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Quick Vic Elford

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  • CMTARGA
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    Re: Quick Vic Elford

    VICTOIRE AU MANS

    Si les 24 heures du MANS 1973 allaient enfin voir le face à face au sommet tant attendu, MATRA V/S FERRARI qui n'avait pas eu lieu en 1972, la confrontation dans la catégorie GT des protagonistes du championnat ne manquait pas aussi d'intérêt. PORSCHE avec sa CARRERA pouvait s'enorgueillir de toutes les victoires dans la catégorie depuis le début de saison mais il est vrai que jamais en face d'elle ne s'était opposée une FERRARI DAYTONA ( mise à part à SPA ), vainqueur en GT au MANS l'année précédente. C'est donc là aussi à un véritable duel auquel il fallait s'attendre entre les deux marques. Pourtant l'usine de STUTTGART, fidèle à sa réputation, laissa le soin à ses clients de la représenter, préférant préparer l'avenir en alignant sous les couleurs MARTINI, deux modèles non homologués en GT car dotés d'un moteur plus puissant et d'artifices aéro spécifiques les faisant basculer dans la catégorie sport proto. Pour autant les forces teutonnes avaient fières allures avec 9 unités emmenées par les teams SONAUTO-KREMER ou LOOS. Côté MARANELLO ce sont également 9 DAYTONA qui se présentent au pesage dont principalement 4 pour le NART et 2 pour POZZI . Cette dernière équipe dont on se souvient quel adversaire elle fut pour Vic à l'occasion du Tour Auto 1972, dû suppléer au dernier moment son pilote fétiche Jean-Claude ANDRUET parti sous les couleurs belges de l'équipe FRANCORCHAMPS. Vic était l'homme providentiel pour opérer l'intérim, connaissant parfaitement l'auto et l'épreuve et à défaut d'une victoire absolue, pourquoi ne pas se contenter d'une victoire GT. Notre héros pour l'occasion est associé à Claude BALLOT-LENA vainqueur ici même de la catégorie GT en 1972 sur une DAYTONA POZZI, c'est dire si cet équipage pouvait légitimement revendiquer une position de favori ce que les essais confirmaient pleinement en plaçant la DAYTONA n° 39 nettement en tête devant 4 autres, les PORSCHE étant distancées.

    La course pourtant ne s'avéra pas aussi simple pour les DAYTONA en général et pour celle de Vic et Claude en particulier. Nos deux compères partis sur un rythme prudent laissèrent les autres FERRARI aux avants postes. Le temps passant et notamment les premiers ravitaillements, il s'avéra que certes les GT de MARANELLO étaient plus rapides, mais la combinaison de leur V12 plus gourmand et surtout de leurs freins moins endurants, allaient permettre à une PORSCHE de pointer en tête au terme de la 3ème heure de course et à la 6ème heure, ce sont 2 teutonnes qui mènent devant les DAYTONA, celle de Vic seulement 6ème des GT. Il faudra attendre la seconde moitié de la course avec d'une part, un net éclaircissement des rangs chez PORSCHE, mais aussi la fraîcheur de la nuit plus propice aux DAYTONA, pour qu'enfin celle du NART pilotée par POSEY-MINTER s'installe durablement en tête et que la POZZI de Vic et Claude remonte irrésistiblement aux avants postes au point de talonner sa sœur américaine. Dès lors un duel farouche va opposer les deux écuries portant les couleurs du cavalino où, pilotes comme mécanos, vont se livrer à fond pour conserver un maigre avantage qui ne dépassera jamais la demie minute. Tout comme la lutte pour la victoire absolue entre MATRA et FERRARI, la bagarre s'arrêtera nette en fin de matinée quand, MINTER à l'inverse de BALLOT LENA , au moment d'un ravitaillement simultané des deux DAYTONA, ne pourra pas redémarrer de son stand, moteur out. Dès lors nos deux compères assurèrent une fin de course relativement paisible même si la CARRERA KREMER restera menaçante jusqu'au bout pour la victoire GT. Voilà Vic a enfin gagner au MANS. Certes pas au classement absolu, mais cela constitue certainement une compensation de ses multiples déboires dans la SARTHE où il franchissait la ligne d'arrivée, ce qui lui n'était pas arrivé depuis sa première participation, en 1967...

    Finalement c'est avec FERRARI que Vic a enfin gagné au MANS



    Incontestablement la course s'est autant jouée dans le stands que sur la piste: honneur à l'ensemble de l'équipe POZZI ...



    Et champagne pour tout le monde.

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Oui autant le dire tout de suite les casques et Vic.....

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  • camerat
    a répondu
    Re : Re: Quick Vic Elford

    Envoyé par CMTARGA Voir le message
    Merci CAMERAT
    D'après RSC, PELTIER n'a jamais eu le N°2 sur sa MARCH donc je pense qu'il s'agit plutôt de Vic qui l'a porté au NURBURGRING comme sur ma photo du reste le casque semble identique
    En 73 son casque est blanc, il a encore changé

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Merci CAMERAT
    D'après RSC, PELTIER n'a jamais eu le N°2 sur sa MARCH donc je pense qu'il s'agit plutôt de Vic qui l'a porté au NURBURGRING comme sur ma photo du reste le casque semble identique

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  • camerat
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    J'ai trouvé cette photo qui cite Peltier, mais je ne sais pas à quelle course elle correspond.

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  • camerat
    a répondu
    Re : Re: Quick Vic Elford

    Envoyé par CMTARGA Voir le message
    1973

    ECURIE VIC ELFORD

    Cela fait maintenant près de 15 ans que Vic écume routes et circuits et à 38 ans la lassitude commence à se faire sentir d'autant que sa saison 1972, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas été couronnée de succès.Aussi volontairement ou non son programme pour l'année 1973 va être considérablement allégé par rapport à ce qu'il a connu précédemment.

    Tout d'abord Vic ne s'engage avec aucune équipe pour un programme complet que ce soit pour le championnat constructeur ou tout autre discipline préférant les one shots selon les opportunités qui se présenteront. Et puis et surtout une idée lui trotte dans la tête pourquoi ne pas courir pour soi même et jeter les bases d'une équipe portant son nom qui pourrait le jour venu de la retraite du pilote, laisser la place à celle de manager comme beaucoup avant lui l'ont fait. Une opportunité va alors apparaître et bizarrement celle-ci se situe non sur sa terre natale mais en FRANCE ( ?) et plus exactement à LYON.

    MARCH créée en 1969 par MOSLEY et sa bande, dont l'ambition est déjà à la hauteur de ce que l'on connaîtra plus tard comme Président de la FIA, veut devenir un constructeur universel de voitures de courses non seulement dans toutes les disciplines mais aussi dans le monde entier et pour ce faire cherche des distributeurs. En dehors de la F1 et de la F2 où les monoplaces de BICESTER marchent ( sans jeu de mots) plutôt bien et se vendent ou se louent facilement, c'est le marché des amateurs et équipes privées que vise l'entreprise british pour des compétitions adaptées à ces derniers telles la F3 mais aussi les protos 2L dont justement le modèle 73S vient d'être lancé. Or MARCH ne dispose pas de cette structure. Le lyonnais Claude SWIETLICK un bon pilote amateur éclairé qui mène sa carrière en parallèle de celle d'homme d'affaires, vient de disputer le championnat 2L au sein de l'équipe FILIPINETTI-BONNIER lorsqu'il est contacté par MARCH pour ce rôle. Ayant côtoyé Vic tout au long de la saison et conscient que la présence du britannique apporterait un gros plus, tout naturellement il propose une association que notre héros saisit et ensemble, ils créent la structure dénommée C.F.V.C.(Construction Française de Voitures de Course....tout un programme.)

    Autant le dire tout de suite, cela ne durera pas et je ne sais si c'est à cause d'une mésentente entre les deux hommes ou bien plus prosaïquement un échec commercial. Toujours est-il que pour promouvoir le produit quoi de mieux que de le tester soi même...C'est ce que Vic entreprend dès le traditionnel meeting du 1er mai à MAGNY COURS pour la manche du championnat de France des circuits qui s'y déroule, où il s'aligne sur une rutilante MARCH 73S sous les couleurs bleu nuit avec des filets jaunes et blancs de l'ECURIE VIC ELFORD. La MARCH 73S est une monocoque biplace directement dérivée des F1 et F2 de la marque ( vive la standardisation....) destinée au championnat européen 2 Litres et propulsée par un BMW 4 cylindres, marque pour laquelle MARCH a un accord d'exclusivité. Le moins que l'on puisse dire c'est que les débuts de l'écurie éponyme de notre héros ne seront pas glorieux .

    Le client n°1 ( et unique) de l'écurie, le belge Alain PELETIER, s'est bien précédemment aligné aux 1000 Km MONZA mais la casse du joint de culasse aux essais, l'oblige à déclarer forfait. Une semaine après à MAGNY-COURS donc, Vic est victime des mêmes problèmes aux essais comme en course ce qui ne peut qu'inciter à suspendre les participations tant que le problème n'est pas résolu entraînant l'absence du team aux manches du RICARD et de VALLELUNGA du championnat européen 2L. PELETIER seul participera à la course d'IMOLA (abandon) mais à CHARADE une lueur d'espoir avec la 6ème place du belge. Aussi ce sont deux 73S qui sont engagées pour la traditionnelle course de VILLA REAL au Portugal hors championnat, pour le local Mario CABRAL et Vic lui même. Le premier finira à une nouvelle 6ème place, Vic lui abandonnant. Retour au Championnat 2L à ENNA où Vic va se distinguer en signant un bon 4ème temps des essais. En course il se retrouve même en tête, lorsqu'une soupape cassée le prive d'une victoire possible dans la première manche et il ne repartira pas dans la seconde. PELETIER lui aussi a abandonné. La course suivante c'est le NURBURGRING pour les 500 KM que Vic attend de pied ferme afin de démontrer sur "son" circuit que "sa" voiture vaut le coup. Malheureusement un bris de suspension met un terme à la démonstration dans la première manche et même si il se classe 4ème dans la seconde ce n'est pas Byzance pour C.F.V.C. A ZELTWEG pourtant deux 73S sont engagées pour la pénultième manche du championnat pour Vic et PELETIER et chacun ira de son abandon dans une manche alors que l'autre passera la ligne d'arrivée. Devant le constat évident d'un échec, C.F.V.C. tout au moins avec Vic, disparu et ne disputa même pas la dernière manche du championnat à MONTJUICH.

    La belle MARCH 73S BMW de l'ECURIE VIC ELFORD ( ici la voiture de PELETIER à ZELTWEG)


    On aperçoit la MARCH bleue de Vic sur la grille de MAGNY-COURS derrière les LOLA.


    Villa Real. En voiture...Anita pour un petit tour « down town »


    Une course atypique dans les rues portugaises ponctuées par un nouvel abandon


    Même au RING la réussite fuit l'écurie de Vic
    Ne suivant pas le championnat 2 litres à l'époque je découvre…
    Je regarderai dans Autosprint et si je trouve d'autres photos.
    C'est Alain Peltier et non Peletier.

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    1973

    ECURIE VIC ELFORD

    Cela fait maintenant près de 15 ans que Vic écume routes et circuits et à 38 ans la lassitude commence à se faire sentir d'autant que sa saison 1972, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas été couronnée de succès.Aussi volontairement ou non son programme pour l'année 1973 va être considérablement allégé par rapport à ce qu'il a connu précédemment.

    Tout d'abord Vic ne s'engage avec aucune équipe pour un programme complet que ce soit pour le championnat constructeur ou tout autre discipline préférant les one shots selon les opportunités qui se présenteront. Et puis et surtout une idée lui trotte dans la tête pourquoi ne pas courir pour soi même et jeter les bases d'une équipe portant son nom qui pourrait le jour venu de la retraite du pilote, laisser la place à celle de manager comme beaucoup avant lui l'ont fait. Une opportunité va alors apparaître et bizarrement celle-ci se situe non sur sa terre natale mais en FRANCE ( ?) et plus exactement à LYON.

    MARCH créée en 1969 par MOSLEY et sa bande, dont l'ambition est déjà à la hauteur de ce que l'on connaîtra plus tard comme Président de la FIA, veut devenir un constructeur universel de voitures de courses non seulement dans toutes les disciplines mais aussi dans le monde entier et pour ce faire cherche des distributeurs. En dehors de la F1 et de la F2 où les monoplaces de BICESTER marchent ( sans jeu de mots) plutôt bien et se vendent ou se louent facilement, c'est le marché des amateurs et équipes privées que vise l'entreprise british pour des compétitions adaptées à ces derniers telles la F3 mais aussi les protos 2L dont justement le modèle 73S vient d'être lancé. Or MARCH ne dispose pas de cette structure. Le lyonnais Claude SWIETLICK un bon pilote amateur éclairé qui mène sa carrière en parallèle de celle d'homme d'affaires, vient de disputer le championnat 2L au sein de l'équipe FILIPINETTI-BONNIER lorsqu'il est contacté par MARCH pour ce rôle. Ayant côtoyé Vic tout au long de la saison et conscient que la présence du britannique apporterait un gros plus, tout naturellement il propose une association que notre héros saisit et ensemble, ils créent la structure dénommée C.F.V.C.(Construction Française de Voitures de Course....tout un programme.)

    Autant le dire tout de suite, cela ne durera pas et je ne sais si c'est à cause d'une mésentente entre les deux hommes ou bien plus prosaïquement un échec commercial. Toujours est-il que pour promouvoir le produit quoi de mieux que de le tester soi même...C'est ce que Vic entreprend dès le traditionnel meeting du 1er mai à MAGNY COURS pour la manche du championnat de France des circuits qui s'y déroule, où il s'aligne sur une rutilante MARCH 73S sous les couleurs bleu nuit avec des filets jaunes et blancs de l'ECURIE VIC ELFORD. La MARCH 73S est une monocoque biplace directement dérivée des F1 et F2 de la marque ( vive la standardisation....) destinée au championnat européen 2 Litres et propulsée par un BMW 4 cylindres, marque pour laquelle MARCH a un accord d'exclusivité. Le moins que l'on puisse dire c'est que les débuts de l'écurie éponyme de notre héros ne seront pas glorieux .

    Le client n°1 ( et unique) de l'écurie, le belge Alain PELETIER, s'est bien précédemment aligné aux 1000 Km MONZA mais la casse du joint de culasse aux essais, l'oblige à déclarer forfait. Une semaine après à MAGNY-COURS donc, Vic est victime des mêmes problèmes aux essais comme en course ce qui ne peut qu'inciter à suspendre les participations tant que le problème n'est pas résolu entraînant l'absence du team aux manches du RICARD et de VALLELUNGA du championnat européen 2L. PELETIER seul participera à la course d'IMOLA (abandon) mais à CHARADE une lueur d'espoir avec la 6ème place du belge. Aussi ce sont deux 73S qui sont engagées pour la traditionnelle course de VILLA REAL au Portugal hors championnat, pour le local Mario CABRAL et Vic lui même. Le premier finira à une nouvelle 6ème place, Vic lui abandonnant. Retour au Championnat 2L à ENNA où Vic va se distinguer en signant un bon 4ème temps des essais. En course il se retrouve même en tête, lorsqu'une soupape cassée le prive d'une victoire possible dans la première manche et il ne repartira pas dans la seconde. PELETIER lui aussi a abandonné. La course suivante c'est le NURBURGRING pour les 500 KM que Vic attend de pied ferme afin de démontrer sur "son" circuit que "sa" voiture vaut le coup. Malheureusement un bris de suspension met un terme à la démonstration dans la première manche et même si il se classe 4ème dans la seconde ce n'est pas Byzance pour C.F.V.C. A ZELTWEG pourtant deux 73S sont engagées pour la pénultième manche du championnat pour Vic et PELETIER et chacun ira de son abandon dans une manche alors que l'autre passera la ligne d'arrivée. Devant le constat évident d'un échec, C.F.V.C. tout au moins avec Vic, disparu et ne disputa même pas la dernière manche du championnat à MONTJUICH.

    La belle MARCH 73S BMW de l'ECURIE VIC ELFORD ( ici la voiture de PELETIER à ZELTWEG)


    On aperçoit la MARCH bleue de Vic sur la grille de MAGNY-COURS derrière les LOLA.


    Villa Real. En voiture...Anita pour un petit tour « down town »


    Une course atypique dans les rues portugaises ponctuées par un nouvel abandon


    Même au RING la réussite fuit l'écurie de Vic

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    D'où peut être les scotchs autour des phares qu'il n'avait pas au départ ?

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  • camerat
    a répondu
    Re : Quick Vic Elford

    Aurait-il beugner ici à Montjuich à l'avant droit ? Pourtant après dans la suite de la course elle a l'air réparée ?

    Dernière modification par camerat, 09 mai 2019, 13h24.

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    J'étais pas bien sure qu'il s'agissait de EIFELAND...peut être une caravane à disposition....ou l'amour de Vic pour le RING?

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  • camerat
    a répondu
    Re : Re: Quick Vic Elford

    Envoyé par CMTARGA Voir le message


    L'ambiance particulière du TOUR AUTO à jamais disparue



    Stommelen a "prêté" son sponsor Eifelland à Vic...

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Me voilà de retour ...et pas le moindre petit commentaire ou photo supplémentaire pendant mon absence ? Avec ce nouvel épisode peut être un tifosi.... ?

    La der de 1972

    Vic retrouve son vieux complice David STONE et la FERRARI DAYTONA pour le TOUR AUTO. De nouveau le contingent des DAYTONA est divisé en deux clans. D'un côté POZZI avec deux unités pour ANDRUET-BICHE et ROUVEYRAND-MIGAULT . De l'autre FILIPINETTI pour celle de Vic (une autre était engagée pour PARKES mais finalement forfait). Mais les deux équipes sont placées sous l'autorité directe de la scuderia qui a délégué sur le terrain assistance et staff technique preuve de son implication totale car cette année c'est bien la victoire absolue qui est visée. En effet finis les protos du MANS la course est réservée aux seules GT . Face à ce contingent italien qui fait office de grand favori vu le palmarès que s'est taillé la DAYTONA au cours de la saison, on retrouve essentiellement les CAPRI GR2 de LARROUSSE et VINATIER, les BERLINETTES engagées à titre personnel pour THERIER mais officielles pour NICOLAS et DARNICHE et bien sure une flopée de 911 pour entre autres BALLOT-LENA/WOLLEK/TOUROUL etc... On note également la CORVETTE de MC.BEAUMONT ou les CAMARO de RAGNOTTI et LAGNIEZ. Un plateau un peu hétéroclite auquel il manque incontestablement la présence des MATRA qui a elle seule apportait une touche unique à l'épreuve ce qui lui fait assurément défaut pour l'édition 1972.

    Cette année le TOUR s'élançait de BIARRITZ pour arriver à NICE avec 8 étapes ne passant que par les circuits français ( en dehors de NIVELLES). Donc pas de NURBURGRING dommage !

    Et ça commence mal pour Vic, lors du prologue où se déroulait une ES dans la quelle il partit dans un magistral tête à queue refroidissant d'entrée ses ardeurs mais heureusement sans dégât ce qui fait qu'à BARCELONE terme de la 1ère étape il n'était que 7ème. Sur le circuit d'ALBI notre héros remportant la course, est revenu en seconde position derrière LARROUSSE et sa CAPRI et juste devant ANDRUET. Dans la 3ème étape LARROUSSE disparaissait ( fuite d'huile) laissant les deux DAYTONA de Vic et ANDRUET s'expliquer pour la course en tête. Et ce fut un coup à toi un coup à moi car en dehors de MAGNY COURS qui vit la victoire de THERIER mais qui disparaîtra juste après, les FERRARI s'imposèrent partout dans une ambiance délétère entre les deux coqs de la scuderia savamment entretenue par ses représentants.... MONT D'ORE: 1er ANDRUET, CHARADE:1er ELFORD, BUGATTI: 1er ELFORD, ROUEN: 1er ANDRUET, NIVELLES: 1er ELFORD si bien qu'au TOUQUET fin de la 5ème étape le classement est le suivant: Vic premier, ANDRUET 2ème à 9secondes et ROUVEYRAND-MIGAULT sur la deuxième POZZI à 2 minutes. Les autres à des années lumières.... Les concurrents se dirigent alors vers les ALPES en passant par l'ALSACE qui allait voir la fin des espoirs de notre héros et la victoire du pilote POZZI. Sur la liaison menant au BALLON d'ALSACE, Vic piégé par le brouillard sort de la route abandonnant sa belle DAYTONA au fond d'un ravin sans dommage pour lui et son équipier.

    Le duo ELFORD-STONE reconstitué sur la DAYTONA de la SCUDERIA FILIPINETTI ( notez les anachronismes sur les combinaisons...)


    L'ambiance particulière du TOUR AUTO à jamais disparue


    Vic n'a pas ménagé sa peine ici devant son pote Gérard LARROUSSE et sa CAPRI RIPOLIN


    En bonne compagnie avec Marie-Claude à l'heure de la pose bien méritée....

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Enfin et toujours pour suppléer Jo au volant de sa T290, Vic couru également les manches de ENNA et du NURBURGRING du Championnat 2L

    A ENNA la course se disputait en deux manches avec addition des temps. Vic et son équipier LAFOSSE s'élancèrent depuis la 3ème ligne dans la première, derrière QUESTER (CHEVRON BMW) SCHECKTER (CHEVRON- CHEVY/VEGA) MERZARIO (ABARTH) et EDWARDS (LOLA CHEVY/VEGA) rien que ça...Mais tout ce beau monde ne vit pas la ligne d'arrivée notamment QUESTER et SCHECKTER, tant et si bien que Vic se retrouva second dans les roues de MERZARIO devant EDWARDS et il fallu que notre héros fasse un passage éclair au stands ( roue vibrante) pour se retrouver 3ème de cette manche. Dans la seconde Vic se place immédiatement dans les roues d'EDWARDS mais se fait rapidement sauter par MERZARIO pour se retrouver à nouveau 3ème puis second lorsque la LOLA britannique devra stopper, laissant "Tutur" et notre héros en découdre sérieusement pour la victoire qui finalement va échouer entre les mains de l'italien et de son italienne à la plus grande joie des tifosi. Au générale MERZARIO évidemment est vainqueur et Vic second.

    Vic dans les roues de MERZARIO et son ABARTH le scénario des deux manches à ENNA


    Retour au NURBURGRING pour les traditionnels 500KM courus en deux manches comme à ENNA. Vic ne réussit que le 5ème temps des essais et comme d'habitude une très bonne première manche qui le vit pointer en tête où il signa également un net record du tour jusqu'à ce qu'un distributeur cassé ne le contraigne à l'abandon. Rebelote dans la seconde manche toujours ce foutu distributeur qui l'oblige de nouveau à se retirer. A signaler que son coéquipier LAFOSSE, fin tacticien par deux fois bien classé ( 3ème et 2ème), l'emporte au scratch et sauve l'honneur de l'équipe BONNIER-FILIPINETTI.



    Petite pause pour quelques jours pour cause d'absence d'ordi et d'internet....A BIENTOT !

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    Jo BONNIER comme en 1971, était aussi engagé dans le championnat 2L avec son équipe toujours associée avec FILÏPINETTI qui alignait également Jean-Louis LAFOSSE, le roi pour dégoter les sponsors en l'occurrence la SEITA pour qui il était hors de question d'abandonner en cours de route. Vic prit ainsi le relais pour assurer la course devant se dérouler à VILLA REAL au PORTUGAL sur la LOLA T290 aux couleurs GITANES que pilotait habituellement le pilote suédois. Pas beaucoup de détail en dehors du modeste 16è temps aux essais ( sans doute dû à la pluie) et d'un abandon sur surchauffe alors qu'il était remonté aux avants postes.

    La T290 habituelle de Jo aux couleurs bien "françaises"


    Abandon au Portugal


    Un mois plus tard l'équipe BONNIER se retrouve en Afrique pour y disputer les 6 HEURES de NOVA LISBOA en ANGOLA à l'époque encore sous contrôle portugais. Tracée sur un circuit en ville cette épreuve atypique regroupait un plateau hétéroclite composé de voitures très diverses comme des protos 2L, mais aussi des PORSCHE 908 ou même FORD GT 40 plus ou moins bien préparés et de beaucoup de GT plus très jeunes non plus. On peut penser qu'une équipe professionnelle comme celle de JO BONNIER venait surtout chercher ici les primes plus que la gloire. Toujours est-il, que Vic et Gérard vont se partager une T290 qu'ils qualifieront en pole et qui aurait dû les mener à la victoire si une crevaison dans les derniers tours ne les avait stoppés ce qui ne les empêchera pas d'être classés seconds sans avoir passé la ligne d'arrivée (?).



    A SUIVRE...

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  • CMTARGA
    a répondu
    Re: Quick Vic Elford

    En souvenir de JO

    Pour ALFA-ROMEO, après son échec au MANS qui a démontré à ceux qui n'en étaient pas encore convaincus ( ils étaient rares) qu'avec son V8, il était inutile de poursuivre face à EFRRARI et compte tenu que son 12 cylindres est bien loin d'être prêt, il valait mieux en rester là et par là même libérer ses pilotes. Vic, dont on se souvient qu'il était très lié à l'équipe du pauvre Jo BONNIER orpheline de son patron, trouva vite refuge en ses rangs pour rejoindre son comparse de 1971 Gérard LARROUSSE avec la ferme intention de montrer à tous que cette équipe n'était pas finie avec la disparition de son patron.

    C'est donc paré de jaune que Vic rejoint ZELTWEG pour y courir les 1000 KM sur la seule LOLA T280 engagée par l'équipe suisse. Face à eux la scuderia, peut être pour se racheter de son forfait manceau, avait engagé pas moins de 4 312 PB pour ses 3 équipages habituelles ( REGA absent pour cause de poignet cassé remplacé par MUNARI) + un duo des "p'tits" jeunes qui promettent en cette saison 1972, le brésilien Carlos PACE associé à Helmut MARKO. John WYER a aussi délégué une MIRAGE pour son duo habituel auquel est associé l'américain Tony ADAMOWICZ (au cas où VAN LENNEP serait à nouveau hors du coup... ?).

    Et les essais allaient créer la grande surprise. Non seulement FERRARI n'est pas en pole mais la meilleure ( ICKX-REDMAN) n'est que 3ème devancée par la MIRAGE et la LOLA BONNIER. Cette révolution on l'a doit certes au talent de Derek BELL et Gérard LARROUSSE mais également ( peut être surtout) aux conditions météo qui ont plus pénalisées les rouges que les autres. Rassurez-vous tifosi, dès le départ les choses rentraient dans l'ordre, les deux protos british loupant leur départ furent irrésistiblement doublés par l'escadrille FERRARI qui jamais ne quitta les avants postes pour signer un irréprochable quadruplé emmené par ICKX-REDMAN devant les p'tits jeunes impeccables d'efficacité.

    Pour Gérard et Vic malheureusement la course fut vite interrompue d'abord par un câble d'accélérateur puis un allumage défaillant.

    Vic dans le cockpit de la LOLA de Jo BONNIER


    Une bonne performance aux essais: 2ème


    Mais une course trop vite interrompue


    A SUIVRE...

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