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Sébastien BOURDAIS

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  • 2010

    Que sera l'année 2010 pour Sébastien BOURDAIS ? Suite à son éviction de la F1 et peu désireux d'y retourner même si certains teams lui ont fait des propositions de pilote essayeur, dont il est parfaitement conscient que cela n'aboutit qu'à des placards dorés sans avenir, il préfère poursuivre sa carrière de compétiteur dans d'autres disciplines. Fort de son palmarès là bas, les USA le réclament, mais Seb qui vient d'installer sa famille en Europe, préfère privilégier les solutions locales. En tout premier lieu il y a PEUGEOT, bien trop content de pouvoir compter sur le manceau pour poursuivre l'aventure 908. Au programme de cette année, 4 courses dont SEBRING et LE MANS. Compte tenu de ses performances en SUPERLEAGUE, là aussi les propositions ne manquent pas et malheureusement, la fibre patriotique de notre héros va le trahir en la privilégiant. Laurent REDON, qui fut son coéquipier chez PESCAROLO et qui vient de créer son équipe, décide Sébastien de tenter l'aventure avec lui pour représenter l'Olympique Lyonnais. Ce club et son emblématique Président a le vent en poupe et on peut s'attendre à des retombées importantes et positives pour toutes les parties dont BOURDAIS pourrait aisément tirer profit pour se refaire après la catastrophe F1. Et puis s’il y a un peu de place pour autre chose on verra...

    Bien qu'inscrit aux 24 H de DAYTONA sur une DP dont il ne prendra jamais le volant, la saison de Sébastien débute réellement avec les 12 Heures de SEBRING et la PEUGEOT 908. Celle-ci depuis les 24 Heures 2009 a encore subi des améliorations mais la principale nouveauté consiste en une redistribution des équipages. Cette fois BOURDAIS fait équipe toujours sur la N°8, avec Pedro LAMY et son ex comparse d'exil américain, Simon PAGENAUD. L'autre 908 ( N°7) est confiée au trio WURZ-GENE et au petit nouveau Anthony DAVIDSON. Cette année forte de sa déconvenue mancelle, AUDI est absente et affûte ses armes pour les 24H, si bien que les principaux rivaux des "lionnes" se limitent à une LOLA-ASTON MARTIN officielle et aux LMP2 PORSCHE ou LOLA privées. Inutile de dire que PEUGEOT part comme ultra favori ce que les essais confirment totalement avec un 1 et 2 pour la 7 devant la 8. Ce bel ordonnancement ne sera guère troublé pendant toute la durée de la course, les 908 ayant totalement dominé leur sujet et comme aucun incident n'étant intervenu pour inverser les positions, notre Seb devait une nouvelle fois, se contenter de la seconde marche du podium...ne l'appeler pas POULIDOR pour autant!

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    • Début avril, c'est le coup d'envoi de la SUPERLEAGUE sur le circuit de SILVERSTONE. BOURDAIS y retrouve des têtes connues comme Robert DOONRBOS ou le quatuor français MONTAGNY-PERERA-GOMMENDY-JOUSSE. Cette première épreuve est aussi le baptême du feu pour l'équipe de Laurent REDON, donc il ne faut pas s'attendre à des miracles. Pourtant miracle il y aura. Dans la première course, alors que Seb était cinquième, le passage au stand obligatoire fut catastrophique. Après avoir calé, ses mécanos devaient aller chercher le démarreur qui n'était pas prêt et qui allait casser lors de la première tentative de démarrage. Le français perdait un tour et finissait 15e. Puis à la faveur de la grille inversée, il partait second en course 2. Il en profitait pour prendre rapidement la tête mais l'arrêt au stand, quoique moins calamiteux, lui faisait tout de même perdre 2 places qu'il allait s'employer à récupérer avec autorité. À 6 tours du but, il reprenait la tête pour aller s'imposer. Enfin lors de la super finale qui oppose les 3 premiers de chaque course, BOURDAIS finissait 4eme, un résultat bien improbable quelques heures au paravent.



      Malheureusement la suite va être beaucoup moins rose, si bien qu'au soir de la 5ème manche au NURBURGRING, Sébastien préférait jeter l'éponge. A HASSEN il finissait 17ème de la première course et abandonnait dans la seconde. A MAGNY-COURS sur ses terres, 9ème dans la première course, il était victime d'un spectaculaire accrochage au départ de la seconde et à JARAMA le quasi même scénario avec une 7ème place d'abord puis à nouveau victime d'un accrochage. Comme la course espagnole n'est distante de celle du NURBURG que d'une semaine, son équipe a tout juste eu le temps de réparer la monoplace de Sébastien aussi sa 14ème place puis la 17ème ne sont-elles pas surprenantes. Estimant que le niveau de son matériel n'est pas à la hauteur, faute d'organisation et d'expérience de son team, Sébastien préfère arrêter les frais en plein accord avec Laurent REDON.

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      • Entre temps Sébastien connaissait une grande satisfaction en rempotant enfin une course au volant de la PEUGEOT 908 ce qui jusque là n'était encore jamais arrivé. Cette félicité c'est à SPA FRANCORCHAMPS sur un de ses circuits préférés qu'il la connaissait là ou la chance et la vaillance lui ont offert de beaux succès mais aussi de grande déconvenue comme ce GP de Belgique 2008. Cette fois face aux AUDI bien présentes et décidées à démontrer que le faux pas de 2009 était oublié, il a fallu au trio BOURDAIS-PAGENAUD-GENE et à l'équipe PEUGEOT, faire preuve d'audace et de talent pour s'assurer la victoire. Les essais avaient confirmé la polyvalence de la 908 face aux AUDI R15 qui dans la perspective du MANS roulaient en Belgique avec un package aérodynamique propre aux hautes vitesses sarthoises, ce dont les lionnes pouvaient se dispenser. Cet aspect technique allait avoir des conséquences sur le résultat de la course. La PEUGEOT flanquée du N°3 fort de sa pole s'emparait du commandement avec le manceau au volant et la conservait sur une piste grasse humide fatale d'entrée de jeu à une des 3 AUDI mais aussi à la 908 ORECA avec PANIS à son volant. Les 3 PEUGEOT usines se promènent devant, les teutonnes avec leur régalage aéro fin, ne tenant pas par terre sur ce terrain glissant. Tout va donc bien pour le clan français quand la piste se met à sécher et les AUDI bien aidées par la Direction de course qui commet une énorme bévue lors d'un pace-car, se remettent dans le bain notamment en permettant à McNISH de s'emparer de la tête. C'est à ce moment que le gag belge de la panne d'électricité intervient imposant le drapeau rouge et annihilant l'avantage illégitime de l'AUDI de tête. La fin de course allait alors tourner à l'avantage de PEUGEOT et de BOURDAIS et ses comparses avec l'aide de la pluie revenue et d'une stratégie pneus parfaitement exécutée, les lionnes s'assurant un imparable doublé de très bon augure à 1 mois des 24H du MANS.

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        • J'y était donc je peux alimenter

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          Avant c'était mieux

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          • Merci CAMERAT pour cette touche perso....peut être d'autres notamment dès demain ???

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            • Ces 24 heures du MANS 2010 allaient constituer une des plus grandes désillusions de Sébastien BOURDAIS dans sa carrière de pilote professionnel. Après son triomphe belge, le manceau pour qui la classique sarthoise constitue un véritable graal à conquérir absolument, ne pouvait légitimement qu'espérer cette fois enfin décrocher la timbale tant rêvée. La PEUGEOT 908 arrivée à parfaite maturité ne venait-elle pas de démontrer sa vélocité et sa fiabilité face à une AUDI encore perfectible? L'équipage constitué du trio formé avec PAGENAUD et LAMY n'était-il pas d'une homogénéité que ses partenaires, lors des éditions précédentes, ne garantissaient pas? Tout était donc réuni pour qu'enfin Sébastien BOURDAIS grimpe sur cette plus haute marche du podium pour y fêter un triomphe que seule la malchance lui avait laissé apercevoir avec ses deux secondes places acquises jusque là. Tout avait bien commencé, Sébastien se chargeant lui-même du temps de référence, que ni les autres équipages PEUGEOT, ni encore moins les AUDI reléguées derrière toutes les "lionnes" ne purent à aucun moment contester. Le début de course sous un soleil radieux laissait augurer le meilleur. Pedro LAMY homme expérimenté avait pris le départ pour assurer un premier relais de mise en train afin d'estimer le niveau de la concurrence. Pour autant la N°3 de notre trio s'assurait le commandement sans que ses équipières, ni même la moindre AUDI ne viennent lui contester son leadership.17H 28, brutalement LAMY appelle à la radio pour dire que quelque chose a cassé dans la suspension. Retour précipité dans les stands où on rentre immédiatement la 908 N°3. LAMY s'extrait du cockpit sans un mot et se dirige au fond du stand. BOURDAIS qui attendait casqué prêt à prendre son premier relais est sonné debout car les techniciens viennent d'annoncer que le point de fixation à l’avant droit avait cassé et c'est irréparable. Tout le stand est comme pétrifié et Sébastien éclate en sanglots devant tant d'injustice ( je vous conseille cette petite vidéo https://www.autonews.fr/videos/0,0,0..._bourdais.html). Sébastien pourra se consoler, puisqu’au final aucune des 908 ne franchira la ligne d'arrivée, les trois autres étant victimes d'une épidémie de bielles cassées qui les fera trébucher les unes après les autres, assurant un nouveau triomphe à AUDI. Du côté de PEUGEOT n'aurait-on pas pécher par trop de confiance ?

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              • C'était pourtant bien parti...

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                Avant c'était mieux

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                  • je me souviens de ces abandons successifs pour les mêmes raisons, les unes après les autres. Celle de Bourdais n'a fait que 38 tours, il n'a pas dû prendre le volant. 

                    La petite vidéo est terrible, quelle désillusion...

                    ET POURQUOI NON REPARABLE BORDEL ?  Je suis sûr que chez AUDI, tellement teigneux comme ils étaient, la voiture serait repartie ( Mais je dis peut-être une connerie.......

                    Le TARGA, tu ma gâché ma journée !  
                    Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
                    www.l-oree.org

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                    • Tu t'en remettras vite 

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                        Accro depuis le 12 Avril 1970

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                        • Merci Tonton...

                          Olivier QUESNEL le patron de PEUGEOT SPORT ayant voulu une stricte équité de participation de ses 9 pilotes, Sébastien dû patienter jusqu'en novembre pour reprendre le volant d'une 908.En attendant et comme les australiens n'avaient pas oublié ses prestations CHAMP CAR dans les rues de SURFERS PARADISE, le manceau était convié à partager le volant d'une FORD FALCON V8 SUPERCARS de l'équipe TEKNO managée par Dick JOHNSON avec le jeune Jonathan WEBB lui-même débutant sur cette piste urbaine très typée. Seb n'était pas, loin s'en faut, le seul pilote "exotique" venu prêter mains fortes aux spécialistes locaux, puisque dans la liste des invités on notait entre autres, VILLENEUVE-CASTRONEVES-FRANCHITTI-POWER-MONTEIRO ainsi que son compatriote Yvan MULLER. La course courue en deux manches indépendantes, voyait dans la première, le jeune WEBB ne décrocher que le 22ème temps des essais ce qui contraignait notre héros, vite adapté à la conduite à droite de ces grosses et puissantes berlines, à un départ du fond de grille. Cela en fait le sauva du carnage du départ provoqué par Jacques VILLENEUVE parti en tête à queue au milieu du peloton, lui permettant d'un coup de gagner de nombreuses places, pour se retrouver avant le pit stop, dans le top 10 proche des leaders. Son coéquipier un peu tendre se fit un peu malmené mais c'est une belle 8ème place qui attendait au final notre duo. Dans la seconde course, Seb va faire encore plus fort car en partant 19ème il réussit à remonter jusqu'à la 4ème place en étant l'un des plus rapides en piste. Malheureusement lors de son pit stop, il commit une erreur dans les stands lui valant une pénalité qui fit plonger la FORD de notre héros à la 16ème place finale. Inutile de dire que la prestation du manceau ne passa pas inaperçue et que le petit monde du V8 SUPERCARS s'en souviendra.

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                          • La course de ZHUHAI, dernière manche de l'Intercontinental Le Mans Cup, bien plus que le départage entre PEUGEOT et AUDI pour l'attribution du titre, revêtait pour les deux constructeurs un enjeu avant tout commercial. Si la marque au lion en sortait vainqueur, ce serait pour elle une belle entrée en matière pour venir contester la nette domination des allemands sur le colossal marché chinois en plein essor. C'est dire si la mission des deux équipages de chacun des protagonistes étaient scrutés à la loupe non seulement par leur management sportif réciproque, mais aussi par leurs instances dirigeantes au plus haut niveau. En gros côté français, BOURDAIS-PAGENAUD (N°1) et SARRAZIN-MONTAGNY (N°2) se devaient de l'emporter. Les essais ne pouvaient que donner satisfaction au clan tricolore, les deux 908 trustant les deux premières places sur la grille de départ la 2 devant la 1. Mais la course allait receler quelques mauvaises surprises pour nos couleurs et notamment pour notre héros. Comme à SEBRING l'ordre de la grille figeait les positions en tête en faveur de la N°2 , la 1 se contentant de suivre et les AUDI moins rapides et en plus handicapés par une autonomie moindre devant se contenter des accessits. Ce bel ordonnancement cessera à la mi course, lorsque PAGENAUD commença à connaître des problèmes de freins le contraignant à ralentir la cadence en se faisant dépasser par l'AUDI de McNISH. Peu après BOURDAIS qui a repris le volant, s'accroche avec une PORSCHE GT et doit rentrer au stand pour changer de capot n'en repartant qu'en 4ème position avec un tour de retard. Le duo MONTAGNY- SARRAZIN est bien en tête mais à son tour ménage ses freins, si bien que les deux AUDI en chasse remontent à vitesse grand V lorsqu’elles tombent sur BOURDAIS et son tour de retard. Il faut bien le reconnaître, le manceau ne leur facilitera pas la tache, favorisant nettement ses équipiers leaders au grand courroux du Docteur ULRICH. Une fois le bouchon sauté, les teutonnes se lancent à la poursuite de la 908 N°2 mais celle-ci conservera un maigre avantage sur la ligne d'arrivée. Mission accomplie !

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                            • 2011

                              Il est clair pour Sébastien que son aura est encore au zénith outre atlantique alors qu'en Europe elle a nettement pali, mais en dehors de PEUGEOT, qui lui renouvelle sa confiance pour un programme de 5 courses dont bien sûr LE MANS, rien de bien concret d'autant que la mayonnaise SUPERLEAGUE n'a jamais prise et que les jours de ce championnat sont comptés. Dans ces conditions existaient-ils d'autres solutions qu'un retour en Amérique ? Oui mais voilà depuis que Seb est parti et comme déjà dit, le CHAMPCAR et l'IRL ont fusionné pour ne faire plus qu'un, au sein de l'INDY CAR entraînant la disparition de pas mal d'équipes à commencer par celle qui avait porté au pinacle notre héros. NEWMAN HAAS, tout au moins dans la forme de cette époque, suite au décès de Paul NEWMAN et au retrait progressif de Carl HAAS, n'est plus ce qu'elle était. Les places sont chères et les principaux teams comme PENSKE, GANASSI ou ANDRETTI affichent complet. Reste les équipes de second rang et parmi celles-ci, une qui a un long passé, DALE COYNE RACING dont le patron éponyme est un ancien bon pilote US. Une petite structure à taille humaine qui en plus accepte sans rechigner, que Sébastien donne priorité à son programme PEUGEOT et ne participe pas aux courses sur ovale que le français ( ou son épouse....) trouvent trop dangereuses. C'est donc un programme de 9 courses, toutes sur circuit routiers ou urbains qui est offert au français et qui signe son accord quelques jours avant la première manche de St PETERSBURG après avoir mené des essais intensifs à SEBRING et BARBER où il a découvert sa nouvelle monture, la DALLARA propulsée par le V8 HONDA turbo.



                              Une première vite écourtée pour le français. Après avoir signé le 18ème temps, lors du warm up, il sortait violemment et endommageait très sérieusement sa monoplace qui s'enflammait aussi tôt (https://www.dailymotion.com/video/xhv8sp). Aucun mal pour le pilote mais pas pour la voiture irréparable sur place, d'où son forfait pour la course et ses débuts remis à la manche suivante. Que voilà une bien mauvaise mise en jambe !

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                              • Celle-ci se déroule sur le beau et naturel circuit de BARBER en ALABAMA. Sébastien y décroche une modeste 20ème place sur la grille de départ qu'il n'améliore pas au début de la course interrompues par de nombreux drapeaux jaunes lui donnant un rythme très chaotique. Elle allait malgré tout voir notre Seb remonter au classement jusqu'à sa 11ème place finale autant par sa constance que par les avatars de ses concurrents les plus proches. La mise en train semble laborieuse.



                                Sur le tracé de LONGBEACH qui lui avait particulièrement réussi lors de ses dernières participations CHAMPCAR, Sébastien espérait bien retrouver des couleurs. Une nouvelle contre performance aux essais le reléguait à la 21ème place de la grille. Que faire dans une telle position sur une piste où doubler relève de la roulette russe? Attendre que ça se décante et voir. C'est bien la stratégie employée par le manceau grimpant dans le classement au fur et à mesure des tours, l'amenant jusqu'à la 14ème place au moment de son premier pit stop lors d'un drapeau jaune. Malheureusement à la sortie il y a embouteillage. BOURDAIS sur la partie extérieure a incontestablement priorité, mais Marco ANDRETTI lui-même tassé par Justin WILSON vient percuter la DALLARA du français le bloquant contre le mur en lui cassant une suspension.



                                La course suivante se déroule au Brésil à SAO PAULO, non sur le circuit F1, mais bien dans les rues de la cité natale d'Ayrton SENNA, sur un tracé inintéressant qui en plus va s'avérer particulièrement inadapté sous la pluie. Les essais sur le sec, s'étaient passés sans trop d'encombres et BOURDAIS y signait une bon 12ème temps lui laissant espérer cette fois un résultat probant. Malheureusement le lendemain c'est une pluie battante qui attendait les 26 protagonistes de cette 4ème manche du championnat INDY. Après moult tergiversations, le départ était donné sur une piste détrempée évacuant très mal l'eau et qui plus est avec des zones de dégagement peintes donnant une adhérence digne du verglas. Evidemment dès le départ c'était le KO et le drapeau rouge après 6 tours était de sortie avec report de l'épreuve au lendemain. Mais la pluie était toujours là et c'est donc de nouveau dans la confusion que la course repartait. Sébastien qui avait gagné deux places la veille se faisait piéger comme un bleu tout comme DIXON à la ré-accélération et repartait bon dernier. Au bout de 10 tours la course était de nouveau interrompue au drapeau rouge sous un déluge. Elle repartait plusieurs heures plus tard sur une piste séchant justifiant les slicks mais à peine le drapeau vert sorti, qu'il fallait retourner aux stands pour monter les pluies. BOURDAIS s'en sortait bien puisqu'il était 15ème à ce moment. Le crachin faiblissant retour aux stands pour les leaders mais pas pour Seb préférant conserver ses pluies d'où un recule au classement, puis il finit par sortir. Pas très brillant tout ça...

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