Brian Herman Thomas REDMAN

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Petite contribution pour les "Barbour" :

Trop modeste le Tonton ... très intéressante contribution ...
Les Barbour semblent être des adeptes du camping ...

[CMTARGA]

...et puis de quoi nous donner encore l'occasion de fantasmer.... 

[can the can]

...et puis de quoi nous donner encore l'occasion de fantasmer....

TON SUJET EST EN TRAIN DE PARTIR EN VRILLE, à cause d'une certain nombre ( dont je fais partie) d'obsédés sexuels ! Mias parlez-en à votre urologue, c'est normal, juste une question d'hormones.

Allez, la suite !

[CMTARGA]

Tu as raison LA CANETTE...la suite

Comme pour conjurer le mauvais sort précédent ou par besoins financiers, Brian va se lancer dans une série de compétition pour le moins diversifiée passant à nouveau par la PORSCHE 935, mais aussi une VW SIROCCO et enfin une MERCEDES GR5…Il raconte:

Le 8 juillet pour les 6h de Watkins Glen, j'ai conduit une Porsche 934 pour Vasek Polak avec Janet Guthrie jusqu'à la 8e place, et à la fin du mois, j'ai copiloté avec Jacky Ickx aux 24 heures de Spa dans une Sirocco GTi sponsorisée par le Belgian VW Club. Un port dans la tempête. Du temps de ma Mini 1275S, j'ai supposé à tort que l'on pouvait récupérer une telle voiture de n'importe quel angle en cas de glissade. Je l'ai perdue lors d'un entraînement sur le mouillé et j'ai pris un coup assez lourd. La voiture a été réparée pour la course, mais j'ai chuté à nouveau dans la nuit, lorsque quelque chose s'est brisé ou qu'un pneu a lâché, mettant fin à notre course. Ma course suivante a eu lieu dans une Mercedes 450 SL avec le pilote allemand Hans Heyer dans le Tourist Trophy à Silverstone le 17 septembre, où le moteur a explosé.

De la diversité encore de la diversité pour Brian pendant l'été 1978

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[Tonton Claude]

Pour mémoire, cette Mercedes n'avait pas réussi à se qualifier aux 24h du Mans.

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[CMTARGA]

Puis c'est le retour à la CAN AM malgré le souvenir douloureux qu'elle lui a laissé.

"À l'automne 1978, seize mois après mon accident à Saint-Jovite, je me sentais suffisamment en forme pour remplacer Alan Jones dans la voiture Can-Am de Haas/Hall. Après mon accident, l'équipe avait engagé le Français Patrick Tambay pour me remplacer. Patrick a remporté le championnat en 1977, ce qui ne pouvait que me rappeler que cela aurait pu être moi. En 1978, Tambay est parti chez McLaren en Formule 1 et le siège de Haas/Hall a été repris par Alan Jones. Le week-end de la course à Laguna Seca, Jones avait un engagement au Grand Prix du Canada en tant que pilote pour Frank Williams, alors Carl Haas m'a appelé et m'a demandé si je pensais être prêt à le faire. Je lui ai dit que oui. Au début des essais du vendredi, je me sentais bien et j'étais de plus en plus confiant. Je courais directement derrière George Follmer, qui pilotait une voiture appelée Prophet, quand son accélérateur s'est coincé en descendant dans le virage à gauche très rapide après le Corkscrew. La Prophet s'est élancée à pleine vitesse à plusieurs centaines de mètres dans les airs et a percuté le flanc d'une colline. La voiture a été détruite et George a été très gravement blessé. Ayant vu l'accident se dérouler devant moi, presque au ralenti, j'ai soudainement eu un flash-back de mon propre accident à St. Jovite et j'ai immédiatement ralenti d'une bonne seconde par tour. Pendant la course, je roulais bien, mais sans véritable feu. Un fil de bougie s'est détaché, alors je suis entré dans les stands pour le faire réparer. Quand je suis ressorti, j'étais derrière Al Holbert, qui a gagné. J'ai réussi à le dépasser et j'ai fait le tour le plus rapide de la course, ce qui était gratifiant. Au final, j'ai fini 12ème.C'était tout pour 1978. Seulement six courses. Avec des factures à payer, une famille à entretenir et un calendrier de courses réduit à l'horizon, ce fut une autre année difficile pour la famille Redman en 1979."

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Pendant le tour de chauffe ?
Le futur vainqueur, Al Holbert #10, est comme Brian sur une Lola T 333 du Hogan Racing .

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Pour illustrer le récit de Brian, une photo de l'épave de la PROPHET de FOLLMER qui donne une idée une nouvelle fois de la sécurité des circuits de l'époque

  

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1979

Le programme sportif de notre héros va s'étoffer mais restera orienté avant tout vers les seules courses d'endurance ce qui demeura essentiellement jusqu'à la fin de sa carrière professionnelle. Ecoutons le nous raconter son début de saison qu'il entame de nouveau avec l'équipe de Dick BARBOUR et la PORSCHE 935.

"Lors des 24 heures de Daytona en 1979, j'ai piloté avec Dick Barbour et Paul Newman dans une 935, mais malheureusement, le moteur a perdu une soupape au milieu de la course, ce qui nous a mis hors course. Bien qu'il soit avant tout un acteur, Paul conduisait en compétition depuis cinq ans et avait montré qu'il n'avait rien à envier aux autres. C'était le cas à Daytona où il a fait des tours presque égaux aux miens. L'attention que l'équipe recueillait grâce à sa célébrité était évidente, mais je savais que la foule de fans en adoration ne me regardait pas. Paul vaquait à ses occupations comme s'il était un pilote comme les autres, ce qu'il était, mais aussi un grand acteur. Conduisant avec Charles Mendez et Paul Miller à Sebring dans une autre 935, nous avons eu des problèmes de freins au début de la course, ce qui nous a fait rétrograder jusqu'à la 54e place, mais nous nous sommes battus tout au long de la course et nous avons terminé 2e à un tour de la 935 gagnante de Akin/McFarlin/Woods. Il était presque certain qu'une 935 allait gagner car 11 voitures de ce type étaient inscrites. Aux 6 heures de Riverside le 22 avril, j'étais à nouveau dans une 935, cette fois avec Dick Barbour et Rolf Stommelen, où nous avons terminé 6ème."

24 Heures de DAYTONA en compagnie de Paul NEWMAN et WATKINS GLEN avec STOMMELEN



Second à SEBRING après une folle remontée ( photos de stands pour faire plaisir à….)

 

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Daytona :



Sebring :

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Puis Brian revient en Europe pour son grand retour aux prototypes et à l'équipe d'usine PORSCHE avec la 936, lors des 1000 kms de SILVERSTONE dans la perspective de sa 7ème participation aux 24 H du MANS. Malheureusement l'expérience partagée avec Jochen MASS sera de courte durée. Il retrouve une 935 cette fois aux couleurs de Georg LOOS avec PESCAROLO comme équipier ( une première et à ma connaissance unique fois) sur sa chère NORDSCHLEIFE du NURBURGRING qui l'a vu tant de fois briller. Cette fois il devra se contenter de la 3ème place alors que la voiture sœur de FITZPATRICK- SCHURTI et Bob WOLLEK, l'emporte. Brian nous raconte sommairement ces deux courses avant de passer au MANS. 

"À Silverstone, j'ai piloté avec Jochen Mass dans la magnifique Porsche 936 sponsorisée par Essex et préparée par l'usine. Pendant les essais, j'ai eu une défaillance partielle des freins à haute vitesse et j'ai heurté la barrière de sécurité, ce qui a évité un accident plus grave. Pendant la course, Jochen a eu un énorme accident en passant sous le pont de Woodcote lorsqu'un pneu a éclaté, ce qui a brusquement mis fin à notre course. Aux 1000 km du Nûrburgring, je me suis retrouvé au volant d'une Porsche 935 de Gelo Racing avec Henri Pescarolo à la 3e place.

Premier contact à SILVERSTONE avec la PORSCHE 936 ça c'est pas bien fini pour MASS et leur 936


Intermède au NURBURGRING avec la 935 GELO et PESCAROLO comme équipier: 3ème

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Le crash de Jochen Mass coté pile :

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Brian - Pesca   Ring 79

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Toujours le doc adéquat TIPO ( surtout pour le NURBURG plutôt rares...)

Si il y avait bien une édition des 24 Heures du MANS que Brian devait remporter, c'était bien celle de cette année 1979. En effet PORSCHE, grâce à la magnificence de l'extravagant milliardaire américain David THIEME et sa société pétrolifère ESSEX, avait ressorti ses 936 déjà doubles vainqueurs dans la Sarthe aux mains de Jacky ICKX qui était à nouveau le coéquipier de notre héros. Sur le papier le seul adversaire à la hauteur de notre duo belgo britannique, hyper favori, était leurs seuls équipiers sur la seconde 936. Les MIRAGE comme les RONDEAU étant bridées par leur V8 COSWORTH et les WM PEUGEOT n'ayant jusque là fait que de la figuration sur le double tour d'horloge. Oui mais voilà ce scénario idyllique allait se transformer en naufrage total, Brian nous le raconte :

Au Mans, je faisais équipe avec Jacky Ickx dans une Essex 936. Lors de mon premier tour après avoir pris les commandes, la voiture ne se sentait pas bien. J'ai pensé que c'était moi, que je n'étais simplement pas échauffé, alors j'ai continué à toute vitesse. Au début de mon deuxième tour, alors que je tournais dans le très rapide virage Dunlop après les stands, la voiture s'est mise à tourner comme une toupie. Il s'est avéré que le pneu arrière gauche était à plat. J'ai vu les glissières de sécurité passer devant moi à plusieurs reprises, mais par miracle, je n'en ai pas heurté une seule et je me suis finalement arrêté, dans la bonne direction. Après avoir pris une profonde inspiration, j'ai continué à faire le tour du circuit très lentement. Le pneu était maintenant à plat et je pouvais l'entendre s'agiter à l'arrière, alors je me suis arrêté sur la ligne droite de Mulsanne, j'ai sorti la trousse à outils et j'ai réussi à couper ce qui restait du pneu de la roue. Ceci fait, j'ai continué le tour du circuit avec deux roues sur la piste et deux sur l'herbe, une proposition risquée avec les voitures qui passaient à toute vitesse. Nous avons perdu beaucoup de temps, mais nous avons fini par repartir. Plus tard, Jacky a eu une rupture de la courroie d'entraînement de la pompe à essence, qu'il a pu réparer lui-même sur le circuit car il y avait une pièce de rechange dans la trousse à outils, mais elle a de nouveau cassé à la fin de la Mulsanne. Nous ne transportions pas plus d'une pièce de rechange, alors un mécanicien a été envoyé à l'endroit où il s'était arrêté et lui en a jeté une autre à travers la piste, emballée dans un sandwich. J'étais dans un box au-dessus des stands avec mon ami Ian Green et j'écoutais la radio. "Ickx s'est arrêté. Maintenant il repart", disait la voix. "Il s'est arrêté à nouveau, maintenant il repart." C'était atroce. Les officiels ne sont pas dupes du sandwich. Recevoir une aide extérieure était contraire au règlement et nous avons été disqualifiés à la 17e heure. L'ACO a mis beaucoup de temps à nous en informer. Entre-temps, j'ai passé plusieurs heures à conduire dans les pires conditions de pluie que j'aie jamais connues. Descendre à 200 mph la ligne droite de Mulsanne sous une pluie battante n'est pas drôle. Bien que je préfère un cockpit ouvert à un cockpit fermé sous la pluie - vous n'avez pas les problèmes de buée sur le pare-brise - il a plu comme jamais cette année-là. Misérable."