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Quick Vic Elford

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  • CMTARGA
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    Re: Quick Vic Elford

    Les 24 heures du MANS

    L'édition 1972 des 24H se caractérisait part la frilosité du favori, FERRARI qui préférait ne pas affronter le risque d'une débâcle alors qu'elle a régné en maître sur la saison et MATRA, qui a soigneusement et jalousement éviter toute confrontation préalable en focalisant sur les seules 24H avec une préparation minutieuse lors de multiples tests d'endurance en solitaire . Qu'elle est l'attitude la plus anti-sportive des deux ? J'ai encore en mémoire les propos d'Olivier GENDEBIEN à la veille de cette édition et pour lui ( et je partage cette opinion) assurément les deux. La seule équipe usine ( j'exclue à ce titre BONNIER ) méritante, étant assurément ALFA-ROMEO mais cela allait-il lui suffire ? La bravoure n'étant pas toujours récompensée.

    FERRARI donc absente, incontestablement le rôle de favori échouait à MATRA, qui par le passé avait déjà réussi des coups d'éclats au pays des rillettes mais avec son moteur V12 3L, n'avait pu jusqu'alors envisager sérieusement la victoire. Cette fois-ci plus d'équivoque avec 4 prototypes engagés, les bleus assuraient ce rôle et Jean-Luc LAGARDERE tellement confiant invita même le Président POMPIDOU à venir assister à leur triomphe ( il se contentera de donner le départ...). BELTOISE-AMON/CEVERT-GANLEY et PESCAROLO-G.HILL sur les 3 nouvelles 670 et JABOUILLE-HOBBS sur la "grand-mère" 660 héroïne des 24H 1971, l'équipe MATRA avait effectivement fière allure.

    En face ALFA-ROMEO alignait 3 33TT/3 pour, STOMMELEN-GALLI/ DE ADAMICH-VACCARELLA et Vic qui retrouvait Helmut MARKO. La seule adaptation visible pour cette course, consistait en un capot arrière profilé ce qui limitait les italiennes au vu de leurs déboires dans des courses beaucoup moins contraignantes, plus à un rôle de simple outsider que d'adversaire dangereux pour les couleurs françaises. BONNIER de son côté alignait deux T280 et comme les MIRAGE de WYER étaient absentes, cela faisait un plateau un peu étriqué. A signaler malgré tout une "veille" PORSCHE 908 LH coupé engagée par le SIFFERT RACING qui l'avait ressortie de son musée (?).

    Comme prévu, les MATRA trustaient les premières place au terme de essais, les 3 670 devant la première ALFA de STOMMELEN à plus de 5 secondes du meilleur temps signé par CEVERT. Vic lui était encore plus loin derrière la LOLA de BONNIER et LARROUSSE.

    Surprise désagréable pour MATRA qui à peine le premier tour achevé, perdait une unité avec la casse moteur de BELTOISE et autre surprise à contre courant des intérêts français, la LOLA de BONNIER en début de course tenait crânement tête au train bleu en bouclant la première heure en leader mais ça ne durera pas. Dès le début de la seconde heure et jusqu'au terme de la course on trouvera systématiquement une MATRA devant leurs adversaires à commencer par ALFA ROMEO bien incapable de rivaliser avec les bleues même si au gré des péripéties et ravitaillements la 33 TT/3 de STOMMELEN réussit très temporairement à s'immiscer entre les deux 670 survivantes, mais finira par abandonner en vue de l'arrivée. Autant le dire tout de suite l'ALFA de DE ADAMICH-VACCARELLA sera la seule à franchir la ligne d'arrivée mais sera devancée par la "vielle" PORSCHE 908 magnifiquement préparée et pilotée et devra se contenter de la 4ème place finale. Quant à Vic et Helmut, leurs 24 H fut un long chemin de croix ponctué par de multiples problèmes techniques allant de l'embrayage aux échappements ce qui fait qu'au mieux ils ne pointeront qu'à la 4ème place du classement général avant de disparaître à 4 heures du but, boite cassée. Bien entendu je n'omets pas de signaler l'acte d'héroïsme de Vic qui lui vaudra, non pas la légion d'honneur, comme indiqué à tort lors de mon introduction, mais l'ordre national du mérite remis par POMPIDOU lors du déjeuner à l'Elysée pour célébrer le doublé MATRA et qui fera la une de tous les médias. Je me contenterai à ce propos de rappeler que Vic n'hésita pas à stopper son ALFA pour porter secours à Florian VETSCH dont la DAYTONA était en feu suite à la collision avec la LOLA de BONNIER qui malheureusement fut tué sur le coup, alors que le pilote suisse s'était déjà extirpé de sa FERRARI.

    L'ALFA-ROMEO 33TT/3 de Vic parée de son capot arrière "spécial LE MANS"


    Et en version raccourcie non retenue pour la course comme sur la 3ème photo




    Toute la beauté et le charme de l'endurance et son esprit d'équipe qui crée un lien indissociable entre les hommes pendant 24 H d'affilées

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Quand on a la chance d'avoir Rolf STOMMELEN et Vic ELFORD dans son équipe on n'hésite pas à les associer pour disputer les 1000 km du NURBURGRING et c'est que n'a pas manquer de faire Carlo CHITTI en espérant tenir là, l'arme fatale pour enfin en gagner une et empêcher FERRARI d'être définitivement titrée. Si son duo s'avéra effectivement le plus performant en piste des 2 ALFA engagées, il fut bien incapable de contester la suprématie des rouges frappées du cavalino et pire un troisième larron est venu en plus s'intercaler: la MIRAGE de John WYER.

    Dès les essais la belle barquette aux couleurs GULF aux mains de Derek BELL associé à VAN LENNEP, réussit l'exploit de signer le second temps derrière la 312 PB de PETERSON démontrant que désormais il faudrait également compter avec elle. Rolf et Vic eux étaient 3ème devant la seconde ALFA de MARKO- DE ADAMICH, AUTODELTA en pleine préparation du MANS et sans espoir pour le championnat, limitant sa participation dans l'EIFEL à 2 33TT/3 . Surprise donc, ni MERZARIO-REDMAN relégués au 6ème rang, derrière la PORSCHE 908 de JOST, ni surtout ICKX associé cette fois à REGAZZONI eux encore plus loin, derrière la première 2L (??) n'étaient dans le coup . L'explication à cette déconfiture tenait dans le simple fait que la piste essentiellement humide s'étant asséchée pendant très peu de temps, il fallait en profiter au bon moment.

    La course elle aussi débuta sous le crachin laissant les équipes perplexes pour le choix des pneus sur un tel tracé...FERRARI et WYER optent pour des mixtes ALFA pour les pluies. Au départ Ronnie conserve l'avantage de sa pole mais BELL en délicatesse avec ses pneus est bousculé par STOMMELEN et les deux autres 312 PB qui rapidement double l'allemand. "RING and RAIN MEISTER" Monsieur Jacky ICKX, dans ces conditions idéales pour lui, ne tarde pas à s'imposer à ses petits camarades de la scuderia et s'isole en tête alors que STOMMELEN bagarre avec BELL qui non seulement le dépasse mais se rapproche des 2 autres italiennes en seconde et troisième position. Il s'emparera même de la 3ème place de REDMAN lorsque celui-ci s'attardera aux stands lors de sa prise de relais. Pendant ce temps les actions d'ALFA-ROMEO sont en chute libre suite au double arrêt imposé à Vic après qu'il ait succédé à Rolf, à cause d'une roue insuffisamment serrée reléguant la N°4 dans les profondeurs du classement où elle finira à une anonyme 11ème place. Tout n'est pourtant pas rose pour FERRARI qui perd sa voiture leader suite à une sortie de piste de REGAZZONI et comme REDMAN est malade et peu performant et que cette fois BELL avec les bons pneus continue à performer, voilà la MIRAGE en tête après la mi course suite à l'arrêt de SCHENKEN pour changer de pneus. Il faudra à la fois toute l'énergie du duo australo-suédois et l'inefficacité de VAN LENNEP pour permettre à la FERRARI parée de sa bande bleue et jaune de franchir la ligne d'arrivée la première et ainsi assurer le titre définitivement à la scuderia. Le derby italien s'achève par un 6 à 0....No comment!

    Du nouveau avec la MIRAGE rivalisant avec FERRARI


    Départ, STOMMELEN sur l'ALFA de Vic remet les choses en place...ça ne va pas durer.


    Vic prend le relais, une roue sera mal serrée...où est le fautif ?

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Après les multiples déboires du début de saison chez ALFA ROMEO, on attendait beaucoup de la TARGA FLORIO à priori un terrain propice pour la compacte ALFA 33 TT3 d'autant que le bon mois d'interruption était censé garantir une préparation parfaite pour la classique sicilienne. Si en plus vous y ajouter que FERRARI doutant sérieusement des capacités de sa 312 PB sur le terrain particulier du circuit des MADONIES, n'engageait qu'une seule auto, qui plus est managée par l'équipe LANCIA de rallye, vous comprenez que cette fois-ci, SETTIMO MILANESE était largement favori.

    Et pour tenir son rang, ce ne sont pas moins de 4 barquettes 33 TT3 qui étaient alignées avec des équipages remaniés du fait de l'absence bien compréhensible de l'américain Peter REVSON, plus habitué aux anneaux de vitesse et de l'éviction d'Helmut MARKO de la voiture de Vic, pour cause de bizutage à la TARGA au profit de l'expérimenté Gis VAN LENNEP, l'autrichien trouvant refuge aux côtés de NANNI GALLI. Le chouchou des tifosi siciliens, Nino VACCARELLA, était lui associé à STOMMELEN, ce qui constituait aussi un sacré duo et le co- vainqueur 1971, Toine HEZEMANS avec DE ADAMICH. FERRARI, sur son unique proto, alignait un duo inattendu, constitué par le petit Arturo MERZARIO et le grand ( par la taille et le talent) Sandro MUNARI, qui à l'identique en son temps de son illustre ex comparse de rallye britannique qu'on connaît bien, faisait ses débuts de pistard à cette occasion.

    Les essais permettaient à Vic de se mettre en vedette, car il fallu attendre les toutes dernières minutes pour que son temps soit battu par "Tuture" qui pourtant eu quelques émotions en sortant de la route lors de son premier tour. Mais la performance du britannique semblait bien révéler d'entrée, que celle-ci lui était surtout imputable, les 3 autres ALFA étant nettement devancées par le néophyte MUNARI.

    Et la course allait confirmé ce pronostic, d'autant que la firme milanaise perdait un élément de choix d'entrée avec l'abandon de Vic suite à un talonnage trop violent qui brisa le carter en laissant échapper toute l'huile....Pourtant l'espoir vint de la part du "bleu" de l'équipe, Helmut MARKO, qui seul réussit à tenir tête à la scuderia, les autres ALFA ayant soit disparue ( VACCARELLA-STOMMELEN) soit retardée ( DE ADAMICH HEZEMANS). L'autrichien face au rallyman italien ne fit pas de détail en s'emparant du commandement, mais quand les rôles furent inversés ( MERZARIO face à NANNI-GALLI), la 312 PB retrouva de sa superbe pour finir avec 16 secondes d'avance sur la 33 TT 3. MARANELLO 5/ SETTIMO MILANESE 0

    Pour la TARGA, ALFA ( ici celle de Vic) avait mis les petits plats dans les grands....



    Peine perdue, Vic n'a pas pu beaucoup en profiter et ALFA est repartie battue une nouvelle fois.

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Cette pause dans son programme, Vic va immédiatement la mettre à profit pour répondre de nouveau favorablement à Dick BENNETT, le patron de CHEVRON, lorsque celui-ci apprenant les vacances forcées du pilote britannique, lui propose le volant de sa nouvelle B20 de Formule 2 pour la course hors championnat devant se dérouler sur son cher NURBURGRING. Bien sure Vic accepte sans rechigner, d'autant que cette auto habituellement pilotée par Peter GETHIN avait déjà démontré des qualités certaines lors des premières courses de la saison F2, qui avait vu en cette année 1972, un changement important puisque passée de 1600 à 2000 cm3. Cette évolution de puissance avait remis les compteurs à zéro pour les nombreuses écuries et constructeurs habituellement engagés dans cette catégorie.

    Une fois de plus SPORT AUTO ayant parfaitement ignoré cette épreuve ( :evillaugh), il me sera difficile d'en faire un compte rendu précis en dehors d'indiquer que Vic abandonna au 8ème tour des 10 que comptait la course, qui fut remportée par Jochen MASS sur une MARCH officielle.

    La CHEVRON B20 FORD BDA: élégante et efficace.


    L'expérience pourtant ne sera pas sans lendemain, puisque quand Dick BENETT proposera de nouveau à Vic de suppléer GETHIN retenu par BRM à la GOLD CUP FI qui se courait le même jour que la 5ème manche du championnat F2 qui se déroulait à CRYSTAL PALACE, il ne se fit pas prier d'autant que la même CHEVRON B20 venait de triompher dans les rues paloises, LA course F2 de l'année.

    Cette fois ayant un compte rendu SPORT AUTO, je peux renter dans les détails. Cette épreuve sur le petit circuit londonien se disputait en deux manches qualificatives et une finale. Vic court dans la première série et est confronté à SURTEES-BELTOISE-DEPAILLER-G.HILL-LAUDA-REUTEMANN-WATSON...c'est dire la qualité des plateaux des épreuves de F2 à l'époque, d'autant que les équipes d'usine comme SURTEES-BRABHAM ou MARCH s'y investissent directement. Seulement 11ème aux essais, Vic va profiter allègrement des circonstances de la course pour finir second et bien sure se qualifier pour la finale ( les 15 meilleurs). Tout d'abord un accrochage au départ élimine G.HILL puis c'est au tour de SURTEES et LAUDA de disparaître ( moteur) BELTOISE en tête crève et DEPAILLER abandonne ( moteur également) si bien que REUTEMANN sur BRABHAM RONDEL (le team de Ron DENNIS) se retrouve leader et Vic second.

    La seconde manche qualificative voit la victoire de HAILWOOD (SURTEES) devant SCHECKTER (McLAREN) et les abandons entre autres de CEVERT et PESCAROLO. Compte tenu que leur manche a été moins rapide que la seconde, REUTEMANN et Vic s'élancent de la seconde ligne derrière HAILWOOD et SCHECKTER et celui-ci s'empare du commandement au départ mais bien vite l'ex champion moto reprend son bien qu'il devra céder à nouveau lorsque sa barre anti-roulis cassera en vue de l'arrivée. Derrière REUTEMANN roulera en solitaire devant Vic qui finira donc à une bonne 4ème place réussissant à repousser les assauts de CEVERT (MARCH) qualifié au temps en fond de grille et qui était remonté comme un obus vers le haut du classement. Vic n'eu plus l'occasion de renouveler l'expérience F2. Dommage!

    CRYSTAL PALACE Une bonne course devant son public


    Si vous avez des photos couleurs.....

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  • ferrari p4
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Bonjour, merci pour ce petit film et comme tu dis, ça vaut le coup ne serait ce que pour l'ambiance. Les Mustang, Jaguar, Triumph, Ferrari, Porsche et autres marques, merveilleux. Pour le circuit du Mans, les concurrents empruntaient le grand circuit. Je pense que c'est le Tour 1964.
    Le Bugatti était en construction. A noter, bien que nous soyons au mois de septembre, au-dessus des stands, il y a toujours les noms des marques et leur n° des dernières 24h00...………………..

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Les 1000 km BOAC à BRANDS HATCH malgré la modification de réglementation concernant les capots arrières devant maintenant ( ???) recouvrir les roues, ne changea nullement la donne pour ce qui concerne la hiérarchie du championnat et on vit une nouvelle fois une ultra domination FERRARI.
    Comme semble-t-il de tradition pour cette épreuve, Vic changeait de coéquipier habituel pour piloter sa 33TT/3 puisque MARKO laissait sa place à DE ADAMICH ( vainqueur ici l'an dernier) pour aller épauler NANNI GALLI alors que le duo STOMMELEN-REVSON était renouvelé sur la dernière ALFA malgré les ennuis de ce dernier avec les officiels à SEBRING. Côté FERRARI on ne change pas les équipes qui gagnent. Pour sa part, BONNIER alignait de nouveau 2 LOLA T 280 pour lui même et son compatriote WISELL alors que LARROUSSE-CRAFT se partageaient la seconde. Enfin WYER engageait encore un seul exemplaire de sa nouvelle MIRAGE manquant toujours sérieusement de mise au point pour BELL-VAN LENNEP.

    Les essais ne révélaient rien de bien nouveau, les 3 FERRARI occupant les 3 premiers rangs avec dans l'ordre les malchanceux REGAZZONI-REDMAN en pole, suivis par ICKX-ANDRETTI et PETERSON-SCHENKEN. Par contre si REVSON-STOMMELEN pointaient logiquement derrière mais à près de 2 secondes de la pole, ce sont les deux LOLA de BONNIER qui devançaient la 33TT/3 de Vic et Andréa et pire celle de GALLI-MARKO elle, était même précédée par l'ABARTH 2 litres officielles de MERZARIO-HEZEMANS. Le succès d'ALFA-ROMEO ici même l'année dernière semble bien lointain.....

    La course loin de remettre en cause cette hiérarchie bien établie, ne fit que confirmer que décidément les voitures de MILAN sont très éloignées de celles de MARANELLO. Pire loin de menacer ces dernières, ce sont les LOLA BONNIER qui vont s'en charger et même devancer pour celle de WISELL la meilleure des ALFA en début d'épreuve puis carrément prendre le commandement quand les rouges au cavalino s'arrêteront pour ravitailler. La voiture du suédois grâce au V8 COSWORTH ayant une meilleure autonomie, LARROUSSE reprenant son volant car sa LOLA a disparu. Mais le festival de la jaune n'allait pas durer, elle aussi se retirant comme sa sœur suite à une rupture de suspension, si bien qu'à mi course l'ordre était rétabli, 3 FERRARI devant 3 ALFA mais à 2 tours des leaders. Finalement grâce à l'abandon de REGA encore une fois malchanceux, une ALFA montera sur le podium REVSON -STOMMELEN derrière les habitués ICKX-ANDRETTI encore une fois vainqueurs et PETERSON-SCHENKEN. ELFORD-DE ADAMICH se contentant de la 4ème place. MARANELLO 4/ SETTIMO MILANESE 0

    Devant cette situation catastrophique le patron d'AUTODELTA, le sémillant Carlo CHITTI décida de suspendre les participations de ses ALFA pour MONZA ( sacrilège !!) et SPA et de concentrer les efforts de son équipe pour la TARGA et LE MANS, laissant ainsi Vic libre de tout engagement pour le mois à venir ce que le britannique ne tardera pas à mettre à profit pour aller s'essayer à toute autre chose.....

    Cette fois les ALFA sont mêmes devancées par LOLA et l'ABARTH 2L...


    Le nouveau coéquipier de Vic ne changera rien à la situation...


    l'écart entre ALFA et FERRARI étant trop grand une pose salutaire (?) s'impose....

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    A priori non mais je reviendrai à ses casques en fin de bio...

    Nos amis d'AUTODIVA ont mis en ligne un petit film sur le TOUR de FRANCE 1964 ( début d'épreuve) . On y entrevoit Vic et sa CORTINA de façon très brève mais ça vaut le coup pour l'ambiance de l'époque...

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  • camerat
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Sait-on pourquoi Elford a changé la couleur de son casque entre 1971 et 1972 ?

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Avec les 12 Heures de SEBRING, le championnat retrouve ses traditions et ce même si chez FERRARI on aurait préféré une nouvelle réduction de la durée de course.

    Nouveauté importante pour cette épreuve avec la MIRAGE COSWORTH de John WYER dont un seul exemplaire était présent tout fraîchement achevé et confié à BELL-VAN LENNEP. Pour FERRARI, R.A.S., par contre ALFA-ROMEO faisait l'effort d'engager une 4ème 33TT3 venant se rajouter aux équipages vu à DAYTONA et confiée à VACCARELLA-HEZEMANS alors qu'à l'inverse BONNIER n'alignait qu'une seule LOLA.

    Pourtant cette nouvelle venue ne remettra pas en cause la hiérarchie vue lors des deux épreuves précédentes même si on espérait que la durée jouerai plus en faveur du trèfle que du cavalino...
    Les essais étaient marqués par la nette domination du duo ANDRETTI-ICKX non seulement vis à vis des concurrents de la scuderia, mais même de leurs coéquipiers sur les deux autres 312PB qui constataient un débours de 2 secondes par rapport à la pole signée par Mario dans son jardin. Même si REVSON avait réussi à intercaler son ALFA entre les deux autres 312 PB, il était clair qu'une fois de plus, sauf pépin mécanique, celles-ci risquaient bien de se promener loin devant et ce n'est pas la toute jeune MIRAGE, qui faisait mieux que la LOLA, qui pouvait être considérée comme dangereuse.

    La course elle laissa croire effectivement que pour une fois FERRARI allait trébucher et qu'ALFA-ROMEO pourrait en profiter, ce rêve prendra brutalement fin à la mi course....Depuis le départ nos 3 312 PB sont à la parade avec l'ordre des qualifs respecté. ICKX-REGAZZONI-PETERSON suivent les ALFA dans la même hiérarchie, STOMMELEN devant Vic et les deux autres 33. La MIRAGE comme la LOLA ayant très vite disparu. Puis les incidents aidant, panne d'essence pour PETERSON, maille à partir pour REVSON avec les officiels qui lui vaudra une exclusion et son remplacement par DE ADAMICH, notre Vic et son autrichien d'équipier se retrouvent bons 3èmes derrière les deux 312 PB de tête dont celle de Jacky et Mario émet une fumée inquiétante.... Tout les espoirs sont permis au moment où la course bascule dans sa seconde partie mais c'est sans compter sur les aléas mécaniques qui plutôt que frapper la FERRARI de tête, vont s'abattre sur la 33 TT3 à museau vert de notre héros; moteur cassé. Mario et Jacky iront finalement au bout devant leurs équipiers PETERSON-SCHENKEN bien revenus de leur panne, alors que REGA et REDMAN qui étaient leaders ont abandonné en vue de l'arrivée. VACCARELLA-HEZEMANS sauvent l'honneur d'ALFA avec la 3ème place ...à 26 tours! MARANELLO 3/ SETTIMO MILANESE 0

    On aperçoit l'ALFA à museau vert de Vic bien loin des FERRARI au départ


    Chez ALFA on comptait sur l'endurance ....c'est loupé

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Revenons à 1972

    Comme de coutume maintenant, Vic une nouvelle fois participe au DAYTONA 500 et cette fois, non seulement il se qualifie pour disputer la grande course, mais qui plus est il finit à une belle 10ème place, certes à 18 tours du vainqueur ( AJ FOYT sur une MERCURY des WOOD BROTHERS) , mais réussissant à franchir la ligne d'arrivée ce que les 3/4 des concurrents ne purent faire. A cette occasion Vic pilotait une PLYMOUTH de ROBERTSON RACING là encore je n'en sais pas beaucoup plus....

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Petit intermède dans la saison 1972 de Vic

    Deux photos trouvées ce matin sur cet excellent site anglais qui nous ramènent en 1967 lors des participations de Vic au BTCC de l'époque sur les 911 de Bill BRADLEY


    Pour la première il semblerait qu'il s'agisse de la manche OVALTINE TROPHY RACE à SILVERSTONE pour laquelle nous n'avions pas de photo (cf post N° 98 par CAMERAT).


    La seconde en couleur, une course à THRUXTON qui ne figure pas au calendrier du BTCC 1967 tel qu'indiqué ici:


    Donc inconnu si vous en savez plus...

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Cette année pas de 24 heures de DAYTONA, constructeurs, organisateurs et CSI, craignaient que la fiabilité encore non démontrée des protos 3L aboutisse à une farce voyant une GT locale l'emporter ( ça arrivera pas plus tard que l'année suivante....) . Aussi c'est à une banale course de 6 heures à la quelle les prétendants au titre sont conviés sur l'anneau floridien.

    Rien de bien nouveau pour les engagés, puisque FERRARI comme ALFA-ROMEO, engageaient chacun comme en argentine, 3 voitures avec les même équipages. Si ce n'est que chez cette dernière, Peter REVSON venait épauler STOMMELEN sur une 33TT3 ce qui fait que HEZEMANS était évincé pour cette course. L'arrivée de l'américain n'était pas sans conséquence technique, car celui-ci étant lié par un contrat d'exclusivité avec GOODYEAR, son ALFA à la différence des deux autres, se dispensait des traditionnelles FIRESTONE ( pas simple à gérer....)

    Dès les essais ça partait mal pour ALFA, puisque NANNI GALLI détruisait sa 33TT3 contre le mur de l'anneau et lui et son équipier DE ADAMICH devaient se rabattre sur le mulet, une classique 33. Et en performance ce n'était guère mieux, non seulement FERRARI trustait les premières lignes mais qui plus est, BONNIER-WISELL sur leur LOLA, devançaient un duo ALFA, STOMMELEN-REVSON devant celle de Vic et Helmut.

    On s'attendait à une domination écrasante des barquettes frappées du "cavalino rampante", mais loin de la promenade de santé annoncée, cette course aurait pu tomber dans l'escarcelle de ses concurrents tant les ennuis se multiplièrent pour ces favorites. Si dès le départ le trio de MARANELLO commença sa démonstration, ça n'allait pas durer car chacune des 312 PB connaissaient des soucis dans des registres différents. Si bien que WISELL comme REVSON n'étaient nullement largués, ce qui n'était pas le cas de Vic dont l'ALFA de toute évidence était moins performante que celle de son équipier américain ( les pneus ?) . Puis un accrochage entre WISELL et REGA retardait considérablement ces deux autos, si bien qu'au moment des premiers ravitaillements si ICKX-ANDRETTI, pourtant pas très fringants (embrayage) , pointaient en tête, c'était de peu devant l'ALFA de STOMMELEN-REVSON, celle de Vic se maintenant 3ème à distance mais PETERSON dont la 312 a connu des ennuis de moteur, remontait à grandes enjambées, comme plus loin REDMAN qui avait relayé REGA après sa mésaventure. Jusqu'à mi course les choses en restèrent là en fluctuant selon les arrêts. Mais peu après, l'ALFA de pointe du duo germano- américain, va disparaître moteur cassé , laissant Vic et son équipier autrichien seuls face aux FERRARI. Or il est évident que leur monture est incapable de s'opposer, si bien que malgré les avatars techniques et chronométriques des officiels, ICKX-ANDRETTI et PETERSON-SCHENKEN finiront dans cet ordre loin devant l'ALFA de notre héros chanceux 3ème car épargné par les ennuis à défaut de performance pure. MARANELLO 2/ SETTIMO MILANESE 0

    Départ les FERRARI devant ...les autres derrières et des tribunes bien peu garnies...


    Vic qui précède ici GALLI lui sur un modèle 33 de 1971


    Épargnés par les ennuis ELFORD-MARKO finissent à une heureuse 3ème place

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Re : Quick Vic Elford

    Envoyé par Hulotphoto Voir le message
    Confirmation que l'agressivité de ce pseudo gentleman n'est pas une légende ...
    Je pense que tu veux parler de l'épisode de VALLELUNGA ?

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  • Hulotphoto
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Confirmation que l'agressivité de ce pseudo gentleman n'est pas une légende ...

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    1972

    ALFA-ROMEO AUTODELTA, est donc l'équipe qui accueille Vic pour sa 5ème saison complète en sport-prototypes, puisque depuis le 1er janvier 1972 seuls ces derniers sont autorisés à disputer le championnat des constructeurs. Vic n'avait pas beaucoup le choix malgré sa déconvenue de WATKINS GLEN avec l'équipe milanaise, car en dehors de FERRARI et de sa 312PB bien tester lors la saison précédente et qui cette fois, fort de la certitude de ne pas être entravée pour la victoire par les sports 5L, a mis le paquet pour gagner, pas grand monde. Bien sure il y avait les LOLA T280 de l'équipe BONNIER que Vic connaît bien, mais il s'agit quand même d'un team privé avec ses limites et qui plus est le V8 COSWORTH qui les équipe, n'a toujours pas fait ses preuves en endurance. Il en est de même pour John WYER, veuf des 917, qui retrouve sa situation de 1969 et l'obligation de construire sa propre MIRAGE elle aussi équipée du COSWORTH. Quant à MATRA, Jean-Luc LAGARDERE a bien annoncé que son objectif 1972 était LE MANS, mais sans disputer d'autres épreuves du championnat.

    Voilà comment notre pilote britannique, portera dès les 1000 KM de BUENOS AIRES, les couleurs italiennes au volant de l'ALFA-ROMEO 33 TT 3. Il s'agit d'une barquette à châssis tubulaire issue de toute un lignée de 33 qui ont évolué depuis 1967 au fil du temps pour aboutir au modèle 1972 qui se caractérise outre son V8 3litres maintenant bien connu, par un empattement très réduit grâce à une boite de vitesses inversée offrant une répartition des masses située très en avant dans l'esprit de ce qu'est la PORSCHE 908/3 que Vic connaît bien, ce qui ne devrait donc pas trop le dépayser.

    Pour la manche argentine, il y en aura 3 exemplaires pour les pilotes maison que sont maintenant, STOMMELEN-HEZEMANS/ DE ADAMICH-GALLI et enfin les petits nouveaux Vic associé à son ancien comparse du MARTINI RACING, le prometteur et ambitieux autrichien Helmut MARKO. L'équipe pouvait également compter sur un modèle 33 de 1971 confié à VACCARELLA, et un autre appartenant au pilote local ALBERTI.

    En face FERRARI aligne 3 312 PB pour ICKX-ANDRETTI/REGAZZONI-REDMAN et un duo inédit PETERSON-SCHENKEN, alors que Jo BONNIER a ses 2 LOLA T280 , pour WISELL et lui même , l'autre étant confiée à LARROUSSE-CRAFT et que la MIRAGE de WYER non encore achevée, brille par son absence.

    Je préfère passer sur les invraisemblables péripéties qui émaillèrent les essais, dues une nouvelle fois à une organisation totalement indigne d'une championnat du monde ( il est vrai que sur ce point les choses ont heureusement bien évoluées aujourd'hui...) allant de séances amputées pour permettre à la BERTA locale d'être dépannée, à des contrôles techniques et un chronométrage fantaisistes et à un chien sur la piste . A la fin et sans surprise, une FERRARI est en pole mais pas celle qu'on attendait puisque c'est celle des "p'tits" nouveaux PETERSON-SCHENKEN et une ALFA qui est seconde ( STOMMELEN), devant les deux autres 312 PB. Mais il faut descendre à la 7ème ligne de la grille pour enfin trouver trace de la 33TT3 de Vic qui a été accablée par les problèmes techniques notamment plusieurs changement de moteurs.

    C'est donc pas très confiant, que notre duo austro-britannic s'élance pour la course sous une chaleur étouffante et si les actions du clan ALFA sont à la hausse grâce à STOMMELEN qui s'empare du commandement, qu'il va très rapidement céder aux FERRARI à cause d'un accélérateur bloqué , celles de Vic déjà pas bien hautes, elles chutent d'entrée avec un arrêt imposé ....à cause d'un tournevis oublié dans le pédalier (??). Autant le dire tout de suite les FERRARI et notamment celles de PETERSON-SCHENKEN dominèrent de la tête et des épaules l'épreuve, à l'inverse la course des 33TT3 fut un désastre. Deux ne virent pas l'arrivée et si celle de Vic et Helmut passa sous le drapeau à damiers en 4ème position au terme d'un véritable chemin de croix, c'est avec un retard de 8 tours et précédé par l'ALFA 33 privée argentine. C'est mal parti . MARANELLO 1/ SETTIMO MILANESE 0

    L'ALFA ROMEO 33TT3 une barquette hyper compact inspirée de la PORSCHE 908/3


    1er départ 1972: FERRARI-ALFA au coude à coude ....ça ne va pas durer longtemps.


    Vic devant PETERSON l'image est très trompeuse

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