12-16 SEPTEMBRE
RALLYE AUTRICHIEN DES ALPES
Il fallu attendre fin janvier 1974 pour enfin connaître le vainqueur de ce rallye ( ???) Oui 4 mois après que DARNICHE et son ALPINE ait été déclaré vainqueur, c'est Achim WARMBOLD et sa BMW qui pourront conserver le trophée sur leur cheminée.....Comment en ait on arrivé à une telle incongruité? Tout comme en Pologne, les organisateurs firent preuve d'une certaine légèreté dans leur organisation et le contrôle de leur épreuve, démontrant si besoin en était que le monde du rallye était encore à un niveau certain d'amateurisme, certes sympathique, mais indigne d'un championnat du monde.
Mais avant d'en arriver là passons en revue les troupes présentes pour cette 9è manche. A tout seigneur, tout honneur, le leader ALPINE cette fois n'avait pas fait défaut et avait envoyé à BADEN dans les environs de VIENNE deux Berlinettes 1800 pour DARNICHE et NICOLAS flanqués de leurs habituels MAHE et VIAL. Son challenger FIAT comptait sur un trio de coupé 124 ABARTH pour ses italiens PINTO et PAGANELLI et pour le mercenaire suédois Hakan LINDBERG vainqueur ici en 1972. BMW poursuivait son expérience rallye avec sa 2002 dont deux exemplaires étaient confiés comme en Grèce aux duos WARMBOLD-TODT et WALDEGAARD-THORZELIUS. SAAB en faisait de même pour ses pilotes maison BLOMQUIST et EKLUND avec leur 96 V4. Les locaux VOLKSWAGEN AUTRICHE étaient bien sure là en force avec 4 COX 1300 pour les pilotes du crû JANGER et WITTMANN mais aussi à nouveau le britannique FALL et le suédois KALLSTROM. Enfin quelques individualités comme Ove ANDERSON et sa TOYOTA CELICA, Walter RORHL et une OPEL ASCONA ou le local BOCHNICEK toujours fidèle à la DS.
Couru en 3 étapes et 31 spéciales prévues, dès le départ WARMBOLD donnait le ton en s'emparant du commandement avec les 6 premiers scratches. Il précédait de peu DARNICHE, WALDEGAARD et BLOMQUIST , les écarts restant faibles. Mais déjà certains connaissaient des problèmes comme PINTO (supension) puis DARNICHE était retardé après avoir crevé son radiateur d'huile si bien qu'au terme de la première étape et de ses 11spéciales, WARMBOLD comptait 1 minute d'avance sur BLOMQUIST puis venaient EKLUND, NICOLAS, WALDEGAARD, DARNICHE et PAGANELLI. Dès le départ de la seconde étape le rallye perdait RORHL puis BLOMQUIST qui remontait sur la BM de tête quand sa transmission lâcha, alors que PAGANELLI sortait de la route laissant seul LINDBERG défendre les couleurs FIAT. A la fin de la seconde étape et après 8 ES supplémentaires disputées, WARMBOLD est toujours un solide leader avec 3 minutes d'avance sur EKLUND qui devance de peu NICOLAS, WALDEGAARD, DARNICHE et LINDBERG. C'est au cours de la 3ème et dernière étape que vont se dérouler les évènements rocambolesques qui amèneront à la situation décrite en intro. En tête, WARMBOLD se contente d'assurer, d'autant que le train arrière de sa BMW lui donne quelques inquiétudes. En milieu d'étape, profitant d'un raccourci découvert lors des reconnaissances de la course mais autorisé par les officiels (??) , la BMW rejoint l'assistance, le temps ainsi gagné permettant une intervention des mécaniciens sans encourir de pénalité. La BMW de tête regagne ensuite le parcours officiel, mais se présente à un contrôle horaire en sens inverse de la course. C'est la mise hors-course immédiate. Arguant que le contrôle horaire en cause avait été déplacé et que le raccourci emprunté figurait sur l'additif du road-book, BMW fait toutefois appel de cette décision et c'est dans la confusion la plus complète que l'équipage WARMBOLD-TODT poursuit sa route. La situation est d'autant plus confuse qu'en signe de protestation, Jacques CHEINISSE le patron d'ALPINE, fait bloquer le fameux itinéraire bis reliant les contrôles pour obliger les concurrents à emprunter l'itinéraire officiel que les Berlinettes elles ont respecté. DARNICHE qui s'est livré à fond pour remonter son handicap, hérite ainsi de la tête qu'il conservera jusqu'à la ligne d'arrivée. EKLUND, WALDEGAARD, NICOLAS et LINDBERG finiront dans cet ordre et dans la confusion la plus totale.
ALPINE sort pour le moment vainqueur et du fait de la débâcle des FIAT, est quasi assuré du titre. Heureusement le reclassement tardif de WARMBOLD n'aura pas d'influence sur le résultat final du championnat
WARMBOLD-TODT ( ébouriffé) et BMW auront finalement gain de cause
DARNICHE-MAHE vainqueur temporaire au terme d'une belle remontée
ELKUND sauve l'honneur de SAAB après l'abandon de son équipier
FIAT perd pied au championnat LINDBERG seulement 5ème
La COX de l'autrichien JANGER après sa cabriole
RALLYE AUTRICHIEN DES ALPES
Il fallu attendre fin janvier 1974 pour enfin connaître le vainqueur de ce rallye ( ???) Oui 4 mois après que DARNICHE et son ALPINE ait été déclaré vainqueur, c'est Achim WARMBOLD et sa BMW qui pourront conserver le trophée sur leur cheminée.....Comment en ait on arrivé à une telle incongruité? Tout comme en Pologne, les organisateurs firent preuve d'une certaine légèreté dans leur organisation et le contrôle de leur épreuve, démontrant si besoin en était que le monde du rallye était encore à un niveau certain d'amateurisme, certes sympathique, mais indigne d'un championnat du monde.
Mais avant d'en arriver là passons en revue les troupes présentes pour cette 9è manche. A tout seigneur, tout honneur, le leader ALPINE cette fois n'avait pas fait défaut et avait envoyé à BADEN dans les environs de VIENNE deux Berlinettes 1800 pour DARNICHE et NICOLAS flanqués de leurs habituels MAHE et VIAL. Son challenger FIAT comptait sur un trio de coupé 124 ABARTH pour ses italiens PINTO et PAGANELLI et pour le mercenaire suédois Hakan LINDBERG vainqueur ici en 1972. BMW poursuivait son expérience rallye avec sa 2002 dont deux exemplaires étaient confiés comme en Grèce aux duos WARMBOLD-TODT et WALDEGAARD-THORZELIUS. SAAB en faisait de même pour ses pilotes maison BLOMQUIST et EKLUND avec leur 96 V4. Les locaux VOLKSWAGEN AUTRICHE étaient bien sure là en force avec 4 COX 1300 pour les pilotes du crû JANGER et WITTMANN mais aussi à nouveau le britannique FALL et le suédois KALLSTROM. Enfin quelques individualités comme Ove ANDERSON et sa TOYOTA CELICA, Walter RORHL et une OPEL ASCONA ou le local BOCHNICEK toujours fidèle à la DS.
Couru en 3 étapes et 31 spéciales prévues, dès le départ WARMBOLD donnait le ton en s'emparant du commandement avec les 6 premiers scratches. Il précédait de peu DARNICHE, WALDEGAARD et BLOMQUIST , les écarts restant faibles. Mais déjà certains connaissaient des problèmes comme PINTO (supension) puis DARNICHE était retardé après avoir crevé son radiateur d'huile si bien qu'au terme de la première étape et de ses 11spéciales, WARMBOLD comptait 1 minute d'avance sur BLOMQUIST puis venaient EKLUND, NICOLAS, WALDEGAARD, DARNICHE et PAGANELLI. Dès le départ de la seconde étape le rallye perdait RORHL puis BLOMQUIST qui remontait sur la BM de tête quand sa transmission lâcha, alors que PAGANELLI sortait de la route laissant seul LINDBERG défendre les couleurs FIAT. A la fin de la seconde étape et après 8 ES supplémentaires disputées, WARMBOLD est toujours un solide leader avec 3 minutes d'avance sur EKLUND qui devance de peu NICOLAS, WALDEGAARD, DARNICHE et LINDBERG. C'est au cours de la 3ème et dernière étape que vont se dérouler les évènements rocambolesques qui amèneront à la situation décrite en intro. En tête, WARMBOLD se contente d'assurer, d'autant que le train arrière de sa BMW lui donne quelques inquiétudes. En milieu d'étape, profitant d'un raccourci découvert lors des reconnaissances de la course mais autorisé par les officiels (??) , la BMW rejoint l'assistance, le temps ainsi gagné permettant une intervention des mécaniciens sans encourir de pénalité. La BMW de tête regagne ensuite le parcours officiel, mais se présente à un contrôle horaire en sens inverse de la course. C'est la mise hors-course immédiate. Arguant que le contrôle horaire en cause avait été déplacé et que le raccourci emprunté figurait sur l'additif du road-book, BMW fait toutefois appel de cette décision et c'est dans la confusion la plus complète que l'équipage WARMBOLD-TODT poursuit sa route. La situation est d'autant plus confuse qu'en signe de protestation, Jacques CHEINISSE le patron d'ALPINE, fait bloquer le fameux itinéraire bis reliant les contrôles pour obliger les concurrents à emprunter l'itinéraire officiel que les Berlinettes elles ont respecté. DARNICHE qui s'est livré à fond pour remonter son handicap, hérite ainsi de la tête qu'il conservera jusqu'à la ligne d'arrivée. EKLUND, WALDEGAARD, NICOLAS et LINDBERG finiront dans cet ordre et dans la confusion la plus totale.
ALPINE sort pour le moment vainqueur et du fait de la débâcle des FIAT, est quasi assuré du titre. Heureusement le reclassement tardif de WARMBOLD n'aura pas d'influence sur le résultat final du championnat
WARMBOLD-TODT ( ébouriffé) et BMW auront finalement gain de cause
DARNICHE-MAHE vainqueur temporaire au terme d'une belle remontée
ELKUND sauve l'honneur de SAAB après l'abandon de son équipier
FIAT perd pied au championnat LINDBERG seulement 5ème
La COX de l'autrichien JANGER après sa cabriole
Commentaire