Retour sur le tristement célèbre triangle de POCONO qui a vu l'année dernière le dramatique accident de WICKERS et un peu plus tôt le décès de Justin WILSON et que l'INDY CAR s'entête à maintenir au calendrier malgré des courses ennuyeuses à souhait du fait d'une piste disproportionnée pour des monoplaces. Comme si cela ne suffisait pas, la météo s'en est mêlée si bien que les qualifications furent annulées et la grille composée dans ce cas en fonction du classement au championnat. Celait valait la 11ème place à Sébastien, une position où les risques d'accrochage au départ sont grands. Et ça n'allait pas louper immédiatement ROSSI-HUNTER REAY-HINCHCLIFF-ROSENQUIST et SATO, ce dernier en étant encore une fois à l'origine, s'accrochaient violemment juste sous le nez de notre héros qui en échappa par miracle. Cette fois aucun blessé mais on était passé à nouveau bien prêt de la catastrophe. Pour Seb ce cataclysme était pain béni, puisque le voilà miraculeusement 6ème. La course fut immédiatement interrompue au drapeau rouge. Quand enfin elle repartit, le manceau maintint sa position pendant ses deux premiers relais. Un drapeau jaune intervient et il se retrouve même 4ème. Mais au restart il a du mal à reprendre son rythme et perd brutalement 4 places et ne pourra en reprendre qu'une avant que le drapeau rouge n'entre à nouveau en action à 70 tours de la fin. Cette fois à cause d'un violent orage qui s'est brutalement abattu sur ce circuit décidément maudit. Cette 7ème place, synonyme pour BOURDAIS d'un retour dans le top 10 au championnat, était aussi emprunte de beaucoup de regrets d'autant qu'à nouveau son coéquipier FERRUCCI avait brillé tout au long de la course et finissait à une belle 4ème place.
Peut être piqué au vif par les prestations de son équipier, Sébastien allait signer sur le super speedway de GATEWAY, une superbe performance aux qualifications avec le second temps, la pole ne lui échappant que pour 1/100ème. Tous les espoirs étaient donc permis pour cette antépénultième manche du championnat et une victoire serait assurément la bien venue. Au départ Seb reste dans les roues du pole man NEWGARDEN, mais immédiatement un drapeau jaune intervient et au restart tout comme à POCONO, il manque d'allant et se fait passer par POWER et son équipier, l'encombrant FERRUCCI. Il conserve sa 4ème place jusqu'au premier stop après 50 tours, juste au moment où un second jaune apparaît dont il ne profite donc pas. Reparti 6ème, il retrouve vite sa 4ème place et s'empare même de la 3ème en doublant NEWGARDEN. En tête HINCHCLIFF et FERRUCCI s'expliquent, BOURDAIS suivant à deux longueurs. Il mènera 1 tour juste avant son second pit stop. Reparti 2ème derrière son équipier ( HINCHCLIFF ayant loupé son arrêt) une bagarre s'engage entre les deux sociétaires de Dale COYNE mais le plus jeune semble le plus rapide et distance peu a peu son aîné jusqu'à un nouveau drapeau jaune peu après la mi course. Au restart Seb toujours second, est confronté à Zach VEACH qui est à 1 tour, mais qui met une mauvaise volonté évidente à se laisser passer par le français d'autant que lui est en pneus neufs. Les deux voitures s'effleurent à plusieurs reprises. Est-ce une résultante de cet affrontement musclé? Toujours est-il que 20 tours plus tard, la DALLARA N°18 de notre héros victime d'un gros survirage quittait brutalement sa trajectoire pour aller brosser le mur et casser une suspension. Tous les espoirs s'effondraient sans que Sébastien n'ait pu comprendre ni faire quoi que cela soit. Il raconte " C'était un week-end parfait et je n'ai pas réussi à terminer la course. C'est ma faute, c'est sûr. Nous faisions le travail avec le carburant, et nous étions assez rapides au début pour rester en tête. J'ai amené la voiture à la limite et elle a décroché. Je ne m'y attendais pas. Je ne poussais pas très fort. On économisait du carburant. C'était vraiment étrange. Je déteste ça pour l'équipe. Ils ont fait un si bon travail. Nous avions un podium entre nos mains."
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Sébastien BOURDAIS
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A peine le temps de souffler et retour aux states pour la 11ème des 17 manches de l'INDY CAR dont Sébastien occupe la 11ème place du championnat. Pas de quoi pavoiser! Il serait grand temps que le vent tourne pour le manceau car l'ambiance de l'équipe autour de lui, n'est plus au beau fixe à l'inverse de son équipier Santino FERRUCCI qui commence à être performant. TORONTO et son circuit en ville qui a déjà vu quelques exploits de sa part, pourrait être le terrain idéal pour une résurrection d'autant qu'il s'agit de la dernière épreuve de la saison sur un piste urbaine où Seb, par expérience, sait que tout peut arriver et qu'il faut saisir sa chance quand elle passe. La 8ème place sur la grille n'est pas en soi très réconfortante, d'autant que notre héros, qui était 5ème s'est fait souffler sa position dans les toutes dernières secondes des qualifications. Il ne lui restait plus qu'à espérer, compte tenu des difficultés de dépassement, une course chaotique permettant une stratégie efficace combinée avec les neutralisations. Pour couronner le tout, une violente altercation devant les caméras opposa Seb à SATO, ce dernier se plaignant du comportement du français alors que le japonais, c'est le moins que l'on puise dire, est loin d'être un ange comme son passé tant en F1 qu'en INDY en témoigne. Au départ BOURDAIS maintient sa position malgré les violentes attaques une nouvelle fois du japonais que le français préfère finalement laisser passer pour ne pas ruiner sa course. Premier stop au 15ème tour et Seb retrouve sa place au 30ème juste avant son second arrêt, démontrant qu'à défaut d'une neutralisation efficace, il lui sera difficile de faire beaucoup mieux. Après son dernier stop il est quand même 6ème, lorsque il loupe un freinage et percute à faible vitesse les pneus sans dommage. Le temps d'une marche arrière, le voilà 9ème, mais SATO (encore lui) en abandonnant dans les derniers tours ( merci), lui fait gagner un rang pour une 8ème place finale à laquelle il était décidément abonné ce week-end.
En revenant sur un ovale en l'occurrence celui de l'IOWA, Sébastien se doutait que les choses ne seraient pas faciles même si sa dernière prestation sur ce type de tracé au TEXAS n'avait pas été mauvaise avec la 3ème place en qualification. Pour sa 200ème en INDY CAR, ça commençait mal puisqu'il ne décrochait que la 21ème place sur la grille, soit sa plus mauvaise performance de l'année, avec une grosse interrogation car le matin sa DALLARA valait beaucoup mieux. La pluie menace au départ et Seb décide de jouer la prudence et l'économie en se laissant glisser en lanterne rouge. Dès le premier drapeau jaune, il ravitaille puis au 50ème des 300 tours, la course est neutralisée à cause de la pluie. L'attente sera longue avant qu'elle ne reprenne. A ce moment notre héros est 17ème et reste à ce niveau dans le tour des leaders jusqu'au 140ème tour pour son second stop. Il est alors procédé à des ajustements qui dans un premier temps sont inefficaces le faisant retomber au fond du classement. Mais lors de ces 2 derniers arrêts l'équilibre revient et Seb ne va cesser de grimper au classement (il mènera même 2 tours juste avant son dernier stop). A 100 tours de la fin, il est 15ème puis 12ème à 40 et enfin 9ème sur la ligne d'arrivée. Dommage que la course n'ait pas duré encore un peu. Quoi qu'il en soit cette place le ramène dans le top 10 du championnat.
image fhoto
MID OHIO et son joli et bucolique circuit routier n'a pas laissé que de bons souvenirs à Sébastien, notamment les qualifications de 2018 où il avait planté sa DALLARA lui valant la lanterne rouge de la grille. Certes il avait effectué une superbe remontée l'amenant au pied du podium, mais cette année il souhaitait partir du bon pied. En décrochant une excellente 5ème place sur la grille, c'était bien parti. La course allait à l'inverse de l'an dernier être beaucoup moins favorable. Au départ il conserve sa place malgré l'attaque de ROSENQUIST et menace PAGENAUD qui le précède. Premier stop dès le 15ème tour, Seb repart 12ème devant le rookie HERTA qui se loupe au freinage et vient percuter la monoplace du manceau qui part en tête à queue. Dans l'affaire il n'a perdu que deux positions qu'il va rapidement récupérer et il fera beaucoup mieux en remontant jusqu'à la 7ème place au moment de son second stop qui le verra se faire pénaliser pour vitesse excessive. Est-ce véritablement la faute de BOURDAIS ou bien son limiteur était-il déréglé? Quoi qu'il en soit, sa course est définitivement gâchée et se soldera par une 11ème place bien loin de ses espoirs initiaux et ceux de son équipe avec laquelle il semble que le courant ne passe plus totalement, les deux s'accusant de leurs erreurs.
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Avant que la traditionnelle semaine du MANS ne commence, FORD annonçait, comme cela était prévu au départ, qu'elle cesserait d'engager officiellement ses GT à la fin de la saison. C'était donc assurément la dernière occasion de voir les jolis coupés américains dans la Sarthe tout au moins sous leurs couleurs officielles car FORD espérait bien vendre ses voitures à des équipes privées, comme celle justement engagée dans cette édition en catégorie amateur, par Ben KEATING. C'était donc aussi la dernière occasion pour Sébastien d'espérer renouveler sa première marche du podium 2016 mais pour cela il aurait fallu avoir tous les atouts en main. Or comme ses coéquipiers, avant même le début des hostilités, il faisait savoir haut et fort, que tel n'était assurément pas le cas à cause de la fameuse BOP jugée par trop défavorable à la FORD. Flanqué de ses habituels Joey HAND et Dirk MULLER, BOURDAIS cette fois était au volant de la N°68 la seule à avoir conservé sa déco tricolore traditionnelle, les 3 autres coupés arborant les décorations de leurs ancêtres venus brillamment s'illustrés aux 24H 1966 et 1967. Les essais ne confirmaient pas totalement le pessimisme de notre héros. Certes la N°68 n'était que 6ème de la catégorie mais à seulement 1 seconde de la pole décrochée par la nouvelle ASTON-MARTIN. Mais un autre coupé américain, la N°67 était seconde à seulement 1/10ème. Une nouvelle fois cette BOP si décriée surtout par FORD et notamment BOURDAIS, semblait montrer malgré tout son efficacité quand au nivellement des différents protagonistes puisque sur la grille se succédaient ASTON-FORD-CORVETTE-PORSCHE et BMW seule FERRARI était un peu à la traîne (en apparence).Oui tout cela était bien beau, mais quand la course démarra, il fallu vite affronter la réalité. CORVETTE, PORSCHE et surtout FERRARI n'avaient pas réellement joué le jeu en cachant la réalité de leur réel niveau de performance à l'inverse de FORD et BMW ( les ASTON trop neuves étant vite neutralisées). L'un comme l'autre, à l'occasion de ces 24H, n'eurent pas vraiment voix au chapitre. Comme d'habitude la lutte fut intense, les 3 premières marques s'échangeant à tour de rôle le leadership. A 4 heures de l'arrivée rien n'était fait. CORVETTE premier leader fut aussi le premier à mette genoux à terre une nouvelle fois et comme trop fréquemment au MANS, à cause d'une voiture de sécurité mal venue. PORSCHE prit alors le relais mais un échappement cassé permettait à FERRARI finalement de l'emporter de peu. Pour les FORD cette dernière participation, en plus du manque de compétitivité, puisqu'à aucun moment l'une d'elles ne pointa en tête, vint en plus s'ajouter les affres du déclassement. La N°68 de notre héros fut avec la N°67 la meilleure représentante de l'ovale bleu. Sa course se déroula comme déjà vu en retrait des 3 marques leaders mais jamais éloignée puisque finissant dans le même tour que le vainqueur à une honnête 4ème place juste devant sa soeur N°67.Malheureusement un réservoir dépassant de 83 cl la quantité maximum autorisée, entraînait son déclassement. Voilà une bien triste conclusion de l'aventure FORD GT pour le manceau sur ses terres.
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Excellente qualification au TEXAS MOTOR SPEEDWAY, avec le 3ème temps tous les espoirs sont permis pour cette 9ème manche, seuls SATO et DIXON le précèdent. Au départ HUNTER REAY à ses côtés réussit un meilleur départ si bien que Sébastien occupe la 4ème position qu'il conserve jusqu'à son premier pit stop au 60ème tour des 250. Il repart 11ème et remonte vite à la 8ème place quand il s'arrête pour la seconde fois. A peine a-t-il quitté les stands que les feux jaunes sont allumés et son équipe le fait rentrer à nouveau pour compléter le plein pour un nouveau long relais de 70 tours au terme duquel il va même mener pendant deux tours avant son dernier stop au 200ème tour sous drapeau vert. Il repart 11ème pour les 50 derniers tours mais à peine a-t-il repris la piste qu'un nouveau drapeau jaune apparaît permettant aux autres de ravitailler et ruinant par là même, les espoirs de notre héros de remonter en haut de la hiérarchie. Il devra se contenter d'une modeste 8ème place bien éloignée de ses légitimes ambitions initiales.
Sur le routier de ROAD AMERICA ELAKART LAKE, Sébastien signe une bonne 7ème place aux qualifications qui devrait lui permettre enfin une bonne course car depuis quelques épreuves si les places au départ son bonnes c'est la course elle-même qui flanche et il est grand temps que ça change. Malheureusement à ses côtés sur la grille il y a SATO dont on connaît l'attitude kamikaze et qui une nouvelle fois va se distinguer au départ en harponnant légèrement la DALLARA du manceau lui tordant une biellette ce qui fait que Seb ne dispose plus de la même voiture 500 mètres après le départ. HINCHCLIFF fera à l'identique au même endroit le tour suivant contre le même SATO qui sera expulsé de la piste sous les yeux de notre héros qui certainement apprécia. Si dans un premier temps, il maintient tant bien que mal sa position, au fil des tours, il était clair qu'il n'avait plus les moyens de faire mieux qu'un milieu de peloton et sa 11ème place en vue du drapeau à damiers n'était pas dans ces conditions si mauvaise, si ce n'est qu'une nouvelle fois SATO bien revenu, l'en dépossédait pour ne finir que 12ème. Maintenant place au MANS.
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C'est la pluie qui attend les concurrents de la première course du traditionnel double-header de DETROIT. Le départ est donné avec beaucoup de retard et après plusieurs tours sous pace-car, tant la visibilité est restreinte ce qui va également entraîner la réduction de l'épreuve à moins d'une heure trop peu pour permettre à Sébastien de revenir dans le peloton de tête. Très mal qualifié en 16ème position, le manceau toujours à l'aise sur piste mouillée mettait à profit son talent pour immédiatement gagner des positions puisque après 10 tours il était déjà 12ème.La pluie ayant cessé la piste s'assécha rapidement imposant un arrêt pour monter les slicks à mi course. A partir de ce moment la progression de Seb s'arrêta nette démontrant l'inefficacité de sa machine révélée aux essais. Il gagna encore une place grâce à un abandon et franchit la ligne d'arrivée à la 11ème place.
Le lendemain grand soleil sur DETROIT et Sébastien mieux qualifié en 9ème position peut espérer beaucoup mieux que la veille. A peine le départ donné que le drapeau jaune est de sorti et immédiatement l'équipe Dale COYNE comme beaucoup d'autres, rappelle son pilote au stand pour monter les pneus durs. Seb repart 10ème cette fois pour un long premier relais mais celui-ci va être brutalement interrompu au bout de 5 tours seulement. Spencer PIGOT à qui BOURDAIS s'apprêtait à prendre un tour, décide brutalement et sans précaution d'obliquer vers les stands surprenant notre héros dont la DALLARA harponne l'arrière de la voiture de l'américain et décolle par dessus. Heureusement elle retombe sur ses roues mais le capot avant est arraché obligeant Seb à un tour complet au ralenti. Les "jaunes" étant sortis, il ne perd pas trop de temps et ses mécanos répareront dans un temps record, si bien qu'il repart en 17ème position toujours dans le tour des leaders. Furieux et motivé, Sébastien se lance alors dans une poursuite effrénée contre le temps injustement perdu. En l'espace de 10 tours il gagne pas moins de 8 places. Il en gagnera encore deux mais sa voiture déséquilibrée suite à l'incident usant plus ses pneus, il va vite plafonner et perdre des places pour finir compte tenu de ces circonstances à une méritoire 9ème place.
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Retour à l'INDY CAR en son temple INDIANAPOLIS, pour tout d'abord le traditionnel GP sur le routier. A cette occasion la DALLARA N°18 arbore des couleurs originales cela va-t-il lui porter chance ? Les qualifications donnaient rapidement une réponse. Avec le 10ème temps cela paraissait déjà insuffisant pour espérer un bon résultat ce que la course confirmait. Très vite il est apparu que Sébastien n'était capable que de maintenir sa position. Malgré un long premier relais en pneus tendres qui l'amena même jusqu'à la première place juste avant son premier stop. Même stratégie pour son deuxième relais où à nouveau il reprenait brièvement le commandement. Tout ceci aurait pu sérieusement améliorer la situation de notre héros si les gouttes éparses de pluie qui s'étaient manifestées depuis le départ ne s'étaient transformées en véritable ondée mais celle-ci ne se décida qu'une fois les pneus durs montés sur sa monoplace l'obligeant, comme beaucoup d'autres, à un stop supplémentaire pour remonter des tendres. Tout le monde étant persuadé que les pneus pluies n'étaient pas nécessaires. Effectivement l'ondée fut de courte durée, mais avec des slicks même tendres, le pilotage était périlleux. On connaît les aptitudes de Sébastien dans ces conditions. Il entama bien une remontée qui l'amena de la 15ème à sa 11ème place finale mais celle-ci s'interrompit quand les parties plus sèches de la piste reprirent le dessus. Nanti d'un capital de 111 points, BOURDAIS occupe néanmoins encore une flatteuse 8ème position au championnat à la veille des 500 MILES.
Nous voilà à la 7ème participation de Sébastien aux 500 MILES D'INDIANAPOLIS ( en excluant 2017 forfait suite à son accident) et le moins que l'on puisse dire c'est que jusque là, la grande classique américaine ne lui a jamais beaucoup réussi. Son meilleur résultat étant une modeste 7ème place en 2015 et finalement sa meilleure performance, lors de sa toute première participation en 2005 où à quelques tours de la fin il était encore dans le coup pour l'emporter. Depuis ce sont plutôt des contre performances et déconvenues qui ont marqué ses courses sur le grand ovale de l'Indiana. Autant le dire tout de suite, 2019 n'échappera pas à cette règle, pire puisque cela se terminera par un abandon suite à un accrochage. Mais avant d'en arriver à cette triste conclusion commençons par le commencement. Les essais préparatoires et les premières qualifications se sont relativement bien passés, Seb décrochant aisément le 9ème temps l'autorisant à participer au "pole day" ce qui déjà en soi est une très bonne performance. Le lendemain si il ne pu viser les deux premières lignes, il s'inscrivait finalement à la corde de la 3ème avec le 7ème temps ce qui constituait encore une bonne opportunité pour la course. Celle-ci commençait doucement pour notre héros, perdant d'entrée deux positions mais dès le 6ème tour un drapeau jaune entraînait quelques ravitaillements dont il profitait pour remonter à la 6ème place. Un premier pit stop au 35ème tour le maintient sans problème dans le groupe de tête. Deuxième arrêt pile 35 tours plus tard et toujours une bonne 5ème position pour voir venir. Comme un métronome, Sébastien ravitaille à nouveau au 105ème tour et maintient toujours sa place sans problème à distance restreinte des leaders qui sont essentiellement PAGENAUD, ROSSI et NEWGARDEN. 4ème arrêt au 137ème tour, BOURDAIS est 4ème . Mais à partir de ce moment de la course, en pneus durs, il semble moins à l'aise et perd doucement des places pour se retrouver 8ème à 25 tours du but lorsque à l'abord du virage N°3, RAHAL tenta une approche brutale sur le manceau. Celui-ci ne se laissa pas faire et après ce premier contact sans conséquence, pensant que l'américain avait compris pour ne pas insister, il referma à tort la trajectoire. La roue avant droite de son adversaire toucha son arrière gauche entraînant immédiatement un gros travers de sa DALLARA que dans un premier temps il contrôla, mais qui finit par lui échapper pour filer dans le mur entraînant avec elle, celle de RAHAL. Celui-ci fou furieux bondit hors de sa monoplace détruite pour aller tancer vertement Seb qui impérial resta de marbre se sentant à juste titre la conscience parfaitement tranquille. Tel ne fut pas l'opinion des officiels qui infligèrent à notre frenchie une pénalité de 30 secondes qui ne changea guère son pitoyable résultat mais qui pour ma part me semble fort injustifiée, la responsabilité des deux protagonistes étant à égalité engagée dans l'affaire. Mais il est vrai que pendant ce temps un autre frenchie, Simon PAGENAUD, se couvrait de gloire en enlevant de manière magnifique cette 103ème édition.
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Le meeting suivant c'est LONG BEACH où Sébastien allait jouer les stakhanovistes. Traditionnellement le week-end californien cumule l'INDY CAR mais aussi l'IMSA. Or Joey HAND l'équipier habituel de Dirk MULLER sur la FORD GT de GANASSI, étant malade, ne peut participer. Qui mieux que le manceau pour le suppléer ? C'est donc sans hésitation que notre Seb, avec l'accord de Dale COYNE, accepte la mission connaissant parfaitement l'équipe, la voiture et son équipier du jour. Un tel programme constituait quand même un sacré challenge avec les séances d'essais, les qualifications et les courses dans les deux disciplines. Inutile de dire que le dimanche soir, notre héros n'ignorait plus un centimètre du tracé.
Commençons par l'IMSA à la veille de cette course, la 3ème de l'année après DAYTONA et SEBRING, comme nous l'avons vu, les FORD ne sont pas au mieux et les espoirs reposent sur une durée d'épreuve moindre et des circuits plus propices comme semble l'être le tracé urbain de LONG BEACH assurément moins favorable aux "grosses" CORVETTE et BMW. Les essais ne confirment pas ce pronostic, certes les BMW sont handicapées mais une des CORVETTE réussit à devancer la FORD N°66 de notre héros et l'autre devant sa soeur N°67. Plus grave les deux PORSCHE monopolisent la première ligne des GT LM. C'est Sébastien qui s'y colle au départ de ces 100 minutes de course. Sur ce circuit pour le moins exigu où les bolides IMSA ont l'air aussi à l'aise qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, pas question d'attaque intempestive, pour doubler il faut être sûr de son coup. Sébastien le sait bien et se contente de suivre le train à sa 4ème place en évitant les embûches. Au bout de 40 minutes, les deux FORD sont les premières à ravitailler espérant réussir un "undercut" sur leurs concurrents avec aussi l'espoir de drapeaux jaunes propices. Seb cède le volant à son équipier allemand qui se charge de la fin de course. Et ça marche. Une fois que toutes les GT LM ont ravitaillé, MULLER est bien en tête. Reste à savoir si il va aller au bout sans ravitailler. A ce moment il précède les deux PORSCHE et les deux CORVETTE. Devant économiser du carburant, il se fait ramarrer par les 4, puis malgré une résistance farouche se fait passer par la PORSCHE de BAMBER qu'il va harceler mais devra laisser filer dans les derniers tours toujours à cause de sa consommation. Arrive le dernier tour, les CORVETTE de MAGNUSSEN et MILNER sont dans le pare-chocs de la FORD et à la ré accélération d'un des derniers virages, celle-ci faute de carburant hoquette, la CORVETTE du danois alors l'embroche et l'expédie dans le mur, pour elle finir seconde et sa sœur 3ème. Le pauvre MULLER reste sur place et notre duo doit se contenter de la 4ème place.
Le lendemain la course INDY CAR n'allait pas apporter beaucoup plus de satisfactions à notre héros. Tout d'abord ses qualifications ne se sont pas bien passés, souffrant d'un sous virage excessif que la chaleur de la fin d'après-midi a mis en évidence alors que le matin Seb trouvait sa voiture parfaite. Résultat une bien modeste 14ème place en grille ne laissant pas augurer une course facile. Telle fut bien le cas, car hormis le gain de 3 places dans les premiers tours, tout le reste ne fut qu'un long chemin pour finir à la 11ème place buttant jusqu'au bout sur un ROSENQUIST imperturbable et ne pouvant y remédier du fait de l'absence de tout drapeau jaune qui aurait permis une stratégie plus osée.
Joey HAND étant encore souffrant, c'est à nouveau Sébastien qui le supplée à l'épreuve IMSA suivante sur le routier de MID OHIO pour une épreuve de 2H40. Bien lui en prit car notre héros ne fit rien moins que d'y réussir la pole position des GTLM sur la FORD GT N°66 toujours partagée avec Dirk MULLER. Voilà qui ne lui était pas arrivé dans une voiture fermée depuis la CORVETTE DP en 2014. Malheureusement Seb n'allait pas profiter longtemps de sa position privilégiée. Les GTLM démarrant simultanément avec les protos, deux LMP2 précédant juste la FORD du manceau loupèrent leur envol l'obligeant à un écart dont profitait immédiatement la PORSCHE de PILET et la CORVETTE de MILNER. PILET écopait rapidement un drive trough pour départ volé laissant le commandement à la CORVETTE devant la FORD 66.Comme d'habitude la lutte très serrée opposait les 4 marques avec chacune un représentant aux avants postes. Mais rapidement il apparu que les FORD au fur et mesure de leur relais étaient handicapés par une dégradation plus importante de leurs pneus. Seb perdait ainsi sa seconde place au profit de la PORSCHE de VANTHOOR. Il stoppait au bout de 45 minutes et passait le relais à son équipier. La BMW de BLOMQUIST s'empara alors de la troisième place de notre duo et la conserva jusqu'au bout, MULLER connaissant les mêmes problèmes et se maintient à la 4ème place lorsque qu'à une 1/2 heure de la fin sa FORD nécessita une réparation de son capot arrière la faisant dégringoler à sa 7ème place finale. Au terme de cette nouvelle épreuve, il était clair que le poids excessif imposé à la FORD par la BOP entraînait une plus grande dégradation des pneus. On verra qu'au MANS ce sera encore plus flagrant au grand désarroi de notre Seb.
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Tout comme pour l'IMSA, en INDY CAR on ne change pas les traditions avec la manche d'ouverture dans les rues de St PETERSBURG. Aucun changement sur la DALLARA N°18 de notre héros qui retrouve à l'identique sa voiture de 2018. Pour Sébastien en dehors du plaisir de conduire chez lui, il est indéniable que ce circuit lui a porté chance lors de deux dernières éditions en l'emportant coup sur coup. Jamais deux sans trois pouvait-il se dire à la veille de ce week-end. Malheureusement le dicton s'avéra particulièrement inexact. Tout commença de travers lors des qualifications avec deux drapeaux rouges qui anéantirent ses prétentions à chaque fois qu'il s'élançait pour faire un temps. Résultat une 19ème place sur la grille sur un circuit où doubler n'est pas simple. Pourtant dès le départ Seb s'y emploie et avec uns stratégie décalée qui lui avait si bien réussie par le passé en s'arrêtant dès le 9ème tour, tout était possible puisqu'il était déjà 16ème. Mais à peine reparti des stands le moteur cassait. Voilà une saison qui débute bien mal.
Grande nouveauté pour la seconde manche avec le circuit des Amériques à AUSTIN au Texas. Ce tracé artificiel avec ses larges dégagements, taillé sur mesure pour les F1 est à l'opposé des circuits habituels de l'INDY CAR et il faut bien le reconnaître, les monoplaces américaines semblent un peu perdues dans ce contexte, si bien que l'expérience ne sera pas renouvelée. Quoi qu'il en soit pour Sébastien, malgré ce total changement de décor, ses qualifications seront les jumelles de celles de la course précédente avec une nouvelle fois des drapeaux rouges intempestifs le reléguant à la queue de la grille de départ en 17ème position. Dès le premier tour il gagne deux places, mais s'arrête rapidement pour monter les pneus tendres souffrant trop de sous virage. Il repart à sa position de départ et entame une longue et lente remontée qui le mène à la 9ème place quand il effectue son second stop à mi course. Reparti 16ème, Seb se lance à nouveau dans la bataille et le coup de pouce salutaire du destin va intervenir à 17 tours du but quand il rentre aux stands pour son ultime stop. A peine a-t-il franchi la ligne d'entrée, qu'un incident se produit en piste imposant une neutralisation et la fermeture des stands. Pour une fois la chance est de son côté, notre héros étant le grand bénéficiaire de cette situation, nombre de ceux qui le précèdent devant patienter pour ravitailler ce qui lui permet de les précéder au restart où il est miraculeusement 6ème. Il va encore gagner une place pour finir 5ème, certes avec un peu réussite, mais comme il le dit lui-même, ça compense la poisse des qualifications.
Pour la 3ème manche retour au tracé traditionnel avec le circuit de BARBER qui voit enfin des qualifications se passer sans problème pour Sébastien et qui lui valent une très bonne 5ème place sur la grille de départ. Comme quoi quand il peut exploiter sa DALLARA correctement, le manceau est là. Sa course allait être à la hauteur des espoirs que cette bonne place au départ laissait présager et redonner moral et confiance à toute l'équipe Dale COYNE. Au feu vert Seb perdait deux positions avec ses pneus durs mais très vite il les regagnait et pointait même en tête pendant 20 tours grâce à un premier stop très tardif qu'il effectuait un peu avant la mi course. Il repartait 11ème des stands et à nouveau sa stratégie décalée lui permettait d'occuper la seconde place quant un drapeau jaune opportun l'appelle aux stands à 30 tours du but, le plaçant à la 3ème place derrière SATO impérial depuis le départ et DIXON. Très vite les deux premiers s'échappent, c'est derrière qu'il faut préserver sa place car ROSSI est incisif. En fait BOURDAIS ménage ses pneus tendres pour mieux lancer son attaque sur les leaders en fin de course et son scénario semble fonctionner. Il ne manquera que un ou deux tours pour qu'il ne s'empare de la seconde place de DIXON. Mais que voilà un podium qui fait du bien même si on pouvait espérer encore mieux comme le pensait Sébastien à sa descente de voiture.
Dernière modification par CMTARGA, 04 mai 2022, 08h05.
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Il y a de quoi....4 courses 3 abandons pour des conn...ies. Chip tu te fous de la gueule du monde alors que ton équipe est censée représenter CADILLAC...
2019
2019 voyait pour Sébastien la stricte continuité de ses engagements de l'année 2018 avec Dale COYNE et GANASSI. Comme d'habitude à l'orée d'une nouvelle saison tout le monde se congratule et espère mieux que l'année précédente, ce qui pour BOURDAIS tient de l'évidence , car à part sa victoire en tout début de championnat INDY CAR à St PETERSBURG, la moisson 2018 fut bien maigre.
Tout commence une nouvelle fois avec les 24H de DAYTONA où notre frenchie retrouve ses maintenant habituels compagnons Joey HAND et Dirk MULLER sur la FORD GT toujours flanquée du N°66 mais dotée d'une déco rétro ( pour elle une réminiscence de la MUSTANG victorieuse ici 1985) à la mode PORSCHE qui avait porté bonheur à la firme de Stuttgart. En dehors de cet aspect esthétique, il y a plus ennuyeux pour les coupés frappés de l'ovale bleu. La BOP a été modifiée et une nouvelle fois pas en leur faveur avec 20 kilos de plus et une diminution de puissance. La FORD n'est pas la seule à subir des handicaps, les PORSCHE et FERRARI aussi. La grande bénéficiaire de ces changements est incontestablement BMW, elle avec plus de puissance et moins de poids. Aux essais la FORD N°66 ne décroche que la 6ème place des 9 voitures engagées en GTLM. Cette édition des 24H de DAYTONA allait être particulièrement perturbée par la météo. Partie sous un ciel déjà très couvert, comme d'habitude la lutte était intense entre tous les protagonistes de la catégorie GTLM groupés pendant le 1er quart de la course en moins de 30 secondes et à la mi course seule la FORD N°67 et la BMW que pilotait avec courage le revenant ZANARDI étaient légèrement distancées. C'est à partir du derniers tiers de course que la pluie fit son apparition d'abord fine puis de plus en plus dense entraînant une multitude d'incidents et de neutralisations et même un premier drapeau rouge. A ce moment PORSCHE-FERRARI-CORVETTE-BMW et FORD notamment celle de notre héros sont encore dans le coup pour la victoire GT LM. L'arrêt de la course durera plus de 2 heures. Il ne reste plus que 6 heures de course qui vont se dérouler toujours sous une forte pluie et à nouveau avec beaucoup de drapeaux jaunes qui ont pour effet de neutraliser les écarts en regroupant tous les prétendants à la victoire. C'est donc un peu à la roulette russe que cela va se jouer et à ce jeu BOURDAIS et ses comparses ne vont pas gagner. A moins de 4 heures de la fin, toujours sous une pluie battante, Joey HAND au volant était percuté par la PORSCHE de Fred MACKOVIECKI en perdition ce qui lui valait un long arrêt aux stands pour réparer et la perte de tout espoir de victoire de notre trio. A deux heures de la fin la pluie redoublait entraînant un nouveau drapeau rouge qui allait en fait être définitif, si bien qu'on peut plus parler des 20H de DAYTONA en 2019 que de 24H. C'est BMW qui l'emportait sur le fil en doublant in extremis la FERRARI et la FORD soeur N°67 bien remontée mais contrainte à un splash alors que la 66 finissait 7ème des GT LM.
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Comme vous le savez tous après DAYTONA, SEBRING. A cette occasion si les deux FORD GT retrouvaient leur déco d'origine c'est également la pluie qui accompagnait les concurrents au départ de cette édition des 12H. Décidément la Floride n'est plus ce qu'elle était. Après des essais sur le sec peu satisfaisants pour notre habituel trio BOURDAIS-HAND-MULLER seulement 7ème temps des LMGT, soit l'avant dernier (il n'y avait pas de FERRRARI engagée dans la catégorie), la pluie pouvait leur redonner espoir. La météo était tellement exécrable que les premières 40 minutes de course se firent derrière la voiture de sécurité. Dès que celle-ci s'effaça PORSCHE et CORVETTE qui avaient été les plus véloces en qualification reculaient au profit de FORD et BMW plus à l'aise sous la pluie. Au bout de 2 heures de course la pluie cessait et on retrouvait en tête le duo des FORD devant celui des BMW sans que les écarts soit significatifs. A la mi course la situation demeurait identique mais la piste étant maintenant totalement sèche, CORVETTE et PORSCHE revenaient dans le match alors que BMW et FORD souffraient rééquilibrant les chances de chacun. Au dernier 1/4 de course mise à part une des PORSCHE, toutes les autres GT LM roulaient roue dans roue donnant une nouvelle fois une dimension exceptionnelle à la course. Il fallu attendre le tout dernier pit stop pour que la victoire choisisse son camp en l'occurrence celui de PORSCHE. En complétant son réservoir plus rapidement pour aller au bout, alors que les FORD furent plus longues à le faire, le trio TANDY-PILET-MAKOVIECKI s'adjugeait sur le fil la victoire et comme la N°66 était également plus prompte pour faire le plein, c'est notre héros et ses deux compères qui montaient sur la seconde marche du podium.
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M'enfin CM .... tu m'avais l'air bien excité hier soir ... tu as la casquette ce matin ?
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Comme toute bonne saison américaine, avant de penser à Thanksgiving, on va à PETIT LE MANS sur le tourniquet de ROAD ATLANTA pour la finale IMSA. En y arrivant les troupes de Chip GANASSI et leur FORD GT qui ont trusté les victoires à DAYTONA, WATKINS GLEN, MOSPORT, LIME ROCK et ROAD AMERICA sont en droit d'espérer décrocher les titres à la fois constructeurs et équipe-pilotes pour l'équipage de la N°67 WESTBROOKE-BRISCOE (MULLER-HAND sur la N°66 étaient eux éliminés du jeu, dommage pour BOURDAIS leur troisième homme complémentaire). Si au terme des 10 heures de course, la mission était bien accomplie pour le titre constructeur avec les 5ème et 6ème places de la 67 devant la 66, il n'en était pas de même pour le titre équipe pilotes. En terminant 8ème seulement le duo MAGNUSSEN-GARCIA sur leur CORVETTE N°3 se l'adjugeait malgré tout, bien qu'il n'ait remporté aucune des manches, grâce à une régularité sans faille. Cette fiabilité fit sérieusement défaut à tour de rôle à chacun des équipages FORD dont le duo WESTBROOKE-BRISCOE finissait quand même second de ce championnat. La course en elle même fut comme d'habitude très serrée dans la catégorie GT LM. Chaque équipage des usines PORSCHE-BMW-CORVETTE-FORD menant à son tour. Pour la N°66 de notre héros et de ses comparses habituels HAND et MULLER, le début de course fut bon pointant régulièrement en tête avec sa sœur N°67 jusqu'à la tombée de la nuit, où les températures plus fraîches semblaient plus favorables à leurs concurrents, qui petit à petit prirent le dessus. Bien que la CORVETTE N°3 fut retardée lorsque GARCIA heurta un mur, la lente descente au classement des FORD lui permettait de s'assurer du titre équipe-pilotes au nez et à la barbe de l'équipage de la 67.
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Pour cette avant dernière manche sur le routier de PORTLAND, la DALLARA N°18 de notre héros arborait une nouvelle livrée haute en couleur. On a vu qu'à TORONTO ce ne fut guère bénéfique, mais ici dans l'Oregon ce fut tantôt positif , tantôt négatif. Tout d'abord le négatif aux essais où Sébastien sortait violemment et endommageait sérieusement sa monture. Heureusement avant d'entamer les qualifications ses mécanos la remettait en état et lui permettait de signer compte tenu de cela, un remarquable 4ème temps de bon augure pour la course. Pourtant celle-ci démarrait mal. Pris dans un gros turbin à la chicane du départ, Seb avait son aileron avant cassé, ce qui était un moindre mal, mais il devait immédiatement repasser par les stands pour en repartir dernier tout en restant dans le tour des leaders. Dès lors sa course consistait à remonter pas à pas dans le classement. Mais à l'inverse de ce qu'il avait effectué à ELKART LAKE quelques semaines plus tôt avec une multiple dépassements, cette fois c'est essentiellement sur la stratégie que cette remontée jusqu'à la 3ème place finale allait s'opérer. Une nouvelle fois le talent de Seb pour à la fois être rapide tout en économisant du carburant, il est vrai aussi bien aidé par une série de drapeaux jaunes opportuns, lui permirent cette performance qui aurait pu être encore meilleure compte tenu qu'il finit à moins de 2 secondes des premiers. Le voilà à nouveau sur un podium ce qui ne lui était pas arrivé depuis la première manche et sa victoire à St PETERSBURG. Cerise sur le gâteau cette 3ème place lui permettait de réintégrer le top 10 du championnat.
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L'ultime manche du championnat INDY CAR 2018 se déroule sur le routier californien de SONOMA et elle voit s'opposer pour le titre DIXON face à ROSSI, qui reviendra aisément au néo-zélandais pour la cinquième fois. Pendant ce temps notre Sébastien pour la dernière, s'offre une bien modeste 11ème place aux qualifications et une bonne 6ème place finale qui vaut de l'or car cette manche de conclusion voit le double de points attribués. Grâce à cette aubaine notre héros décroche in extremis une belle 7ème place au championnat un peu heureuse au regard de ses classements tout au long de la saison où si sa vélocité ne peut être mise en doute, la fiabilité et surtout la régularité ont sérieusement fait défaut surtout en qualification pour être pleinement satisfait. Quoi qu'il en soit sa course, une nouvelle fois fut marquée par une constante remontée au classement. Dès le départ Seb gagnait 3 places et se retrouvait 8ème. Après son premier stop, il gagnait encore une position qu'il maintenait jusque dans le dernier tour où il passait le pauvre ROSSI prétendant au titre et en perdition avec des pneus à l'agonie.
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Retour au routier et à la déco traditionnelle de la DALLARA N°18 avec la 13ème manche du championnat à MID OHIO et le moins que l'on puisse dire c'est que ça commence très mal pour notre héros. A peine la qualification a-t-elle débuté, que Sébastien ne trouve rien de mieux que de planter sa monoplace dans les pneus l'amenant à être la lanterne rouge de la grille de départ. Voilà son commentaire:" Je n'arrive pas à m'y retrouver et je continue à me faire surprendre et à faire des erreurs. C'est très frustrant". Heureusement le lendemain il effectuait une superbe course qui lui valait la 6ème place finale mais qui ne pouvait que laisser des regrets au regard de cette terrible contre performance. Pour en arriver là, il lui en avait fallu de l'audace et de l'énergie pour passer à un à un ses adversaires sur un circuit où ce n'est pas particulièrement aisé, faisant de lui l'incontestable héros de cette course et si celle-ci avait duré encore quelques tours, il était sur le podium. Assurément Seb à signé là, la remontée de l'année, laissons le nous la raconter: "Aujourd'hui, il s'agissait de rattraper le gros gâchis d'hier. C'est triste parce que ma voiture aurait pu être gagnante avec notre rythme. Nous avions une bonne stratégie et c'était une sacrée course. Je ne pense pas que l'on puisse faire mieux que ça, passer de la 24e à la 6e place dans une lutte directe sans drapeau jaune sur une piste difficile à doubler. Évidemment, beaucoup de " si" me viennent à l'esprit, alors c'est un peu amer et sucré. Dans l'ensemble, je suis vraiment heureux de cette journée, mais très déçu pour le team en ce qui concerne le week-end. Je pense que nous aurions pu être sur le podium". Promis Sébastien , pour la prochaine pas de bévue!
C'est le fameux Tricky Triangle de POCONO qui accueille la manche suivante du championnat, un ovale particulier qui a souvent vu des courses ennuyeuses et dangereuses et l'édition n'a pas échappé à sa réputation. Une relative bonne qualification permet à Sébastien de s'élancer de la 8ème place sur la grille. A peine le départ était donné que la course était neutralisée pendant 6 tours, mais le pire allait survenir dès le vert revenu. HUNTER-REAY, HINCHCLIFF, FITTIPALDI, SATO et WICKENS était impliqué dans un gros crash entraînant immédiatement l'arrêt de la course. Si les quatre premiers s'en tiraient sans gros bobos, il n'en était malheureusement pas de même pour le jeune rookie canadien qui dans l'affaire perdra l'usage de ses jambes. Il fallu patienter deux heures pour remettre les barrières en état avant de redonner le feu vert. BOURDAIS pointait en 6ème position à la fin de son premier relais et était même 3ème lors de son second pit stop et à nouveau 6ème en repartant de son dernier arrêt. Il remontait de deux places pour finir 4ème au terme d'une course solide mais sans coup d'éclat comme trop souvent sur cette piste. A signaler quand même son record du tour, une performance qui n'était plus arrivé à notre héros depuis la manche de WATKINS GLEN en 2017.
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Hello ! j'ai écouté les propos de Sébastien Bourdais, déçu, limite dégouté. Ton extrait par contre est bloqué pour moi la faute à mon bloqueur de pub.
Mais j'ai visionné ceci et je n'ai pas l'impression d'irrégularités de la part de la Porsche, qui prend simplement LA trajectoire idéale.
Bourdais passe à l'aspiration mais ne peut se maintenir devant. Je me suis toujours demandé ce que Sébastien avait été faire chez FORD GT au Mans, et en plus si longtemps !
Il méritait au moins une LMP 2.
Il a eu sa chance mais 3 fois second avec Peugeot et placé honorablement avec Pesca.
Bon courage pour la suite.
l'extrait en question.
Dernière modification par can the can, 28 avril 2022, 12h55.
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