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1968 carnet d'un passionne

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  • Je me suis emmêlé les pinceaux entre Jabouille et Jaussaud . Aucune excuse
    Pour essayer de me faire pardonner, voici les grilles de départ à Monlhéry et Magny-Cours :





     

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    • Quand je disais qu'il suffisait de demander .....Pas une petite photo de MAGNY COURS ??? 

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      • Allez on va donner un peu de boulot à CAMERAT ...En espérant que ce foutu forum fonctionne correctement 

        5 MAI
        TARGA FLORIO

        J’ai déjà narré, à l’occasion de la bio de Vic the Quick, la fantastique course de Vic ELFORD qui verra le pilote britannique ( et son valeureux équipier italien Umberto MAGLIOLI) arracher la victoire à ALFA ROMEO lors du dernier tour de cette 52ème édition de la classique sicilienne. Pour autant en me relisant et en me plongeant à nouveau dans ma doc relative à cette course, je me rends compte à quel point mes propos de l’époque, n’ont pas suffisamment mis en évidence l’exceptionnelle prestation de Vic the Quick ce jour là, où il réalisa certainement une des plus belles performances de sa belle carrière, si ce n’est la plus belle. Rappelons les faits. Face aux 4 PORSCHE 907 des duos SIFFERT-STOMMELEN/ MITTER-SCARFIOTTI/ HERMANN-NEERPASH et ELFORD-MAGIOLI; on ne peut compter que sur les ALFA-ROMEO 33 à la tête desquelles on retrouve l'idole locale Nino VACCARELLA associé à l’autrichien SCHUTZ , Lucien BIANCHI-Mario CASONI et les italiens GIUNTI-NANNI GALLI et BAGHETTI-BISCALDI pour ne parler que de celles officielles. Les FORD WYER et autres LOLA sans parler de HOWMETH, ayant décliné l'invitation se sentant peu à l'aise sur les routes tortueuses du circuit des MADONIES.

        Or tout commence de travers pour les allemandes. Dans le premier tour c'est d'abord SIFFERT qui casse une suspension alors que ELFORD est obligé de s'arrêter deux fois sur le parcours pour changer et resserrer des roues baladeuses....Moralité plus de 18 minutes perdues sur la tête de course emmenée par leurs coéquipiers MITTER-SCARFIOTTI devant les ALFA en embuscade jusqu'à ce que la 907 de tête elle aussi perde du temps aux stands. Cette fois ce sont deux ALFA qui sont en tête mais c'est sans compter sur la détermination farouche de ELFORD bien épaulé par son glorieux aîné MAGLIOLI. Dès le 3ème tour, le britannique avait déjà réduit son handicap sur le leader de 5 minutes et il en sera quasiment ainsi pendant tout son premier relais battant et rebattant le record du tour et lorsque à mi course il cède le volant à son équipier italien, ils sont revenus à 8 minutes de la PORSCHE encore en tête. Ce dernier certes moins rapide assura malgré tout des tours très efficaces, complétant les exploits d’ELFORD qui a repris le volant tant et si bien que quand la 907 leader disparaît laissant deux ALFA en tête, le duo britannico-italien, n’est plus qu’à 2 minutes et il reste un tour de course qui rappelons le fait quand même 72 kilomètres. Vic va alors se surpasser, pulvérisant une nouvelle fois le record du tour et permettre à PORSCHE de coiffer les ALFA de GIUNTI-NANNI GALLI et BIANCHI-CASONI et de remporter sa 3ème victoire de la saison de championnat des constructeurs où elle mène à 3 contre 2 face à FORD.

        Le duo irrésistible de cette TARGA Vic ELFORD-Umberto MAGLIOLI.


        PORSCHE passé bien prêt de la correctionnelle.
        upload photo

        ALFA ROMEO battu sur le fil.


        Inimitable TARGA FLORIO.

         

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        • Du boulot, non, parce que la Targa Florio n'est pas un sujet de collection pour moi, et les italiens font cela très bien, ici:

          52° Targa Florio 1968 - Classifica ragionata (targapedia.com)

          Et là:

          PHOTOGALLERY TARGA FLORIO 1968 (targapedia.com)

          Mais j'ai du Stommelen quand même...






          Avant c'était mieux

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          • Merci CAMERAT pour les liens....Tiens j'en fait autant ici   https://wookey.forumotion.com/t1869p...rt-4-1960-1969
            ça va m'éviter même d'en mettre d'autres pour Vic The EXTRA Quick  

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            • Puisqu'on en dira pas plus sur la TARGA (sauf si il y en a qui ont des remords ...), passons à la suite.

              [SIZE=3]ZOLDER F2[/SIZE]

              [SIZE=3]Question d’habitude avec le 6ème meeting F2 en 6 semaines. Cette fois c’est en Belgique que se dispute cette épreuve hors trophée européen, ce qui ne l’empêche pas de faire le plein de candidats. FERRARI fidèle à sa politique d’une course sur deux, engage ses 2 DINO pour son duo F1 AMON-ICKX, tout comme MATRA avec BELTOISE-PESCAROLO mais bien sûr sans STEWART. RINDT est présent tout comme les principaux protagonistes du championnat en fait ne manquent que les McLAREN INTERSPORT de SCHLESSER-LIGIER et REGAZZONI et sa TECNO. Par contre on note le retour après son escapade à la Scuderia, de REDMAN sur la LOLA de David BRIDGES et la présence de Jackie OLIVER sur l’unique LOTUS officielle. Aux essais sans surprise RINDT signe la pole devant AMON et BELTOISE. REDMAN est un excellent 4ème et précède la FERRARI de son ex équipier F2, Jacky ICKX. La course courue en 2 manches avec cumul des 2, verra dans la première, un cavalier seul du pilote autrichien dès que BELTOISE qui s’était élancé en tête, dû se retirer transmission cassée. AMON-IRWIN (LOLA) et REDMAN finissant derrière dans cet ordre. La seconde manche allait être beaucoup plus animée par la faute de Brian. Celui-ci placé sur la grille derrière RINDT prit un envol tellement efficace qu’il embrocha l’arrière de la BRABHAM et l’expédia en tête à queue. Le temps de se remettre dans le droit chemin et RINDT n’était plus que 16ème et dernier laissant un duo FERRARI mener largement les débats. Mais l’autrichien, avec la hargne qu’on lui connaissait, entreprit une fantastique remontée. Au 2ème tour il avait déjà gagné pas moins de 10 places (??) et se trouvait derrière OLIVER-PESCAROLO-IRWIN- AMON et ICKX leader. La LOTUS et la MATRA furent rapidement avaler. Il lui fallu un peu plus de temps pour venir à bout de IRWIN et se retrouver 3ème toujours derrière le duo FERRARI emmené par ICKX ; Le classement général étant obtenu par cumul des places, le belge n’ayant fini que 8ème de la première manche, il s’imposait pour que la Scuderia triomphe, que AMON passe en tête ce qui avec sa seconde place de la première manche, lui assurait la victoire face à RINDT toujours 3ème de cette manche. Et bien non, aucun ordre ne fut donné au belge de laisser passer le néo-zélandais ce qui permit au pilote BRABHAM avec sa 1ère et sa 3ème place de l’emporter malgré tout au final… Sacré Scuderia elle se distinguera toujours par l’originalité de ses directives de course !

              Départ de la seconde manche dans un instant REDMAN ( au milieu) va embrocher la BRABHAM de RINDT à droite.[/SIZE]



              [SIZE=3]Jochen RINDT implacable dans sa remontée victorieuse.
              [/SIZE]






               

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              • 7 MAI

                Un mois pile après la disparition de Jim CLARK, le sport auto mondial était à nouveau frappé par la disparition tragique du britannique Mike SPENCE . Le pilote F1 de BRM avait été appelé à suppléer Jim CLARK au volant de la LOTUS à turbine en vue des prochains 500 Miles d’INDIANAPOLIS pour les quels Colin CHAMPMAN avait conçu un tel engin. Juste avant de se rendre à HOCKENHEIM, CLARK s’était livré à de longs essais de cette nouvelle voiture avec pas mal de difficultés. SPENCE venait de prendre le relais lorsqu’il entra trop vite dans le premier virage et alla heurter le mur latéralement ce qui aurait dû n’avoir que des conséquences matériels. Malheureusement la roue avant droite de la LOTUS vint heurter de plein fouet la tête de son malheureux pilote qui décédera des suites de ses blessures.

                Mike SPENCE un pur talent qui semblait enfin avoir le matériel pour briller en F1


                La LOTUS à turbine a perdu ses deux pilotes en 1 mois


                 

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                • Etonnant il n'avait pas son casque coloré habituel










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                  • après le crash














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                    • Merci CAMERAT intéressant

                      Je vois que la roue avant droite est en place alors que j'avais compris que c'est elle qui avait frappé le visage de SPENCE alors que c'est l'arrière droite qui semble arrachée. Bizarre comme le volant tordu. C'est sûr qu'un wind screen ou un halot lui aurait sauvé la vie 

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                      • Pardon en regardant mieux la roue avant droite est bien archée et c'est un commissaire qui l'a remise en place 

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                        • 11 MAI
                          GP d’ESPAGNE JARAMA


                          Enfin après 4 mois d’attente, on allait assister à la seconde manche du championnat du monde des conducteurs. Certes les courses hors championnat de BRANDS HATCH et SILVERSTONE avaient permis de patienter et de découvrir quelques nouveautés intéressantes, mais quand même, un calendrier aussi mal foutu avait de quoi agacer les plus impatients. Ceux-ci ne furent pour autant pas totalement comblés, car si beaucoup de nouveautés apparaissaient à l’occasion de ce GP d’ESPAGNE qui renaissait de ses cendres, 14 ans après le dernier disputé sur le circuit de PEDRABLES dans la banlieue de Barcelone, celles-ci finalement étaient peu novatrices par rapport aux monoplaces de 1967. Tel était le cas des nouvelles FERRARI ou des nouvelles BRABHAM pour ces dernières toujours dotées d’un châssis tubulaires. Certes il y avait la nouvelle HONDA RA301 de SURTEES dont la coque était d’origine LOLA démontrant l’incapacité des japonais a construire une auto efficace et surtout la nouvelle LOTUS 49 qui bien qu’inspirée de sa devancière, s’en démarquait surtout par ses appendices aérodynamiques. Dotée de deux becquets autour de sa calandre et d’un large déflecteur autour de son moteur, on peut affirmer qu’une fois de plus, Colin CHAMPMAN était un précurseur de ce qui allait devenir rapidement une clef principale de la réussite d’une formule 1, son aérodynamisme. Malheureusement, la belle resta dans son camion, CHAPMAN dépité par les morts successives de CLARK et SPENCE, étant absent de Madrid, demanda à son équipe de ne pas l’utiliser et de se contenter de l’ancienne 49 pour le seul Graham HILL, A ce propos le plateau de ce GP était bien maigre ne comptant que 13 partants. Parmi les absents on notait l’EAGLE de Dan GURNEY mais aussi une seule BRM officielle pour RODRIGUEZ suite au décès de SPENCE et la place de CLARK chez LOTUS était toujours vide même si Jackie OLIVER était le mieux placé pour le remplacer. Jack BRABHAM était en plus contraint au forfait, l’équipe manquant de moteur après la casse de 2 pendant les essais. Par contre BELTOISE suppléait l’absence forcée de STEWART sur la MATRA FORD de Ken TYRRELL, la MATRA-MATRA n’étant toujours pas prête.La plus part des pilotes connaissaient déjà le tracé petit format du circuit madrilène, aussi n’y eut-il pas de round d’observation et c’est finalement Chris AMON et sa FERRARI de peu qui s’imposait en pole devant la BRM de RODRIGUEZ qui confirmait les bonnes dispositions de la monoplace anglaise vues à SILVERSTONE avec le pauvre Mike SPENCE, Venaient ensuite avec un temps identique ( à l’époque le chronométrage n’était qu’à la seconde et manuel...) dans l’ordre HULME-BELTOISE et McLAREN puis HILL,SURTEES et ICKX. RODRIGUEZ réussissait un départ parfait à l’inverse de AMON et des McLAREN, ce qui fait que c’est BELTOISE qui emboîtait le pas au mexicain devant le trio néo-zélandais.Rapidement les 3 premiers se détachaient des McLAREN qui bataillaient avec SURTEES et HILL. En tête malgré un panache bleuté de mauvaise augure, BELTOISE talonnait RODRIGUEZ et trouvait l’ouverture au 12èlme tour pour immédiatement se détacher du mexicain maintenant sous la menace de la FERRARI d’AMON alors que celle de ICKX avait déjà disparu. La fumée de la même couleur que la MATRA s’accentuant, TYRRELL ordonna à son pilote de rentrer au stand pour éviter une casse moteur. BELTOISE en repartit la mort dans l’âme avec 9 tours de retard. AMON qui en avait profité à son tour pour doubler la BRM, se retrouvait alors largement en tête. Allait-on enfin assister à la première victoire du néo-zélandais ? Tout le monde y croyait lorsque peu après la mi course, il rangeât sa FERRARI sur le bas côté en panne électrique. RODRIGUEZ n’était lui non plus là pour récolter les lauriers étant sortie de la route quelques tours plus tôt. Si bien que c’est Graham HIL qui héritait de la première place après s’être débarrassé des McLAREN, d’abord celle du patron-pilote puis celle de Denny HULME. Le moustachu britannique n’allait plus être inquiété et remportait donc une seconde victoire consécutive de l’équipe LOTUS qui en avait bien besoin pour se remonter le moral. HULME finissait second et la grosse surprise venait de le 3ème place de Brian REDMAN et de sa pourtant peu compétitive COOPER-BRM et celle de son équipier Lodovico SCARFIOTTI 4ème. Ce classement miraculeux outre la constance des deux pilotes est dû à l’hécatombe que connu ce GP déjà peu fourni en concurrents, seuls 5 voitures étant classés BELTOISE à la dernière place.

                          Ça patine au départ pour AMON et HULME, RODRIGUEZ en profite.


                          Graham HILL avec la « vielle » LOTUS 49 opportuniste vainqueur.



                          BELTOISE -AMON héros malchanceux de ce GP d’ESPAGNE.


                          Les COOPER-BRM 3ème et 4ème la grosse surprise de ce GP.



                           

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                            • Le plateau ce soir après le cinoche.
                              Avant c'était mieux

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                              • Bon cinoche 

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