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Lola and Co au Mans
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Re : Lola and Co au Mans
Pas ca dans mes archives... par contre, j'ai les Lola depuis 2002 en numériques (c'est du récent, mais du gros plan !) Donne moi l'année et le numéro !. Aurais-tu les De Cadenet Lola de 75 à 81 (autres que les photos déjà postées ici) cher Alain Hache ?
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Re : Lola and Co au Mans
Bon j'avais promis et bien voila... vous trouverez ci-dessous le premier chapitre de DE CADENET AU MANS : PILOTE ET CONSTRUCTEUR.
Ce premier chapitre retrace la periode jusqu'au Mans 1974. Je sais je sais, il ne s'agit pas d'une Lola, mais bon enfin...
Evidemment, il faut des photos pour illustrer cet article, je fais confiance aux amis Pantera et Camerat, qui vont nous dégoter des illustrations inédites (pour moi) de la première voiture !
[SIZE="5"]De Cadenet au Mans
Chapitre 1 1972-1974[/SIZE]
Alain De Cadenet, descendant d’une vieille famille de huguenots français, est né le 27 novembre 1945 à Londres. Disposant de quelques moyens, il va se faire connaître en pratiquant le commerce de voitures d’occasions de prestige (il a possédé pas moins de quatre Ferrari 250 GTO à une époque ou elles n’intéressaient pas grand monde) et de timbres anciens dont il est un spécialiste reconnu. Attiré par la course, il va se lancer en piste dans des épreuves de second rang au volant d’une Lola T210, puis d’une Porsche 908, créant pour l’occasion l’Ecurie Evergreen. En 1971, Il a l’opportunité d’acquérir la Brabham BT33/2, victorieuse en Grand Prix aux mains de Jack Brabham. Il engagera cette F1 pour son complice, Chris Craft dans quelques Grand-Prix, mais sans résultats probants.
Cette même année, il découvre Le Mans comme pilote au volant d’une Ferrari 512 engagée par l’Ecurie Francorchamps. Cette Ferrari 512 S a été acheté par Alain et convertie en 512M. En compagnie d’un autre pilote à particule, le Belge Hughes de Fierlant, il abandonnera à la 18ème heure, sur un problème de boite de vitesse.
Sa Brabham BT33 lui donne l’opportunité de rencontrer un jeune ingénieur à qui il va demander de concevoir une voiture pour gagner les 24 heures du Mans 1972. Il convainc la firme pétrolière Duckhams de financer le projet. Ce jeune ingénieur débutant, qui travaille chez Brabham, est Gordon Murray, le futur ingénieur à succès. Bernie Ecclestone, le patron de Brabham à l’époque, refuse de le laisser partir. Et c’est donc la nuit, dans son deux-pièces que Gordon Murray dessinera la Duckhams. Il conçoit une monocoque équipée des suspensions de rechange de la Brabham F1. Pour sa toute première voiture, il touchera 250 £ de l’époque. Le moteur est un Cosworth DFV acheté 1 500 £ a McLaren et accouplé à une boite Hewland DG 300 achetée à Peter Connew dont l’aventure en F1 a tournée court. Conçue et fabriquée en huit semaines dans un box en plein centre de Londres. Baptisé Duckhams, le proto est réputé avoir coûté seulement 7 000 £ de l’époque et effectuera en tout et pour tout douze tours du circuit de Silverstone aux mains de Chris Craft avant de se présenter aux vérifications techniques dans la Sarthe. Alain De Cadenet sera le premier a engager au Mans une voiture portant le nom d’un sponsor. Après avoir brillée en début de course, la Duckhams, aux mains de son commanditaire et de Chris Craft, sera handicapée par des défauts de jeunesse et terminera à la 12ème place.
Pour 1973, c’est cette même voiture qui est présentée, toujours sous les couleurs Duckhams et avec le même équipage. Mais cette fois la carrosserie a été modifiée avec un nez affiné et un capot arrière à longue queue. Elle abandonnera à la 13ème heure en proie a des problèmes d’embrayage et de suspension.
En 1974, Duckhams ne fait plus autant partie de l’aventure, et c’est sous le nom de De Cadenet LM qu’est engagée la voiture. Elle a perd donc sa couleur jaune a bande bleue au profit du fameux British Green Racing cher aux sujets de sa Très Gracieuse Majesté et à Alain De Cadenet qui a la fibre patriotique. La carrosserie a été une nouvelle fois modifiée dans le style des Ferrari 312 PB ; on peut même se demander si certains éléments ne proviennent pas d’une Ferrari ! Cette fois, Alain De Cadenet, qui a le bras cassé suite à une chute de moto, cède le volant à John Nicholson, qui est également le préparateur du Cosworth. C’est un accident à la 15ème heure qui provoquera l’abandon.
Ce châssis, que nous dénommerons « LM1 » sera vendu dans la foulée à Colin Hawker qui va l’équiper d’une carrosserie de VW Type 3 afin de concourir dans la spectaculaire série anglaise Super Saloon. La voiture est baptisée DFVW , en référence à son moteur qui reste un Cosworth DFV (un ex-Tyrrell vainqueur de plusieurs Grand Prix aux mains de Jackie Stewart ). Sponsorisé par Toleman, Colin Hawker gagnera a Brands Hatch, en 1975, lors de sa première sortie. Chris Craft participera même à quelques courses à son volant. Ainsi, de 1975 à 1978, la DFVW , sous plusieurs couleurs, participera avec succès au Super Saloon anglais. Elle sera par la suite vendue puis restaurée en 2002, dans sa configuration du Mans 1972, par Ryan Hodges.
La suite... bientôt...Dernière modification par Invité, 21 mars 2007, 08h26.
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Re : Lola and Co au Mans
[[SIZE="5"]DE CADENET AU MANS STORY
Chapitre 2 : 1975-1977[/B][/SIZE]
En 1975, Alain De Cadenet fait l’acquisition de la nouvelle Lola T380. Il achète le châssis HU01 qui sera le premier d’une série de deux ! Peinte d’une superbe robe verte, quasiment vierge de tous sponsors et immatriculée VLA 451 M, elle va faire sensation au Mans ou elle est engagée sous la dénomination De Cadenet-Lola. Le moteur est le Cosworth DFV N°913, vu sur la Duckhams, préparé par John Nicholson et qui développe 400 Ch. L’équipe ne reçoit aucun soutien de la part de Lola et il se peut que Gordon Murray soit à nouveau intervenu « en perruque » pour améliorer les suspensions avant. Pas très bien conçue par Lola, ce modèle n’est pas exempt de défauts. Ainsi pendant les essais, Alain De Cadenet sera contraint à pratiquer quelques aérations dans le capot arrière pour évacuer la chaleur du moteur. Le rapide Chris Craft effectuera un départ tonitruant et la Lola sera, lors de la première heure, classée à la 3ème place. Mais Alain perdra son capot arrière pendant la nuit, et devra finalement se contenter d’une 14ème place à l’arrivée. En consolation, Chris Craft s’appropriera le meilleur tour en course.
Pour 1976, la Lola est, cette fois, considérablement modifiée. Ainsi grâce à certains appuis, l’aérodynamique de la nouvelle carrosserie a été testée dans la soufflerie du MIRA. Exit la longue queue qui laisse la place à un capot court avec un aileron en porte à faux, fixé sur la boite de vitesse. Le cockpit est lui aussi modifié avec un dessin plus enveloppant qui provoquera quelques soucis de chaleur aux pilotes en ce chaud week end de juin. Mis à part ces changements, c’est toujours Keith Green qui officie comme team manager de l’équipe (depuis 1974) et le moteur est toujours le glorieux Cosworth DFV n° 913 avec lequel Bruce Mclaren a remporté le GP de Belgique à Spa en 1968. Préparé soigneusement par John Nicholson, il en est sa fierté. Malgré des moyens limités comparés à Porsche ou à Mirage, De Cadenet et Craft batailleront et feront le spectacle. Lors de la fin de course, ils seront en lice pour la 2ème place qui reviendra finalement à une Mirage mais avec moins d’un tour d’avance. Cette Lola T380 est dénommée « LM2 » dans notre nomenclature officieuse.
Pour l’édition 1977, Alain De Cadenet se tourne à nouveau vers Gordon Murray qui avec Len Bailey dessinent une coque, construite chez John Thompson. Les suspensions restent, modifiées, celles de la Lola T380. La voiture sera montée par John Anderson, un néo-zélandais qui officie comme chef mécanicien. La carrosserie est très semblable à celle de « LM2 ». Seul le nez est légèrement différent, en perdant ses ouies de refroidissements. « Cela a été un véritable cauchemar de construire cette voiture » déclarait Alain De Cadenet à la presse anglaise, pestant contre son gré contre ses fournisseurs nationaux : mauvaises dimensions des pièces, mauvais matériaux, mauvaise finition, etc…Et malgré plus d’un an de préparation, les mécaniciens continueront à fabriquer des pièces de rechanges dans le paddock du Mans ! Alain De Cadenet a simplement inscrit sur la feuille d’engagement « De Cadenet T380 LM ». On verra par la suite que ce châssis changera plusieurs fois de dénomination au fil du temps, entretenant ainsi la confusion. C’est pourquoi, nous le nommerons « LM3 ». Toujours avec l’équipage De Cadenet-Craft, « LM3 » terminera 5ème dans le même tour que l’Inaltera et que la Porsche 935 classées respectivement 3ème et 4ème.
Cette année la « LM2 » est également présente. Bénéficiant d’un engagement officiel au nom d’Alain De Cadenet, elle est en fait maintenant la propriété de Simon Phillips qui l’engage avec l’appui technique et logistique du Dorset Racing. L’équipage de « LM2 », qui porte le N°6, est composé de Simon Phillips, de Richard Bond, de Brian Joscelyn et de Tony Birchenough, le patron du Dorset Racing. Des problèmes avec le DFV ont nécessité son changement, et la moyenne des temps, qui à l’époque permet la qualification, est la plus mauvaise du Groupe 6. Elle ne sera donc pas qualifiée pour la course. A noter que cette équipe avait été également éprouvée par le décès de l’ami français qui servait comme traducteur et qui fut intoxiqué par des gaz dans les douches du centre médical de l’ACO !
La suite bientot !Dernière modification par Invité, 21 mars 2007, 08h27.
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Re : Lola and Co au Mans
Envoyé par MUSTANG66 Voir le message...A noter que cette équipe avait été également éprouvée par le décès de l’ami français qui servait comme traducteur et qui fut intoxiqué par des gaz dans les douches du centre médical de l’ACO !...
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Re : Lola and Co au Mans
[QUOTE=Alain Hache;387416]pour les modélistes avides de détails voici la T70 #7 de 1968 , cette fois côté gauche
J'ai une autre photo de cette voiture au pesage où le bleu est uniforme .
QUOTE]
Objection votre honneur, au pesage la différence de ton des bleus est aussi présente.
Avant c'était mieux
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Re : Lola and Co au Mans
Camerat,
je reconnais , avec plaisir, que la T 70 aux couleurs suédoises avait aussi 2 tons de bleu au pesage .
Mais en voici une avec un seul ton .
a vrai dire quoi de plus facile que de changer des éléments de carosserie sur une T70 ?
Il y a aussi, des n° 7 différents , avec ou sans barre .
J'adore ces images qui en a d'autres ?
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