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Sébastien BOURDAIS

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  • M'enfin CM .... tu m'avais l'air bien excité hier soir ... tu as la casquette ce matin ?

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    • Il y a de quoi....4 courses 3 abandons pour des conn...ies. Chip tu te fous de la gueule du monde alors que ton équipe est censée représenter CADILLAC...

      2019

      2019 voyait pour Sébastien la stricte continuité de ses engagements de l'année 2018 avec Dale COYNE et GANASSI. Comme d'habitude à l'orée d'une nouvelle saison tout le monde se congratule et espère mieux que l'année précédente, ce qui pour BOURDAIS tient de l'évidence , car à part sa victoire en tout début de championnat INDY CAR à St PETERSBURG, la moisson 2018 fut bien maigre.

      Tout commence une nouvelle fois avec les 24H de DAYTONA où notre frenchie retrouve ses maintenant habituels compagnons Joey HAND et Dirk MULLER sur la FORD GT toujours flanquée du N°66 mais dotée d'une déco rétro ( pour elle une réminiscence de la MUSTANG victorieuse ici 1985) à la mode PORSCHE qui avait porté bonheur à la firme de Stuttgart. En dehors de cet aspect esthétique, il y a plus ennuyeux pour les coupés frappés de l'ovale bleu. La BOP a été modifiée et une nouvelle fois pas en leur faveur avec 20 kilos de plus et une diminution de puissance. La FORD n'est pas la seule à subir des handicaps, les PORSCHE et FERRARI aussi. La grande bénéficiaire de ces changements est incontestablement BMW, elle avec plus de puissance et moins de poids. Aux essais la FORD N°66 ne décroche que la 6ème place des 9 voitures engagées en GTLM. Cette édition des 24H de DAYTONA allait être particulièrement perturbée par la météo. Partie sous un ciel déjà très couvert, comme d'habitude la lutte était intense entre tous les protagonistes de la catégorie GTLM groupés pendant le 1er quart de la course en moins de 30 secondes et à la mi course seule la FORD N°67 et la BMW que pilotait avec courage le revenant ZANARDI étaient légèrement distancées. C'est à partir du derniers tiers de course que la pluie fit son apparition d'abord fine puis de plus en plus dense entraînant une multitude d'incidents et de neutralisations et même un premier drapeau rouge. A ce moment PORSCHE-FERRARI-CORVETTE-BMW et FORD notamment celle de notre héros sont encore dans le coup pour la victoire GT LM. L'arrêt de la course durera plus de 2 heures. Il ne reste plus que 6 heures de course qui vont se dérouler toujours sous une forte pluie et à nouveau avec beaucoup de drapeaux jaunes qui ont pour effet de neutraliser les écarts en regroupant tous les prétendants à la victoire. C'est donc un peu à la roulette russe que cela va se jouer et à ce jeu BOURDAIS et ses comparses ne vont pas gagner. A moins de 4 heures de la fin, toujours sous une pluie battante, Joey HAND au volant était percuté par la PORSCHE de Fred MACKOVIECKI en perdition ce qui lui valait un long arrêt aux stands pour réparer et la perte de tout espoir de victoire de notre trio. A deux heures de la fin la pluie redoublait entraînant un nouveau drapeau rouge qui allait en fait être définitif, si bien qu'on peut plus parler des 20H de DAYTONA en 2019 que de 24H. C'est BMW qui l'emportait sur le fil en doublant in extremis la FERRARI et la FORD soeur N°67 bien remontée mais contrainte à un splash alors que la 66 finissait 7ème des GT LM.

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      Comme vous le savez tous après DAYTONA, SEBRING. A cette occasion si les deux FORD GT retrouvaient leur déco d'origine c'est également la pluie qui accompagnait les concurrents au départ de cette édition des 12H. Décidément la Floride n'est plus ce qu'elle était. Après des essais sur le sec peu satisfaisants pour notre habituel trio BOURDAIS-HAND-MULLER seulement 7ème temps des LMGT, soit l'avant dernier (il n'y avait pas de FERRRARI engagée dans la catégorie), la pluie pouvait leur redonner espoir. La météo était tellement exécrable que les premières 40 minutes de course se firent derrière la voiture de sécurité. Dès que celle-ci s'effaça PORSCHE et CORVETTE qui avaient été les plus véloces en qualification reculaient au profit de FORD et BMW plus à l'aise sous la pluie. Au bout de 2 heures de course la pluie cessait et on retrouvait en tête le duo des FORD devant celui des BMW sans que les écarts soit significatifs. A la mi course la situation demeurait identique mais la piste étant maintenant totalement sèche, CORVETTE et PORSCHE revenaient dans le match alors que BMW et FORD souffraient rééquilibrant les chances de chacun. Au dernier 1/4 de course mise à part une des PORSCHE, toutes les autres GT LM roulaient roue dans roue donnant une nouvelle fois une dimension exceptionnelle à la course. Il fallu attendre le tout dernier pit stop pour que la victoire choisisse son camp en l'occurrence celui de PORSCHE. En complétant son réservoir plus rapidement pour aller au bout, alors que les FORD furent plus longues à le faire, le trio TANDY-PILET-MAKOVIECKI s'adjugeait sur le fil la victoire et comme la N°66 était également plus prompte pour faire le plein, c'est notre héros et ses deux compères qui montaient sur la seconde marche du podium.


       

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      • Tout comme pour l'IMSA, en INDY CAR on ne change pas les traditions avec la manche d'ouverture dans les rues de St PETERSBURG. Aucun changement sur la DALLARA N°18 de notre héros qui retrouve à l'identique sa voiture de 2018. Pour Sébastien en dehors du plaisir de conduire chez lui, il est indéniable que ce circuit lui a porté chance lors de deux dernières éditions en l'emportant coup sur coup. Jamais deux sans trois pouvait-il se dire à la veille de ce week-end. Malheureusement le dicton s'avéra particulièrement inexact. Tout commença de travers lors des qualifications avec deux drapeaux rouges qui anéantirent ses prétentions à chaque fois qu'il s'élançait pour faire un temps. Résultat une 19ème place sur la grille sur un circuit où doubler n'est pas simple. Pourtant dès le départ Seb s'y emploie et avec uns stratégie décalée qui lui avait si bien réussie par le passé en s'arrêtant dès le 9ème tour, tout était possible puisqu'il était déjà 16ème. Mais à peine reparti des stands le moteur cassait. Voilà une saison qui débute bien mal.



        Grande nouveauté pour la seconde manche avec le circuit des Amériques à AUSTIN au Texas. Ce tracé artificiel avec ses larges dégagements, taillé sur mesure pour les F1 est à l'opposé des circuits habituels de l'INDY CAR et il faut bien le reconnaître, les monoplaces américaines semblent un peu perdues dans ce contexte, si bien que l'expérience ne sera pas renouvelée. Quoi qu'il en soit pour Sébastien, malgré ce total changement de décor, ses qualifications seront les jumelles de celles de la course précédente avec une nouvelle fois des drapeaux rouges intempestifs le reléguant à la queue de la grille de départ en 17ème position. Dès le premier tour il gagne deux places, mais s'arrête rapidement pour monter les pneus tendres souffrant trop de sous virage. Il repart à sa position de départ et entame une longue et lente remontée qui le mène à la 9ème place quand il effectue son second stop à mi course. Reparti 16ème, Seb se lance à nouveau dans la bataille et le coup de pouce salutaire du destin va intervenir à 17 tours du but quand il rentre aux stands pour son ultime stop. A peine a-t-il franchi la ligne d'entrée, qu'un incident se produit en piste imposant une neutralisation et la fermeture des stands. Pour une fois la chance est de son côté, notre héros étant le grand bénéficiaire de cette situation, nombre de ceux qui le précèdent devant patienter pour ravitailler ce qui lui permet de les précéder au restart où il est miraculeusement 6ème. Il va encore gagner une place pour finir 5ème, certes avec un peu réussite, mais comme il le dit lui-même, ça compense la poisse des qualifications.



        Pour la 3ème manche retour au tracé traditionnel avec le circuit de BARBER qui voit enfin des qualifications se passer sans problème pour Sébastien et qui lui valent une très bonne 5ème place sur la grille de départ. Comme quoi quand il peut exploiter sa DALLARA correctement, le manceau est là. Sa course allait être à la hauteur des espoirs que cette bonne place au départ laissait présager et redonner moral et confiance à toute l'équipe Dale COYNE. Au feu vert Seb perdait deux positions avec ses pneus durs mais très vite il les regagnait et pointait même en tête pendant 20 tours grâce à un premier stop très tardif qu'il effectuait un peu avant la mi course. Il repartait 11ème des stands et à nouveau sa stratégie décalée lui permettait d'occuper la seconde place quant un drapeau jaune opportun l'appelle aux stands à 30 tours du but, le plaçant à la 3ème place derrière SATO impérial depuis le départ et DIXON. Très vite les deux premiers s'échappent, c'est derrière qu'il faut préserver sa place car ROSSI est incisif. En fait BOURDAIS ménage ses pneus tendres pour mieux lancer son attaque sur les leaders en fin de course et son scénario semble fonctionner. Il ne manquera que un ou deux tours pour qu'il ne s'empare de la seconde place de DIXON. Mais que voilà un podium qui fait du bien même si on pouvait espérer encore mieux comme le pensait Sébastien à sa descente de voiture.

        Dernière modification par CMTARGA, 04 mai 2022, 08h05.

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        • Le meeting suivant c'est LONG BEACH où Sébastien allait jouer les stakhanovistes. Traditionnellement le week-end californien cumule l'INDY CAR mais aussi l'IMSA. Or Joey HAND l'équipier habituel de Dirk MULLER sur la FORD GT de GANASSI, étant malade, ne peut participer. Qui mieux que le manceau pour le suppléer ? C'est donc sans hésitation que notre Seb, avec l'accord de Dale COYNE, accepte la mission connaissant parfaitement l'équipe, la voiture et son équipier du jour. Un tel programme constituait quand même un sacré challenge avec les séances d'essais, les qualifications et les courses dans les deux disciplines. Inutile de dire que le dimanche soir, notre héros n'ignorait plus un centimètre du tracé.

          Commençons par l'IMSA à la veille de cette course, la 3ème de l'année après DAYTONA et SEBRING, comme nous l'avons vu, les FORD ne sont pas au mieux et les espoirs reposent sur une durée d'épreuve moindre et des circuits plus propices comme semble l'être le tracé urbain de LONG BEACH assurément moins favorable aux "grosses" CORVETTE et BMW. Les essais ne confirment pas ce pronostic, certes les BMW sont handicapées mais une des CORVETTE réussit à devancer la FORD N°66 de notre héros et l'autre devant sa soeur N°67. Plus grave les deux PORSCHE monopolisent la première ligne des GT LM. C'est Sébastien qui s'y colle au départ de ces 100 minutes de course. Sur ce circuit pour le moins exigu où les bolides IMSA ont l'air aussi à l'aise qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, pas question d'attaque intempestive, pour doubler il faut être sûr de son coup. Sébastien le sait bien et se contente de suivre le train à sa 4ème place en évitant les embûches. Au bout de 40 minutes, les deux FORD sont les premières à ravitailler espérant réussir un "undercut" sur leurs concurrents avec aussi l'espoir de drapeaux jaunes propices. Seb cède le volant à son équipier allemand qui se charge de la fin de course. Et ça marche. Une fois que toutes les GT LM ont ravitaillé, MULLER est bien en tête. Reste à savoir si il va aller au bout sans ravitailler. A ce moment il précède les deux PORSCHE et les deux CORVETTE. Devant économiser du carburant, il se fait ramarrer par les 4, puis malgré une résistance farouche se fait passer par la PORSCHE de BAMBER qu'il va harceler mais devra laisser filer dans les derniers tours toujours à cause de sa consommation. Arrive le dernier tour, les CORVETTE de MAGNUSSEN et MILNER sont dans le pare-chocs de la FORD et à la ré accélération d'un des derniers virages, celle-ci faute de carburant hoquette, la CORVETTE du danois alors l'embroche et l'expédie dans le mur, pour elle finir seconde et sa sœur 3ème. Le pauvre MULLER reste sur place et notre duo doit se contenter de la 4ème place.



          Le lendemain la course INDY CAR n'allait pas apporter beaucoup plus de satisfactions à notre héros. Tout d'abord ses qualifications ne se sont pas bien passés, souffrant d'un sous virage excessif que la chaleur de la fin d'après-midi a mis en évidence alors que le matin Seb trouvait sa voiture parfaite. Résultat une bien modeste 14ème place en grille ne laissant pas augurer une course facile. Telle fut bien le cas, car hormis le gain de 3 places dans les premiers tours, tout le reste ne fut qu'un long chemin pour finir à la 11ème place buttant jusqu'au bout sur un ROSENQUIST imperturbable et ne pouvant y remédier du fait de l'absence de tout drapeau jaune qui aurait permis une stratégie plus osée.



          Joey HAND étant encore souffrant, c'est à nouveau Sébastien qui le supplée à l'épreuve IMSA suivante sur le routier de MID OHIO pour une épreuve de 2H40. Bien lui en prit car notre héros ne fit rien moins que d'y réussir la pole position des GTLM sur la FORD GT N°66 toujours partagée avec Dirk MULLER. Voilà qui ne lui était pas arrivé dans une voiture fermée depuis la CORVETTE DP en 2014. Malheureusement Seb n'allait pas profiter longtemps de sa position privilégiée. Les GTLM démarrant simultanément avec les protos, deux LMP2 précédant juste la FORD du manceau loupèrent leur envol l'obligeant à un écart dont profitait immédiatement la PORSCHE de PILET et la CORVETTE de MILNER. PILET écopait rapidement un drive trough pour départ volé laissant le commandement à la CORVETTE devant la FORD 66.Comme d'habitude la lutte très serrée opposait les 4 marques avec chacune un représentant aux avants postes. Mais rapidement il apparu que les FORD au fur et mesure de leur relais étaient handicapés par une dégradation plus importante de leurs pneus. Seb perdait ainsi sa seconde place au profit de la PORSCHE de VANTHOOR. Il stoppait au bout de 45 minutes et passait le relais à son équipier. La BMW de BLOMQUIST s'empara alors de la troisième place de notre duo et la conserva jusqu'au bout, MULLER connaissant les mêmes problèmes et se maintient à la 4ème place lorsque qu'à une 1/2 heure de la fin sa FORD nécessita une réparation de son capot arrière la faisant dégringoler à sa 7ème place finale. Au terme de cette nouvelle épreuve, il était clair que le poids excessif imposé à la FORD par la BOP entraînait une plus grande dégradation des pneus. On verra qu'au MANS ce sera encore plus flagrant au grand désarroi de notre Seb.

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          • Retour à l'INDY CAR en son temple INDIANAPOLIS, pour tout d'abord le traditionnel GP sur le routier. A cette occasion la DALLARA N°18 arbore des couleurs originales cela va-t-il lui porter chance ? Les qualifications donnaient rapidement une réponse. Avec le 10ème temps cela paraissait déjà insuffisant pour espérer un bon résultat ce que la course confirmait. Très vite il est apparu que Sébastien n'était capable que de maintenir sa position. Malgré un long premier relais en pneus tendres qui l'amena même jusqu'à la première place juste avant son premier stop. Même stratégie pour son deuxième relais où à nouveau il reprenait brièvement le commandement. Tout ceci aurait pu sérieusement améliorer la situation de notre héros si les gouttes éparses de pluie qui s'étaient manifestées depuis le départ ne s'étaient transformées en véritable ondée mais celle-ci ne se décida qu'une fois les pneus durs montés sur sa monoplace l'obligeant, comme beaucoup d'autres, à un stop supplémentaire pour remonter des tendres. Tout le monde étant persuadé que les pneus pluies n'étaient pas nécessaires. Effectivement l'ondée fut de courte durée, mais avec des slicks même tendres, le pilotage était périlleux. On connaît les aptitudes de Sébastien dans ces conditions. Il entama bien une remontée qui l'amena de la 15ème à sa 11ème place finale mais celle-ci s'interrompit quand les parties plus sèches de la piste reprirent le dessus. Nanti d'un capital de 111 points, BOURDAIS occupe néanmoins encore une flatteuse 8ème position au championnat à la veille des 500 MILES.



            Nous voilà à la 7ème participation de Sébastien aux 500 MILES D'INDIANAPOLIS ( en excluant 2017 forfait suite à son accident) et le moins que l'on puisse dire c'est que jusque là, la grande classique américaine ne lui a jamais beaucoup réussi. Son meilleur résultat étant une modeste 7ème place en 2015 et finalement sa meilleure performance, lors de sa toute première participation en 2005 où à quelques tours de la fin il était encore dans le coup pour l'emporter. Depuis ce sont plutôt des contre performances et déconvenues qui ont marqué ses courses sur le grand ovale de l'Indiana. Autant le dire tout de suite, 2019 n'échappera pas à cette règle, pire puisque cela se terminera par un abandon suite à un accrochage. Mais avant d'en arriver à cette triste conclusion commençons par le commencement. Les essais préparatoires et les premières qualifications se sont relativement bien passés, Seb décrochant aisément le 9ème temps l'autorisant à participer au "pole day" ce qui déjà en soi est une très bonne performance. Le lendemain si il ne pu viser les deux premières lignes, il s'inscrivait finalement à la corde de la 3ème avec le 7ème temps ce qui constituait encore une bonne opportunité pour la course. Celle-ci commençait doucement pour notre héros, perdant d'entrée deux positions mais dès le 6ème tour un drapeau jaune entraînait quelques ravitaillements dont il profitait pour remonter à la 6ème place. Un premier pit stop au 35ème tour le maintient sans problème dans le groupe de tête. Deuxième arrêt pile 35 tours plus tard et toujours une bonne 5ème position pour voir venir. Comme un métronome, Sébastien ravitaille à nouveau au 105ème tour et maintient toujours sa place sans problème à distance restreinte des leaders qui sont essentiellement PAGENAUD, ROSSI et NEWGARDEN. 4ème arrêt au 137ème tour, BOURDAIS est 4ème . Mais à partir de ce moment de la course, en pneus durs, il semble moins à l'aise et perd doucement des places pour se retrouver 8ème à 25 tours du but lorsque à l'abord du virage N°3, RAHAL tenta une approche brutale sur le manceau. Celui-ci ne se laissa pas faire et après ce premier contact sans conséquence, pensant que l'américain avait compris pour ne pas insister, il referma à tort la trajectoire. La roue avant droite de son adversaire toucha son arrière gauche entraînant immédiatement un gros travers de sa DALLARA que dans un premier temps il contrôla, mais qui finit par lui échapper pour filer dans le mur entraînant avec elle, celle de RAHAL. Celui-ci fou furieux bondit hors de sa monoplace détruite pour aller tancer vertement Seb qui impérial resta de marbre se sentant à juste titre la conscience parfaitement tranquille. Tel ne fut pas l'opinion des officiels qui infligèrent à notre frenchie une pénalité de 30 secondes qui ne changea guère son pitoyable résultat mais qui pour ma part me semble fort injustifiée, la responsabilité des deux protagonistes étant à égalité engagée dans l'affaire. Mais il est vrai que pendant ce temps un autre frenchie, Simon PAGENAUD, se couvrait de gloire en enlevant de manière magnifique cette 103ème édition.

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            • C'est la pluie qui attend les concurrents de la première course du traditionnel double-header de DETROIT. Le départ est donné avec beaucoup de retard et après plusieurs tours sous pace-car, tant la visibilité est restreinte ce qui va également entraîner la réduction de l'épreuve à moins d'une heure trop peu pour permettre à Sébastien de revenir dans le peloton de tête. Très mal qualifié en 16ème position, le manceau toujours à l'aise sur piste mouillée mettait à profit son talent pour immédiatement gagner des positions puisque après 10 tours il était déjà 12ème.La pluie ayant cessé la piste s'assécha rapidement imposant un arrêt pour monter les slicks à mi course. A partir de ce moment la progression de Seb s'arrêta nette démontrant l'inefficacité de sa machine révélée aux essais. Il gagna encore une place grâce à un abandon et franchit la ligne d'arrivée à la 11ème place.



              Le lendemain grand soleil sur DETROIT et Sébastien mieux qualifié en 9ème position peut espérer beaucoup mieux que la veille. A peine le départ donné que le drapeau jaune est de sorti et immédiatement l'équipe Dale COYNE comme beaucoup d'autres, rappelle son pilote au stand pour monter les pneus durs. Seb repart 10ème cette fois pour un long premier relais mais celui-ci va être brutalement interrompu au bout de 5 tours seulement. Spencer PIGOT à qui BOURDAIS s'apprêtait à prendre un tour, décide brutalement et sans précaution d'obliquer vers les stands surprenant notre héros dont la DALLARA harponne l'arrière de la voiture de l'américain et décolle par dessus. Heureusement elle retombe sur ses roues mais le capot avant est arraché obligeant Seb à un tour complet au ralenti. Les "jaunes" étant sortis, il ne perd pas trop de temps et ses mécanos répareront dans un temps record, si bien qu'il repart en 17ème position toujours dans le tour des leaders. Furieux et motivé, Sébastien se lance alors dans une poursuite effrénée contre le temps injustement perdu. En l'espace de 10 tours il gagne pas moins de 8 places. Il en gagnera encore deux mais sa voiture déséquilibrée suite à l'incident usant plus ses pneus, il va vite plafonner et perdre des places pour finir compte tenu de ces circonstances à une méritoire 9ème place.

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              • Excellente qualification au TEXAS MOTOR SPEEDWAY, avec le 3ème temps tous les espoirs sont permis pour cette 9ème manche, seuls SATO et DIXON le précèdent. Au départ HUNTER REAY à ses côtés réussit un meilleur départ si bien que Sébastien occupe la 4ème position qu'il conserve jusqu'à son premier pit stop au 60ème tour des 250. Il repart 11ème et remonte vite à la 8ème place quand il s'arrête pour la seconde fois. A peine a-t-il quitté les stands que les feux jaunes sont allumés et son équipe le fait rentrer à nouveau pour compléter le plein pour un nouveau long relais de 70 tours au terme duquel il va même mener pendant deux tours avant son dernier stop au 200ème tour sous drapeau vert. Il repart 11ème pour les 50 derniers tours mais à peine a-t-il repris la piste qu'un nouveau drapeau jaune apparaît permettant aux autres de ravitailler et ruinant par là même, les espoirs de notre héros de remonter en haut de la hiérarchie. Il devra se contenter d'une modeste 8ème place bien éloignée de ses légitimes ambitions initiales.



                Sur le routier de ROAD AMERICA ELAKART LAKE, Sébastien signe une bonne 7ème place aux qualifications qui devrait lui permettre enfin une bonne course car depuis quelques épreuves si les places au départ son bonnes c'est la course elle-même qui flanche et il est grand temps que ça change. Malheureusement à ses côtés sur la grille il y a SATO dont on connaît l'attitude kamikaze et qui une nouvelle fois va se distinguer au départ en harponnant légèrement la DALLARA du manceau lui tordant une biellette ce qui fait que Seb ne dispose plus de la même voiture 500 mètres après le départ. HINCHCLIFF fera à l'identique au même endroit le tour suivant contre le même SATO qui sera expulsé de la piste sous les yeux de notre héros qui certainement apprécia. Si dans un premier temps, il maintient tant bien que mal sa position, au fil des tours, il était clair qu'il n'avait plus les moyens de faire mieux qu'un milieu de peloton et sa 11ème place en vue du drapeau à damiers n'était pas dans ces conditions si mauvaise, si ce n'est qu'une nouvelle fois SATO bien revenu, l'en dépossédait pour ne finir que 12ème. Maintenant place au MANS.

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                • Avant que la traditionnelle semaine du MANS ne commence, FORD annonçait, comme cela était prévu au départ, qu'elle cesserait d'engager officiellement ses GT à la fin de la saison. C'était donc assurément la dernière occasion de voir les jolis coupés américains dans la Sarthe tout au moins sous leurs couleurs officielles car FORD espérait bien vendre ses voitures à des équipes privées, comme celle justement engagée dans cette édition en catégorie amateur, par Ben KEATING. C'était donc aussi la dernière occasion pour Sébastien d'espérer renouveler sa première marche du podium 2016 mais pour cela il aurait fallu avoir tous les atouts en main. Or comme ses coéquipiers, avant même le début des hostilités, il faisait savoir haut et fort, que tel n'était assurément pas le cas à cause de la fameuse BOP jugée par trop défavorable à la FORD. Flanqué de ses habituels Joey HAND et Dirk MULLER, BOURDAIS cette fois était au volant de la N°68 la seule à avoir conservé sa déco tricolore traditionnelle, les 3 autres coupés arborant les décorations de leurs ancêtres venus brillamment s'illustrés aux 24H 1966 et 1967. Les essais ne confirmaient pas totalement le pessimisme de notre héros. Certes la N°68 n'était que 6ème de la catégorie mais à seulement 1 seconde de la pole décrochée par la nouvelle ASTON-MARTIN. Mais un autre coupé américain, la N°67 était seconde à seulement 1/10ème. Une nouvelle fois cette BOP si décriée surtout par FORD et notamment BOURDAIS, semblait montrer malgré tout son efficacité quand au nivellement des différents protagonistes puisque sur la grille se succédaient ASTON-FORD-CORVETTE-PORSCHE et BMW seule FERRARI était un peu à la traîne (en apparence).Oui tout cela était bien beau, mais quand la course démarra, il fallu vite affronter la réalité. CORVETTE, PORSCHE et surtout FERRARI n'avaient pas réellement joué le jeu en cachant la réalité de leur réel niveau de performance à l'inverse de FORD et BMW ( les ASTON trop neuves étant vite neutralisées). L'un comme l'autre, à l'occasion de ces 24H, n'eurent pas vraiment voix au chapitre. Comme d'habitude la lutte fut intense, les 3 premières marques s'échangeant à tour de rôle le leadership. A 4 heures de l'arrivée rien n'était fait. CORVETTE premier leader fut aussi le premier à mette genoux à terre une nouvelle fois et comme trop fréquemment au MANS, à cause d'une voiture de sécurité mal venue. PORSCHE prit alors le relais mais un échappement cassé permettait à FERRARI finalement de l'emporter de peu. Pour les FORD cette dernière participation, en plus du manque de compétitivité, puisqu'à aucun moment l'une d'elles ne pointa en tête, vint en plus s'ajouter les affres du déclassement. La N°68 de notre héros fut avec la N°67 la meilleure représentante de l'ovale bleu. Sa course se déroula comme déjà vu en retrait des 3 marques leaders mais jamais éloignée puisque finissant dans le même tour que le vainqueur à une honnête 4ème place juste devant sa soeur N°67.Malheureusement un réservoir dépassant de 83 cl la quantité maximum autorisée, entraînait son déclassement. Voilà une bien triste conclusion de l'aventure FORD GT pour le manceau sur ses terres.

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                  • A peine le temps de souffler et retour aux states pour la 11ème des 17 manches de l'INDY CAR dont Sébastien occupe la 11ème place du championnat. Pas de quoi pavoiser! Il serait grand temps que le vent tourne pour le manceau car l'ambiance de l'équipe autour de lui, n'est plus au beau fixe à l'inverse de son équipier Santino FERRUCCI qui commence à être performant. TORONTO et son circuit en ville qui a déjà vu quelques exploits de sa part, pourrait être le terrain idéal pour une résurrection d'autant qu'il s'agit de la dernière épreuve de la saison sur un piste urbaine où Seb, par expérience, sait que tout peut arriver et qu'il faut saisir sa chance quand elle passe. La 8ème place sur la grille n'est pas en soi très réconfortante, d'autant que notre héros, qui était 5ème s'est fait souffler sa position dans les toutes dernières secondes des qualifications. Il ne lui restait plus qu'à espérer, compte tenu des difficultés de dépassement, une course chaotique permettant une stratégie efficace combinée avec les neutralisations. Pour couronner le tout, une violente altercation devant les caméras opposa Seb à SATO, ce dernier se plaignant du comportement du français alors que le japonais, c'est le moins que l'on puise dire, est loin d'être un ange comme son passé tant en F1 qu'en INDY en témoigne. Au départ BOURDAIS maintient sa position malgré les violentes attaques une nouvelle fois du japonais que le français préfère finalement laisser passer pour ne pas ruiner sa course. Premier stop au 15ème tour et Seb retrouve sa place au 30ème juste avant son second arrêt, démontrant qu'à défaut d'une neutralisation efficace, il lui sera difficile de faire beaucoup mieux. Après son dernier stop il est quand même 6ème, lorsque il loupe un freinage et percute à faible vitesse les pneus sans dommage. Le temps d'une marche arrière, le voilà 9ème, mais SATO (encore lui) en abandonnant dans les derniers tours ( merci), lui fait gagner un rang pour une 8ème place finale à laquelle il était décidément abonné ce week-end.



                    En revenant sur un ovale en l'occurrence celui de l'IOWA, Sébastien se doutait que les choses ne seraient pas faciles même si sa dernière prestation sur ce type de tracé au TEXAS n'avait pas été mauvaise avec la 3ème place en qualification. Pour sa 200ème en INDY CAR, ça commençait mal puisqu'il ne décrochait que la 21ème place sur la grille, soit sa plus mauvaise performance de l'année, avec une grosse interrogation car le matin sa DALLARA valait beaucoup mieux. La pluie menace au départ et Seb décide de jouer la prudence et l'économie en se laissant glisser en lanterne rouge. Dès le premier drapeau jaune, il ravitaille puis au 50ème des 300 tours, la course est neutralisée à cause de la pluie. L'attente sera longue avant qu'elle ne reprenne. A ce moment notre héros est 17ème et reste à ce niveau dans le tour des leaders jusqu'au 140ème tour pour son second stop. Il est alors procédé à des ajustements qui dans un premier temps sont inefficaces le faisant retomber au fond du classement. Mais lors de ces 2 derniers arrêts l'équilibre revient et Seb ne va cesser de grimper au classement (il mènera même 2 tours juste avant son dernier stop). A 100 tours de la fin, il est 15ème puis 12ème à 40 et enfin 9ème sur la ligne d'arrivée. Dommage que la course n'ait pas duré encore un peu. Quoi qu'il en soit cette place le ramène dans le top 10 du championnat.

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                    MID OHIO et son joli et bucolique circuit routier n'a pas laissé que de bons souvenirs à Sébastien, notamment les qualifications de 2018 où il avait planté sa DALLARA lui valant la lanterne rouge de la grille. Certes il avait effectué une superbe remontée l'amenant au pied du podium, mais cette année il souhaitait partir du bon pied. En décrochant une excellente 5ème place sur la grille, c'était bien parti. La course allait à l'inverse de l'an dernier être beaucoup moins favorable. Au départ il conserve sa place malgré l'attaque de ROSENQUIST et menace PAGENAUD qui le précède. Premier stop dès le 15ème tour, Seb repart 12ème devant le rookie HERTA qui se loupe au freinage et vient percuter la monoplace du manceau qui part en tête à queue. Dans l'affaire il n'a perdu que deux positions qu'il va rapidement récupérer et il fera beaucoup mieux en remontant jusqu'à la 7ème place au moment de son second stop qui le verra se faire pénaliser pour vitesse excessive. Est-ce véritablement la faute de BOURDAIS ou bien son limiteur était-il déréglé? Quoi qu'il en soit, sa course est définitivement gâchée et se soldera par une 11ème place bien loin de ses espoirs initiaux et ceux de son équipe avec laquelle il semble que le courant ne passe plus totalement, les deux s'accusant de leurs erreurs.

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                    • Retour sur le tristement célèbre triangle de POCONO qui a vu l'année dernière le dramatique accident de WICKERS et un peu plus tôt le décès de Justin WILSON et que l'INDY CAR s'entête à maintenir au calendrier malgré des courses ennuyeuses à souhait du fait d'une piste disproportionnée pour des monoplaces. Comme si cela ne suffisait pas, la météo s'en est mêlée si bien que les qualifications furent annulées et la grille composée dans ce cas en fonction du classement au championnat. Celait valait la 11ème place à Sébastien, une position où les risques d'accrochage au départ sont grands. Et ça n'allait pas louper immédiatement ROSSI-HUNTER REAY-HINCHCLIFF-ROSENQUIST et SATO, ce dernier en étant encore une fois à l'origine, s'accrochaient violemment juste sous le nez de notre héros qui en échappa par miracle. Cette fois aucun blessé mais on était passé à nouveau bien prêt de la catastrophe. Pour Seb ce cataclysme était pain béni, puisque le voilà miraculeusement 6ème. La course fut immédiatement interrompue au drapeau rouge. Quand enfin elle repartit, le manceau maintint sa position pendant ses deux premiers relais. Un drapeau jaune intervient et il se retrouve même 4ème. Mais au restart il a du mal à reprendre son rythme et perd brutalement 4 places et ne pourra en reprendre qu'une avant que le drapeau rouge n'entre à nouveau en action à 70 tours de la fin. Cette fois à cause d'un violent orage qui s'est brutalement abattu sur ce circuit décidément maudit. Cette 7ème place, synonyme pour BOURDAIS d'un retour dans le top 10 au championnat, était aussi emprunte de beaucoup de regrets d'autant qu'à nouveau son coéquipier FERRUCCI avait brillé tout au long de la course et finissait à une belle 4ème place.



                      Peut être piqué au vif par les prestations de son équipier, Sébastien allait signer sur le super speedway de GATEWAY, une superbe performance aux qualifications avec le second temps, la pole ne lui échappant que pour 1/100ème. Tous les espoirs étaient donc permis pour cette antépénultième manche du championnat et une victoire serait assurément la bien venue. Au départ Seb reste dans les roues du pole man NEWGARDEN, mais immédiatement un drapeau jaune intervient et au restart tout comme à POCONO, il manque d'allant et se fait passer par POWER et son équipier, l'encombrant FERRUCCI. Il conserve sa 4ème place jusqu'au premier stop après 50 tours, juste au moment où un second jaune apparaît dont il ne profite donc pas. Reparti 6ème, il retrouve vite sa 4ème place et s'empare même de la 3ème en doublant NEWGARDEN. En tête HINCHCLIFF et FERRUCCI s'expliquent, BOURDAIS suivant à deux longueurs. Il mènera 1 tour juste avant son second pit stop. Reparti 2ème derrière son équipier ( HINCHCLIFF ayant loupé son arrêt) une bagarre s'engage entre les deux sociétaires de Dale COYNE mais le plus jeune semble le plus rapide et distance peu a peu son aîné jusqu'à un nouveau drapeau jaune peu après la mi course. Au restart Seb toujours second, est confronté à Zach VEACH qui est à 1 tour, mais qui met une mauvaise volonté évidente à se laisser passer par le français d'autant que lui est en pneus neufs. Les deux voitures s'effleurent à plusieurs reprises. Est-ce une résultante de cet affrontement musclé? Toujours est-il que 20 tours plus tard, la DALLARA N°18 de notre héros victime d'un gros survirage quittait brutalement sa trajectoire pour aller brosser le mur et casser une suspension. Tous les espoirs s'effondraient sans que Sébastien n'ait pu comprendre ni faire quoi que cela soit. Il raconte " C'était un week-end parfait et je n'ai pas réussi à terminer la course. C'est ma faute, c'est sûr. Nous faisions le travail avec le carburant, et nous étions assez rapides au début pour rester en tête. J'ai amené la voiture à la limite et elle a décroché. Je ne m'y attendais pas. Je ne poussais pas très fort. On économisait du carburant. C'était vraiment étrange. Je déteste ça pour l'équipe. Ils ont fait un si bon travail. Nous avions un podium entre nos mains."

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                      • En 2018 PORTLAND et son tracé routier traditionnel avait permis à notre héros de signer une belle performance tant aux essais (4ème), qu'en course (podium avec la 3ème place). Cette année d'entrée ça allait beaucoup moins bien. Victime d'un problème d'alimentation d'essence, Sébastien ne réussissait que le 12ème chrono alors qu'il avait les moyens de faire beaucoup mieux. Partir à ce niveau du peloton sur une piste où traditionnellement la première chicane est le lieu d'un gros bazar n'était pas rassurant. Et GROS BAZAR il y eu !! BOURDAIS comme beaucoup d'autres court-circuita la chicane pour éviter le turbin qui élimina 6 voitures devant lui. Ce qui aurait dû être un gros gain se transforma en punition, les officiels replaçant la DALLARA N°18 en 13ème position seulement alors qu'il pointait en fait 9ème. Seb ne baisse pas les bras et remonte petit à petit grâce à un long premier relais qui l'emmène en tête juste avant son premier stop qu'il effectue peu avant la mi course. Malheureusement le tuyau de carburant ne s'accouplant pas, il perd beaucoup de temps et ne ressort que 14ème.Voilà notre héros reparti pour une nouvelle chasse, pendant laquelle il signera le record du tour et qui l'amènera à la 4ème place avant son dernier stop. Reparti 8ème, il perdra une place toute à la fin, ses pneus étant morts, pour franchir la ligne d'arrivée à un 9ème place encore une fois bien décevante au vu des efforts fournis.



                        C'est sur la tracé de LAGUNA SECA et son célèbre corkscrew que s'achevait le championnat INDY CAR avec encore 4 prétendants à la couronne les PENSKE boys NEWGARDEN- PAGENAUD ainsi que Scott DIXON et Alexander ROSSI même si le premier nommé, dispose d'une avance confortable pour voir venir. Pour Sébastien cet ultime rendez-vous devait avant tout lui permettre d'éventuellement réintégrer le top 10 du championnat qu'il disputait à son équipier et de finir cette pale saison sur un éventuel coup d'éclat. Une fois de plus la malchance s'en est mêlée. D'entrée à cause d'un torticolis sur un faux mouvement lors des premiers entraînements ( un coup du corkscrew?) Souffrant le martyre malgré des anti-douleurs, il ne pouvait faire mieux qu'une très modeste 19ème place en grille. Toujours souffrant le lendemain au moment du départ, il perd rapidement deux places pour se retrouver lanterne rouge. Serrant les dents, il effectue un long premier relais qui le voit monter jusqu'à la 6ème place, repartir 18ème, entamer une nouvelle remontée qui l'amène à la 15ème place après son second stop. Equipé alors de pneus tendres et bien aidé par un drapeau jaune tombant à bon escient, notre héros va grimper dans la hiérarchie se payant même le luxe de doubler le futur double champion NEWGARDEN très conservateur dans une course d'attente lui assurant son second titre. Quelques tours de plus et il avait le scalpe d'un autre prétendant ROSSI pour finir à une méritoire et remarquable 7ème place compte tenu des circonstances. Malheureusement insuffisante pour intégrer le top 10 souhaité, mais lui permettant au moins de devancer son équipier Santino FERRUCCI au championnat, respectivement aux 11ème et 13ème rangs.



                         

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                        • Pile 2 mois plus tard, un laconique communiqué de presse de l'équipe Dale COYNE annonçait la fin de l'association entre BOURDAIS et l'équipe américaine bien que le contrat du pilote courait encore sur la saison 2020. Pourquoi une telle décision qui, bien entendu était présentée, comme commune aux deux parties ? Il faut bien le reconnaître au bout de 3 années de collaboration, le bilan est peu glorieux. 2 malheureuses victoires et pour meilleur classement au championnat une 7ème place, il n'y avait pas de quoi pavoiser. A qui la faute? Incontestablement les deux. Seb en signant avec Dale COYNE ne s'attendait pas à jouer immédiatement dans la cour des grands mais espérait une progression constante de l'équipe, ce que son contrat longue durée prévoyait. Or de ce côté, l'équipe n'a pas été à la hauteur des espoirs du manceau. Si une nette marche en avant a bien été enregistrée au cours des deux premières années ( laissons 2017 de côté), incontestablement 2019 voit une régression que l'on comprend mal si ce n'est que BOURDAIS, de toute évidence, était moins écouté au profit de son équipier FERRUCCI, le nouveau fer de lance de Dale COYNE pour 2020. Dans ces conditions, comme on l'a déjà vu, Seb pour être à 100% a besoin de la confiance de son équipe, aussi n'est-il pas étonnant que lui aussi ait fauté. Quoi qu'il en soit, voilà notre héros à pied pour la saison INDY 2020 et les bons volants encore disponibles ne sont pas légion....En attendant Sébastien va aussi faire ses adieux à la FORD GT.

                          PETIT LE MANS constituait donc l'ultime sortie des FORD GT de Chip GANASSI RACING et la dernière occasion pour le trio BOURDAIS-HAND-MULLER de faire briller les couleurs de la marque à l'ovale bleu. Cette fois nos compères retrouvaient leur dossard N° 66 toujours sous les couleurs tricolores traditionnelles alors que sa sœur N°67, était parée des mêmes couleurs historiques qu'au MANS. Le contingent des GTLM étaient à nouveau composé des traditionnels duo de FORD-CORVETTE-PORSCHE et BMW mais cette fois complétée par la retour de la FERRARI RISI COMPETIZION qui profitait de son absence depuis une année dans le championnat IMSA, pour bénéficier d'une BOP avantageuse. Et ce la se traduisait immédiatement, la "rossa" s'adjugeant la pole de la catégorie devant une BMW, une PORSCHE et la FORD de notre héros suivie de sa sœur. Joey HAND qui assurait le premier relais, se laissa déborder et perdait immédiatement 4 positions. Les CORVETTE et encore pire les BMW ayant un début de course difficile, rapidement la bataille se circonscrit entre la FERRARI, les deux PORSCHE et les deux FORD, la 66 restant derrière la 67 . Il apparaissait aussi que les deux premières marques étaient plus rapides que les coupés américains mais que ceux-ci avaient une autonomie supérieure leur permettant de ravitailler plus tard et chaque fois d'occuper la tête chacune à tour de rôle lorsque les autres s'étaient déjà arrêtés, créant un parfait équilibre et à nouveau une somptueuse bagarre. Tout ce beau monde va rester grouper et la première a trébucher un peu avant la mi course allait être malheureusement la FORD N°66. Juste après un ravitaillement Dirk MULLER encore en pneus froids se faisait surprendre et sortait dans un bac à graviers où il restait planté nécessitant l'intervention de la dépanneuse et perdant dans l'affaire 2 tours sur les leaders de la catégorie. Dès lors la course de la FORD 66 changea d'âme pour rattraper le temps perdu et c'est Seb qui s'y colla immédiatement. L'écart de performance étant mince entre les GTLM et à défaut de circonstances de courses favorables, difficile de combler un tel handicap même sur les 5 heures de course restantes. Aussi la N°66 ne finit que 8ème de sa catégorie alors que sa sœur  N°67 se battit jusqu'au bout face à la FERRARI mais l'italienne eut le dernier mot. C'est sur cette seconde place que la FORD GT tira sa révérence avec un palmarès bien loin de représenter sa réelle compétitivité ayant été trop brimée tout au long de sa carrière, par une BOP par trop défavorable. Mais n'était-ce pas le prix à payer pour une voiture plus proche d'un proto que d'une véritable GT?


                           
                          Dernière modification par CMTARGA, 12 mai 2022, 08h28.

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                          • 2020

                            Au lendemain de l'annonce de la rupture entre Sébastien et Dale COYNE, un autre communiqué de presse annonçait que désormais le manceau se consacrait en priorité à l'endurance au sein de l'équipe JDC MILLER pour le championnat IMSA au volant d'une CADILLAC DP qu'il partagerait avec le portugais Joao BARBOSA et son compatriote Loïc DUVAL. Le même communiqué précisant que si Seb trouvait un engagement en INDY CAR compatible avec ce programme, libre à lui de s'y engager. Tout cela signifiait un changement évident d'orientation de la carrière de notre héros savamment calculé depuis longtemps et bien avant la séparation d'avec Dale COYNE. Tout d'abord l'écurie JDC MILLER qui jusque là après de beaux succès dans les catégories inférieures de l'IMSA n'avait guère brillé dans la catégorie supérieure DP depuis qu'elle y est engagée, connaissait une profonde restructuration avec à sa tête l'ancien équipier de BARBOSA, Christian FITTIPALDI neveu de l'ancien champion du monde F1.Celui-ci après une brillante carrière en endurance américaine partagée avec le portugais au sein de l'équipe ACTION EXPRESS, a décidé de raccrocher pour devenir manager chez JDC MILLER et en a profité pour emmener avec lui une partie de son ancienne équipe avec son accord, ACTION EXPRESS n'engageant plus qu'une seule auto. MUSTANG SAMPLING traditionnel sponsor du duo FITTIPALDI-BARBOSA apportant également sa caution au projet. Le puzzle étant en place, restait à mettre sur pied un équipage à la hauteur. BARBOSA s'imposant naturellement, Sébastien qui a déjà goûté aux délices du proto IMSA du temps de la CORVETTE DP justement chez ACTION EXPRESS, s'est certainement dit que là au moins il aurait une auto pour la gagne. Quant à Loïc DUVAL, chargé d'épauler ce duo pour les seules courses de longue haleine, on peut aisément imaginer que son compatriote ait fortement appuyé ce choix.

                            Tout ce beau monde se retrouve comme d'habitude mi janvier pour le ROAR BEFORE DAYTONA qui permet d'étalonner les concurrents dans la perspective des 24H. Sébastien retrouve donc le chemin des prototypes IMSA qu'il n'a plus conduit depuis PETIT LE MANS 2015. A cette occasion il découvre la CADILLAC DPI flanquée du N°5, dont le châssis est toujours, comme sa devancière la CORVETTE DP, d'origine DALLARA mais cette fois avec un V6 atmo de 6, 2litres CADILLAC. WHELEN ENGINEERING en fait la voiture d'ACTION EXPRESS et WAYNE TAYLOR engagent chacun un coupé identique et seront les principaux challengers de notre trio pour représenter GM ainsi que leurs propres équipiers VAUTIER-LEIST eux aussi engagés au nom de JDC MILLER mais indépendants de celle aux couleurs MUSTANG SAMPLING. Face aux CADILLAC, il y a principalement les deux ACURA du team PENSKE et les deux MAZDA managées par le JOEST RACING. L'une de celles-ci allait se mettre particulièrement en avant à l'occasion de ces essais préliminaires devançant les deux ACURA PENSKE et la CADILLAC de notre héros meilleure représentante de la marque américaine.



                            Les qualifications des 24H de DAYTONA confirmaient la bonne santé des MAZDA avec la pole et la 3ème place avec une ACURA PENSKE intercalée et la performance moyenne des CADILLAC, notamment celle de notre héros seulement 7ème devancée par sa sœur de JDC MILLER. Mais les essais et la course, qui plus est sur 24H,  c'est une autre histoire. C'est Joao BARBOSA qui assume les premiers relais et maintient sa 7ème place. Un arrêt imprévu de la CADILLAC WHELEN, permet à la N°5 de gagner un rang et comme la voiture sœur est moins rapide c'est à la 6ème place que Sébastien récupère le volant après 2 heures de course. La N°5 est toujours dans le tour des leaders que sont les MAZDA, ACURA et la CADILLAC TAYLOR. Il apparaît bien vite que l'autonomie des CADILLAC est supérieure à celle de leurs concurrents si bien que la TAYLOR et la MUSTANG SAMPLING s'isolent progressivement en tête même si leur avantage reste mince. Quand après le 1er 1/4 de course KOBAYASHI au volant de la TAYLOR reçoit une pénalité pour excès de vitesse dans les stands, puis qu'une ACURA PENSKE et une MAZDA se sont accrochées, Loïc DUVAL alors au volant est second derrière la MAZDA rescapée. Mais la N°5 semblant moins véloce, il se fait rapidement rattraper et doubler par la WHELEN, l'ACURA pilotée par PAGENAUD et la TAYLOR pour redescendre à la 5ème place. Sébastien reprend le volant peu avant la 8ème heure de course et maintient cette place pendant tout son relais. Juste avant la mi course, un drapeau jaune fait ravitailler les leaders. Pas la CADILLAC N°5 ( qui a économisé d'où son rythme plus lent) avec DUVAL au volant et comme la MAZDA de tête est pénalisée, la voilà en tête. Elle y restera 1 heure jusqu'à ce que KOBAYASHI ne repasse devant BARBOSA. La CADILLAC MUSTANG SAMPLING aux mains de Seb puis de Loïc conserve sa seconde place sans problème et reste au contact de la TAYLOR pour la victoire mais quand BARBOSA prend le relais, elle perd immédiatement en efficacité. Le portugais se fait passer par la WHELEN et par une MAZDA pour ne se retrouver que 4ème. Une fois revenu au volant DUVAL et BOURDAIS cravachent pour remonter, bien aidés par les drapeaux jaunes mais aussi une nouvelle pénalité de la TAYLOR, les revoilà en tête à 6 heures du but . A nouveau BARBOSA est plus lent, si bien qu'au bout d'une 1/2 heure, Seb reprend le volant mais KOBAYASHI et la MAZDA de NUNEZ sont passées. Malgré tous ses efforts Sébastien ne pourra rattraper le temps perdu et c'est à une 3ème place finale que s'achève la chevauchée de notre héros et de ses compères.

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                            • Bourdais en pole à MID OHIO ....Cette fois Chip t'as intérêt à lui donner une voiture au niveau de son talent ou sans cela 

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                              • Comme nous l'avons vu, Sébastien pouvait aux termes de son contrat endurance, essayer de trouver un volant intermittent en INDY CAR pour les épreuves n'entrant pas en concurrence avec l'IMSA. Inutile de dire qu'avec cette contrainte doublée du peu d'équipes non encore pourvues en pilotes, le choix est des plus restreint et se limitera à l'équipe d'AJ FOYT . On ne présente plus A.J. 4 fois vainqueur à INDY, multiple champion USSAC et bien sûr un des très rare à s'être imposé au MANS lors de son unique participation. Son équipe existe depuis des lustres, mais il faut bien le dire, ça fait bien longtemps qu'elle ne brille plus puisque ses derniers faits d'armes remontent à la fin des années 90. Depuis les pilotes et les années se sont succédés sans grand résultat. Sébastien pourra-t-il faire mieux et le jeu en vaut-il la chandelle ? Le deal initial avec le texan ne prévoit que 4 courses. St PETERSBURG ( la course fétiche de Seb), BARBER, LONG BEACH et PORTLAND. Le rookie Dalton KELLET et le vétéran Tony KANAAN assurant l'intérim du manceau. Cette année voit aussi une modification importante concernant les monoplaces INDY. L'introduction du fameux aéroscreen mise au point par RED BULL. Cet accessoire qui enveloppe complètement le cockpit est le pendant du halo F1 mais à la différence de ce dernier , il enferme complètement le pilote. En dehors de son aspect esthétique, qui donne aux monoplaces INDY un air d'avion de chasse, cette nouveauté modifie la répartition des poids mais aussi la vision et le confort du pilote qui doit appréhender maintenant un élément supplémentaire, le manque d'aération du cockpit. Quoi qu'il en soit, cette modification traduit incontestablement une nouvelle air de l'INDY CAR même si elle n'en change pas la philosophie générale, nécessitant un temps d'adaptation dont les plus malins ou compétents sauront en profiter.

                                Début février, Sébastien découvre donc son nouvel environnement, équipe et voiture, à l'occasion de tests sur le circuit des AMERIQUES à AUSTIN. Des essais concluants pour ce qui concerne l'aéroscreen. Beaucoup moins pour la performance puisque lanterne rouge. Mais on ne le sait pas encore, bien que l'orage commence déjà à gronder, toutes ces perspectives vont brutalement s'effondrer, le raz de marée COVID va tout emporter....


                                 

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