(...) Le volant me fait penser à l'anecdote que racontait Fangio pour expliquer le professionnalisme et l'écoute qu'il rencontra à son arrivée dans l'équipe en 1954 :
Depuis toujours les volants de compétition Mercedes étaient à quatre branches. En conversant, Fangio fit une remarque sur sa préférence des volants trois branches.
Sa voiture se présenta le lendemain avec un volant trois branches (...)
J'ai écrit une ânerie ...
C'est Moss qui parle ainsi. Donc en 1955.
Confus je suis ...
Superbe cette photo !! 11 septembre 1955, dernière course des W196 R.
On y voit Fangio n°18 (1er), devant Moss n°16 (abandon moteur), mais derrière je ne comprend pas :
je vois une W196 R Monoposto n° 15 (?), or les deux autres Mercedes portaient les n° 14 (Taruffi 2°) et 20 (Kling abandon boite) ?
En rouge derrière, probablement Castellotti sur sa Ferrari 555 (3°).
Sous le loupe, ce serait bien un n° 15 derrière Juan-Manuel Fangio n°18, pourquoi ?
Où l'on aperçoit que la n°16 stromelinie de Stirling Moss n'est pas tout à fait la même que celle de JM Fangio; vraisemblablement dû au fait que la voiture a été assemblée rapidement (choix de Moss après les essais).
Cette photo a été prise dans les premiers tours et avant le 28e tour car Moss cassera son moteur mais avant il s'arrêtera pour changer de pare-brise; la voiture de K. Kling restera avec une transmission brisée dans le 33e tour.
(...)
Mais comment passait-on de l'une à l'autre ? En se croisant dans la ligne droite des stands ?? Je ne retrouve rien ...
Les voitures passaient deux fois dans la ligne droite des stands : en sortant de la "parabolica" elles "enquillaient" l'anneau et en sortant de l'anneau elles rattrapaient le "routier"...
À noter qu'elles n'étaient autorisées à s'arrêter aux stands qu'en sortant de la "parabolica"
Pas terrible comme cliché On ne peut que deviner la 4e Mercedes.
Ce que révèle Giovanni Reno, correspondant pour le journal, (...) Neubauer était arrivé à Monza avec 8 voitures, et le jour de la course il en a lancé 4 de types différents sur la piste, comme pour le tableau final d'une opérette, quand toute la troupe défile sur le plateau illuminé par la rampe. Fangio avait une voiture "carénée avec capot surbaissé", Striling Moss un modèle "caréné classique", Kling "un cigare à grand empattement et frein central" et Taruffi un "cigare à empattement court et freins sur les roues" !...
Anecdote dans l'épreuve de la "Coppa Inter Europa" en prélude au GP d'italie, la disqualification des 3 Porsche arrivées en tête dans le classement des moins de 1300cc pour non conformité !
Bon témoignage ! Il faut y lire que la W196 "carénée avec capot surbaissée" fut utilisée aux essais seulement. La voir dans le msg779 de Sportcars page précédente.
Les voitures passaient deux fois dans la ligne droite des stands : en sortant de la "parabolica" elles "enquillaient" l'anneau et en sortant de l'anneau elles rattrapaient le "routier"...
À noter qu'elles n'étaient autorisées à s'arrêter aux stands qu'en sortant de la "parabolica"
Moi aussi ! finalement c'est bete et simple, mais comme huhu, il a fallu que je fasse le tour du circuit deux ou trois fois !
Un petit coup de projecteur sur George Clark.
Né le 22 mars 1890 à Tulsa en Territoire Indien (aujourd'hui l'Oklahoma), il participe en mai 1910 aux premières courses sur le "Brickyard" d'Indianapolis.
En 1912 il rejoint Ralph DePalma et Spencer Wishart chez Mercedes.
Il termine 5e de la VIIIe Coupe Vanderbilt le 2 octobre et 6e du IVe Grand Prix des États-Unis le 5 octobre, sur le controversé circuit de Wauwatosa à Milwaukee (Wisconsin). Le 1er octobre, durant les essais du Grand Prix, il est le premier à arriver sur les lieux de l'accident de la Fiat de David Bruce-Brown. Il constate le décès du mécanicien Tony Scudellari, donne les premiers soins à Bruce-Brown sérieusement blessé et alerte les secours... Malheureusement David Bruce-Brown décédera trois heures plus tard à l'hôpital de la Trinité à Milwaukee.
George Clark, surnommé "Texas", décède le 17 octobre 1978, à 88 ans, à Fort Worth, Texas.
"Texas" et sa Mercedes lors du IVe Grand Prix des États-Unis en 1912.
Dernière modification par dilettante, 17 octobre 2007, 23h18.
Quels types ces pilotes !
Il fallait du courage, des bras costauds et de la finesse de conduite sur ces machins rigides qui réagissaient lourdement, bref, beaucoup de qualités.
Ca filaient à des vitesses interdites aujourd'hui sans avoir vraiment de freins.
Et sur quelles routes !
Merci Dilettante pour celle-ci. La puissance devait se situer entre 60 et 90 ch en 1912.
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