Bonjour. Merci de m'avoir asséné un bon coup de retour en arrière avec la Targa 1968. Je suis preneur pour d'autres coup de ce genre. Magnifiques les premières photos du récit. Les couleurs sautent aux yeux. Bonne journée.
GG
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Décidément cette TARGA-FLORIO 1968 revient régulièrement dans mes récits avec tout d’abord le fameux exploit de Vic ELFORD déjà raconté dans sa bio et rappelé lors de mon Carnet 1968 ainsi que les principales péripéties de cette course. Mais compte tenu de la performance du duo GIUNTI-GALLI, je me vois contraint de vous asséner un nouveau compte rendu de leur course. Comme vous le savez déjà à la lecture de ces deux chapitres sus énoncés, PORSCHE alignait la grosse armada, sure de l’emporter d’autant que les FORD GT 40 de WYER étaient absentes. Le seul concurrent sérieux pouvant entraver sa marche triomphale, était ALFA-ROMEO qui alignait 4 exemplaires de sa 33/2 mais pas toutes identiques puisque celle dévolue à la star locale, Nino VACCARELLA et à Udo SCHUTZ, était dotée d’un tout nouveau V8 porté à 2500 cm³. Les 3 autres aux mains de BAGHETTI-BISCALDI, Luicen BIANCHI-CASONI et donc GIUNTI-GALLI étaient des 2 Litres. Aux essais, VACCARELLA le meilleur avec sa 2,5 litres, était malgré tout relégué à près de 10 secondes des PORSCHE les plus rapides d’ELFORD et SIFFERT. Ignazio assurait un bon 4ème temps devant ses équipiers. La course de notre héros et de son comparse commença sur le mode moderato, puisque à l’issue du premier tour, GIUNTI qui a pris le départ, n’est que 5ème malgré les déboires de SIFFERT et d’ELFORD, d‘entrée retardés. Au 2ème tour, il est 3ème derrière SCARFIOTTI qui assure le leadership avec sa PORSCHE et VACCARELLA, ordre qui restera inchangé au 3ème tour au moment des ravitaillements. Nanni GALLI relaye GIUNTI et SCHUTZ en fait autant, mais tout de suite après sort de la route, laissant notre duo défendre les chances de la firme italienne même si les deux autres 33/2 sont encore en course. Au 5ème tour MITTER qui a pris le relais de SCARFIOTTI sur la PORSCHE leader, va moins vite que son équipier et pire, s’arrête à la fin de son tour pour ne plus repartir.Voilà les ALFA en tête Nanni GALLI devant CASONI, mais derrière ELFORD, après son arrêt du départ, a cravaché comme un fou et est déjà remonté à la 5ème place et MAGLIOLI son équiper, même si il est moins véloce, reprend du temps sur le duo ALFA ROMEO de tête. Ce duo va rapidement se transformer en solo, le moteur de la 33 de BIANCHI-CASONI ne marchant plus que sur 6 cylindres, ce qui permet à ELFORD qui a repris son attaque, de pointer second à l’attaque du dernier tour, à moins d’une minute de la voiture de notre héros qui lui aussi est en piste. Ce dernier tour va être dramatique. Le public sicilien encourageant follement le bolide rouge face à la furia de la PORSCHE mais rien n’y fit, ce jour là Vic est vraiment devenu "The Quick" et irrésistiblement est remonté sur Ignazio qui ne peut rien faire lorsque l’anglais porte l’estocade pour ne finir que second. Certes le match était déséquilibré , la PORSCHE 907 étant bien meilleure que l’ALFA 33/2 et l’expérience du duo ELFORD-MAGLOLI bien supérieure à celle des jeunots italiens, mais la victoire, ce jour là, n’était pas bien éloignée d’eux.
Toute la beauté de la TARGA telle quelle et l’ALFA 33/2 de GIUNTI-GALLI
Le duo GIUNTI-GALLI a tout donné en vain
Cette peinture résume parfaitement la course d’Ignazio face à Vic
Von HANSTEIN lui même félicite le duo italien
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je ne connais pas de + belle ALFA 33 que ce modèle ( de course ? ) C'est vrai que les ailerons ont tout changé.
Je me souviens une année (?) d'un duel équipe pour la 2è place entre la Matra de Pesca il me semble et une ALFA 33. ça a duré un long moment.Laisser un commentaire:
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Ce n’est donc qu’à la TARGA FLORIO qu’Ignazio reprend le volant en compagnie de son fidèle Giovanni "Nanni" GALLI.
Avant d’entamer les récit de la course, il me paraît nécessaire de faire un petit point sur l’ALFA ROMEO T 33 qu’Ignazio est appelée à piloter au cours de cette saison et qui a beaucoup évolué par rapport au modèle initial vu en 1967. Carlo CHITTI et ses troupes, conscients que le principe barquette n’était pas suffisamment aérodynamiquement évolué, ont pondu une toute nouvelle carrosserie basée sur un coupé conservant la structure de base, un châssis tubulaire et le V8 pour le moment de 2 litres placé en position central. Ce qui caractérise le plus cette version Tipo 33/2, est incontestablement la position de ses radiateurs placés latéralement permettant une calandre beaucoup plus fine que la précédente, preuve de la recherche de vitesse de pointe. C’est donc cette nouvelle voiture qui a débuté à DAYTONA, réussissant d’entrée une belle prestation puisque les trois 33/2 finalement engagées passèrent sans gros problème la ligne d’arrivée des 24 heures. Seul bémol, elles furent bien incapables de venir se mêler à la lutte en tête finissant même derrière une MUSTANG TRANSAM ( cf Carnet 1968). Les ALFA s’étant dispensée d’aller à SEBRING, c’est à BRANDS HATCH qu’on les retrouve pour une déconvenue totale. Des trois T33/2 engagées, une seule rallia l’arrivée mais ne fut même pas classée faute d’une distance suffisante les deux autres ayant abandonné rapidement suite à de multiples problèmes. Plus grave, en plus de leur manque de fiabilité, les productions de BALOCCO s’avérèrent peu performantes puisque à cylindrée égale, elles furent toutes largement devancées aux essais par une antique et modeste FERRARI DINO .Tout ceci amena les dirigeants d’AUTODELTA à renoncer aux 1000 KMS de MONZA , un comble. Ce qui explique que finalement Ignazio ne loupa pas grand-chose en reprenant le collier à la TARGA.
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Oui bien sûr Lucien BIANCHI ...et pour LA CANETTE ...Non à ton avis au pilote ont lui dit merci d'avoir plié une auto et de s'en être sorti vivant...
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On dirait Lucien Bianchi derrière ?Envoyé par CMTARGA Voir le message.../...
VENTOUX
.../...
Dominique
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Pardonnez une fois de + ma naïveté, mais quand un pilote détruit une voiture, ça doit gueuler non ?Laisser un commentaire:
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La saison 1968 commence très mal pour Ignazio à DAYTONA pour les 24 heures. Lors des séances préparatoires avant même les essais officiels, il perd le contrôle de sa toute nouvelle ALFA 33 sur l’anneau de vitesse. La voiture est détruite et ne pourra participer à l’épreuve privant aussi Nanni GALLI. En dehors de la blessure à son amour propre, GIUNTI n‘en sort pas indemne, étant sérieusement brûlé au bras et au visage ce qui nécessitera une greffe et son indisposition également pour SEBRING et BRANDS HATCH.
Briefing dans les stands de DAYTONA avec les techniciens ALFA -ROMEO avant l’accident
Merci CAMERAT
Petit séjour en clinique pour oublier ça
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Heureusement pour Ignazio, le coupé GTA lui apporta beaucoup plus de satisfactions en cette année 1967, puisque à ses nombreuses victoires italiennes scratch ou de catégorie tourisme tant en circuit qu’en courses de côtes, il épingle le titre européen de la montagne en catégorie « tourisme de série » notamment grâce à ses victoires à ROSSFELD-VENTOUX-TRENTO BONDONE-CESSNA SESTRIERES-FREIBURG- OLLONS VILLARS et GAISBERG, Rien que ça ! Signalons également sa 3ème place sur le circuit de BELGRADE
Beaucoup plus de satisfactions avec la GTA mais plus en côte qu’en circuit ici à MONZA abandon comme dans son jardin de VALLELUNGA
3ème à BELGRADE
Mais quelle dextérité avec la GTA
En côtes le titre européen et les victoires à ROSSFELD
VENTOUX
OLLONS VILLARS
TRENTO BONDONE
GAISBERG
Chic Ignazio pour recevoir son titre de champion d’Europe en compagnie de LINS-MITTER-FISCHABER
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Commençons la saison 1967 de GIUNTI par ses aventures avec ce prototype. Il en prend le volant en course pour la première fois lors des essais préliminaires de 24 heures du MANS début avril alors que deux exemplaires ont déjà disputé les 12 heures de SEBRING sans grand succès, les deux ayant abandonné. Au MANS deux voitures sont également présentes, celle que se partage Ignazio avec DE ADMAICH et PINTO, conserve sa carrosserie d’origine, alors que l’autre est dotée d’un capot effilé longue queue. Les résultats sont encourageants puisque la voiture effilée réussit un prometteur 10ème chrono et celle de notre héros le 12ème, loin devant leurs rivales de la catégorie 2 litres, les PORSCHE 907 et les MATRA.
C’est donc en pleine confiance que l’équipe va affronter la TARGA FLORIO avec pas moins de 4 voitures dont celle pilotée par Ignazio cette fois en compagnie de Nanni GALLI. Cette course sera un véritable désastre pour les ALFA puisque seule la voiture de notre héros verra l’arrivée mais ne sera même pas classée faute d’une distance suffisante. Ce ne sera pas beaucoup mieux pour Ignazio aux 1000 kms du NURBURGRING. Cette fois sa voiture sera la seule de l’équipe à franchir la ligne d’arrivée à une prometteuse 5ème place, mais il n’en prendra pas le volant étant suppléé par DE ADAMICH suite au forfait de sa voiture après être sorti aux essais. Le manque de résultat incitant CHITTI et ses hommes à renoncer au MANS, il faudra attendre le circuit du MUGELLO ( le grand de 62 kms) pour revoir Ignazio au volant de la T33. Cette fois il fait équipe avec Lucien BIANCHI. A nouveau c’est l’abandon suite à une touchette ayant entraîné une rupture de suspension. La dernière apparition d’Ignazio avec la T33 aura lieu sur son terrain de prédilection, à VALLELUNGA pour une course secondaire où les deux protos ALFA ROMEO engagés réussirent un doublé DE ADAMICH devançant GIUNTI, face à une concurrence inexistante.
Premiers tour de roues au MANS pour les essais préliminaires
Échec à la TAGA FLORIO
Touchette et abandon à MUGELLO
Second à VALLELUNGA
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C'est noté par CMTARGA, Enrico Pinto.Envoyé par ferrari p4 Voir le messageLaisser un commentaire:
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