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  • Merci les amis ça me touche beaucoup .....allez demain on continue avec LE MANS   

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    • Envoyé par CMTARGA Voir le message
      Merci les amis ça me touche beaucoup .....allez demain on continue avec LE MANS   

      LE MANS ? Ah tout de même !   
      Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
      www.l-oree.org

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      • Pas moins de 5 VIPER sont engagées.2 par CANASKA SOUTHWIND ( N° 48-49) et 3 par ORECA (50-51-52). En fait la 52 étant voiture de réserve ne prendra pas le départ. La 50 est confiée au trio HELARY-GACHE auxquels vient s'adjoindre le monégasque Olivier BERETTA, dont c'est la première chez ORECA. Sur la 51 on retrouve un habitué du MANS, Dominique DUPUY et les anglais Perry Mc CARTHY que l'on a vu très brièvement en F1 dans la sulfureuse équipe d'ANDREA MODA et Justin BELL qui n'est autre que le fils de Derek, multiple vainqueur du MANS. C'est la N° 50 qui réalise la meilleure performance des 4 VIPER aux essais se classant 27ème au total mais finalement proche de ses adversaires directes que sont les FERRARI F40 ou PORSCHE 911. La 51 elle étant la dernière des VIPER en 44ème position sur la grille. Le début de course voit la 50 progresser régulièrement au classement mais ce sera feu de paille, car dès la 4ème heure des ennuis de moteur la font dégringoler au classement. Elle se traînera en queue de peloton en compagnie de la 51, qui elle abandonnera moteur cassé à mi course, et finira à une très modeste 27ème position nettement devancée par ses sœurs de chez CANASKA SOUTHWIND dont l'une d'elles finira 10ème au scratch et meilleure GT si on exclut les McLAREN. Le résultat brut n'est donc guère brillant pour ORECA mais la belle performance de la VIPER américaine donne plein d'espoirs pour la suite.

        L'équipe ORECA au complet au pesage


        La 50 du trio BERETTA-GACHE-HELARY ira au bout mais classée bien loin de sa sœur de CANASKA SOUTHWIND

        photo upload

        La 51 de DUPUY-BELL-Mc CARTHY ne finira pas

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        • Good job, Targa, good job !
          Accro depuis le 12 Avril 1970

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          • Il faudra attendre le mois d'août et le lointain déplacement à SUZUKA pour les 1000 kms, pour revoir une VIPER ORECA. Un déplacement fort mouvementé pour le trio BERETTA-GACHE-HELARY puisque après une violente sortie de route aux essais qui valut aux mécaniciens d'ORECA une reconstruction de la voiture, il ne perdit sa bonne septième position que tout à la fin pour conclure à une 11ème place. A BRANDS HATCH deux voitures sont engagées pour GACHE-HELARY et BERETTA-BELL. La première abandonnera et la seconde finira 8ème. Puis à SPA FRANCORCHAMPS les mêmes duos finiront respectivement 9ème et 20ème. Enfin à NOGARO les bonnes 6ème et 8ème places ponctuèrent cette première saison d'apprentissage avec un certain optimisme pour 1997.

            BRANDS HATCH et SPA encore deux courses d'apprentissage pour les VIPER ORECA

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            • 1997

              Pour 1997, ORECA devient le seul représentant officiel de la VIPER tant en IMSA qu'en Europe. A ce titre une VIPER ORECA est engagée aux 24 Heures de DAYTONA avec BERRETTA et DUPUY mais aussi l'américain Tommy ARCHER. Après avoir signé un prometteur 12ème temps des essais, l'unique VIPER finit à une bonne 15ème place au général.

              ORECA à DAYTONA une première honorable


              L'autre grand changement de l'année, c'est que pour les épreuves du nouveau Championnat FIA GT, qui succède au BPR, ainsi qu'au MANS, la VIPER concourt en catégorie GT2 et plus en GT1, catégorie où sévissent les monstres que sont les PORSCHE GT1, McLAREN F1 GTR ou MERCEDES CLK qui sera titrée. En GT2, VIPER va affronter les vénérables PORSCHE 911 turbo plus à sa portée. Le résultat ne se fera pas attendre, l'équipe ORECA enlevant haut la main le titre en GT2 avec des victoires à HOCKENHEIM, SILVERSTONE, SPA, SUZUKA, DONINGTON, MUGELLO et SEBRING. La paire BERETTA-GACHE totalisant 4 victoires, 3 pour BELL-ARCHER-DRUDI. C'est pourtant le seul Justin BELL qui sera titré champion GT2 vu l'évolution de son équipage plus régulier que la paire GACHE-BERETTA.





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              • Inutile de dire que cette avalanche de victoires fait des VIPER ORECA les ultras favorites pour l'emporter dans la Sarthe en GT2. Mais LE MANS réserve souvent de mauvaises surprises. Trois voitures sont engagées, GACHE BERETTA-DUPUY sur la 61, ARCHER-AYARI-DUEZ sur la 62 et BELL-MORTON-YVER sur la 63. Seule celle-ci franchira la ligne d'arrivée à la 14ème place finale et seulement 5ème de sa catégorie devancée par 5 PORSCHE 911. Pourtant tout avait bien commencé. la N° 62 devançant la 61 sur la grille de départ avec nettement les deux meilleurs temps des GT2. Le début de course se passe sans encombre, les deux ORECA les plus performantes caracolant en tête, la 63 moins performante, car ne bénéficiant pas des derniers développements, se tenant en réserve. Peu avant la 5ème heure, la 62 disparaissait suite à une violente sortie de piste de Sohiel AYARI dont la VIPER s'enflammait (un petit souvenir ici https://www.youtube.com/watch?v=np_YE_cg2Ok). La 61 elle aussi ne finira pas suite à une sortie de route au petit matin sans avoir réellement mener les débats suite à de multiples pépins électroniques. Il ne restait donc que la 63 pour représenter VIPER et elle finit sans encombre mais bien loin des PORSCHE GT2. Au final quand même une grosse déception pour DE CHAUNAC et ses hommes dont on attendait beaucoup mieux.

                DE CHAUNAC et ses troupes étaient confiants au pesage


                C'était bien parti pour les VIPER ORECA....


                ....Mais ça c'est mal fini pour deux d'entre elles


                BELL-MORTON-YVER les seuls du contingent ORECA à avoir vu le drapeau à damiers

                 

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                • Après le SUPERTOURISME, pour la saison 1998, BMW France allait aussi mettre un terme à son engagement aux cotés d'ORECA pour les courses sur glace. Mais au paravent fut construit en collaboration avec l'équipe varoise une version spéciale du coupé Z3 qui si elle ne triompha pas dans le trophée ANDROS remporté pour la seconde fois par Yvan MULLER resté fidèle à la traditionnelle 318i, elle épinglera à son palmarès avant de tirer sa révérence, les 24 Heures de CHAMONIX, la doyenne des courses sur glace avec le duo MULLER- GACHE à son volant.


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                  • 1998

                    Retour en arrière pour ORECA en cette année 1998 et même retour aux sources, puisque l'équipe allait faire partie du plateau du championnat européen de F3000 après 10 années d'absence. Cette nouvelle implication en monoplaces n'a qu'une seule origine BMW. En effet le constructeur bavarois dont on connaît la proximité avec DE CHAUNAC, voulant remettre sur pied son "junior team" qui avait permis au début des années 80 de dénicher pas mal de jeunes talents qui allaient faire leur preuve comme les SURER, CHEEVER ou GIACOMELLI, voulait renouveler l'opération d'autant que sa nouvelle implication en F1 est programmée pour 2000. Mais la F3000 1998 est bien différente de celle connue par ORECA lors de son dernier engagement en 1988, pour la simple raison que maintenant châssis et moteur sont imposés avec la LOLA T96 et le V8 ZYTECH. Moralité c'est la seule mise au point et le talent des pilotes qui font la différence. Malheureusement pour DE CHAUNAC, le choix de ces derniers imposé par BMW ne se révèlera pas très heureux. Voulant à tout prix favoriser des allemands issus de sa filière, la firme à l'hélice désigna deux néophytes dans la discipline qui plus est dont le palmarès en F3 était encore très mince. Les deux titulaires Alex MULLER et Dominik SCHWAGER à l'orée de cette saison, ne revendiquaient pour le premier qu'une 3ème place au championnat F3 allemand 1997, que le second finit 10ème. Moralité une saison catastrophique où à part une 4ème place proche du podium en Espagne de SCHWAGER et une 5ème de MULLER à SPA qui leur vaudra respectivement la 14ème et 20ème place du Championnat, aucune performance tangible ne justifia de la part de BMW la poursuite de cette aventure.

                    La LOLA F3000 ORECA


                    Dominik SCHWAGER le meilleur représentant ORECA avec une 4ème place à BARCELONE




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                    • Malgré la mésaventure mancelle de 1997, les dirigeants de CHRYSLER n'ont pas hésité à renouveler leur totale confiance à ORECA en formalisant un contrat de 3 ans supplémentaires avec l'équipe varoise, garantissant ainsi à DE CHAUNAC, la constance de leur investissement. De plus ce nouvel accord prévoyait le développement par ORECA d'un tout nouveau modèle basé sur la DODGE STRATUS, destiné aux championnats anglais et allemands de SUPERTOURISME devenus des musts dans leur pays et même au-delà. Pour exploiter cette nouvelle opération, il était même prévu la création d'une antenne ORECA en Grande Bretagne qui devait superviser ce programme SUPERTOURISME mais aussi celui de la F3000 vu ci-dessus. Malheureusement il s'avéra vite que la STRATUS n'était pas la base idéale et le projet tomba vite à l'eau après les premiers essais, tout comme l'antenne britannique qui ne vit jamais le jour.

                      La DODGE STRATUS SUPERTOURISME un projet mort-né
                      upload photo

                      Cette année la victoire au MANS d'une VIPER GT2, s'impose, même si le championnat FIA GT fait bien sûr partie des objectifs. Pour ce faire pas de participation à DAYTONA ou SEBRING, tous les efforts sont concentrés sur ces objectifs avec des essais intensifs de longue durée. En championnat GT deux duos de pilotes sont alignés sur des VIPER encore évoluées avec un renouvellement quasi-total des cadres, puisque seul Olivier BERETTA est encore là avec à ses côtés Pedro LAMY. Sur la seconde VIPER on retrouve l'ex pilote F1 miraculé de MONACO, Karl WENDLINGER et l'américain David DONOHUE qui représente DODGE aux Etats-Unis dans les courses de tourismes. A eux 4, ils vont totalement dominer le championnat, les VIPER ORECA empochant 9 des 10 manches et LAMY-BERETTA étant couronnés champions avec 8 victoires à eux seuls.

                      La VIPER GTS-R championne FIA GT avec le duo BERETTA-LAMY sacré champion



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                      • Je ne me rappelais plus de ces velléités de faire rouler la Dodge Stratus dans des championnats européens, merci pour ce rappel historique. Par contre, on a bien vu ce modèle en course, dans le très furtif NATCC, un championnat des Etats Unis de tourisme, titre pilote pour David Donohue en 1997.


                        Envoyé par CMTARGA Voir le message
                        Mais au paravent fut construit en collaboration avec l'équipe varoise une version spéciale du coupé Z3 qui si elle ne triompha pas dans le trophée ANDROS remporté pour la seconde fois par Yvan MULLER resté fidèle à la traditionnelle 318i, elle épinglera à son palmarès avant de tirer sa révérence, les 24 Heures de CHAMONIX, la doyenne des courses sur glace avec le duo MULLER- GACHE à son volant.
                        ​Petite précision technique, si la Z3 n'a pas emporté de course au général en Andros, c'est due au fait que cette auto était engagée dans la "petite" catégorie, moins de 2 litres, donc moins puissante. Catégorie que Gache avait emporté si je me souviens bien.

                        Quant à la "grosse" série 3 compact, on l'a vu au début avec un 4 cylindres, mais elle a gagné ses titres avec un 6 cylindres dont le son était l'un de mes grands coup de coeur à une époque ou j'adorais, bien plus qu'aujourd'hui, beaucoup de son moteurs en course.
                        Dernière modification par JM 30, 24 septembre 2023, 10h56.

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                        • Merci de ces précisions utiles JM30 

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                          • Pour les 24H du MANS, comme l'année précédente, ce sont 3 voitures qui sont engagées et cette fois toutes du même modèle. Les duos habituels du Championnat GT sont sérieusement modifiés même si sur la N°51 BERETTA et LAMY sont toujours associés, ils reçoivent le renfort de Tommy ARCHER qui était déjà là, l'année précédente. Sur la N°50 WENDLINGER est épaulé par un fidèle d'ORECA, Marc DUEZ et par le néerlandais Patrick HUISMAN. Enfin sur la N°53 (le N°52 étant finalement le mulet de l'équipe), l'habituel DONOHUE reçoit le renfort de Justin BELL lui aussi présent l'année précédente et de Luca DRUDI qui avait également participé à une manche GT en 1997. Aux préliminaires les 3 ORECA ont signé les 3 meilleurs temps GT2 devançant la première 911 de prêt de 4 secondes pour la meilleure. Sur la grille de départ les 3 VIPER ORECA ont presque réussi le hat trick seule la PORSCHE de JARIER s'est intercalée entre elles, BERETTA ayant signé la pole devant WENDLINGER. C'est donc sans surprise que le début de course voit le trio ORECA aux avants postes mais ça ne va pas durer puisque à peine après 1 heure et demie de course que déjà la N°50 est immobilisée suite à une panne électrique à l'entrée des stands et incapable de poursuivre malgré les efforts de HUISMAN. La N°51 se maintient bien largement en tête du GT2 mais peu après la 6ème heure elle s'arrête longuement à son stand pour changer la boite de vitesses. Repartie après 50 minutes, elle se lancera dans une course poursuite éperdue qui l'amènera finalement à la seconde place des GT2 grâce aussi à l'hécatombe qui frappa les PORSCHE 911. Reste la N°53 qui a repris le flambeau en tête et ne le quittera plus permettant enfin à VIPER et ORECA de triompher aux 24 heures du MANS. Mais que ce fut difficile !

                            Doublé au MANS …Enfin! La 53 1ère GT2 devant la 51
                            pic upload

                            Le trio DONOHUE-DRUDI-BELL sur la plus haute marche du podium des 24 heures

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                            • Envoyé par CMTARGA Voir le message
                              Malgré la mésaventure mancelle de 1997, les dirigeants de CHRYSLER n'ont pas hésité à renouveler leur totale confiance à ORECA en formalisant un contrat de 3 ans supplémentaires avec l'équipe varoise, garantissant ainsi à DE CHAUNAC, la constance de leur investissement. De plus ce nouvel accord prévoyait le développement par ORECA d'un tout nouveau modèle basé sur la DODGE STRATUS, destiné aux championnats anglais et allemands de SUPERTOURISME devenus des musts dans leur pays et même au-delà. Pour exploiter cette nouvelle opération, il était même prévu la création d'une antenne ORECA en Grande Bretagne qui devait superviser ce programme SUPERTOURISME mais aussi celui de la F3000 vu ci-dessus. Malheureusement il s'avéra vite que la STRATUS n'était pas la base idéale et le projet tomba vite à l'eau après les premiers essais, tout comme l'antenne britannique qui ne vit jamais le jour.

                              La DODGE STRATUS SUPERTOURISME un projet mort-né
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                              Cette année la victoire au MANS d'une VIPER GT2, s'impose, même si le championnat FIA GT fait bien sûr partie des objectifs. Pour ce faire pas de participation à DAYTONA ou SEBRING, tous les efforts sont concentrés sur ces objectifs avec des essais intensifs de longue durée. En championnat GT deux duos de pilotes sont alignés sur des VIPER encore évoluées avec un renouvellement quasi-total des cadres, puisque seul Olivier BERETTA est encore là avec à ses côtés Pedro LAMY. Sur la seconde VIPER on retrouve l'ex pilote F1 miraculé de MONACO, Karl WENDLINGER et l'américain David DONOHUE qui représente DODGE aux Etats-Unis dans les courses de tourismes. A eux 4, ils vont totalement dominer le championnat, les VIPER ORECA empochant 9 des 10 manches et LAMY-BERETTA étant couronnés champions avec 8 victoires à eux seuls.

                              La VIPER GTS-R championne FIA GT avec le duo BERETTA-LAMY sacré champion



                              Pas du tout mort-né !
                              la Stratus a fait les 2 saison de Supertourisme US , avec des résultats satisfaisants .
                              Les 2 châssis construits ont continuer leur carrière chez des teams privés .
                              La "non réussite " du projet tiens plus à la fin du championnat US après 3 saison que dans la qualité de la voiture !
                              L'age d'Or est derrière nous !... Faisons demi-tour ...

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                              • Quand je disais projet mort né je parlais de l'engagement dans les championnats allemands et anglais qui devaient se faire via ORECA. Ce qu'est devenue la STRATUS aux USA ne dépendant plus du tout d'ORECA ne rentre pas dans mon récit mais a le mérite d'engager une discussion prouvant qu'on ne connait pas tout   

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