitue le terrain idéal pour une expérimentation dans le Championnat du monde . C'est ainsi que SUBARU MOTOR SPORT CLUB amena directement à NAIROBI pas moins de 5 LEONE 4X4 pour des équipages japonais hormis celui formé par Vic et le belge ( décidément Vic aime les mangeurs de frites...) Christian WAUTERS coéquipier expérimenté pour les rallyes traditionnels mais débutant complet comme Vic au SAFARI. Après un bon début de course qui les verra pointer dans les 5 premiers surtout grâce à un guet qui piègera nombre des favoris, ils ne finiront pas la première étape suite à une série de tonneaux qui vaudra à l'équipage un bref séjour à l'hôpital.

    SUBARU LEONE 4 roues motrices pour le SAFARI 1982


    Puis Vic participe en juin au RALLYE DU CONDROZ une classique belge dans la région liégeoise au volant d'une DATSUN 160 J navigué, comme d'habitude, par un belge, Christian DE BARE habituel coéquipier de Teddy PILETTE en rallye. Je ne dispose d'aucune précision supplémentaire sur cette participation si ce n'est l'abandon de Vic suite à une sortie de route.

    1983

    Vic ne dispute pas le DAKAR 1983, mais par contre est aligné au SAFARI RALLY et cette fois de façon plus officielle que l'année précédente, par SUBARU pour qui à l'époque la compétition n'est encore qu'un lointain mirage. Il est amusant de constater que Vic fut à l'origine et à tout le moins un solide premier pilier comme nous l"avons vu, de l'implication de PORSCHE pour la 911, puis de TOYOTA et maintenant de SUBARU dans les rallyes mondiaux avant que chacune de ces marques en fasse leur cheval de bataille au plus haut niveau de la compétition. 6 SUBARU LEON 4x4 sont engagées, cette fois dotées d'un 1800 cm3 et encore une fois Vic est le seul non nippon engagé par la marque du pays du soleil levant. A signaler également que notre héros est épaulé d'un local en la personne du très expérimenté Chris BATES qui en est à son 17ème SAFARI preuve qu'ils ne sont pas là pour amuser la galerie. Une nouvelle fois Vic et son comparse kényan vont se distinguer malgré la modestie de leur monture opposée entre autres aux grosses AUDI QUATTRO, NISSSAN TURBO ou OPEL ASCONA autrement plus puissantes. Ils réussissent à gagner la 7ème place au terme de la 1ère étape. Dans la 2ème, malheureusement une suspension casse suite à un choc retardant notre duo et le faisant chuter en 12ème place puis l'éliminant définitivement au cours de la 3ème étape.

    SUBARU VIOLET pour l'expérimenté duo ELFORD-BATES abandon suspension cassée

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Après la bonne performance de 1976, Vic et son équipe INALTERA sont fermement attendus aux 24H du MANS 1977, d'autant que son proto a nettement évolué. En effet finies les limitations essentiellement dues au poids mini imposé par la réglementation GTP, place tout au moins pour deux d'entre elles, aux véritables prototypes GR6 bénéficiant de beaucoup plus de liberté en ce domaine. Seul problème, c'est dans cette catégorie que l'on retrouve les PORSCHE 936 et les ALPINE A442 ultra favorites de ces 24H et on imagine difficilement, sauf improbable cataclysme, une INALTERA sur la plus haute marche du podium. Mais l'essentiel n'est-il pas de participer et à ce titre les deux protos français allégés et bénéficiant de COSWORTH plus puissants font bonne figure accompagnés d'un troisième lui toujours en GTP. A leur volant on retrouve sur les groupes 6 un duo inattendu composé de JP BELTOISE et du néophyte US au MANS, Al HOLBERT et les féminines enfin réunies Lella LOMBARDI et la fidèle Christine BECKERS. Sur la GTP le patron RONDEAU et Jeannot RAGNOTTI. Comme prévu au terme des essais, les INALTERA sont derrières les ALPINE et PORSCHE. Mais Vic et son équipe vont une nouvelle fois démontrer leurs capacités, en amenant les 3 autos à l'arrivée et cerise sur le gâteau, une superbe 4ème place finale ( à titre anecdotique vainqueur GTP) pour à priori la moins performante de RAGNOTTI-RONDEAU au terme d'une course sage et malgré beaucoup de problèmes (embrayage, électricité etc..). Les deux autres ne furent pas épargnées non plus. Celle de BELTOISE-HOLBERT connu entre autre, un incendie, des échappements cassés comme sa sœur et franchit la ligne d'arrivée à la 13ème place, alors que les filles feront mieux ( 11ème) malgré un incessant problème de portière.

    Oui mais voilà, malgré ce beau résultat l'aventure INALTERA n'ira pas plus loin. Charles JAMES ayant atteint l'objectif de notoriété fixé au départ, laissant seul à Jean RONDEAU le soin de mener sa barque ce qu'il fera très bien. Quant à Vic, il ira chercher de nouvelles aventures qui vont passer notamment par la F1, où il va assumer pendant quelques courtes semaines de l'été 1979, le rôle de directeur sportif de l'équipe allemande ATS propriété de l'irascible Gunther SCHMID qui collectionna en 5 années d'existence de son équipe, infiniment plus de collaborateurs que les maigres points marqués au championnat du monde. Cet épisode très bref n'étant pas marqué d'un sceaux particulier, ne nécessite aucun développement supplémentaire.

    Trois INALTERA au départ et 3 à l'arrivée


    La présentation impeccable des autos et de l'équipe, Vic ( en arrière plan) peut être fière


    La GTP de RONDEAU-RAGNOTTI 4ème au général, point d'orgue de l'aventure INALTERA

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    L'ACO avec l'IMSA toujours dans la perspective d'attirer les américains en parallèle de la création du groupe GTP, ont mis en place un challenge LE MANS/DAYTONA pour récompenser la meilleure GTP se classant dans les deux épreuves de 24H. Après celles du MANS 76, INALTERA pouvait prétendre remporter ce challenge d'autant qu'elle n'avait aucun concurrent, aussi 2 GTP furent envoyés en FLORIDE en janvier 1977 toujours sous la houlette de Vic, repectivement pour BELTOISE-RONDEAU et cette fois l'équipage féminin BECKERS-LOMBARDI. Après de bons essais qui virent les deux protos français se classer en 3ème et 4ème position, la course fut moins favorable. Tout d'abord tout juste la 3ème heure de course passée, c'est Christine BECKERS qui est prise dans un violent carambolage sur l'anneau dont elle se sortira indemne mais pas son INALTERA. BELTOISE-RONDEAU qui sont aux avants postes sont accablés par les ennuis ( échappement, barre anti-roulis, bougies) qui les font plonger dans le classement. Au premier quart ils sont 15ème. Puis peu après la mi-course, remontés à la 9ème place, c'est l'abandon, transmission out. Pas de challenge LE MANS/DAYTONA qui impose de passer la ligne d'arrivée des deux épreuves.

    A DAYTONA beaucoup de soucis et pas de résultat pour les deux INALTERA

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Oui je pense et RONDEAU et PESCA en discussion au fond. Merci CAMERAT.

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  • camerat
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Elford je suppose de profil sur la droite

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    TEAM MANAGER INALTERA

    Je ne peux l'affirmer, mais à l'origine de la connexion entre Vic et le projet du duo Jean RONDEAU-Charles JAMES, le patron des papiers peints INALTERA, on retrouve justement Christine BECKERS qui pilotera une des autos aux 24 du MANS 1976.

    Toujours est-il que fin 1975, lors de la présentation du projet de ce futur prototype destiné à la classique mancelle en dehors de son aspect purement technique, il y eu également la révélation des hommes et femmes qui allaient le mettre en oeuvre et à ce titre notre Vic figurait en bonne place non plus comme pilote, mais comme manager chargé de l'organisation et de la logistique de cette nouvelle équipe dont le défi n'était pas mince: construire une voiture en moins de deux cents jours. Est-ce Vic qui su être convainquant, mais quand les sceptiques qui étaient nombreux, apprirent que BELTOISE et PESCAROLO étaient de la partie avec un second équipage entièrement féminin constituée de Lella LOMBARDI et donc Christine BECKERS, les sarcasmes et autre persiflages diminuèrent sérieusement de plusieurs tons.

    Et le défi impossible sur le papier fut parfaitement relevé. Non seulement les deux INALTERA-COSWORTH GTP étaient fin prêtes pour affronter les 24H, mais qui plus est le résultat sera à la hauteur des ambitions combinées de Jean RONDEAU et Charles JAMES. Sans entrer dans les détails de cette association pour le moins surprenante entre le natif du MANS, qui tout gosse rêvait de gagner les 24 sur son auto et celle du jeune PDG soucieux de développer et rajeunir l'image de sa marque, force est de constater que cet improbable pari était pourtant loin d'être gagné. L'INALETRA est un prototype fermé entièrement conçu par l'équipe de Jean RONDEAU installée dans la SARTHE sous la direction de Michel TETU et avec l'appui pour l'aéro de la soufflerie EIFFEL. Pour attirer les américains afin d'enrichir les plateaux squelettiques des 24H de l'époque, l'ACO et l'IMSA avaient conjointement créé de toute pièce une catégorie dénommée Grand Tourisme Prototype, laissant une grande liberté de conception en dehors du poids et de la forme du véhicule. INALTERA choisit en conséquence cette catégorie tout comme WM pour les facilités qu'elle offrait.

    Après de multiples séances d'essais menées au CASTELLET dès le mois de mars, ce sont deux rutilantes INALTERA GTP qui se présentent pour le pesage des 24 H ( en fait 3, car même un mulet a été achevé). Si PESCAROLO et BELTOISE se partagent bien l'une d'elle, l'autre plutôt que d'être confiée à un équipage 100% féminin, voit finalement la seule Christine BECKERS au volant, accompagnée de l'expérimenté Jean-Pierre JAUSSAUD et du patron lui-même Jean RONDEAU.

    Bien entendu pour une toute première expérience, il ne fallait pas s'attendre à des miracles et même si le plateau de l'édition 1976 est faible, les protos PORSCHE 936, ALPINE A442 ou MIRAGE tout comme les GR5 silhouettes 935 ou BMW 3.5CSL semblaient mieux armés que les néophytes GTP de Vic. Pour autant bonne surprise déjà aux essais la N°1 de BELTOISE-PESCA signe un honnête 11ème temps devançant quelques protos et GR5 de qualité (la N°2 18ème)
    En course si les deux INALTERA connaîtront moult vicissitudes, l'une et l'autre franchiront la ligne d'arrivée respectivement au 8ème rang pour la N°1 et 21ème pour la N°2, ce qui en soit remplissait complètement l'objectif fixé prouvant à tous que l'équipe managée par Vic était à la hauteur des ambitions initiales et cela appelait assurément à la poursuite du programme en 1977.

    Vic, Christine, Henri et JAUSSAUD en essais au RICARD avant LE MANS


    Vic entouré de son équipe aux JACOBINS


    L'INALTERA GTP ( ici celle de BECKERS-JAUSSAUD-RONDEAU) un joli proto qui allie efficacité et endurance


    Le duo leader de l'équipe BELTOISE-PESCAROLO finira 8ème pas mal pour une première

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    A partir de 1975, on peut dire que Vic n'est plus pilote professionnel. Il dispute quelques rares épreuves au gré de ses idées, ou de l'occasion qui se présente souvent spontanément; d'autre fois plus mûrement réfléchie. Aussi à partir de maintenant et jusqu'à la conclusion prochaine de mon récit, il n'y aura plus à proprement parler de chronologie, mais plus tôt un traitement ponctuel de l'actualité de notre héros ou tout au moins celle dont j'ai connaissance.

    24 Heures à SPA 1975

    Pour cette épreuve, je ne vous cache pas que je suis largement inspiré par le blog de Lucien BECKERS, frère de Christine BECKERS, dont j'indique l'adresse internet ci-dessous.

    Aussi surprenant que cela soit, Vic n'a jamais disputé les 24 heures de SPA FRANCORCHAMPS. Il est vrai que sa carrière s'est plus orientée, une fois devenu pistard, vers les grosses sport-protos, que vers les voitures de tourisme pour lesquelles à cette époque, les 24H étaient réservées. Quoi qu'il en soit cette participation aux 24H 1975 relève plus de l'amitié si ce n'est autre chose....qui lie durablement Vic à la BELGIQUE, qu'à un véritable engagement professionnel.

    Etienne STALPAERT, pilote belge habitué des courses de tourismes en BELGIQUE, est également concessionnaire TRIUMPH et à cette époque la firme britannique possède dans sa gamme une petite sportive qui fait des ravages tant en rallye qu'en circuit, la DOLOMITE SPRINT. Cette berline 4 portes compacte doté d'un 4 cylindres de 2 l n'est pourtant pas un foudre de guerre mais grâce à des préparations savantes comme seules les anglais savent le faire, elle est devenue une petite bombe dans sa catégorie. C'est donc au volant de l'une d'elle que l'on retrouve notre Vic qui n'a certainement pas oublié à l'instant de s'installer à son bord, que c'est sous les couleurs de ce constructeur compatriote, qu'il a fait ses grands débuts en compétition il y a plus de 15 ans....Comment Vic s'est-il retrouvé dans cette équipée belge ? Je ne saurai vous le dire exactement, si ce n'est d'après les indications de Lucien BECKERS, que le pilote anglais en tant qu'ami de sa sœur Christine, est venu appuyer le duo belge constitué de ce dernier sous le pseudo "James" et de STALPAERT lui-même propriétaire de l'auto. L'expérience tournera vite très court, moteur cassé au bout de 30 minutes de course.

    La DOLOMITE SPRINT de l'équipe STALPAERT


    Moteur cassé pour une rapide première et unique expérience aux 24H de SPA


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