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Brian Herman Thomas REDMAN

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  • Et en attendant que la T600 soit au point que devient Brian ? 

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    • Patience TIPO......ça arrive 

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      • Avant d'en arriver à ces péripéties, reprenons le cours des saisons à commencer par 1981 et le moins que l'on puisse dire c'est que ça commence fort avec une nouvelle victoire acquise aux 24H de DAYTONA. En attendant la fameuse LOLA T600, Ralph Kent COOKE et Roy WOODS avaient acquis les 935K3 KREMER de Dick BARBOUR qui avait cessé son implication et dont le préparateur et pilote, Bob GARRETSON continuait à se charger. Bien sûr Brian fut convié à la piloter et Bobby RAHAL allait être le 3ème homme. Au départ de ces 24H il y avait pas moins d'une bonne quinzaine de 935 toutes susceptibles de l'emporter aussi GARRETSON opta pour un moteur de 3.2 L plus puissant mais ayant besoin de moins de pression de turbo. C'est ce qui fit la différence. Toutes les autres 935 cassèrent des turbos pas celle de notre héros qui avec ses comparses enlevait donc ses 2èmes 24 H de DAYTONA. GARRETSON dans une interview raconta leur course et ses accotés:

        "La course a réuni pas moins d'une quinzaine de Porsche 935 ou dérivées, ainsi que l'équipe d'usine Lancia, qui utilisait la Monte-Carlo 2,0 litres en championnat du monde. Au drapeau vert, la plupart ont décollé à grande vitesse, poussant comme s'il s'agissait d'une course de sprint d'une heure. Il ne fallut pas longtemps avant que les moteurs explosent à gauche et à droite. Beaucoup de ces voitures sont entrées dans les stands pour changer de moteur, ce qui était légal à l'époque. Plusieurs sont passés par deux moteurs. A l'opposé, nous avons couru à notre rythme et avons rapidement couru en tête à partir de la 16 e position de départ.  Lors d'un changement de pilote en début de soirée, Brian était furieux contre Bobby Rahal, car il avait pris la tête pendant son relais; Brian a dit à Bobby qu'il poussait trop fort ! Bobby s'est excusé et a dit: "Je n'ai dépassé personne, ils se disputent tous." Brian s'éloigna en marmonnant : « C'est trop tôt, c'est trop tôt. Vers minuit, l'Interscope 935 s'est accroché avec un retardataire et notre voiture a roulé sur des débris de l'incident, ce qui a cassé un tuyau d'échappement. Cela a été rapidement changé lors de l'arrêt au stand qui a suivi. Le dimanche matin, nous étions en croisière et avions une large avance de 10 à 15 tours. Brian est arrivé vers 6 h 45 après un double relais et a passé la main à Bobby et a demandé : « Où est le petit-déjeuner ? Eh bien, nous l'avons dit, rien n'a encore été organisé sur ce front. "Ok, dit-il, je m'en occupe." Je me souviens avoir pensé, comment va-t-il prendre son petit-déjeuner ?Environ 20 minutes plus tard, Brian est revenu aux stands avec des sacs de sandwichs McDonald's pour le petit-déjeuner. Il avait traversé la rue jusqu'au McDonald's en face de l'autoroute, toujours dans son uniforme de conducteur, avait ramassé de la nourriture pour l'équipage et l'avait ramenée aux stands. Il s'est assis et a mangé avec les mécaniciens. L'un des amis de l'équipe à cette époque, qui était beaucoup dans notre stand, était Olivier Chandon, fils de la maison de champagne française. Au début de dimanche, il a commencé à s'inquiéter, car il pensait que nous allions gagner, et il y avait du champagne de merde à portée de main de la voie rapide pour la célébration de Victory Lane (à son avis). L'équipage, bien sûr, n'était pas intéressé par tout cela et l'a ignoré, car nous savions que ce n'était pas « fini tant que ce n'était pas fini », comme disait Yogi Berra. Nous étions juste concentrés sur le fait d'aller jusqu'au bout, sans nous soucier du type de champagne que nous boirions, le cas échéant! En tout cas, Olivier appelait partout dans Daytona à la recherche de Moet & Chandon mais personne n'a été trouvé. Alors, bénissez son âme, il a sauté dans une voiture de location, s'est rendu à Orlando, a trouvé le bon matériel et est revenu sur le circuit avec le Moet & Chandon vers midi".

         

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        • Je vais faire un très gros retour en arrière, 1962 Silverstone 6 heures en relais, avec une Morgan qui est pourtant donné DNA sur Racingsportscars.

          redman silverstone 6h 1962.jpg
          Avant c'était mieux

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          • Effectivement CAMERAT un grand saut en arrière. J'avais signalé au tout début une MORGAN est-ce la même ???

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            • Retour à Daytona avec un Brian qui vérifie attentivement l'effet du banking sur ses pneus :



              On peut noter qu'il continue à utiliser un casque ouvert lorsqu'il conduit une voiture fermée.

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              • Envoyé par tipo 151 Voir le message
                Retour à Daytona avec un Brian qui vérifie attentivement l'effet du banking sur ses pneus :



                On peut noter qu'il continue à utiliser un casque ouvert lorsqu'il conduit une voiture fermée.


                très beau et intéressant reportage avec de belles photos !  On s'y croirait. 
                Ingérer des cellules irradiées de souffrance et de peur me fait horreur. Je ne digère pas les agonies ( Arielle Dombasle)

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                • Envoyé par CMTARGA Voir le message
                  ... Au drapeau vert, la plupart ont décollé à grande vitesse, poussant comme s'il s'agissait d'une course de sprint d'une heure. Il ne fallut pas longtemps pour que les moteurs explosent à gauche et à droite .... A l'opposé, nous avons couru à notre rythme et avons rapidement couru en tête à partir de la 16 ème position de départ.  Lors d'un changement de pilote en début de soirée, Brian était furieux contre Bobby Rahal, car il avait pris la tête pendant son relais; Brian a dit à Bobby qu'il poussait trop fort ! Bobby s'est excusé et a dit: "Je n'ai dépassé personne, ils se disputent tous." Brian s'éloigna en marmonnant : « C'est trop tôt, c'est trop tôt....


                  Bobby Rahal (reconnaissable à ses lunettes de vue) attaque le banking.
                  Avant ou après l'engueulade de Brian ?

                   

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                  • Vu l'état de la 935 ( et même un papier gras sur la calandre) je dirai à la fin bien  après "l'engueulade" de Brian. 

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                    • Moins de chance à SEBRING où le même trio dû se contenter de la 17ème place finale. Puis la LOLA T600 à moteur V8 CHEVROLET apparut. Avec son aérodynamisme révolutionnaire utilisant l'effet de sol maintenant bien connu depuis les LOTUS F1 de CHAPMAN en 1978, elle renvoya les PORSCHE 935 jusque là totalement dominatrice au rang de dinosaures comme son palmarès le traduit. Appuyé par Max SARDOU de la soufflerie EIFFEL, BROADLEY conçut une voiture imbattable. Dès sa première sortie aux mains de REDMAN, elle s'impose à LAGUNA SECA. Puis les victoires s'accumulent à LIME ROCK, MID OHIO, PORTLAND et ROAD ATLANTA, Brian empochant aisément le titre pilote et LOLA celui constructeur détrônant, depuis 1977, l'invincible PORSCHE 935. La saison suivante ce sont pas moins de 11 châssis T600 qui furent vendus par BROADLEY qui ne regretta certainement pas son accord avec Brian qui fut pourtant en son temps, comme nous l'avons vu, un pilier de CHEVRON et Derek BENNETT sont plus farouche adversaire et qui va être le sauveur de LOLA.

                      Brian raconte les tous débuts de cette petite merveille

                      "A LAGUNA SECA, la veille de la course, Carl Hass a ôté son cigare de sa bouche et m'a dit : 'Brian, si cette voiture ne gagne pas demain, Lola Cars fera faillite !' Eric Broadley était là - l'air inquiet! - avec Ralph Cooke et Roy Woods - également l'air inquiet ! Pas de pression, pas de problème! "Eh bien, la course commence. Immédiatement, il y a quelque chose qui ne va pas avec la voiture, et ça commence à empirer aussi. À cette époque, le virage deux à Laguna Seca était un virage serré à gauche avec un grand talus en terre à l'extérieur. Là Il n'y avait pas de zone de dégagement du tout. Et lorsque j'ai coupé les gaz pour réaccélérer  dans le virage, la voiture a juste pris une grosse secousse. En fait, il s'est avéré qu'elle faisait ça à chaque tour. Mais au dixième tour, pour une raison que j'ignore, la voiture commençait juste à se comporter correctement. Une fois que j'ai réalisé cela, je suis revenu d'environ la dixième place dans le peloton et j'ai finalement gagné la course. Le lendemain, nous avons ramené la Lola à Garretson Enterprises pour la préparer pour le prochain événement. Eric Broadley et moi la regardions sur les chandelles, et j'ai pointé la roue arrière gauche et j'ai dit : 'Hmm... Que s'est-il passé ici ?"Le clip de sécurité en acier à ressort qui empêche l'écrou de roue de se détacher avait disparu, et l'écrou de roue était tout mâché. La roue s'était détachée, avait cassé le clip de sécurité, puis s'était resserrée toute seule! C'est ce que j'avais ressenti lors de ces premiers tours à Laguna Seca - et j'ai toujours l'écrou de roue à la maison pour prouver l'histoire !"

                      L'invincible et révolutionnaire LOLA T600 qui permit à Brian d'enlever largement le titre IMSA 1981, mais pas sans payer de sa personne

                      pics hosting

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                      • Envoyé par CMTARGA Voir le message
                        ..  au dixième tour, pour une raison que j'ignore, la voiture commençait juste à se comporter correctement. Une fois que j'ai réalisé cela, je suis revenu d'environ la dixième place dans le peloton et j'ai finalement gagné la course. 


                        Brian en train de fondre sur la 935 de John Fitzpatrick alors deuxième derrière celle de John Paul Jr .
                        Sept tours avant le fin, Brian prend la tête et remporte, à Laguna Seca, la première course à laquelle sa Lola T600 est engagée.

                         

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                        • Mais ce qui marchait en IMSA ne fonctionnait pas nécessairement sous les auspices de la FIA et de l'ACO. Tout naturellement dès que Brian et son équipe prirent possession de la LOLA, l'idée de participer aux 24H du MANS s'imposa. Un programme spécifique fut mis au point mais pour le MANS les règles techniques imposaient une autre motorisation que le V8 CHEVY et tout naturellement, l'équipe de GARRETSON choisit le flat 6 turbo PORSCHE  parfaitement connu. Mais l'architecture du moteur allemand ne cadrait pas du tout avec ce qui faisait le plus de la T600 qui avait perdu ainsi une bonne part de son avantage aérodynamique lié à l'effet de sol. Notre duo REDMAN-RAHAL fut incapable de signer un temps correct et ne put se qualifier et Brian de raconter:

                          "Nous avons eu ce truc diabolique du Mans J'étais en Angleterre en mai et j'ai téléphoné à John Bright et j'ai dit:" Tout va bien, John? Il a dit : 'Eh bien, en quelque sorte oui. Nous mettons un turbo Porsche dans le deuxième châssis et nous allons au Mans. Donc, nous sommes arrivés au Mans sans avoir tourné une roue. J'entre et dans le premier tour – bang ! L'accouplement de l'arbre de transmission s'est cassé. Ensuite, l'échappement a mis le feu au soubassement. Nous avons raté le reste des essais et des qualifications de mercredi. Le jeudi", je suis monté dans la voiture pour m'entraîner et il n'y avait pas de dessous de caisse ni de tunnels. J'ai dit à Bob Garretson, 'Où est le soubassement ?' Il a dit: 'Oh, ça a un peu brûlé. Tout ira bien. Je lui ai répondu, ça peut être bien pour toi de rester dans les stands, mais ce n'est peut-être pas bien pour moi de descendre la Mulsanne à 200 mph !'"  et Brian de conclure. "Tout le monde a adoré la voiture sauf les fans de Porsche."

                          Le compte rendu du MANS dans AUTOHEBDO N° 271 précise que dès les premiers essais Brian tombe en panne sur le circuit sans savoir pu boucler le moindre tour, embrayage mort. Avant les derniers essais l'équipe essaya en vain de faire marcher la bête sur les pistes de l'aérodrome voisin, mais rien n'y fit. Ce qui est d'autant plus dommage qu'une autre LOLA T600 propulsée elle par le V8 COSWORTH engagée par l'usine LOLA et pilotée par DE VILLOTA et EDWARDS se qualifia aisément et réussit à franchir la ligne d'arrivée. 
                           
                          L'équipe COOKE-WOODS au grand complet pour ces 24 Heures 1981 avortés pour la LOLA


                          La LOLA PORSCHE ne permit pas à Brian de disputer sa 9ème participation au MANS

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                          • La 935 de l'équipe, c'est la Kremer / 80  009-00030 victorieuse des dernières 24 Heures de Daytona.
                            A son volant, Annie-Charlotte Verney fait équipe avec Bob Garretson et Ralph Cooke. Ils finiront 6èmes.

                            Une rare apparition sur la piste de la Lola-Porsche. Bobby Rahal au volant ?



                            Tentative de réglage de l'équipe Garretson sur l'aéroport jeudi.
                            Brian au volant ?



                            La déception se lit sur les visages de Brian, Ralph Cooke et Bobby Rahal :

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