Annonce

Réduire

A LIRE IMPERATIVEMENT

Suite à une décision de justice (Arrêt N°344 de la  Cour d'appel de Rennes en date du 05 décembre 2023) contestant les droits possédés par Washington Photo sur certains de ses clichés photographiques) et interdisant de les reproduire notamment sur Internet sous peine de poursuites financières, il est donc interdit de poster et donc reproduire dans nos forums (notamment le forum endurance) toute photo issue du fonds photographique de Washington Photo. La transgression de cette interdiction exposera ses auteurs à des poursuites juridiques. Nous vous demandons donc de respecter scrupuleusement cette interdiction.
Voir plus
Voir moins

Sébastien BOURDAIS

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • RB29
    a répondu
    Quelle démonstration de Bourdais après son "coup de l'épingle à cheveux"! Pas pourri le Seb!

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    OUF....!!!!!! Victoire mais pas dans la facilité

    Laisser un commentaire:


  • RB29
    a répondu
    Des coups que Jimmie Johnson ne puisse faire la course indycar ?

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    ACTUALITES..

    BOURDAIS en pole à LONG BEACH et pas qu'un peu..1/2 seconde plus vite que son équipier 
    Je vous conseille la vidéo ici https://www.youtube.com/watch?v=pL-l9OBiZOo avec des passages au ras de murs et de superbes glissades de JAMINET 
    Espérons que cette fois sera la bonne pour notre Seb ( course ce soir à 23H su IMSA TV)  

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    En effet dans la coulisse, il se murmure de plus en plus, que Kevin KALKHOVEN, le principal bailleur de fonds de l'équipe, en a assez vu depuis 2003 qu'il est sur le circuit et devant le peu de réussite de son équipe, songe à fermer la boutique. Il est donc urgent pour Sébastien d'assurer ses arrières. Pour ce faire il reste encore 4 courses et la première se dispute à POCONO et son anneau particulier en forme de dé, dont on se souvient du triste épisode en 2015 avec l'accident qui a coûté la vie à Justin WILSON. Fort de ses prestations précédentes sur les super speedways, Seb n'attend pas grand chose de cette épreuve. Une 18ème position sur la grille n'a rien d'encourageant. Pourtant et une nouvelle fois notre héros allait tirer partie d'une course pourtant bien mal engagée. Un départ prudent suivi d'une remontée méthodique grâce une nouvelle fois à des pits stops tardifs l'amènent avant la mi course à la 10ème place. A 40 tours de la fin il prend même brièvement la tête. Mais c'est au tour 177, lors d'un arrêt collectif sous drapeau jaune, que BOURDAIS tente un coup de poker. Juste un splash pas de pneu neuf et le voilà second à 20 tours du but .Malheureusement d'une part les officiels, à tort, le placent en 3ème position au restart et ses pneus usés ne lui permettent pas de résister à HUNTER REAY et NEWGARDEN pour finir 5ème. Quand on pense qu'il a démarré 18ème, c'est assez inespéré et constitue sa toute meilleure performance sur un super-speedway en INDY CAR. Voilà qui tombe à pic quand il s'agit de négocier un nouveau contrat!



    L'antépénultième étape c'est à nouveau un super-speedway, celui du TEXAS et fort de son résultat précédent, tous les espoirs sont permis pour Sébastien. Une nouvelle 18ème place sur la grille ne saurait décourager notre héros, mais prouve encore une fois, qu'en vitesse pure, sa DALLARA N°11 est loin du compte et que c'est plus au talent et l'intelligence de la course de son pilote, qu'elle doit ses résultats flatteurs. Une fois de plus le manceau va appliquer sa méthode mais ce sera beaucoup plus compliqué du fait des circonstances de la course. Démarrée sous un ciel menaçant, celle-ci était interrompue au bout de 80 tours, du fait à la fois d'un gros crash entre DALY et NEWGARDEN nécessitant la remise en état des safer-walls, puis d'un violent orage. On repartait le lendemain pour 140 tours et notre Seb 16ème au restart mais déjà à un tour des leaders. Pendant toute cette seconde partie de course, il essaya en vain de combler ce retard. Les 30 derniers tours, relevèrent plus de la roulette russe que de la compétition pure. Le peloton de 20 furieux se battant roue contre roue entraîna une multitude de drapeaux jaunes et les éliminations successives de pas mal de concurrents si bien que notre BOURDAIS réussit à franchir la ligne d'arrivée à une honorable 10ème place. Ce jour là l'important était de finir entier.

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Nous voilà dans les rues de TORONTO pour la 11ème manche. Une piste qui a souvent souri à Sébastien. Qu'en sera-t-il cette année? Les qualifications confirment cet état de fait en décrochant une belle 5ème place tous les espoirs sont permis. Départ, Seb maintient sans difficulté sa position mais parti en pneus durs à l'inverse de ceux qui le précèdent, il ne peut suivre le rythme. Cela va lui permettre malgré tout d'être leader quand il marquera son premier pit stop qu'il sera encore une fois un des derniers a observé au 30ème tour. Il repart 9ème en pneus tendres alors que les autres sont maintenant en dures et se retrouve vite 4ème.Un long drapeau jaune intervient alors pénalisant BOURDAIS dans sa remontée et quand le feu passe au vert, ses pneus sont out, il doit alors vite rentrer pour son second stop. Reparti 8ème en durs à 25 tours du but il ne devra plus s'arrêter normalement à l'inverse de tous ceux qui le précédent. Malheureusement des drapeaux jaunes successifs vont permettre d'éviter ces arrêts si bien que notre héros ne finit que 7ème. Seule consolation sa magnifique résistance face à DIXON autrement mieux armé que lui.



    MID OHIO est l'étape suivante avec son circuit routier naturel qui devrait à nouveau bien convenir à Seb. Et bien non c'est la déconvenue avec un misérable 16ème temps aux qualifications. Comment expliquer une telle inconstance dans les performances de la DALLARA N°11 ? Incontestablement le manque de moyens est l'explication rationnelle quand on voit au contraire, la régularité aux avants postes des grosses équipes. Deux places perdues d'entrée de jeu mais vite retrouvées. Un pit stop sans histoire relativement tôt. Peu de temps après l'accrochage DIXON-CASTRONEVES qui entraîne une neutralisation, dont une bonne partie du peloton profite pour s'arrêter. Pas BOURDAIS qui se retrouve 4ème .Bien joué car après son second stop, il est encore 6ème après les arrêts des autres. Une nouvelle fois sa stratégie décalée lui est favorable à condition que les circonstances de la course le soient aussi. En l'espèce un drapeau jaune pour lui permettre encore de ravitailler sans perdre des places. Celui-ci intervient bien à 25 tours du but. Seb ravitaille et conserve sa 6ème place qui se transforme vite en 5ème. Il reste 4 tours, SATO 4ème est à l'agonie avec ses pneus et Sébastien le remonte à vitesse grand V, tente immédiatement de le dépasser en freinant tard mais le japonais anticipe son freinage et le surprend. C'est l'accrochage les deux monoplaces filent dans le bac à graviers dont celle du français ne s'échappera pas. Voilà encore un bon résultat compromis, ce qui n'allait pas être sans influence pour la suite.

    upload pictures

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    A peine remis de ses émotions mancelles que Sébastien retraversait l'Atlantique pour disputer la 9ème manche de l'INDY CAR sur le beau circuit ROAD AMERICA d'ELKHART LAKE qui marquait le début de la seconde moitié du championnat où notre héros occupe la 14ème position. C'est la toute première fois que l'INDY CAR y fait étape ce qui devrait donner un avantage à Seb dans la mesure où lui y a disputé des manches CART et remporté la course 2007 lors de sa dernière saison. Malheureusement il semble que sa connaissance du terrain n'ait pas suffi au vu de son modeste 12ème temps des qualifications. Au départ il réussit un bon envol mais est percuté par KIMBALL dans la mêlée du premier freinage. Son aileron arrière cassé lui impose un long arrêt pour le changer et lui fait perdre plus d'un tour sur les leaders. Dès lors sa course va se résumer à une morne procession à la queue du peloton et ce n'est que par les ennuis subis par quelques concurrents, qu'il ne finit pas lanterne rouge à la 18ème place.



    Changement total de décor pour la 10ème manche avec le petit speedway de l'IOWA, un terrain à priori guère favorable à la DALLARA N°11 de notre héros, ce que confirment pleinement les qualifications avec une 16ème position sur la grille.. Comme à son habitude, Sébastien retardant au maximum son premier stop, pointe à la 3ème place et repart de son boxe en 13ème position. A mi course il est 10ème. Lors de son dernier stop à 50 tours de la fin, il cale mais heureusement on était sous "jaune" si bien qu'il ne perd pas de place, repart 7ème mais à 1 tour des leaders. Il ne reste plus qu'à espérer un nouveau drapeau jaune pour revenir dans le tour et comme ce ne sera pas le cas, BOURDAIS devra se contenter de la 8ème place finale étant dépassé par KANAAN dans les derniers tours.

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Merci CAMERAT...Voilà les photos ....



    J'en ai fini pour ces 24H 

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Merci TONTON...on poursuit le récit de ces 24H victorieuses...
    SUITE

    ROAD & TRACK

    La route de Ford vers la victoire aux 24 Heures du Mans en 2016 n'a pas été pavée de facilité ou de perfection, mais tout s'est bien passé au final.
    L'assaut de l'ovale bleu sur la course automobile la plus célèbre du monde a commencé par une pole position, a produit le tour le plus rapide de la course et a obtenu un résultat dominant, les GT à moteur V6 biturbo franchissant la ligne d'arrivée en première, troisième et quatrième position.
    De l'extérieur, la voiture victorieuse n°68 pilotée par Joey Hand, Dirk Muller et Sébastien Bourdais, quadruple champion de Champ Car et natif du Mans, semblait être sous contrôle de vitesse tout au long de l'épuisante course de 24 heures. Et si cela a été vrai pendant une grande partie des deux jours de compétition, Bourdais a cru que tout allait s'écrouler à cause d'une révolte de l'électronique de sa GT.
    Ce n'était pas exactement un cas de Skynet devenant conscient de lui-même, mais comme le Français le raconte, conduire une Ford GT-gone-rogue a fait ce qu'il appelle "le relais de l'enfer". Coupé de l'équipe la nuit, ne sachant pas s'il pouvait se fier à la quantité de carburant que la GT lui indique qu'il lui reste à utiliser avant de s'arrêter, Bourdais a commencé à suer à grosses gouttes dans le cockpit.
    "Ce triple relais a été le plus stressant que j'ai eu dans ma vie", a-t-il déclaré à Road & Track. "De très loin. Nous nous battions manifestement pour la tête, puis tout d'un coup, la radio s'éteint. Et elle s'éteint pendant 40 minutes. Je suis parti. Je suis sur mon île. Je n'ai aucune idée si le carburant [précision du réservoir] est bon, mauvais, mauvais, terrible ; aucune idée. Je vais devoir me débrouiller tout seul. Le panneau de signalisation de l'équipe, je ne peux pas vraiment le voir. Le reflet de la nuit rend difficile de le voir. J'étais donc seul pour décider quand j'allais devoir passer aux stands."
    N'ayant aucune information à sa disposition à un moment critique, Bourdais avait deux façons différentes de perdre la course, une façon de rester sur la bonne voie, et la nécessité de faire confiance au nombre de carburant restant sur le tableau de bord numérique monté sur le volant. Faire descendre la voiture jusqu'à ce qu'elle ait assez de carburant pour se rendre aux stands, mais pas assez pour boucler un autre tour, c'était le point de mire qu'il devait atteindre.
    "Je vais vous dire, quand vous décidez qu'il vous reste un tour et demi de carburant supposé dans la voiture, vous voulez rentrer aux stands parce que vous ne voulez pas tomber en panne d'essence", a-t-il dit. "En même temps, vous ne voulez pas vous arrêter parce que c'est trop tôt et vous savez que le chiffre vous dit que c'est trop tôt. Et vous vous dites : 'J'espère que l'erreur de carburant est exacte, qu'elle n'est pas pire que ce qu'elle est supposée être', parce que si je fais tomber la voiture en panne d'essence, je vais être le plus stupide de tous les temps. Et vous ne voulez pas non plus ravitailler tôt, parce que si vous le faites, cela ajoute un arrêt à la fin avec un seul tour de splash-and-go, et vous avez perdu la course sur ce point. Et ce n'est pas mieux. Le stress à ce moment-là a crevé le plafond."
    Bourdais a peut-être réussi son premier essai, mais la Ford n°68 n'avait pas fini de s'amuser à ses dépens.
    "Ensuite, lors du deuxième relais, la radio est revenue", a-t-il poursuivi. "Au troisième relais, après la période de voiture de sécurité, toute l'électronique se fige dans la voiture. Je n'ai plus de tableau de bord, plus d'affichage, plus rien. Les seules choses qui fonctionnent sont la radio et les palettes de changement de vitesse. Il n'y a donc pas de limiteur de vitesse dans les stands, et je ne peux pas non plus arrêter la voiture. Le bouton d'arrêt sur le volant ne fonctionne plus. Donc, le contrôle de la traction est juste en train de devenir fou ; quoi qu'il arrive, il fait tout foirer. C'était le relais de l'enfer".
    Bien qu'il ait pu parler avec l'équipe Ford Chip Ganassi Racing, celle-ci n'a pas été en mesure d'exorciser la GT pendant que Bourdais luttait contre les autres voitures en course pour la victoire. Après avoir survécu à la possession démoniaque de la Ford à la mi-course, il devait rentrer au stand et céder la voiture à son copilote Dirk Muller. Plus de comédie à l'horizon, ainsi que deux autres occasions de gagner des pénalités.
    Avec une limite de vitesse stricte à respecter dans la voie des stands, et une règle exigeant que les moteurs soient éteints pendant le ravitaillement, Bourdais a tenté de se conformer aux deux règles et a eu un taux de réussite de 50 %.
    " Je suis arrivé dans les stands sans limiteur de vitesse, en regardant l'Aston Martin qui faisait le plein derrière moi, en essayant de jauger ma vitesse pour ne pas faire d'excès de vitesse sur la voie des stands ", a-t-il déclaré. "Évidemment, quand je suis arrivé dans nos stands, parce que je fais ça, mes ceintures de sécurité ne sont pas défaites, Dirk essaie de me sortir de la voiture, et la voiture est toujours allumée parce que j'essaie toujours de trouver un moyen de l'éteindre mais l'interrupteur principal ne fonctionne pas.... C'était dur, c'est tout ce que je peux dire. Mec, ce n'est pas si facile parfois."
    Pendant l'arrêt, l'équipe Ganassi a remplacé le volant par un volant de rechange, ce qui a permis de résoudre les problèmes d'électronique. Bourdais a fait un travail parfait pour éviter une infraction de vitesse, mais avec son incapacité à couper le moteur pendant l'arrêt, la n°68 a reçu une pénalité pour avoir fait le plein avec le moteur en marche.
    Cette erreur a coûté du temps à la n°68, mais Bourdais, Muller et Hand se sont repris pour offrir à Ford la victoire à l'occasion du 50e anniversaire de son premier triomphe au Mans en 1966. Pour le bien du Français, on peut seulement espérer que ce volant défectueux a été brûlé sur un bûcher et enterré derrière le garage.

    Enfin si vous en voulez plus je vous conseille cette petite vidéo FORD en anglais qui résume bien le tout.
    https://www.24h-lemans.com/fr/actualites/retour-sur-la-victoire-de-ford-aux-24-heures-du-mans-en-video-41865
    ​​​​​​​

    Laisser un commentaire:


  • camerat
    a répondu
    lm16-68DSC_8336camerat.jpg

    lm16-68DSC_7591camerat.jpg

    Laisser un commentaire:


  • Tonton Claude
    a répondu
    C'est Le Mans, voici donc ma contribution ;-)

    990A4087 (FILEminimizer).jpg
    P1220111.JPG
    P1220112.JPG

    Laisser un commentaire:


  • tipo 151
    a répondu
    Sympa le Seb .

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu


    Pour la 12ème fois Sébastien allait retrouver sa chère piste des 24H. Je ne reviendrai pas sur les éléments de cette participation de notre héros que j'ai déjà développés à l'occasion de mon introduction des 24H de DAYTONA. Je préciserai quand même, que l'ensemble des protagonistes évoqué à cette occasion était bien présent dans la Sarthe et sans exagérer tous les participants à la catégorie GTE PRO soit 14 voitures réparties entre FERRARI(3) -PORSCHE (3)-CORVETTE(2)-ASTON MARTIN(2) et FORD (4) étaient de potentiels vainqueurs de cette catégorie. Que notre Sébastien faisait équipe comme aux USA avec Joey HAND et Dirk MULLER et que cette fois leur FORD GT portait le dossard N°68. Les essais de notre trio les avaient vu être les plus rapides des GTE PRO devant une voiture sœur, preuve que la FORD d'une part était particulièrement adaptée aux spécificités du circuit mais aussi qu'elle avait nettement progressé depuis ses débuts américains....et que la BOP ne lui était pas trop défavorable..(cqfd)

    En ce qui concerne la course, comme vous le n'ignorez certainement pas, c'est bien le trio BOURDAIS-MULLER-HAND qui remporta la catégorie GTE PRO devant une FERRARI RISI COMPETITION avec la quelle la lutte fut intense jusqu'au bout. Que la FORD N°68 pointa en tête pendant 13 Heures s'avérant nettement le meilleur équipage de la firme américaine. Que mise à part la première heure essentiellement effectuée pour cause de pluie intense, derrière le safety car, elle pointa toujours parmi les 5 premiers et qu'elle ne connu aucun ennui majeur ( cf voir toute fois l'article ROAD & TRACK). Enfin je ne manquerai pas de souligner avant de donner la parole au protagoniste N°1 de l'aventure, que notre Sébastien ne pu s'empêcher sur le podium de verser une larme de joie et d'émotion pour avoir enfin concrétisé son rêve de gosse de gagner chez lui, quand bien même il ne s'agissait que d'une victoire de catégorie. Etre sur la plus haute marche du podium des 24H ça n'a pas de prix, surtout après tant de frustrations passées.

    Pour ne pas vous assommer un peu plus, je préfère laisser Sébastien raconter sa course en mixant une interview donnée à OUEST-FRANCE avec une autre plus technique donnée à la revue américaine ROAD & TRACK traduit avec DEEPL et dont vous voudrez bien excuser quelques fois les expressions...savoureuses, mais qui a le mérite de narrer des épisodes épiques et peu connus de la course du manceau.

    OUEST FRANCE

    Tout s'est mêlé à la ligne d'arrivée pour l'enfant du pays qui n'avait jamais vraiment été à la fête au Mans : en dix participations, il a été contraint à abandonner trois fois (1999, 2004, 2010) et a terminé autant de fois à la deuxième place. Mais ça, c'était avant ce dimanche après-midi, quand la FORD n° 68 a franchi la ligne d'arrivée en tête dans la catégorie GTE-Pro. Sébastien Bourdais, désormais plus habitué des circuits américains que des événements européens, exulte. Sa joie se mêle à la sidération, quand il constate que la TOYOTA n° 5 s'est arrêtée juste avant le dernier tour. « Il y a trop eu de moments cruels dans ma carrière que je comprends tout à fait leur douleur », explique-t-il à chaud dans les paddocks. Un peu plus tard, Sébastien Bourdais est revenu, au calme, sur cette victoire.

    Sébastien Bourdais : Oui, c'était une course très intense. Il n'y a aucun moment de répit. Il fallait tout vivre à fond, être à bloc à chaque tour. C'est vraiment exceptionnel : il est rare de faire des courses où les pilotes sont aussi acharnés et motivés. Et quand ça penche en ta faveur, c'est encore plus savoureux !
    Quel a été le moment déterminant dans votre course ? Clairement, c'est quand Toni Vilander part à la faute avec sa Ferrari 488 GTE à 3 h 14 avant l'arrivée. À ce moment-là, on se battait dans une fourchette de six secondes, ce qui était hallucinant ! Et d'un seul coup, on a repris une quarantaine de secondes. À ce moment-là, tu n'es plus à la merci de l'intervention d'un safety car ou d'un drapeau jaune. Ça a changé la physionomie de la course, même chez Ferrari : ils ont pris un coup sur la tête et n'ont plus imprimé le même rythme ensuite.
    Qu'avez-vous ressenti au moment où vous aviez compris que vous gagneriez ? Honnêtement, je n'ai pas pensé à mes expériences précédentes sur ce circuit. L'expérience avec Ford dépasse mes simples souvenirs, je ne suis qu'une petite personne face à l'histoire de la marque. Ford, c'est une famille où tout le monde a travaillé dur pour réaliser cet exploit. Ça a été une course incroyable. Et en prenant du recul, on se rend compte de ce que nous venons de faire : 50 ans après les victoires de la marque au Mans, nous récidivons. En plus, il y a la même bataille qu'avec Ferrari. Je ne sais pas si quelqu'un aurait pensé à un scénario aussi idyllique. Qui aurait pu écrire le script de ce que nous avons vécu ?
    C'est l'une des plus belles victoires de votre carrière ? Il s'agit sans doute d'une des plus symboliques. Les courses d'endurance, ça ne peut jamais être des satisfactions individuelles, c'est toujours un travail d'équipe. Et l'histoire avec Ford est belle. C'est un privilège et un honneur de faire partir de cette aventure. »
    L'aventure Ford va continuer ? Oui, je pense qu'ils vont essayer de capitaliser sur le fait qu'ils ont dessiné une voiture exceptionnelle qui sera difficile à battre au Mans. J'espère que je ferais partie des prochains épisodes.

    A SUIVRE....

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    photos images

    La seconde course sur le circuit de BELLE ISLE allait être moins favorable. Avec le 12ème temps Sébastien repartait quasiment à l'identique de la veille, donc pourquoi ne pas doubler la mise? Cette fois le soleil est de la partie. Un turbin a lieu au premier virage dont profite Seb pour gagner 3 places. Comme la veille, il rentre dès le 13ème tour et repart 15ème. Au fil des arrêts, il se retrouve 4ème. Second arrêt au 34ème tour, il repart 10ème. Le même scénario se reproduit donc, mais en mieux puisque suite à un drapeau jaune pour lequel il est un des rares à ne pas s'être arrêté, le voilà en tête à 20 tours de la fin. A ce moment le manceau est en état de renouveler son exploit du samedi, reste à savoir si les aléas de la course vont à nouveau lui être favorables. Dès le "vert" Sébastien attaque au maximum pour créer un écart suffisant sachant qu'il devra encore ravitailler. A 10 tours de la fin, il fait un splash et repart 10ème mais vu le peu de tours restant, il ne pourra améliorer son score que de deux rangs, car contrairement à la veille, seuls deux de ceux le précédant devant s'arrêter encore pour ravitailler. Le moins que l'on puisse dire c'est que le double-header de DETROIT n'aura pas été avare en émotion pour notre héros, voilà de quoi lui donner des ailes pour rejoindre LE MANS et ses 24H.
     

    Laisser un commentaire:


  • CMTARGA
    a répondu
    Merci les amis.. Oui TIPO ça va aller beaucoup mieux...

    En arrivant à DETROIT pour le traditionnel double-header,l'équipe KVSH et Sébastien n'imaginaient certainement pas qu'ils allaient y réussir leur résultat de l'année. Une très modeste 13ème place aux qualifications ne laissaient rien augurer de particulièrement bon, pourtant ce jour là ce sera l'exploit. Le ciel est bas mais il ne pleut pas au moment du départ que notre héros prend avec prudence en perdant 2 places et il en perd encore 2 avant le premier drapeau jaune au 10ème tour. Au restart il perd encore 3 places le voilà 19ème. Quelques gouttes tombent alors incitant à retarder le pit stop. Mais pour BOURDAIS il n'y a pas que cela qui l'incite à ne pas rentrer aux boxes. Grâce une fois de plus à son pilotage efficace, il poussera son relais au delà de la mi course faisant de lui le tout dernier à ravitailler en occupant la 4ème place derrière un trio PENSKE emmené par PAGENAUD. Quand il ressort des stands il est 12ème. Un long drapeau jaune intervient peu après et tout le monde s'arrête, sauf BOURDAIS qui se retrouve 4ème. Il reste 20 tours. Devant le manceau il y a MONTOYA-RAHAL-DIXON qui eux non plus n'ont pas stoppé. Seb ne cherche pas à leur coller le train préférant une nouvelle fois économiser le carburant tout en maintenant sa position. Les trois premiers vont successivement s'arrêter laissant Seb leader à 10 tours de la fin. Aura-t-il suffisamment de carburant pour aller au bout et cette pluie qui menace toujours tantôt éparse tantôt plus intense. Il compte alors près de 20 secondes d'avance sur un trio PENSKE. Son équipe le rappelle alors pour un splash express parfaitement réussi et il ressort juste devant ce trio. Comme DALY, qui lui avait succédé au commandement, doit à son tour ravitailler, voilà notre Sébastien à nouveau leader. Les derniers tours seront angoissant la pluie étant toujours là et DALY menaçant d'autant qu'en rattrapant son "copain" de début de saison ALESHIN puis Marco ANDRETTI qui ne lui facilitèrent guère la tache, c'est avec une avance de seulement 1.5 secondes que notre héros franchissait la ligne d'arrivée en vainqueur, il faut bien le dire surpris. Inutile de dire que l'équipe KVSH avec les patrons Jimmy VASSER et Kevin KALKHOVEN, accueille en champion son pilote. Sébastien remporte ainsi sa 4ème victoire INDY CAR et la 35ème en monoplaces américaines. Lui comme ses hommes, ne le savent pas encore, mais ce sera la dernière de la saison et de leur collaboration.

     

    Laisser un commentaire:

Chargement...
X