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Oreca

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  • #91
    Pour la M1 sa tournée d'adieu entamée par une belle troisième place acquise sur la neige au LYON CHARBONNIERES, succédera deux abandons avant qu'enfin la victoire sourit au duo BEGUIN-LENNE au rallye de LORRAINE puis à celui de la BAULE. Certes deux épreuves de seconde division, mais la seconde face à ANDRUET et sa LANCIA 037 quand même. Mais il était dit que jamais la M1 ne l'emporterait dans les rallyes de 1ère division. Il s'en fallu de 15 kms pour qu'elle signe sa première grande victoire au MONT BLANC, totalisant à elle seule 15 des 20 ES disputées. Au TOUR AUTO nouvel abandon après une cascade d'ennuis, puis une seconde place, battue d'un souffle par le néo champion d'Europe CAPONE à l'ANTIBES et pour conclure tristement par un nouvel abandon au VAR.

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    • #92


      1985

      Cette année marquait un tournant dans l'histoire d'ORECA. Cela faisait 10 ans que DE CHAUNAC faisait courir des châssis monoplaces exclusivement conçus par Tico MARTINI. Or la fin de la F2 remplacée par la F3000 sonnait le glas de cette fameuse association, obligeant ORECA à faire appel à un autre constructeur : MARCH en l'occurrence. Pour piloter ses deux voitures, DE CHAUNNAC n'ira pas plus loin que conserver Michel FERTE et de faire grimper d'un échelon Olivier GROUILLARD. Il en sera de même pour la F3 avec bien entendu Yannick DALMAS mais cette fois bien sûr avec des châssis MARTINI et le retour dans le giron maison de Pierre Henri RAPHANEL, parti tenter sa chance à l'extérieur en F3 en 1984 et de retour au bercail. Autre gros changement, dû à l'abandon du programme BMW en rallye, pour maintenir en activité cette division de son entreprise, DE CHAUNAC ne trouva que l'exploitation de la nouvelle bête de rallye apparue en 1984, la PEUGEOT 205 turbo 16, pour la division germanique du constructeur français afin de l'engager dans le championnat allemand des rallyes pour le pilote suédois Kalle GRUNDEL.

      Hugues DE CHAUNAC étant un ardant partisan de la création de la F3000, il était logique que ORECA s'y implique pleinement. Fondée pour fédérer les championnats d'Europe F2 et F3 moribonds, ce nouveau championnat européen visait avant toute chose à limiter les coûts tout en assurant son rôle formateur en vue de la F1 et garantir des retombées médiatiques recentrées notamment en lever de rideau des GP F1 pour certaines manches avec Bernie ECCLESTONE himself, comme parrain. Pour ce faire la récupération des moteurs COSWORTH F1 limités en puissance et l'interdiction des wing cars, servaient de cheval de bataille à cette formule new-look. Cette première en F3000 ne se passa au mieux pour les troupes ORECA. Une fois de plus FERTE fit la meilleure prestation en concluant à la 5ème place de ce nouveau championnat mais ne remportant aucune victoire alors que GROUILLARD finissait 12ème et abandonna la partie en cours de route au profit de Pascal FABRE puis du suisse Pierre CHAUVET sans plus de réussite.


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      • #93
        Envoyé par CMTARGA Voir le message
        1985
        Cette année marquait un tournant dans l'histoire d'ORECA. Cela faisait 10 ans que DE CHAUNAC faisait courir des châssis monoplaces exclusivement conçus par Tico MARTINI. Or la fin de la F2 remplacée par la F3000 sonnait le glas de cette fameuse association, obligeant ORECA à faire appel à un autre constructeur : MARCH en l'occurrence. ...
        3;
        Tico ne voulait pas aller en F3000 ?

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        • #94
          Oui le manque de liberté de la réglementation technique ne l'intéressait pas. 

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          • #95
            Heureusement la F3 apporta beaucoup plus de satisfactions aux troupes d'ORECA. Est-ce le fait que Tico MARTINI déchargé du programme F2, soigna particulièrement sa dernière création, la MK47 toujours propulsée par le 4 cylindres ALFA ROMEO ? Ou ORECA débarrassé de la Formule RENAULT avec la fin du support de MARLBORO dans cette discipline s'y consacra de manière plus approfondie ? Toujours est-il que le duo RAPHANEL-DALMAS survola le championnat de France accumulant à eux deux sept victoires et finissant dans cet ordre aux deux premières places, mais aussi assura le retour à MAGNY-COURS de la coupe du vainqueur du GP de MONACO F3 grâce à RAPHANEL

            Doublé ORECA en F3: RAPHANEL de retour avec le titre et le GP MONACO….


            …DALMAS le brillant dauphin débutant


            Le moins que l'on puisse dire c'est que l'association ORECA-PEUGEOT 205 turbo 16-Kalle GRUNDEL, allait être prolifique puisque sur leurs 10 participations, on comptera pas moins de 9 victoires et un abandon. Inutile de dire que le pilote suédois flanqué de son habituel équipier Peter DIECKMANN, seront très largement titrés dans le championnat allemand des rallyes qui n'est peut être pas le plus représentatif, mais qui a eu le mérite de démonter à tous que ORECA pouvait aussi l'emporter dans cette discipline. A signaler que l'équipage fut aussi engagé en championnat du monde au 1000 LACS, où il finit à une probante 5ème place mais sur une voiture officielle et au RAC mais là ce fut l'abandon.

            La 205 turbo 16 préparation ORECA largement titrée en Allemagne avec GRIUNDEL

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            • #96
              1986

              Le programme ORECA pour 1986 sera un jumeau de 1985 pour la F3000 et la F3 par contre fini le rallye, place à la PRODUCTION. Cette participation est le résultat d'une lente maturation. En effet avec l'arrêt du rallye ( la 205 turbo 16 de PEUGEOT Allemagne pour Michèle MOUTON étant maintenant suivie par Fred STADLER) était disponible une équipe pour autre chose. Le choix de la PRODUCTION était dès lors logique dans un esprit de rationalisation des coûts notamment ceux de déplacement sur les circuits communs avec la F3. Enfin restait le choix d'un constructeur et là l'histoire récente d'ORECA et de BMW France impliquait un retour à une vie commune après le regrettable échec de la BMW M1 en rallye. Le choix du modèle fut vite fait vu que BMW France faisait déjà courir une M5 en 1985 pour Marc SOURD sans grand résultat faute d'une préparation suffisante. Cette fois avec ORECA plus d'hésitation et ce sont pas moins de 3 modèles qui seront alignés avec à nouveau Marc SOURD, un habitué de ce championnat et deux têtes bien connues chez ORECA, le revenant Bernard BEGUIN abandonnant le rallye pour la piste et Olivier GROUILLARD qui faute de budget pour continuer en F3000 trouve refuge ici.

              Commençons donc par cette nouveauté. Le championnat de France des voitures de production est né à la fin des années 70 sous l'impulsion de Jean-Pierre BELTOISE avec l'idée de reproduire dans l'hexagone ce qu'était la NASCAR aux USA allant jusqu'à baptiser son organisation NOSCAR. Dès le début, ces courses mettant aux prises des berlines commerciales améliorées, connurent un grand succès populaire et nombreux sont les pilotes renommés et les grandes marques qui s'y illustrèrent. En cette année 1986 on en était pile à la 10ème édition et BMW comptait déjà deux titres. Pour ORECA tout commença pour le mieux puisque le rookie GROUILLARD enleva la première manche à NOGARO et BEGUIN finit 3ème. Malheureusement la suite fut moins glorieuse pour ORECA puisque à part cette victoire aucun des trois pilotes ne montèrent plus sur le podium des 13 manches disputées, GROUILLARD le mieux classé finissant 7ème du championnat, BEGUIN 8ème et SOURD 10ème. Cette expérience relativement négative due essentiellement aux limites de la M5 face à des autos disposant de moteurs turbos (AUDI-R5-505) fut sans lendemain immédiat pour ORECA. Par contre elle permit à l'équipe de DE CHAUNAC de renforcer encore plus ses liens avec le constructeur bavarois, ce qui ne sera pas sans influence sur son avenir.

              La BMW M5 PRODUCTION made in ORECA
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              • #97
                Pour la F3000, ORECA intensifie son effort avec 3 voitures. Michel FERTE qui redouble, à ses cotés sur les MARCH-COSWORTH, le champion F3 1985, Pierre Henri RAPHANEL, mais aussi le revenant Philippe ALLIOT. Enfin en F3, fort logiquement Yannick DALMAS partagera les nouvelles MARTINI MK49 mais cette fois propulsées par le moteur à la mode, le VOLKSWAGEN, avec le nouveau venu Michel TROLLE qui s'est illustré l'année précédente en remportant 2 victoires en championnat de France.

                En F3000 les années se suivent et se ressemblent pour Michel FERTE qui à nouveau doit se contenter de la 5ème place du championnat toujours sans victoire. Pour ALLIOT ce sera une 9ème place finale mais en n'ayant disputé que 6 manches, suite à son embauche à mi saison par LIGIER pour suppléer LAFFITE accidenté, et surtout la première victoire d'ORECA dans la discipline acquise en lever de rideau du GP F1 à SPA FRANCORCHAMPS. Par la suite sa voiture sera confiée successivement à Cathy MULLER pour 2 courses, Alain FERTE (éternel retour) à BRIMINGHAM, et enfin DALMAS au BUGATTI pour une première dans la discipline, tous sans grand succès. Quant au débutant RAPHANEL il se classe 12ème du championnat, après avoir accumulé le bon et moins bon mais assurément de l'expérience pour 1987. Le patron avouera à la fin de la saison, qu'il avait eu les yeux plus grands que le ventre en engageant 3 voitures, même si ce ne fut pas la seule cause de ce relatif échec.

                DE CHAUNAC à ALLIOT: "Merci pour cette première victoire en F3000"


                Le trio ORECA dans l'ordre du championnat FERTE (5ème) ALLIOT (9ème) RAPHANEL (12ème)

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                • #98
                  Que dire de la campagne F3 du duo ORECA et de leur MARTINI MK49 VOLKSWAGEN. Qu'ils écrasèrent littéralement le championnat. Yannick DALMAS empochant 6 victoires et bien sûr le titre. Michel TROLLE lui conquérant deux victoires et la médaille de bronze au championnat. Enfin et pour ne rien gâter à ce tableau de chasse idyllique, une MARTINI ORECA triomphait une fois de plus à MONACO et ce pour la 8ème fois de son histoire, grâce à DALMAS en n'oubliant pas TROLLE pour une première à ce niveau sur la 3ème marche du podium.

                  DALMAS impérial champion de France et prince de MONACO


                  TROLLE n'a pas démérité avec 2 victoires et la 3ème place au championnat

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                  • #99
                    1987

                    L'année 1987 allait être une année de grand chambardement. Comme nous l'avons vu, la PRODUCTION étant abandonnée (provisoirement), ORECA se devait de trouver un nouveau challenge. Celui-ci passa à nouveau par BMW avec la mise en chantier d'un programme de développement autour de la fantastique M3, en prévision d'un engagement intensif en 1988. Mais surtout, les circonstances ont fait que deux pans entiers de l'histoire ORECA allaient s'effondrer en cette année charnière. Tout d'abord la décision de quitter MAGNY COURS, faute d'un terrain d'essai suffisamment représentatif, pour se transporter aux abords du PAUL RICARD. Puis la séparation d'avec Tico MARTINI.

                    Commençons par là puisqu'il s'agit d'une véritable révolution. Pour cette nouvelle saison F3, DE CHAUNAC avait totalement renouvelé ses pilotes, DALMAS étant promu en F3000 maison et TROLLE lui aussi passé à la concurrence en F3000. Pour les remplacer, il avait été choisie l'expérience confirmée de Jean ALESI, déjà vainqueur à deux reprises en 1986 avec sa propre structure et le noviciat total du lauréat de la Formule Ford 1986, poulain de la filière MARLBORO, Jacques GOUDCHAUX. A ce nouveau duo humain, venait se greffer une nouveauté technique de taille avec la MARTINI MK52 premier châssis tout carbone issu des ateliers de Tico MARTINI. Dès la première course à ALBI, il s'avéra que celui-ci n'était pas une réussite. Sans plus attendre DE CHAUNAC fit table rase de pas moins de 12 années de collaboration étroite et ho combien fructueuse entre le constructeur nivernais et ORECA. Cet abandon en rase campagne démontrait bien la nature profonde du patron d'ORECA: rien ne doit entraver la marche vers la victoire, même l'amitié. Ce coup bas ne fut pas sans conséquence pour la pérennité du fabricant de MAGNY-COURS, mais ça c'est une autre histoire. ORECA se précipite alors pour acquérir des DALLARA F387, châssis référence bien connu d'ALESI, qui l'avait mené à ses premiers succès l'année précédente et qui fut sans aucun doute le farouche artisan de cette révolution. Finalement malgré ce début chaotique, Jean ALESI fut à la hauteur de la tache, enlevant le titre d'extrême de justesse face à Eric BERNARD et faillit même rapporter une 9ème couronne monégasque en finissant second derrière ARTZET. Par contre le pauvre GOUDCHAUX fut lui inexistant, démontrant le fossé existant entre la Formule FORD et la F3.

                    La DALLARA-ALFA ROMEO F3 d'ALESI finalement sacrée en lieu et place de la MARTINI abandonnée sans ménagement

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                    • Pas très sympa cette histoire de divorce ...

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                      • Envoyé par tipo 151 Voir le message
                        Pas très sympa cette histoire de divorce ...

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                        • A quand même....Rappelez vous mon intro. Au moins  que ça serve à quelque chose tout mon laïus 

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                          • Pour la Formule 3000, DE CHAUNAC conscient de son erreur avait ramené son effectif à seulement deux unités. Comme nous l'avons vu Yannick DALMAS fort logiquement était promu, suppléant Michel FERTE, qui continuait à patienter aux portes de la F1. A ses côtés un revenant dans la discipline, en la personne d'Olivier GROUILLARD qui après sa saison PRODUCTION retrouvait la monoplace avec toujours les MARCH COSWORTH. Au final le varois décrochait à nouveau une 5ème place au championnat pour ORECA mais surtout deux victoires dont une dans les rues de PAU qui vaut de l'or, non seulement par sa réputation, mais surtout qu'elle faisait suite à un terrible accident de DALMAS à VALLELUNGA qui provoqua son forfait à SPA. Une seconde victoire à JARAMA vint compléter le palmarès ORECA dans la discipline. Quant à GROUILLARD victime de nombreux pépins mécaniques et même d'un déclassement et ne totalisant que 4 points, il était classé 17eme du championnat.

                            Yannick DALMAS aussi bien que ses prédécesseur avec la victoire à PAU en prime


                            Olivier GROUILLARD loin des espoirs escomptés

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                            • Comme prévu, la BMW M3 sauce ORECA, fait sa première apparition à l'occasion des 24H de SPA FRANCORCHAMPS aux mains de Gérard BLEYNIE-Lucien GUITTENY et Jean-Pierre JABOUILLE. Elle réussit à franchir la ligne d'arrivée mais à une modeste 13ème place et à 46 tours de sa sœur gagnante préparée en Belgique. Elle réapparaîtra lors de la manche de championnat d'Europe à NOGARO aux mains des deux premiers nommés pour abandonner, puis lors de la dernière manche du championnat de France à MONTLHERY où le même duo l'emportera. A priori de bonne augure pour 1988, sauf que ce sera sans lendemain.

                              La M3 ORECA débuts modestes à SPA pour les 24H…


                              …mais victoire à MONTHLERY avant de disparaître
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                              • 1988

                                Tout d'abord 1988 marque un changement d'importance pour ORECA avec son installation dans des locaux flambant neufs à SIGNES à deux pas du circuit Paul RICARD. C'est aussi l'occasion pour DE CHAUNAC de concrétiser une idée qui lui tient à cœur, celle de dénicher et d'aider de nouveaux talents. Avec l'aide de MARLBORO, il crée dans une partie de ces nouveaux locaux, l'Institut Supérieur du Pilotage, une véritable université chargée d'épauler les vedettes de demain, tant pour le pilotage, que pour tout ce qui s'impose dans la carrière professionnelle d'un pilote. Olivier COUVREUR en sera le premier lauréat devant Jérôme POLICAND.

                                On ne le sait pas au début de cette saison 1988, mais il va s'agir de la dernière d'ORECA en F3000 pour une longue pause de 10 ans mais aussi au niveau international de la monoplace. Ainsi une sacrée page de son histoire se tourne, puisque depuis 1974, ORECA a toujours été présent à ce niveau en F2, F3, F1 et enfin F3000. Pour cette dernière et fort logiquement, le champion F3 1987, Jean ALESI est promu et à ses côtés un pilote une nouvelle fois en come-back dans l'équipe de DE CHAUNAC, Pierre Henri RAPHANEL. Une dernière bien compliquée puisque entamée avec des châssis MARCH, bien vite remplacés par des REYNARD ( tiens tiens, ça nous rappelle quelque chose…) Mais ce chambardement de dernière minute, cette fois, n'aura finalement pas une grande influence sur le résultat final de l'équipe puisque mise à part une seconde place d'ALESI à PAU, il sera bien maigre, ALESI finit 10ème du championnat et RAPHANEL 13ème. Pas de quoi voir l'avenir en rose dans la discipline ce qui certainement convaincra DE CHAUNAC d'aller voir ailleurs alors que pourtant il en avait été un chaud partisan lors de sa création.

                                DE CHAUNAC et son poulain pour 1988 pour une dernière en F3000. Pas heureux.


                                La MARCH vite abandonnée ….


                                …au profit de la REYNARD


                                RAPHANEL de retour mais sans grand résultat
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