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Sébastien BOURDAIS

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  • Comme l'an dernier les 6 heures de ZHUHAI, bien que le titre soit déjà décerné en faveur de PEUGEOT, n'en demeurait pas moins d'une importance considérable incitant la marque française comme son concurrent allemand AUDI à tenter de l'emporter coûte que coûte afin de bénéficier de toutes les retombées commerciales. Ce dernier mise à part sa victoire du MANS ne comptait aucun succès et entendait y mettre fin à l'occasion de cette épreuve. Comme d'habitude deux équipages représentaient chaque belligérant et côté français on en revenait aux duos déjà vu à IMOLA et SILVERSTONE. C'est à nouveau Antony DAVIDSON qui signait la pole pour la N°7 d'un souffle sur sa sœur, les AUDI devant se contenter du rang suivant au départ. Mais ce résultat prometteur cachait une réalité que les bleus allaient vite découvrir. Les AUDI avec une stratégie pneus plus conservatrices réussissait en prolongeant leurs relais, à rattraper le temps perdu sur la piste si bien que le mano à mano était total. Devant cette situation PEUGEOT s'aligna et BOURDAIS fut le premier à passer à trois relais avec le même train de pneus .Comme cette stratégie redonna l'avantage à PEUGEOT et qu' une des AUDI disparu suite à une casse mécanique, c'est un nouveau triomphe tricolore qui venait parachever une saison exceptionnelle à qui ne manquait que la joyau des 24H. En tous les cas en signant sa 4ème victoire de l'année pour la marque sochalienne, BOURDAIS pouvait à juste titre, revendiquer sa part dans ce triomphe qui, on ne la savait pas encore, allait aussi être le point final et inattendu du programme 908.



    Pour parachever une saison bien remplie et se détendre en bonne compagnie en toute fin d'année faute de course des champions, notre Sébastien renoua avec le karting à l'occasion des MASTERS courus dans l'enceinte du POPB de BERCY. Mais contrairement à l'édition 2000, où il l'avait emporté par équipe, cette année c'est au volant de karts électriques que se disputait l'épreuve. On se souviendra que c'est Jules BIANCHI qui triompha dans la finale, Sébastien lui ne finissant que 10ème.

    Dernière modification par CMTARGA, 06 février 2022, 10h11.

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    • 2012

      Le bilan de l'année 2011 est relativement positif puisque enfin grâce à PEUGEOT, Sébastien a re-goûté aux plus hautes marches des podiums. En INDY CAR c'est plus mitigé. Bien évidemment en signant avec DALE COYNE, Sébastien savait pertinemment qu'il ne pouvait envisager la victoire. Après des débuts laborieux, sont venus au fur et à mesure des résultats plus tangibles mais il est clair que cette petite équipe, malgré tout son enthousiasme, ne peut assurer le maintien du manceau au niveau qu'il espère pouvoir conserver compte tenu de sa réputation aux USA. Mais le problème est identique à celui de 2011. Hors des grandes équipes qui dominent la discipline, que sont GANASSI-ANDRETTI ou PENSKE pas d'espoir or celles-ci affichent toujours complet. Toutefois une opportunité pourrait apparaître au travers l'équipe DRAGON RACING. Non pas que celle-ci soit au niveau des précédentes, mais elle a le gros avantage d'avoir été reprise et d'être dirigée par Jay PENSKE le fils de Roger. Une synergie naturelle devrait donc s'opérer entre les deux équipes même s’il est clair qu'elles sont parfaitement indépendantes, d'autant que l'équipe était devenue à la veille de cette saison DRAGON-LOTUS en s'associant avec Tony FERNANDES. LOTUS qui a été rachetée par ce richissime et mégalomane malais, dont les ambitions dans le sport auto semblent sans limite. Avant de créer son équipe F1 sur les bases de celle défunte fondée par Colin CHAPMAN, il a investi massivement dans l'INDY CAR en finançant notamment l'équipe KV RACING qui portait déjà les couleurs LOTUS en 2011. De plus dans sa mégalomanie, FERNANDES avait décidé de créer son propre moteur INDY et demander à John JUDD de lui pondre une V8 turbo qui bien entendu allait équiper ses deux équipes. Sur le papier tout ceci est très joli et pour Sébastien cette fois désireux de disputer l'entièreté du championnat INDY CAR, ovales compris, c'était le bon choix, d'autant qu'une très mauvaise surprise attendait le manceau en ce début d'année 2012.

      PEUGEOT qui avait présenté et déjà largement testé sa 908 hybride destinée à disputer la saison 2012 décidait, de façon totalement inattendue, de renoncer laissant sur le carreau son équipe endurance mais aussi ses pilotes. Cette décision aussi stupide que brutale, motivée exclusivement par des raisons bassement politiques suite aux mouvements sociaux dans ses usines, avait bien évidemment une répercussion sur le programme 2012 de BOURDAIS qui était appelé à largement participer au développement de cette nouvelle machine. Dans ces conditions plus rien ne s'opposait à ce que notre héros envisage sa saison 2012 essentiellement en Amérique même si l'espoir de disputer une 10ème fois LE MANS était encore dans sa tête.

      Comme d'habitude, la saison INDY CAR débute par les essais des équipes à SEBRING où Sébastien découvre son nouveau team et où il retrouve son vieux complice de NEWMAN-HAAS, l'ingénieur Craig HAMPTON avec le quel il a signé ses multiples exploits CHAMPCAR et dont la présence explicite aussi le choix du manceau. Des débuts peu enthousiasmants. De toute évidence le moteur LOTUS JUDD est loin du compte et les nouvelles DALLARA imposées comme châssis unique par les organisateurs, suite à l'accident mortel de DAN WHELDON, en plus d'être plus lourdes car plus sécurisantes et équipées de cette mécanique, sont toutes à la traîne ...pas de bon augure.



      Et cette triste constatation allait se confirmer lors de la première manche courue dans les rues de St PETERSBURG. Seb était 26ème et dernier sur la grille de départ après avoir été accablé d'ennuis pendant les essais et la qualification. En course il traînait sa peine en queue de peloton au milieu des autres malheureuses équipés du LOTUS, sa coéquipière chez DRAGON RACING, Katherine LEGGE et la pilote KV Simona DE SILVESTRO. Il réussissait bien à apparaître un bref moment en 6ème position grâce à un pit stop décalé, lorsque au 73ème des 100 tours prévus son moteur lâchait.

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      • La manche suivante c'est BARBER et son joli tracé et les seuls 15 jours séparant les deux épreuves ne laissent rien à priori augurer de bon. La 17ème position sur la grille de départ pourtant démontre une légère amélioration mais loin de laisser augurer le bon résultat de la course. Pendant les 2/3 de celle-ci, Sébastien navigue entre la 15ème et la 20ème position au gré des drapeaux jaunes et des ravitaillements. A 20 tours de la fin, un dernier drapeau jaune permet au manceau de faire un bon au classement en se retrouvant 9ème, grâce à une stratégie décalée. Au restart il perdait 3 positions. A 8 tours du but, il gagnait une place en doublant HILDEBRAND puis dans la foulée, il passait HUNTER-RAY et revenait sur Marco ANDRETTI. Pris en sandwich entre le petit fils de Mario et Dario FRANCHITTI en pleine remontée avec des pneus neufs, Sébastien allait dans l'avant dernier tour passé magistralement le premier pour s'emparer de la 9ème place et résister au second jusqu'au drapeau à damiers. Pas mal avec une DALLARA LOTUS de DRAGON RACING face à des DALLARA-HONDA d'ANDRETTI ou GANASSI RACING.



        Malheureusement l'embellie allait être de courte durée. En ne décrochant que la 25ème place sur la grille de LONG BEACH, Sébastien ne se faisait guère d'illusion sur sa course et son résultat. Remonté jusqu'à la 18ème place, au 20ème tour en attaquant Simona DE SILVESTRO, BOURDAIS loupait son freinage et finissait dans les pneus. Le charme des courses US faisant que vous pouvez reprendre la course malgré ce genre d'incartade, notre Seb repartait en dernière position après avoir été dégagé par les dépanneurs. Commençait alors un long chemin qui le menait à la 17ème et dernière place sous le drapeau à damiers. Pas de quoi faire des bons de joie d'autant que pendant ce temps l'étoile de l'autre frenchie, Simon PAGENAUD, brille de plus en plus faisant nécessairement pâlir dans le cœur des américains, celle de notre Seb.



        Ce n'est pas dans les rues de SAN PAULO, que Sébastien allait inverser le sens de l'histoire. Une nouvelle fois mal qualifié ( 18ème) il fallait compter sur les aléas de la course pour espérer remonter au classement. Ceux-ci eurent bien lieu mais BOURDAIS en fut d'abord victime lorsque au restart du 26ème tour, Simona DE SILVERSTO ( encore....) vint encastrer sa DALLARA-LOTUS dans un mur, bloquant le passage au groupe de queue où se situait notre manceau. Plus tard, en fin de course, c'est l'inverse qui se produisit .Un gros carton lors d'un énième restart entraîna un joli bouchon de ceux qui naviguaient en milieu de peloton et Seb toute à l'arrière pu en profiter en le contournant pour gagner quelques position et finir 18ème.

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        • Me voilà de retour....Bon apparemment je ne vous ai pas trop manqué 

          Puis arrive INDIANAPOLIS. Sébastien n' y a pas remis les pieds depuis son expérience avec NEWMAN-HAAS de 2005 et on se souvient de son excellente course même si celle-ci s'était achevée dans le mur à quelques encablures de l'arrivée. En arrivant sur le mythique ovale, notre Seb, fort de cette expérience certes lointaine, n'avait donc pas de quoi s'inquiéter quant à son propre niveau de compétitivité. Il n'en était pas de même pour celui de sa machine et son équipe bien consciente, avait décidé de prendre les grands moyens pour changer cette néfaste situation. Cela passait inévitablement par le changement de mécanique. Le moteur LOTUS de toute évidence souffrant d'un manque de puissance par rapport aux HONDA ou CHEVROLET. Comme le premier n'était pas disponible, c'est vers le second que DRAGON SPEED s'orientait, mais cette décision tardive priva notre héros et son équipière Katherine LEGGE, d'une partie des essais préparatoires. Or quand on connaît l'importance de ces multiples séances de travail pour préparer au mieux cette course spécifique, inutile de dire que les pilotes DRAGON partaient d'entrée de jeu avec un réel handicap pour les qualifications et la course. Pour Sébastien comme son équipière, il fallu passer par le bump day ( les 8 dernières positions disponibles) pour décrocher sa place sur la grille des 500 miles. BOURDAIS y réussit le meilleur temps lui donnant accès à la 25ème place ( LEGGE 30ème).

          Pour une fois, je vais vous faire grâce de mon laïus et céder la place non pas à un article, mais à une excellente vidéo, que la non moins excellente chaîne malheureusement aujourd'hui défunte MOTORS TV, avait consacré à la course vue de l'intérieur par Sébastien BOURDAIS lui-même, en vous rappelant juste, qu'il passa bien sous le drapeau à damiers à un tour du vainqueur et à la 20ème place .. https://www.youtube.com/watch?v=MJtKemjzsQ4

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          • Entre la course de SAN PAULO et INDY 500, Sébastien est revenu en Europe pour y disputer les 6 heures de SPA FRANCORCHAMPS au volant d'une DOME-JUDD engagée par Henri PESCAROLO.

            Avant d'en arriver là, un petit flash back sur l'équipe du grand Henri depuis que Sébastien a piloté pour lui et pour la dernière fois à l'occasion des 24 heures du MANS 2004. PESCAROLO SPORT a poursuivi son œuvre de constructeur des ses châssis et d'équipe officiellement engagée dans les épreuves internationales d'endurance jusqu'en 2009. En 2010 l'écurie est rachetée par un escroc qui en plus de virer Henri, liquide purement et simplement tout le personnel et le matériel qui est alors racheté à la casse par Jacques NICOLET qui va faire revivre les châssis PESCAROLO et remettre en place Henri et ses hommes. En 2011 l'équipe repart ainsi sous une nouvelle appellation PESCAROLO TEAM, mais bien vite, il apparaît que face aux invincibles AUDI et PEUGEOT, il n'y a plus de place pour les petits comme PESCAROLO et en conséquence NICOLET comme Henri décident de mettre fin à l'aventure comme constructeur, le PESCAROLO TEAM lui survivant comme équipe de course.

            C'est ainsi que PESCAROLO TEAM est contacté par le constructeur japonais DOME, dont les multiples tentatives sans grand succès dans les courses d’endurance, notamment plusieurs fois LE MANS, l'avaient incité à se retirer en 2008. Mais cette fois, profitant de la vacance de programme chez le Grand Henri, il lui propose de manager un châssis en vue des prochaines 24 heures du MANS. C'est ainsi que début février PESCAROLO pouvait présenter son projet en y associant deux piliers fidèles de son équipe, Nicolas MINASSIAN et Sébastien BOURDAIS toujours prêt à la fois à retrouver "papa" PESCA et ses chères 24H. C'est MINASSIAN qui se charge des premiers essais de cette "DOME PESCA", puis pour bien préparer LE MANS, elle est inscrite aux 6 heures de SPA. En fait cette voiture n'est pas totalement nouvelle, puisqu'il s'agit du modèle S102 qui ne fit en tout pour tout, qu'une brève apparition aux préliminaires des 24H 2010 équipée d'un V10 JUDD et qui, compte tenu de son manque de compétitivité, ne fut même pas inscrite à la course. Maintenant si la base est la même, cette nouvelle version est équipée d'un V8 JUDD de 4 litres. Reste plus qu'à intensifier la mise au point et cela passe donc par SPA FRANCORCHAMPS.



            PEUGEOT piteusement enfuie, la partie était facile pour AUDI, qui elle poursuivait avec un nouveau modèle diesel R18 e-tron hybride, d'autant que pour cette épreuve, son nouveau challenger, TOYOTA était forfait. Pour être encore plus sûre de son coup, la marque allemande alignait aussi deux R18 classiques mais allégées d'où leur appellation "ultra". Avec une telle armada inutile de dire que les voitures essence classiques, telles les REBELLION pourtant propulsées par un V8 TOYOTA en provenance directe du Japon, ou celles généralement équipées de moteurs JUDD comme la "vieille" PESCAROLO du OAK RACING ou la DOME d'Henri, ne se faisaient guère d'illusion. Les essais confirmaient pleinement la domination des teutonnes qui occupaient les 4 premières places de la grille, la DOME PESCA n'ayant décroché que le 9ème temps. Comme fréquemment dans les Ardennes belges, il pleut au moment du départ et tout le monde monte les pluies. Dans ces conditions, comme d'habitude le niveau de performance entre les machines s'égalise et c'est le talent du pilote qui fait la différence. Si Sébastien qui a pris le départ ne peut rivaliser avec les AUDI de tête, par contre c'est lui le meilleur des autres, démontant une fois de plus ses capacités sur piste humide. La piste s'asséchant il fut aussi le premier à monter les slicks ce qui lui permit de rester en tête des autres jusqu'à ce que la DOME PESCA donne des signes de faiblesse qui la contraignent à de multiples et longs arrêts à cause d'un circuit électrique défectueux suite aux terribles vibrations engendrées par le V8. Notre duo franchira quand même la ligne d’arrivée en 15ème position mais preuve est faite que sans ennui cette DOME peut bien faire dans un mois au MANS, si toutefois la fiabilité est là.


             

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            • Dommage qu'elle ne marchait pas, je l'avais trouvée originale pour l'époque.

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              • Moi aussi TIPO je la trouvais sympa ...mais le ramage ne valait pas le plumage 

                BOURDAIS retourné aux USA, c'est MINASSIAN et le pilote japonais imposé par DOME, Seiji ARA vainqueur quand même des 24H en 2004, qui se chargent des préliminaires début juin. Avec un bon 9ème temps, la DOME fait mieux que sa demi-sœur, l'ex ASTON MARTIN AMR devenue PESCAROLO 03 et qui devait être pilotée par un trio composé de BOULLION-COLLARD et Julien JOUSSE. PRODRIVE, l'équipe de David RICHARDS, ancien propriétaire de cette fameuse ASTON AMR, assurant encore sa préparation, a exigé pour LE MANS, que son pilote maison Stuat HALL la conduise, évinçant ainsi JOUSSE de l'équipage. Celui-ci furieux intenta une action contre PESCAROLO TEAM et fit saisir les deux autos de l'équipe dont la DOME que doit conduire Sébastien. Heureusement au matin des premiers essais, l'affaire se dénoue et notre manceau pourra bien prendre part à ses 10èmes 24H du MANS.

                Des essais qui ne se passent pas au mieux. Tout d'abord les vibrations du V8 toujours là, continuent leur travail de sape imposant des régimes moteur moindres et donc une performance loin du compte et des autres protos essence ce qui relègue la DOME en seulement 10ème position des qualifications. Plus grave avec la sortie de route de ARA qui endommage sérieusement la voiture donnant encore un plus de boulot aux mécanos. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est mal parti. La course n'allait que confirmer cette mauvaise passe, tant pour notre Seb que pour le grand Henri et son équipe dont, on ne le sait pas encore, il s'agira de sa toute dernière participation aux 24H. Jamais notre trio ne pu réellement se mêler à la lutte, bien évidemment non pour la victoire en navigant à des années lumières des AUDI et TOYOTA officielles cette fois présentes, mais pour celle toute honorifique des protos LMP1 privés. Non classé à 175 tours des vainqueurs la course de la DOME N°17 doit plus s'analyser comme une séance d'essais grandeur nature. Accablés par de multiples problèmes techniques, ces 24 heures, furent pour notre héros et ses acolytes, un long chemin de croix ponctué par des très longs passages dans les stands, donnant à leur course une inconstance totale a rapidement mettre au placard des mauvais souvenirs. J'espère que LA CANETTE devant ce désastre, ne m'en voudra pas de ma concision, mais je ne crois pas que cela mérite beaucoup plus...

                 

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                • IMG_3001camerat.jpg

                  et bien nettoyée dans le stand en attendant de repartir pour le dernier tour

                  en attendant le dernier tour PICT3496camerat.jpg

                  c'est fini, ouf, drapeau franchi

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                  Avant c'était mieux

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                  • Ma contribution :


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                    Dernier tour ......

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                    Accro depuis le 12 Avril 1970

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                    • 2012, je ne me souviens absolument pas de cette voiture.... Non classée, mais elle termine en sortant des stands. Ce n'est pas une véritable course.

                      Après, il passera aux GT avec un contrat longue durée chez FORD GT , quel gâchis......
                      Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
                      www.l-oree.org

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                      • Merci les amis ...nous voilà gâtés certains étant très proches du terrain. Bravo !!!

                        Oui La Canette un beau gâchis mais à qui la faute pas à Seb qui a tout fait pour disputer LE MANS quelques soient les conditions. Quand on voit que notre constructeur national pour sa prochaine campagne lui a préféré des seconds couteaux US ou british  

                         

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                        • De retour aux USA avant LE MANS, pour disputer la 6ème manche du championnat INDY CAR à DETROIT, Sébastien apprenait une bonne et une mauvaise nouvelle. Suite à l'expérience des INDY 500, Tony FERNANDES et Jay PENSKE, d'un commun accord, mettaient fin à l'expérience peu concluante du V8 JUDD pour le remplacer par le V8 CHEVROLET dans les DALLARA du DRAGON RACING ce qui ne pouvait que réjouir notre héros. Malheureusement, le fournisseur ILLMOR des V8 ricains ne pouvant faire face à ce surplus inattendu de la part de l'équipe DRAGON, il allait falloir se répartir la pénurie entre les deux pilotes de l'équipe. En conséquence à BOURDAIS les circuits routiers encore à disputer et à Katherine LEGGE les ovales, réduisant le programme du manceau en conséquence soit encore 5 courses à disputer au lieu de 8 et un mois sans volant.

                          Passant outre cette mauvaise nouvelle, Sébastien muni d'une voiture disposant enfin de tous ses chevaux et parés des couleurs habituelles de son équipière, réussissait une très bonne performance aux essais en décrochant le 9ème temps. Son début de course était à la hauteur des espoirs que laissaient augurer cette bonne performance et il maintenait facilement sa position pendant les premiers tours. Il se battait notamment pied à pied avec les meilleurs dont Ryan BRISCOE sur une monoplace de PENSKE. Malheureusement cette belle démonstration prenait brutalement fin quand ce fameux V8 CHEVY l'abandonnait au 24ème des 60 tours de la course. C'est donc rassuré sur le niveau de performance de sa DALLARA-CHEVROLET, que Seb quittait la capitale de l'automobiles US même si il lui faudrait patienter 1 mois avant de s'en assurer plus complètement.



                          L'emploi du temps libéré par DRAGON RACING ne le resta pas bien longtemps. Peter BARON, le patron de STARWORKS MOTORSPORT, dont l'équipe dispute en cette année 2012 à la fois le Championnat du monde d'endurance avec une HPD HONDA qui a gagné au MANS en LMP2, mais aussi le GRAND AM avec des RILEY-FORD DP, a immédiatement proposé à Sébastien d'intégrer son équipe pour disputer les épreuves de fin de saison n'entrant pas en concurrence avec le reste de son programme INDY CAR. La première de ces épreuves étaient les 6 heures de WATKINS GLEN et BOURDAIS fut intégré au duo composé du vénézuélien Enzo POTOLICCHIO et du britannique Ryan DALZIEL qui jusque là ont accumulé des places d'honneur. Leur RILEY ne s'élançait que de la 9ème place en grille mais rapidement POTOLICCHIO remontait au classement et quand il cédait le volant à Seb ils étaient pointés à la 6ème place. BOURDAIS allait offrir un aperçu de son talent en remontant jusqu'à la tête de course pour lutter avec les stars de la série de l'époque Scott PRUETT et le fils de Dan GURNEY. DALZIEL maintint longtemps leur position de leader. BOURDAIS assura le dernier relais et grâce aux multiples drapeaux jaunes les leaders étaient regroupés. GURNEY premier, BOURDAIS second et BARBOSA 3ème. Ce dernier avec des pneus plus frais passait le français puis s'emparait du commandement. La RILEY FORD N°8 finissait ainsi 3ème et Sébastien avait une nouvelle fois démontré ses capacités d'adaptation à une voiture qu'il n'avait jusque là jamais pilotée.

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                          • Pendant ce temps Katherine LEGGE enchaîna 3 courses sur ovale sans grand succès.15ème au TEXAS, puis 18ème à MILWAUKEE et enfin 15ème en IOWA pas de quoi donner pleine confiance à Sébastien de retour dans le baquet de sa DALLAR-CHEVROLET pour la course de TORONTO bien que le souvenir de sa bonne prestation de DETROIT lui laisse quelques espoirs. Et de l'espoir Seb pouvait en avoir au terme des qualifications puisqu'il décrochait une superbe 4ème place sur la grille .Un départ un peu mou lui faisait perdre d'entrée une position, mais une course sage devant le reste du peloton, lui permettait d'économiser de l'essence et de retarder au maximum son arrêt. De ce fait pendant toute la course notre héros était décalé remontant au fur et à mesure que les autres s'arrêtaient si bien que lors de la dernière relance à 3 tours de la fin, il se retrouvait 3ème et en très bonne position sans avoir à économiser pour aller au bout. Une fois de plus la poisse s'en mêlait en la personne de Charlie KIMBALL qui au premier freinage expédiait la DALLARA du français dans les pneus au grand désarroi de son pilote qui devait se contenter de la 14ème place finale alors que le podium était en vue. DAMNED !



                            Sébastien espérait prendre immédiatement sa revanche dès la semaine suivante sur les pistes de l'aéroport canadien d'EMONTON. Or brutalement et de façon assez incompréhensible sa DALLARA avait perdu tout son allant. Qualifié en milieu de peloton à la 12ème place, il maintient son rang en début de course mais son premier pit stop se passe mal le faisant plonger au fond du classement. Une lente remontée le propulsera jusqu'à la 15ème place au terme d'une course sans éclat. L'embellie de DETROIT et TORONTO s'est-elle déjà enfuie ? Pour le savoir il lui faudra un peu patienter mais heureusement le GRAND AM allait l'aider à le faire.

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                            • Sébastien retrouve INDIANAPOLIS non pas l'ovale, mais le circuit routier pour y disputer les 3 heures du GRAND AM. Toujours avec une RILEY-FORD de STARWORKS, mais pas la même qu'au GLEN. Cette fois il est associé avec un autre vénézuélien, comme son nom ne l'indique pas, Alex POPOW qui jusque là faisait équipe avec Lucas LUHR. Aux essais sur le sec, ce néo duo décrochait une bonne 5ème place mais la course le lendemain elle allait se dérouler en partie sous la pluie. Le départ est donné sur une piste détrempée. POPOV au volant maintient tant bien que mal sa position. La pluie a cessé et la piste séchant impose un changement de pneus sauf pour POPOV qui reste avec ses pneus pluie. A peine repartis des stands , c'est le déluge imposant un long safety-car et surprise au moment du restart POPOV, étant arrivé à son maximum de temps de pilotage, rentre au stand pour céder le volant à BOURDAIS. Reparti 10ème, Seb va alors se lancer dans une splendide remontée sur une piste d'abord détrempée allant en séchant. A mi course il est 5ème et il entame la dernière heure en 3ème position derrière DALZIEL et PRUETT mais il doit encore ravitailler suite au décalage lors de l'arrivée de la pluie avec POPOV et il le fait sous drapeau jaune . C'est ce qui va faire la différence. Lui peut accélérer à fond alors que les autres doivent économiser le carburant pour aller au bout. Reparti 7ème il reste proche des leaders. Dès le drapeau vert au premier freinage il gagne deux positions puis dans la foulée saute TRACY ( sans encombre...) et s'attaque à MONTOYA, puis BARBOSA qu'il passe l'un et l'autre sans coup férir. Il ne reste plus que son coéquipier DALZIEL qui ne peut résister à la tornade BOURDAIS. Leader à 1/2 heure de la fin, Seb ne quittera plus sa position, signant ainsi sa première victoire en GRAND AM ainsi que celle de son équipier et permettant à STARWORKS de décrocher le premier doublé de son histoire.

                              Dernière modification par CMTARGA, 16 février 2022, 10h17.

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