Jour sans au NURBURGRING sur une 33 2 LITRES
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La Tipo 33/3 étant toujours en développement, AUTODELTA déclara forfait pour les 1000 KMS de SPA et ne s’engagea pas officiellement pour ceux du NURBURGRING. C’est donc l’importateur allemand ALFA-ROMEO qui officiellement représentait le constructeur italien avec trois coupés 33 2 litres confiés à VACCARELLA-DE ADAMICH, SCHULTZE-FACETTI et notre habituel duo GIUNTI-GALLI. Avec cette modeste monture difficile d’imaginer pouvoir espérer autre chose que la victoire dans leur division face à une armada PORSCHE plus impressionnante que jamais, puisqu’en plus d’un contingent de pas moins 6 spyder 3 litres, venait s’ajouter une 917 de 5 litres. FERRARI avec son proto 3 litres semblait bien la seule à pouvoir contester cette suprématie germanique. Pour notre héros et son comparse, dans sa catégorie des 2 litres, si là encore PORSCHE régnait en nombre avec de multiples 910 ou 906, s’agissant de voitures privées et souvent pas de première jeunesse, la victoire était envisageable et la lutte se circonscrire essentiellement à leurs équipiers. Sauf que le compatriote ABARTH avait engagé deux toutes nouvelles barquettes 2 litres qui, si elles couraient dans la catégorie prototypes alors que les ALFA étaient en Sport, n’en étaient pas moins des rivales directes. Les essais donnaient raison à ces dernières même si GALLI-GIUNTI avec la meilleure des 33 en étaient proches. Malheureusement et une nouvelle fois, Ignazio va être dispensé de tout effort en course. GALLI qui à nouveau avait pris le départ, stoppait leur ALFA dès la fin du premier tour moteur cassé. Pour la petite histoire sachez que SCHLUTZE-FACETTI finirent 7ème et remportèrent facilement leur catégorie et qu’une seule ABARTH prit finalement le départ, mais abandonna non sans avoir donné du fil à retordre aux ALFA .
Jour sans au NURBURGRING sur une 33 2 LITRES
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Convaincu que la 33/3 est loin d’être au point, Carlo CHIITI et ses hommes, tout en poursuivant son développement, ressortirent au mois de mai, les 33/2 du garage pour la TARGA FLORIO où 2 exemplaires sont alignés par l’usine et 4 autres par des privés. Seule celle confiée à l’idole locale Nino VACCARELLA et Andréa DA ADAMICH est dotée du moteur 2,5 litres. Bien qu’ils faillirent remporter l’épreuve l’année précédente, GIUNTI-GALLI se contentant d’un 2 litres comme toutes les autres 33/2,. C’est certainement à ce titre que notre duo se voyait confier la mission de finir à tout prix car à part la casse, qui pouvait espérer batte à la régulière le « kolossal» déploiement de force de PORSCHE ? La firme de Stuttgart alignait pas moins de 6 spyders 908 ( sans compter des coupés 907) faisant d’elle, l’hyper favorite de cette 53ème édition de la classique sicilienne. La course allait vite tourner à la démonstration pour les teutonnes, faute d’adversaire en dehors de la lutte intestine qui n’allait pas manquer d’avoir lieu et dont notre duo favori allait être la victime innocente. Malgré tout, les deux ALFA usines réussissaient à se tenir au milieu de ce troupeau germanique, mais Vic ELFORD voulant à tout prix s’imposer à ses équipiers, confondit quelque peu vitesse et précipitation, lorsqu’il rattrapa la 33/2 alors pilotée par Nanni GALLI, Trouvant que celui-ci ne s’écartait pas suffisamment rapidement de son chemin, il n’hésita pas à bousculer l’italienne pour l’envoyer dans le décor et provoquer son abandon immédiat. L’anglais ne fut pas récompensé de son agression en devant procéder à des réparations. Il ne finit que second mais ne subit aucune sanction, d’autant qu’aucune réclamation ne fut déposée. Autres temps autres mœurs !
Ignazio aurait pu espérer un bon classement si...
L’agression de Vic sur Nanni
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Pour autant Ignazio ne resta pas inactif retrouvant sa bonne vieille GTA pour disputer deux courses du challenge européen des voitures de tourisme, tout d’abord sur le circuit d’ASPERN, tracé sur un aéroport aux encablures de Vienne puis sur le tortueux circuit urbain de BELGRAD, où il avait déjà brillé en 1967. En Autriche après avoir signé la pole, Ignazio ne jouant pas le championnat, laissa la victoire à son comparse Spartaco DINI en pilant à 50 mètres de la ligne d’arrivé. En Yougoslavie après une nouvelle pole dans sa division 2 ( moins de 1600 cm³), il dû se contenter de la 4ème place finale derrière un trio de BMW concourant dans la division supérieure, mais vainqueur dans la sienne.
Le voilà à ASPERN derrière la très sympa watermark de MCK
Pas de photo de GIUNTI , mais celle de la BMW de QUESTER vainqueur, pour montrer ce « circuit » de Belgrade ( même pas peur...)
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En 1969, pour revoir Ignazio en course, il faudra attendre les 12 heures de SEBRING disputées fin mars, non pas qu’il soit resté inactif bien au contraire ALFA ROMEO ayant lancé le projet 33/3 de 3 litres, notre héros y fut étroitement associé pour en assurer le développement au même titre que les autres piliers d’AUTODELTA. Cette nouvelle voiture outre son V8 porté à 3000 cm³ la rendant ainsi l’égal des autres prototypes de pointe comme les PORSCHE 908, MATRA 630 ou ALPINE 220, dispose d’un nouveau châssis qui bien que toujours tubulaire est de conception plus moderne que les 33 précédentes et surtout d’une carrosserie spyder longuement testée en soufflerie pour améliorer l’aérodynamisme.
La 33/3 lors de sa présentation
Ignazio à son volant dans son jardin de VALLELUNGA
Pas encore au point, CHITTI décida de ne pas faire le déplacement à DAYTONA pour les 24 heures et c’est donc à SEBRING que cette nouveauté débute en 3 exemplaires confiés à BIANCHI-VACCARELLA, DE ADAMICH-CASONI et le fidèle duo GIUNTI-GALLI. Il faut bien le reconnaître, des débuts qui passèrent relativement inaperçus, non seulement du fait des résultats plutôt médiocres, mais aussi de la focalisation des médias pour une autre débutante transalpine beaucoup plus convaincante, le tout nouveau spyder FERRARI 312P qui d’entrée fit des étincelles. Pour ALFA-ROMEO, cette première se conclut par 3 abandons dont deux provoqués à cause de la surchauffe, démontrant les défauts d’aéro de l’auto pour assurer un bon refroidissement. Si le retrait de la voiture d’Ignazio n’était pas dû à cette même cause, c’est que tout simplement, que la rupture de suspension arrière dès la première heure, avait déjà renvoyé leur 33/3 derrière les stands et qu’elle n’eut pas le temps de souffrir du même mal que les autres. Beaucoup plus grave, la semaine suivante, lors des essais préliminaires pour les 24 heures du MANS, Lucien BIANCHI trouvait la mort suite à une sortie de piste dans les Hunaudières vraisemblablement due à une rupture mécanique, si bien qu’il faudra attendre 3 mois avant de revoir une ALFA 33/3 en piste.
Le tiercé ALFA à SEBRING ( GIUNTI au fond)
Essais préliminaires GALLI à GIUNTI « tu la trouves comment ? » sous le regard de DE ADAMICH
GALLI a pris le départ il n’ira pas bien loin….
...Il rentre au ralenti roue tordue et capot envolé
upload pics online
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Bonsoir. utres souvenirs. A l'arrivée, je ne sais plus comment, je me suis retrouvé sur la piste. Et je tombe sur qui, assis sur les planches de leur stand, Donald HEALEY,, constructeur des Healey, son fils ou son neveu (moi et la langue anglaise), Wally HASSAN, je crois me souvenir qu'il était ingénieur motoriste, Alen POOLE et le second pilote dont j'ai oublié le nom. J'en garde un très bon souvenir
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La Canette participe, livre des témoignages vivants et poignants, confirme ce que l'on peut lire dans les livres ( puisque j'y étais ) , fait vibrer l'auditoire, ( comme si vous étiez en bord de piste ) TOUT CELA pour se faire chambrer ! Ce n'est pas juste. Je me sens comme mazouté.Envoyé par CMTARGA Voir le messageSacrée CANETTE...je sais que ta vue est basse mais je viens de le rappeler ici et si ça te suffit pas, relis donc aussi l'excellent compte rendu de Denis JEKINSSON que j'avais publié dans mon carnet 1968
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Sacrée CANETTE...je sais que ta vue est basse mais je viens de le rappeler ici et si ça te suffit pas, relis donc aussi l'excellent compte rendu de Denis JEKINSSON que j'avais publié dans mon carnet 1968
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je précise que de mémoire, et à cet instant, la bagarre était pour la 2è place.Laisser un commentaire:
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je vous avais expliqué qu'au petit matin, nous étions plusieurs avec montre en main, très exactement entre les esses de la forêt et le Tertre rouge à suivre le duel MATRA / ALFA ROMEO. C'était vers les 10 heures du mat ' et à cette époque, nous étions derrière un mur en béton..... à deux mètres de la piste.
En regardant le classement final, je me suis dit : non, tu dois te tromper d'année. Pas de Matra et l'ALFA 4è. Et puis en cherchant, j'ai trouvé l'abandon de la Matra qui était bien conduite par Pesca ( 1ère confirmation ) et qui a abandonné après 283 tours , Giunti en ayant effectué 322.
Le duel a donc bel et bien eu lieu, nous étions donc bel et bien en 68, à cette heure là il faisait beau, et j'ai donc " vu " ou plutôt entrevu Giunti pendant plusieurs tours en ces 24 heures du Mans 1968.
Mais je vais quand même vérifier certaines choses pour être sûr à 100 % Quelqu'un se souvient - il de ce duel au petit matin entre les deux voitures ? Merci.Laisser un commentaire:
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Merci pour ton vécu P4 ...Qui d'autre pour nous raconter ????
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Bonjour. LM 1968 ? Malgré le mois de septembre et la pluie, ce fut super. Le tir groupé des Alfa m'avait surpris et c'est en lisant un quotidien sportif le lundi avec un décortige des faits de course que j'ai mieux compris leur classement. Souvenir des pilotes Alfa avant le départ devant les stand avec un grand ramassage d'autographes des pilotes. Dès qu'un pilote avait signé, celui-ci m'envoyait vers un autre pilote. Mais comment ai-je pu me retrouver sur la piste sur les coups de 12h00 ? Chuuuuuuuuuuuuuuut
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