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1973 Carnet d'un Passionné

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  • 12-16 SEPTEMBRE
    RALLYE AUTRICHIEN DES ALPES


    Il fallu attendre fin janvier 1974 pour enfin connaître le vainqueur de ce rallye ( ???) Oui 4 mois après que DARNICHE et son ALPINE ait été déclaré vainqueur, c'est Achim WARMBOLD et sa BMW qui pourront conserver le trophée sur leur cheminée.....Comment en ait on arrivé à une telle incongruité? Tout comme en Pologne, les organisateurs firent preuve d'une certaine légèreté dans leur organisation et le contrôle de leur épreuve, démontrant si besoin en était que le monde du rallye était encore à un niveau certain d'amateurisme, certes sympathique, mais indigne d'un championnat du monde.

    Mais avant d'en arriver là passons en revue les troupes présentes pour cette 9è manche. A tout seigneur, tout honneur, le leader ALPINE cette fois n'avait pas fait défaut et avait envoyé à BADEN dans les environs de VIENNE deux Berlinettes 1800 pour DARNICHE et NICOLAS flanqués de leurs habituels MAHE et VIAL. Son challenger FIAT comptait sur un trio de coupé 124 ABARTH pour ses italiens PINTO et PAGANELLI et pour le mercenaire suédois Hakan LINDBERG vainqueur ici en 1972. BMW poursuivait son expérience rallye avec sa 2002 dont deux exemplaires étaient confiés comme en Grèce aux duos WARMBOLD-TODT et WALDEGAARD-THORZELIUS. SAAB en faisait de même pour ses pilotes maison BLOMQUIST et EKLUND avec leur 96 V4. Les locaux VOLKSWAGEN AUTRICHE étaient bien sure là en force avec 4 COX 1300 pour les pilotes du crû JANGER et WITTMANN mais aussi à nouveau le britannique FALL et le suédois KALLSTROM. Enfin quelques individualités comme Ove ANDERSON et sa TOYOTA CELICA, Walter RORHL et une OPEL ASCONA ou le local BOCHNICEK toujours fidèle à la DS.

    Couru en 3 étapes et 31 spéciales prévues, dès le départ WARMBOLD donnait le ton en s'emparant du commandement avec les 6 premiers scratches. Il précédait de peu DARNICHE, WALDEGAARD et BLOMQUIST , les écarts restant faibles. Mais déjà certains connaissaient des problèmes comme PINTO (supension) puis DARNICHE était retardé après avoir crevé son radiateur d'huile si bien qu'au terme de la première étape et de ses 11spéciales, WARMBOLD comptait 1 minute d'avance sur BLOMQUIST puis venaient EKLUND, NICOLAS, WALDEGAARD, DARNICHE et PAGANELLI. Dès le départ de la seconde étape le rallye perdait RORHL puis BLOMQUIST qui remontait sur la BM de tête quand sa transmission lâcha, alors que PAGANELLI sortait de la route laissant seul LINDBERG défendre les couleurs FIAT. A la fin de la seconde étape et après 8 ES supplémentaires disputées, WARMBOLD est toujours un solide leader avec 3 minutes d'avance sur EKLUND qui devance de peu NICOLAS, WALDEGAARD, DARNICHE et LINDBERG. C'est au cours de la 3ème et dernière étape que vont se dérouler les évènements rocambolesques qui amèneront à la situation décrite en intro. En tête, WARMBOLD se contente d'assurer, d'autant que le train arrière de sa BMW lui donne quelques inquiétudes. En milieu d'étape, profitant d'un raccourci découvert lors des reconnaissances de la course mais autorisé par les officiels (??) , la BMW rejoint l'assistance, le temps ainsi gagné permettant une intervention des mécaniciens sans encourir de pénalité. La BMW de tête regagne ensuite le parcours officiel, mais se présente à un contrôle horaire en sens inverse de la course. C'est la mise hors-course immédiate. Arguant que le contrôle horaire en cause avait été déplacé et que le raccourci emprunté figurait sur l'additif du road-book, BMW fait toutefois appel de cette décision et c'est dans la confusion la plus complète que l'équipage WARMBOLD-TODT poursuit sa route. La situation est d'autant plus confuse qu'en signe de protestation, Jacques CHEINISSE le patron d'ALPINE, fait bloquer le fameux itinéraire bis reliant les contrôles pour obliger les concurrents à emprunter l'itinéraire officiel que les Berlinettes elles ont respecté. DARNICHE qui s'est livré à fond pour remonter son handicap, hérite ainsi de la tête qu'il conservera jusqu'à la ligne d'arrivée. EKLUND, WALDEGAARD, NICOLAS et LINDBERG finiront dans cet ordre et dans la confusion la plus totale.

    ALPINE sort pour le moment vainqueur et du fait de la débâcle des FIAT, est quasi assuré du titre. Heureusement le reclassement tardif de WARMBOLD n'aura pas d'influence sur le résultat final du championnat

    WARMBOLD-TODT ( ébouriffé) et BMW auront finalement gain de cause

    DARNICHE-MAHE vainqueur temporaire au terme d'une belle remontée

    ELKUND sauve l'honneur de SAAB après l'abandon de son équipier

    FIAT perd pied au championnat LINDBERG seulement 5ème

    La COX de l'autrichien JANGER après sa cabriole

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    • 15 SEPTEMBRE

      EDMONTON CAN AM



      Ceux qui espéraient que le difficile et très bosselé tracé canadien pourrait remettre en cause la hiérarchie trop bien établie du Championnat CAN AM 1973 en furent pour leurs frais. Comme d'habitude Mark DONOHUE y signa le grand schlem (pole et victoires dans les deux manches). Jody SCHECKTER fut une fois de plus le trublion de service, en contestant un tant soit peu la domination outrageuse de la PORSCHE PENSKE mais le sort ( sortie de piste provoquée par un débris dans la manche qualificative) puis la mécanique en décida autrement lors de la manche finale. Que restait-il pour contrarier le leader ? Les 917 RC COLA de FOLLMER et KEMP? Même pas ceux-ci eurent la bonne idée de s'accrocher dans la manche qualificative entraînant l'abandon pour le premier et la 4ème place pour le second avec une auto diminuée. Lors de la finale FOLLMER se lança dans une folle remontée qui l'amena grâce à l'abandon de SCHECKTER à la seconde place mais bien loin du vainqueur et son équipier, à une fort modeste 8ème et dernière place à l'arrivée. Toujours dans le camp des 917, HAYWOOD se faisait une belle frayeur lors de la manche qualificative en finissant sur l'arceau. Restaient les autres à commencer par SHADOW qui avait remisé sa version turbo encore trop perfectible pour n'aligner que le modèle atmo pour OLIVER. Celui-ci en tira un bon parti en finissant 3ème de la manche qualificative et renouvelant cette position en finale après un beau duel avec KEMP avant que celui-ci ne soit retardé par sa boite de vitesses. HOBBS et sa fidèle McLAREN finissait 4ème devant DURST, PATRICK tous deux sur McLAREN et NAGEL (LOLA)

      Jody SCHECKTER et la 917 VASEK POLAK les seuls à contester ( légèrement) l'ogre DONOHUE


      Jackie OLIVER a retrouvé la SHADOW atmo et signe son meilleur résultat 3ème


      Hurley HAYWOOD contemple les dessous de sa 917/10

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      • 14 AU 22 SEPTEMBRE

        TOUR DE FRANCE AUTO



        Comme je l'ai indiqué à l'occasion de mon résumé des 6H de MONZA, bizarrement le Tour Auto était la dernière manche du Championnat d'Europe GT. En soi l'idée n'était pas idiote, les GT étant des voitures de route dérivées et les voir se déplacer au milieu de la circulation n'avait rien d'incongru quand on repense aux MATRA protos. Oui mais voilà, fallait-il encore que les principaux animateurs du championnat se sentent d'attaque pour affronter une épreuve qui combine circuits, courses de côte et ES de rallye et à ce jeu les pilotes éclectiques se font déjà à cette époque rares, si ce n'est très rares. Incontestablement le toujours leader du championnat, Claude BALLOT LENA fait partie de cette catégorie, ce qui n'est pas le cas de son principal et encore unique adversaire Clemens SCHICKENTANZ spécialiste de la piste qui ne s'est pas senti ( lui ou les frères KREMER) capable de concurrencer le français sur ce terrain. Moralité BALLOT était sacré champion avant même le départ. Mais la grande boucle française comportait une autre originalité avec l'ouverture au groupe 5 c'est à dire les GT non homologuées telles la STRATOS ou la LIGIER et pour ces deux constructeurs voilà une belle occasion de s'illustrer. LANCIA engageait deux STRATOS pour MUNARI et ANDRUET alors que la firme vichyssoise en faisait de même avec deux coupés JS2 MASERATI pour LARROUSSE et CHASSEUIL auxquels venait s'ajouter la privée de DELALANDE. Bien sure on tenait là les favoris de l'épreuve mais les tenant des GT ou TOURISME GR2, pouvaient nourrir des ambitions car la LIGIER comme la STRATOS n'avaient jusque là pas démontrer une fiabilité à tout épreuve et les plus de 3000 kms que représentait le parcours pouvait s'avérer un solide obstacle. Celui-ci comportait 5 étapes et 17 épreuves dont les circuits de CHARADE-DIJON-CROX EN TERNOIS-ROUEN-BUGATTI-ALBI-NOGARO-MONTJUICH et le CASTELLET. Les ES de TURINI-LA COUILLOLE-LE MOULINON et les coures de côtes du BALLON d'ALSACE-RAINKOPF-LE TOURMALET etc...

        Le départ était donné de NICE pour une première étape qui s'achève à CLERMONT et dès la première épreuve du TURINI le ton était donné. CHASSEUIL imposait sa LIGIER à la STRATOS de MUNARI, suivaient BALLOT LENA impeccable néo champion au volant de sa méchante CARRERA concoctée par BUCHET, puis la CAPRI GR2 de GAMET qui emmenait un groupe de "porschistes" avec LAFOSSE, les frères ALMERAS, HALDI, PIOT. Puis venait la DE TOMASO PANTERA engagée par l'importateur pour VINATIER. Déjà ANDRUET avait de gros problèmes avec sa LANCIA en ayant éclaté un pneu et sérieusement endommagé sa belle italienne, il sera contraint à l'abandon à GRENOBLE. LARROUSSE lui aussi avait crevé mais n'avait perdu qu'une petite minute. C'est plus grave pour THERIER sur la seconde PANTERA qui déjà abandonne. Dans la COUILLOLE, LARROUSSE se retrouve et devance MUNARI qui est le nouveau leader devant BALLOT LENA. Arrive CHARADE, le premier circuit favorable à LARROUSSE mais très défavorable à son équipier CHASSEUIL qui perd tout espoir à cause d'un réservoir d'essence crevé qui le fait chuté au fond du classement. La LIGIER du lyonnais est donc en tête devant BALLOT LENA qui a fait parlé la puissance de sa CARRERA et MUNARI est 3ème devançant les PORSCHE de PIOT et LAFOSSE.

        Deuxième étape: CLERMONT-LILLE. On commence par DIJON-PRENOIS où à nouveau les LIGIER sont devant. LARROUSSE devançant CHASSEUIL qui fait son baroud. MUNARI lui attend sagement les ES de rallye et laisse aux PORSCHE le soin de batailler derrière les LIGIER. C'est FREQUELIN qui s'en tire le mieux alors que LAFOSSE se retire. Au BALLON d'ALSACE "le grizzly" se rappelle au bon souvenir de tous comme spécialiste des courses de cote, il devance les LIGIER et MUNARI et au RAINKOPF voisin, il récidive avec le même classement derrière sa PORSCHE. On se dirige alors vers LILLE terme de l'étape quand coup de tonnerre, LARROUSSE et sa LIGIER abandonnent alors qu'ils étaient nettement en tête. Voilà MUNARI qui entre en leader dans la capitale du Nord après avoir disputé l'épreuve de CROIX en TERNOIS. Il devance BALLOT LENA de 30 secondes qui n'a pas dit son dernier mot puis plus loin les PORSCHE de PIOT et ALMERAS.

        Troisième étape: LILLE-ALBI. A ROUEN , CHASSEUIL qui n'a plus rien à perdre domine avec la LIGIER rescapée et il en fera de même sur le BUGATTI détrempée. BALLOT LENA s'avère à nouveau le plus performant sur les deux circuits derrière la LIGIER et MUNARI attend toujours son heure en leader opiniâtre. Par contre FREQUELIN et PIOT ont disparu. A ALBI nouveau problème pour CHASSEUIL qui casse un cardan mais pourra réparer, ce qui permet à BALLOT-LENA de l'emporter et de s'emparer du commandement de l'épreuve pour 15 secondes devant MUNARI qui ne semblent pas s'en émouvoir comptant sur les ES de la fin du rallye. Jacques ALMERAS est maintenant un solide 3ème débarrassé des autres CARRERA.

        Quatrième étape: ALBI-BIARRITZ. A NOGARO où CHASSEUIL pas dégoûté par ses mésaventures repart à l'attaque et domine. Derrière il semble que MUNARI ait compris que l'attente face à un BALLOT LENA en forme ne suffirait pas et les deux hommes se livrent une belle bourre sur le circuit gersois qui voit la LANCIA devant la PORSCHE. Arrive une spéciale inconnue qui plus est sous une pluie diluvienne, Le BOIS de ST PEE et là dans ces conditions MUNARI fait la différence sur la PORSCHE lui collant 1 minute, si bien qu'à BIARRITZ l'italien est à nouveau leader mais pour une poignée de secondes.

        A SUIVRE...


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        • ...SUITE

          Cinquième étape: BIARRITZ-NICE. On commence par deux monuments du Tour cycliste le SOULOR et le TOURMALET et l'un et l'autre verront un CHASSEUIL impérial démontrer toutes ses qualités et celle de la LIGIER dommage que... Derrière la bataille fait bien sure rage. MUNARI a pris l'ascendant dans le SOULOR mais dans le TOURMALET des ennuis de carburation lui font perdre toute son avance sur la PORSCHE de BALLOT. A BARCELONE sur le tracé urbain de MONJUICH, CHASSEUIL s'impose à nouveau et BALLOT LENA en fait de même sur MUNARI et reprend la tête au général pour un souffle. Il reste le MOULINON et le CASTELLET et rien n'est fait. Le premier est bien sure favorable à la STRATOS le second à la PORSCHE. Mais le duel n'aura pas lieu. A peine BALLOT entré dans la spéciale que son moteur lâche laissant MUNARI en confortable leader qui lui permet de rentrée sur la Promenade des Anglais en grand vainqueur. Jacques ALEMERAS et sa CARRERA maison finit à 4 minutes de l'italien devant la PORSCHE GR3 de Dominique THIRY et celle de Thierry SABINE. BRIAVOINE sur une CAPRI emporte le GR2 et MC BEAUMONT avec sa COMMODORE le GR1.CHASSEUIL qui l'a encore emporté lors de deux dernières épreuves du jour, finit 10ème à de 20 minutes de la STRATOS dont c'est la première d'une longue, très longue liste de victoires internationales.

          Sandro MUNARI et Mario MANUCCI la première d'un longue liste de victoires avec la STRATOS


          Claude BALLOT LENA et sa PORSCHE BUCHET en lutte pour la victoire presque jusqu'au bout


          CHASSEUIL et la LIGIER les meilleurs performers


          ANDRUET et LARROUSSE c'est déjà fini


          ALMERAS-MAS une belle 2ème place sur la CARRRERA maison


          La CAPRI de BRIAVOINE vainqueur du GR2


          A MC BEAUMONT et sa COMMODORE le GR1

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          • Original cet équipage "Jichelle"-Frank Caron sur la liste des engagés



            Mais il faut comprendre las amoureux Jean-Claude Lagniez - kiki Caron.



            Jean-Claude Gamet sur une Escort et non une Capri



            La Capri du Grand Bazar de Jean-Pierre Rouget



            Absente des listes des engagés la Carrera de Bernard Chenevière



            Francis Roussely



            Thierry Sabine



            Claude Haldi



            Dominique Thiry



            Jean Vinatier



            Jean-Luc Thérier



            Bernard De Dryver



            Guy Fréquelin



            Hervé Bayard sur la Carrera Grand Bazar



            Jean-Louis Lafosse



            Jean-François Piot

            Avant c'était mieux

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            • Merci CAMERAT pour l'ESCORT de GAMET ...et le reste

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              • 16 SEPTEMBRE
                ALBI F2

                En ce dimanche après-midi l'ORTF nous a gâté. La retransmission du GP d'ALBI F2 16ème et avant dernière manche du Championnat d'Europe et sur le plateau de la Rue COGNAC-JAY aux cotés de l'inusable Michel DRUCKER, François CEVERT qui non seulement va commenter la course mais surtout nous parler de lui et de ses espoirs et aussi interpréter en direct le mouvement lent de la Pathétique de BEETHOVEN, pour moi un souvenir inoubliable.

                Mais revenons à la course. Les organisateurs albigeois en plus de la retransmission en direct de leur épreuve lui donnant une solennité certaine, ne pouvaient que se réjouir du plateau exceptionnel réuni sur leur petit circuit du Séquestre. Il est vrai qu'à l'époque foin d'écolos et riverains grincheux ( comme dirait la CANETTE non sans raison, c'est qu'ils n'étaient pas encore là....) Pas moins de 25 F2 se pressaient dans le paddock avec en tête de liste le champion 1973, Jean-Pierre JARIER et son irrésistible MARCH -BMW usine qui retrouvait son équipier du début de saison Jean-Pierre BELTOISE. Toujours dans le clan MARCH, Vittorio BRAMBILLA tout auréolé de sa première victoire autrichienne était bien là tout comme l'homme en forme du moment, Jacques COULON. Point non négligeable qui va avoir son importance, ces deux là étaient équipés FIRESTONE alors que les usines sont GOODYEAR. Michel LECLERC en récompense de sa très bonne saison F3 même battu par LAFFITE au championnat, se voyait offrir le baquet habituel de DEPAILLER sur la ELF2 aux côtés de JABOUILLE, le clermontois s'étant cassé un jambe en moto,. Chez SURTEES, les pilotes F1 HAILWOOD et PACE étaient annoncés en fait Jochen MASS retrouvait sa monture habituelle avec à ses côtes le débutant tricolore José DOLHEM. Autres stars annoncés les duettistes LOTUS, Emerson FITTIPALDI et Ronnie PETERSON mais en fait seul le suédois est présent, le brésilien certainement fâché de sa mésaventure italienne est à nouveau remplacé par Dave MORGAN. Les MOTUL de Ron DENNIS sont comme d'habitude là en nombre avec SCHENKEN-PRYCE-PESCAROLO-JAUSSAUD et WOLLEK faisant d'elles les second contingent derrière les MARCH. Enfin John WATSON et Peter GETHIN défendaient les couleurs CHEVRON, Wilson FITTIPALDI celles de BRABHAM et le japonais KAZATO celles GRD.

                Surprise au terme des essais ce n'est pas une MARCH STP qui est en tête des feuilles de temps mais bien l'orange de BRAMBILLA et non devant JARIER mais son équipier BELTOISE. Le néo champion, qui plus est, est devancé par COULON pour ne s'élancer que de la 4ème place de grille. A cela une explication, les FIRESTONE sont plus à l'aise sous la chaleur que les GOODYEAR. Viennent ensuite MASS et WATSON puis PESCA le meilleur MOTUL et JABOUILLE. Les débutants LECLERC et DOLHEM sont respectivement 15ème et 21ème alors que PETERSON ne pointe qu'au 17ème rang et son équipier MORGAN est non qualifié ...ça va toujours aussi mal pour les TEXACO STARS.

                Et ça ne va pas aller beaucoup mieux en course, puisque la voiture du suédois ne peut même pas quitter la grille ce qui permet à WOLLEK premier suppléant de prendre le train en marche de la course qui comme de coutume en France ne se dispute qu"en une manche de 56 tours. Dès le départ " le gorille de Monza" prend les devants et précède BELTOISE et le reste qui reste dans l'ordre de la grille. Mais à la fin du premier tour c'est COULON qui pointe au second rang prouvant que les FIRESTONE sont non seulement plus performants, mais entrent plus vite en action que les GOODYEAR. Ce sont donc 4 MARCH qui mènent la danse et très vite les deux premières vont se détacher, toujours les pneus. BRAMBILLA et COULON vont rapidement s'assurer une avance substantielle sur le reste du peloton. COULON, pendant la première moitié de course restant dans le sillage de l'italien sans pouvoir l'attaquer puis quand sa boite de vitesses sera récalcitrante, il lâchera prise et sera dépassé par le duo de MARCH officielles pour finir 4ème. Voilà BRAMBILLA débarrassé de sa principale menace toute fois la course n'est pas jouée car à partir de ce moment les forces s'inversent. Cette fois les GOODYEAR plus endurants sous la chaleur, prennent le dessus sur les FIRESTONE et JARIER s'en est rendu vite compte. Après avoir dépassé son équipier il se lance dans une chasse éperdue à grand coups de travers mais ce sera insuffisant, la MARCH orange conservant un maigre avantage de 3 secondes sous le drapeau à damiers. BELTOISE finit une seconde derrière son équipier et devant le malheureux COULON complétant ainsi un quatuor irrésistible de MARCH-BMW. JABOUILLE est le meilleur des autres devant MASS et SCHENKEN.

                Vittorio BRAMBILLA a le vent en poupe, bien aidé par ses pneus FIRESTONE

                Derrière le trio de MARCH COULON-JARIER-BELTOISE qui ne finira pas dans cet ordre

                JARIER a tout donné mais ça n'a pas suffit

                Guère de réussite pour les deux petits français débutants LECLERC et DOLHEM

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                • Interviews de Jarier et Beltoise par Tommy Franklin (qui s'est un peu ennuyé), à partir de 33'20" :

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                  • Je me rends compte en relisant ma prose que j'ai systématiquement écrit LECLERC au lieu de LECLERE

                    Merci INDY pour ce témoignage audio...oui oui ils seront tous 2 en F1....

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                    • 3'30" pendant le journal de 19H00 pour une course de F2...
                      Autre temps, autres moeurs...
                      J'adore quand Tommy interpelle JP.Jarier par son simple nom de famille.
                      Là aussi, autre temps, autres moeurs.
                       

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                      • Oui TIPO à cette époque la F2 ça comptait avec encore quelques pilotes F1 qui faisaient des piges et pas mal de constructeurs F1 impliqués comme tu le vois....

                        La spécialisation des pilotes et des équipes vu les budgets exponentiels a tout tué...

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                        • 16 SEPTEMBRE

                          ZELTWEG 2 LITRES

                          Si vous espériez un foule de photos de cette épreuve vous allez être déçu. C'est le néant absolu dans toutes les diverses gazettes et même sur le site autrichien du musée de Vienne bien connu..mais si vous avez..

                          Pourtant le championnat à deux manches de la fin est loin d'être joué entre CHEVRON actuel leader et LOLA. Par contre ABARTH n'a plus d'espoir après l'annulation de l'épreuve de JARAMA. En arrivant en Autriche les deux protagonistes n'étaient séparés que par 1 tout petit point. Ce score plus que serré ne déchaîna donc point l'enthousiasme des photographes mais pour autant l'épreuve ne manqua pas d'intérêt ce qui est d'autant plus regrettable..

                          A commencer par le plateau, car mise à part les français, LARROUSSE et LAFOSSE retenus par le Tour Auto et l'ALPINE jouant une nouvelle fois l'arlésienne, tout le gratin du 2L était bien là, qui au volant de sa LOLA ( EDWARDS-CRAFT), de sa CHEVRON ( BURTON-LEPP-RAYMOND) de sa MARCH ( ELFORD-HEZEMANS-SERBLIN). ABARTH même battu au championnat avait fourni son effort habituel avec 4 PA1 pour MERZARIO-QUESTER-PICA et le belge MELVILLE ( pour moi un parfait inconnu...) Jorg OBERMOSER représentait lui GRD avec une auto pour lui-même et une autre pour le suisse HERZOG.

                          Les essais voyaient une belle empoignade entre 5 pilotes dans la même seconde dans l'ordre CRAFT-MERZARIO-SERBLIN-OBERMOSER-EDWARDS, soit LOLA-ABARTH-MARCH-GRD et LOLA. Point de CHEVRON donc. LEPP le meilleur étant repoussé en 6ème position.

                          SERBLIN vole effrontément le départ de la première manche ce qui lui vaut d'être immédiatement arrêté au drapeau noir, laissant EDWARDS bien parti en tête qu'il conservera jusqu'au bout des 30 tours bien aidé par les abandons de CRAFT et MERZARIO. Il devance les CHEVRON de BURTON et RAYMOND, qui se sont bien reprises après leurs déboires des essais, l'ABARTH de QUESTER et la GRD d'OBERMOSER. La seconde manche va tout d'abord voir un EDWARDS impérial en tête jusqu'à la mi course et qu'il se fasse dépasser par un SERBLIN transcendé, remonté du diable vauvert et qui s'imposera sans coup férir devant le britannique qui lui monte sur la plus haute marche du podium final devant RAYMOND et BURTON, si bien qu'au Championnat LOLA reprend la tête à CHEVRON pour 4 points. Tout se jouera à MONTJUICH.

                          A défaut, le portait du vainqueur et de son auto ici à DIJON


                          Gabrielle SERBLIN et sa MARCH-BMW ( ici à MONZA) une irrésistible remontée après un faut départ

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                          • Dans Autosport du 20 Sep 73 il y a une photo (pas deux)  

                            Edwards_Zeltweg_73.jpg

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                            • Merci INDY je l'avais mais elle est tellement moche...

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                              • si si il y a bien des photos ici = http://www.motorsportarchiv.at/page/.../%221973%22/13

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