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1973 Carnet d'un Passionné

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  • 2 SEPTEMBRE

    500 KM NURBURGRING 2LITRES

    Après la course précédente d'ENNA, on savait que l'ABARTH OSELLA PA1 était devenue ultra compétitive, mais sur le grand RING, Arturo MERZARIO a fait plus que confirmer ce retour en force. Pole, victoire dans les deux manches, record du tour, le petit italien au chapeau de cow-boy n'a laissé que des miettes à la concurrence et à deux épreuves de la fin, laisser un espoir ( maigre) à la marque italienne dans la course au titre. Avant d'en arriver là, un petit coup d'oeil au plateau de ces 500 KM. En premier lieu le retour attendu de l'ALPINE qui après ses déboires précédents avait subi une cure d'essais intensifs dont on pouvait espérer un résultat positif ici. Autant le dire tout de suite, ce ne fut malheureusement pas vraiment le cas. A un très modeste 11ème temps aux essais succéda un piteux abandon dès le 2ème tour, il y a encore beaucoup de pain sur la planche du côté de Dieppe. Autre déconvenue française le forfait pour une raison que j'ignore, de Jean-Louis LAFOSSE si brillant en Sicile et de LARROUSSE retenu au Castelet et remplacé sur la LOLA ARCHAMBEAUD par Hervé BAYARD. Par contre Tim SCHENKEN faisait une apparition sur une CHEVRON de JUNCADELLA et Derek BELL lui se voyait confier une ABARTH usine tout comme ANDRUET et PIANTA. Pour le reste le plateau était fidèle aux habitudes avec principalement les LOLA de CRAFT et EDWARDS, les CHEVRON de RAYMOND, LEPP et BURTON, les MARCH de ELFORD et SERBLIN. Signalons également, que courageusement Christine BECKERS avait engagé pour elle même, la CHEVRON habituelle de Roger DUBOS. Enfin notons que pour compéter ce plateau un peu maigre pour le tracé de 22KM, les organisateurs avaient ouvert leur épreuve aux GT et Tourismes modifiées ce qui nous valait de voir en piste aussi des 911, Berlinettes, BMW, NSU etc...

    Courue en deux manches de 250 KM, la course comme nous l'avons vu, fut d'une limpidité biblique pour MERZARIO et son ABARTH. Derrière par contre il y eu une sérieuse confrontation entre CHEVRON et LOLA et celle-ci ne tourna pas à l'avantage des produits d'Eric BROADLAY. EDWARDS comme CRAFT durent renoncer dès la première manche laissant seul BAYARD décrocher la 5ème place .Par contre RAYMOND, BURTON et SCHENKEN se livrèrent une bonne bourre pour finir dans cet ordre et dans un mouchoir mais à plus de 2 minutes de MERZARIO. Dans la seconde manche bis repetita, si ce n'est que CRAFT ayant pu repartir s'était livré à une remontée météorique l'amenant à la seconde place et que SCHENKEN parti en pirouette dû se conter de la 7ème place laissant RAYMOND, ELFORD, LEPP et PIANTA le devancer. Au général derrière l'intouchable MERZARIO c'est Martin RAMOND qui monte sur la seconde marche du podium et SCHENKEN qui finit 3ème devant PIANTA, ce qui permet à CHEVRON de reprendre la tête du championnat, 2 poins devant LOLA et 19 devant ABARTH.

    MERZARIO et l'ABARTH impériaux au RING


    L'ALPINE n'est toujours pas dans le coup


    SCHENKEN et la CHEVRON JUNCADELLA...au delà des limites.


    Chris CRAFT et sa LOLA quelle remontée...

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    • 2 SEPTEMBRE

      6 HEURES DE MONZA GT



      En cette fin d'été le Championnat d'Europe GT voit ses deux dernières manches changer complètement de physionomie. Jusque là les 7 épreuves précédentes étaient des sprints courus la plus part du temps en deux manches, or à l'occasion des ces 6 heures de MONZA, on entrait dans la catégorie endurance nécessitant des équipages à deux pilotes et une toute autre organisation des équipes si ce n'est leur défection. A ce titre par exemple Robert BUCHET, le préparateur attitré du leader du Championnat, Claude BALLOT LENA, était absent de l'autodrome milanais et son pilote avait trouvé refuge sur la CARRERA propriété du belge GEERAERTS même si elle était engagée par SONAUTO. Mais ce n'était rien à côté de ce qui attendait les concurrents comme ultime épreuve du Championnat, le Tour de France Auto !

      Endurance ou pas, les CARRERA ont fait une nouvelle fois la loi à MONZA et en particulier celles du team des frères KREMER. Pourtant les DE TOMASO à commencer par celles engagées par le JOLLY CLUB avaient démontré aux essais toute leur vélocité en s'accaparant la première ligne de la grille, CASONI-PICA devançant leurs équipiers GERO-GALLO. Mais rien n' y fit les "porschistes" une nouvelle fois s'imposèrent, les belles italiennes connaissant des fortunes diverses, abandon pour CASONI-PICA, mais 3ème place tout de même pour GERO-GALLO derrière les invincibles KREMER. Car ce n'est pas une mais deux autos que les frères de Cologne menèrent à la victoire et pour être sures du résultat au Championnat, ils avaient mélangé leurs équipages. La noire et orange vainqueur que se partageaient le principal adversaire de BALLOT LENA, Clemens SCHIKENTANZ avec l'habituel suisse KELLER et Erwin KREMER lui même, devançant l'autre voiture du team, elle partagée entre les mêmes SCHIKENTANZ et KELLER cette fois associés à l'ancien vainqueur de l'Interserie, Jurgen NEUHAUS. Carton plein donc ce qui ne fait pas les affaires de BALLOT LENA, qui avec la CARRERA dont il disposait, ne pu finir qu'à une modeste 5ème place lui permettant de rester leader mais avec seulement 3 points d'avance sur SCHIKENTANZ Tout va donc se jouer au TOUR AUTO si toutefois tous les protagoniste répondent présent ce qui n'est pas certain.

      Les PORSCHE KREMER au-dessus du lot ici la "vainqueuse"


      Les DE TOMASO PANTERA véloces mais insuffisamment constantes face aux PORSCHE

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      • Quelques photos dans Autosprint

        La De Tomaso bleue est celle de Moretti



        1er tour La Pantera de Gero-Gallo devant Schikentanz, Haldi, Ballot, Kretschi, Keller, Bonomelli et Loos.



        La Pantera de Casoni



        Que de Pantera ! Dans l'ordre Gero, Locatelli, Moretti



        Finalement c'est Porsche qui gagne, ici Schikentanz devant Haldi et Keller.
        Sur la X1/9 en arrière plan un pilote qui va faire une course de F1 si mes souvenirs sont juste, Pesenti-Rossi

        Avant c'était mieux

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        • Oui CAMERAT 3 GP pour PENSENTI-ROSSI au volant de sa TYRRELL 007 en 1976 (Allemagne 14ème Autriche11ème Italie 18ème)

          Ici à MONZA

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          • 2 SEPTEMBRE

            SALZBURGRING F2



            Les organisateurs du Festspiel Grand Prix qui se court traditionnellement pendant le festival Mozart, ne purent qu'être décontenancés quant à la quantité de voitures inscrites à leur épreuve. Seuls 13 malheureux concurrents y figuraient. Point de MARCH ni CHEVRON officielles, de TEXACO STARS, ou de MOTUL mais il est vrai que le championnat est définitivement joué et que la saison fut longue. Restait quand même quelques têtes d'affiche à commencer par SURTEES et ELF mais qui ne comptaient qu'une seule unité respectivement pour Carlos PACE, l'homme en forme de la F1 et Patrick DEPAILLER .Vittorio BRAMBILLA, Jacques COULON et l'américain Bill GUBELMANN assuraient la représentation MARCH, Wilson FITTIPALDI celle de BRABHAM et le TEAM PIERRE ROBERT celle de GRD avec GUNNARSSON et PALM.

            Comme on pouvait s'y attendre avec son aérodynamisme léchée sur ce toboggan autrichien, DEPAILLER s'avéra nettement le plus rapide aux essais devançant BRAMBILLA, PACE et COULON. Devant ce maigre plateau, pour une fois la course se déroulait en une seule manche de 50 tours et dès le départ DEPAILLER s'envola devant le trio composé de BRAMBILLA, COULON et PACE mais un 4ème larron en la personne de FITTIPALDI qui réussit un départ canon, s'interposa entre ce groupe et le net leader. Le festival du brésilien à la BRABHAM fut vite interrompu par un fil de bougie, permettant à BRAMBILLA de s'emparer de la seconde place qui bientôt allait devenir la première. En effet si la ELF s'avère extrêmement rapide elle a le gros inconvénient de ne pas ménager ses pneus et après la mi-course ceux-ci commencèrent à donner des signes de faiblesse permettant d'abord à l'italien de remonter sur le français puis de le dépasser sans coup férir. DEPAILLER profitant de l'aspi de la MARCH orange ne se laissa pas décramponner mais fut incapable de s'opposer à sa victoire. Vittorio BRAMBILLA passait donc en vainqueur sous le drapeau à damiers pour la première fois en F2, trois semaines après sa victoire en 2litres à ENNA. Voilà une fin d'été favorable pour celui qu'on allait bientôt appeler ' le gorille de Monza". COULON et PACE finirent dans le même ordre que celui du départ.

            DEPAILLER et la ELF2 leader plus pour longtemps


            Jacques COULON et la MARCH ANTAR encore une bonne performance


            Carlos PACE ne chôme pas en cet été mais la SURTEES F2 n'est pas aussi compétitive que sa F1


            Wilson FITTIPALDI et la BRABHAM ils étaient superbement partis...

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            • 9 SEPTEMBRE
              ITALIE F1



              Ce Grand Prix d'Italie doit voir le sacre de Jackie Stewart. Pour recueillir la couronne mondiale, l'Écossais ne doit pas perdre plus de quatre points par rapport à son équipier François Cevert. Avec 24 points de retard, Emerson Fittipaldi est toujours en lice mais il doit gagner les trois dernières courses, en espérant que Stewart ait beaucoup d'ennuis, pour pouvoir être titré.

              Mais chez Lotus, le torchon brûle entre Emerson Fittipaldi et Colin Chapman. Le Brésilien ne supporte plus la bienveillante neutralité dont faire preuve son équipe au profit de Ronnie Peterson, le laissant sans aide dans la lutte pour le titre mondial. Son départ de l'équipe commence à être envisagé par la presse. Néanmoins les deux JPS 72 sont les favorites de cette course. Seules les McLaren semblent en mesure de les menacer sur ce tracé ultra-rapide, les Tyrrell étant un peu en retrait sur ce genre de piste.
              Pour sa course nationale, Ferrari engage à nouveau deux voitures pour Arturo Merzario et Jacky Ickx. Le Belge effectue ici sa dernière course pour la Scuderia, souhaitant changer d'air après quatre années assez mouvementées au service du Commendatore. Niki Lauda est de retour dans la troisième BRM, étant remis de sa blessure au poignet. David Purley et son écurie LEC font leur réapparition après deux courses d'absence alors que par contre Jarier et la March officielle brillent par leur absence, le français ayant préféré sa F2 à Nuremberg et la Tecno est également forfait en son pays faute de sponsor.

              Plusieurs nouveautés sont apportées sur les voitures. La Lotus 72E intègre désormais deux nouveaux radiateurs d'huile situés dans le support de l'aileron arrière. La Shadow a été très modifiée. Elle possède de nouvelles suspensions et un empattement allongé. Ron Tauranac a été engagé par Frank Williams, officiellement pour une seule course... En tout cas l'Iso-Marlboro possède un nouveau carénage avec des radiateurs échancrés.

              Les essais qualificatifs sont marqués par le gros accident de Hunt sur la March Hesketh, survenu à la sortie de la première chicane. Le jeune Anglais n'est pas blessé mais sa voiture est détruite et il ne pourra pas participer à la course.

              Sans surprise, Peterson réalise sa septième pole position de la saison, égalant le record établi par Jim Clark en 1963. Il précède Revson, Hulme et Fittipaldi. La victoire va probablement se jouer entre ces quatre pilotes. Pace confirme la montée en puissance des Surtees en obtenant la cinquième place devant Stewart. Merzario est septième avec la Ferrari et précède Hailwood, Stommelen et Reutemann. Cevert est seulement onzième. Peu intéressé par le comportement de la 312, Ickx est quatorzième. Hill, van Lennep et Purley occupent le fond de la grille.

              Au départ Peterson conserve sa première position tandis que Fittipaldi surgit à la deuxième place devant Revson, Stewart et Hulme mais à la fin du premier tour l'ordre a changé derrière les Lotus puisque c'est i, Hulme qui est devant Stewart, Revson, Merzario, Cevert, Pace, Beuttler et Reutemann. Dès le 2e tour Merzario casse une suspension avant en heurtant le trottoir à la chicane. Il garde le contrôle de sa Ferrari mais sa course est finie. Il tente de regagner les stands au ralenti mais abandonnera sans y parvenir.

              3e tour Peterson, Fittipaldi, Hulme, Stewart et Revson roulent en peloton. Reutemann prend la huitième place à Beuttler. Les deux Lotus s'échappent quelque peu en tête de la course, mais Hulme les menace.

              Au 7e tour Ickx double Beuttler. Le jeune Anglais est contraint de s'arrêter à son stand à cause d'une crevaison. Il repartira dernier et au tour suivant c'est Stewart qui lui aussi crève et doit rentrer aux stands à faible allure, ce qui permet à E. Fittipaldi d'espérer conserver ses chances de titre. Deux tours plus tard Hulme part en tête-à-queue à la première chicane après avoir heurté le vibreur. Il parvient à repartir mais a perdu beaucoup de places dans cet incident. Les mécaniciens de Tyrrell changent la roue dégonflée de Stewart, permettant à celui-ci de reprendre la piste en vingtième position.

              10e tour Peterson mène devant Fittipaldi (0.7s.), Revson (9.1s.), Cevert (13.5s.), Pace (16.4s.), Reutemann (17.3s.), Ickx (18.5s.), Hailwood (18.7s.), Beltoise (22.5s.) et Lauda (23.6s.). Hulme s'arrête à son stand pour faire vérifier sa voiture. Reutemann et Hailwood gagnent une place en doublant respectivement Pace et Ickx alors que Hulme reprend la piste en vingt-et-unième position. Au 15e tour les deux Lotus caracolent toujours en tête tandis que Revson est relégué à dix secondes. Stewart est remonté en quinzième position. au 18ème tour Pace subit l'éclatement d'un de ses pneus avant et sort de la piste à Lesmo. La course est terminée pour le jeune Brésilien. Reutemann récupère la cinquième place et Hailwood entre dans les points. Regazzoni s'arrête à son stand afin de résoudre des soucis d'allumage.Revson est maintenant à une douzaine de secondes des Lotus. Lauda s'arrête à son stand pour un changement de pneus et repart en treizième position alors que Stewart prend la dixième place à Oliver puis la neuvième après avoir doublé la deuxième Shadow de Follmer.

              25e tour Peterson mène avec une seconde et demie d'avance sur E. Fittipaldi. Revson roule tranquillement en troisième position, à vingt secondes. Cevert est quatrième à vingt-huit secondes, suivi par Reutemann, Hailwood, Ickx, Stewart et Follmer, Beltoise s'étant arrêté pour changer de pneus. A mi-course, tandis que le classement est le même, Stewart n'est pas champion du monde puisqu'il doit inscrire au moins un point pour le devenir, si toutefois Fittipaldi demeure en deuxième position. Il est cependant extrêmement rapide et roule deux secondes au tour plus vite que ses adversaires immédiats. Au 33e tour Stewart prend la septième place à Ickx alors que Lauda sort de la route à la Parabolica après avoir cassé une roue mais l'autrichien sort de sa voiture au milieu d'un nuage de poussière.

              35e tour tandis que Stewart remonte sur Hailwood, Fittipaldi commence à s'impatienter derrière Peterson, estimant que logiquement le Suédois devrait s'écarter pour lui conserver ses chances de sacre. Le Brésilien attend des ordres en ce sens de la part du directeur sportif de Lotus Peter Warr et quand Stewart double Hailwood et entre ainsi dans les points, il devient ainsi officieusement champion du monde et Fittipaldi doit désormais gagner la course pour retarder ce sacre. Mais maintenant Stewart est à la poursuite de Reutemann qui ne semble pas en mesure de lui résister longtemps. Cinq tours plus tard Peterson est toujours leader, une seconde devant Fittipaldi. Revson est troisième à vingt-cinq secondes, Cevert quatrième à une quarantaine de secondes. Plus loin, Reutemann est sous la menace de Stewart qui le passe le voilà 5ème suivent Hailwood, Ickx, Follmer et Oliver.

              Il n'y a désormais plus à tergiverser chez Lotus, si Fittipaldi veut conserver ses chances de titre mondial, Peterson doit lui céder le commandement. Mais aucun ordre de ce genre n'est donné par Colin Chapman ou Peter Warr. Pendnat ce temps Stewart remonte sur Cevert. Il ne fait aucun doute que le pilote français va s'effacer devant son leader pour lui assurer la couronne mondiale, ce qui a bin lieu deux tours plus tard Stewart se retrouve ainsi quatrième.

              Plus que 4 tours et les deux Lotus sont toujours roues dans roues avec vingt-cinq secondes d'avance sur Revson. Fittipaldi ne parvient pas à attaquer Peterson et il semblerait que faute de consigne d'équipe le Brésilien doive dire adieu à son titre alors que Stewart réalise le meilleur tour en course. Au final Ronnie Peterson remporte sa troisième victoire en F1 avec huit dixièmes de seconde d'avance sur E. Fittipaldi. C'est le premier doublé de Lotus depuis cinq ans. Revson complète le podium. Jackie Stewart franchit la ligne d'arrivée à la quatrième place et décroche ainsi son troisième titre de champion du monde. Cevert est cinquième devant Reutemann qui inscrit le dernier point. Suivent Hailwood, Ickx, Purley, Follmer, Oliver, Stommelen, Beltoise, Hill et Hulme, Ganley finissant non-classé.
              Emerson Fittipaldi est très déçu surtout par l'attitude de son équipe. Il ne pardonne pas à Colin Chapman sa tactique de course en faveur de Ronnie Peterson. Une terrible explication oppose les deux hommes.

              Malgré ses déboires, Fittipaldi gagne une position au classement général puisqu'il reprend la deuxième place à Cevert. En ce qui concerne la coupe des constructeurs, Lotus revient à trois points de Tyrrell.
              ​​​​​​​

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              • Départ PETERSON s'envole, FITTIPALDI s'infiltre entre les McLAREN


                Et de 3. Ronnie et Barbrô sont heureux, Emerson beaucoup moins....


                Jackie STEWART titré pour la 3ème fois


                Mike BEUTTLER et la MARCH de CLARKE MORDAUNT-GUTHRIE la bonne surprise des essais et du début de course


                HULME part à la faute à la chicane...Les McLAREN ont encore déçu


                Retour sans éclat de ICKX sur la FERRARI B3 modifiée

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                • Merci CMTARGA de nous replonger avec en plus des photos magnifiques dans ces années exceptionnelles que nous avons vécues.

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                  • magnifique photo de Dennis Hulme

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                    • j'avais lu, sur une interwieu du Bresilien, qu'avant le départ, chez Lotus, Chapman avait dit à Fittipaldi que s'il se trouvait derrière Peterson, on demanderait à ce dernier de lui ceder la place, si ça lui permettait de rester en lice pour le titre. et qu'à l'arrivée, Fittipaldi furax, avait demandé à Chapman, pourquoi l'ordre n'est pas venu. et Champan descendant des nues, et se tappant le front lui avait répondu: "merde, j'ai completement oublier"

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                      • MERCI LES AMIS

                        Du pur CHAPMAN quoi!

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                        • Interview de Stewart et Cevert par Tommy Franklin, à 21'44" :



                          (Dernier grand prix européen, dernière intervention sur place probablement de TF en 1973, car après, le continent américain c'était trop loin et trop cher)

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                          • Merci INDY mais c'est à 40' 51 s......

                            Et oui ça coutait cher à l'époque un billet transatlantique ...

                            Commentaire


                            • Envoyé par CMTARGA Voir le message
                              Merci INDY mais c'est à 40' 51 s......

                              Et oui ça coutait cher à l'époque un billet transatlantique ...
                              ça coutait déjà cher

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                              • 9 SEPTEMBRE

                                NORISRING F2



                                Ils n'étaient pas nombreux à s'être donner rendez-vous à Nuremberg pour cette antépénultième manche du championnat en tout 15 dont cette fois les MARCH officielles de STUCK et du néo champion JP JARIER. Il est vrai que sur son terrain bavarois, BMW se devait une démonstration de sa supériorité affichée tout au long de la saison. Et bien non une fois de plus le proverbe de la prophétie absente en son pays s'est avéré exacte. Les imbattables bolides rouges aux couleurs STP et notamment celui de JARIER ont été honteusement tenus en échec et ce malgré le plateau maigrelet indiqué. La faute au moteur BMW! Donc pas de ELF2, SURTEES officielles, TEXACO STARS ou CHEVRON, la faute à un championnat qui n'en finit pas et la concurrence directe du GP d'Italie.

                                Pourtant tout avait bien commencé. Comme à son habitude JPJ avait signé la pole devant un quatuor de MARCH BMW emmené par Jacques COULON sur sa semi officielle, l'officielle de STUCK et les privées de l'américain GUBELMANN et de l'autrichien BINDER. Au départ de la première des deux manches si COULON prit un meilleur envol, JARIER réintégrait rapidement sa position de leader et s'en allait vers une victoire aisée lorsque son moteur rendit l'âme. COULON lui succéda mais lui aussi dû s'arrêter distribution en rade puis STUCK en faisait de même et qui en profitait ? Les MOTUL RONDEL de Ron DENNIS qu'on avait pas vu à la fête depuis des lustres. Celles-ci par contre, étaient là en force avec SCHENKEN-PRYCE-PESCAROLO et WOLLEK et elles allaient profiter de l'aubaine pour s'imposer dans cet ordre sauf pour l'alsacien retardé sur la fin qui ne franchit la ligne qu'en 6ème position derrière MOSER (SURTEES) et GUNNARSSON sur une GRD de Team PIERRE ROBERT, l'autre étant confiée pour la première fois à un certain Gunnar NILSSON ( cf son excellente bio etc etc) qui finit lui 8ème.

                                Devant un tel affront devant leur public, les bavarois se devaient de rétablir la situation lors de la seconde manche et JARIER s'y employa parfaitement. Parti en queue de peloton il dépassa méthodiquement tous ses adversaires pour signer une magnifique victoire malgré un aileron arrière en piteux état. STUCK en fit de même pour décrocher la 4ème place. Pour spectaculaire qu'elles soient ces remontées furent vaines, le français ne décrochant au final que la 10ème place et son équipier allemand la 8ème . C'est donc fort de leur avantage que les RONDEL boys s'expliquèrent pour la victoire finale et à ce jeu c'est Tim SCHENKEN qui l'emporta devant PRYCE et PESCAROLO. Derrière Gunnar NILSSON, certes profitant des abandons de MOSER et GUNNARSSON, décrochait une méritoire 4ème place finale pour ses débuts dans la discipline.

                                Les MOTUL à l'aise au NORISRING ici celle de WOLLEK qui précède COULON


                                Tim SCHENKEN l'heureux vainqueur final


                                JARIER vient de remporter la seconde manche .Notez l'état de son aileron arrière...

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