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1968 carnet d'un passionne
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Je crois qu'on a fait le tour des préliminaires....alors changeons de continent
11/15 AVRIL
SAFARI RALLY
L'’édition 1968 de ce rallye de légende qui fait de lui le plus dur de l’année, n’a pas dérogé à sa tradition, puisque sur les 92 équipages au départ, 7 seulement ont franchi la ligne d’arrivée. Cette année le parcours était divisé en 2 boucles l’une menant du KENYA en OUGANDA et retour et l’autre sur le même principe pour aller en TANZANIE. L’une comme l’autre se firent sur un sol détrempée et totalement boueux, dû à des pluies diluviennes qui se sont abattues sur le parcours, ce qui explique un tel déchet. Au final PEUGEOT l’emporte une 4ème fois avec le duo local NOVICKI-CLIFF sur une 404 et aurait pu truster les 3 premières places mais SHANKLAND et ROOTWELL durent abandonner en vue de l’arrivée. Au second rang on retrouve la FORD CORTINA LOTUS mais non officielle de HUTH-GRANT alors que celles représentant l’usine du local PRESTON et du suédois SODERSTROM renoncèrent. Une TRIOMPHE 2000 privée finit 3ème devant une DATSUN officielle pilotée par Joginder SINGH. Signalons que AALTONEN, MAKINEN et FALL , tous sur des BMC 1800, durent tous abandonner tout comme Pat MOSS qui elle était au volant d’une R16?
Au départ de NAIROBI sous le soleil la CORTINA de PRESTON précède la DATSUN de SINGH.
La 404 des vainqueurs dans le bourbier, à l’assistance et sur le podium en famille.
Le trio final de gauche à droite TRIUMPH ( 3ème) PEUGEOT ( 1er) FORD (2ème).
Cuisant échec pour BMC.
Pat MOSS et sa R16.
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Un lien pour GG (et les autres...) qui maîtrise la langue de Shakespeare "fingers in the nose"...
Safari Rally 1968 (youtube.com)
Copier le lien dans une nouvelle fenêtreAvant c'était mieux
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Bonjour. Et oui, je ne parle pas anglais et pour ce qui est de le comprendre, je me fis à ce que le vocabulaire du sport auto m'a appris ....................... Et ce que j'ai pu en retenir !!! Intéressant le sujet sur le Safari Rally. 1968, l'année de mes 20 ans. Et si je vous dit: 221 4853, que me répondez-vous ? Et bien c'était le n° de la 403 que j'ai involontairement dans le bâtiment du bureau poste de garde. Résultat: comme me l'a dit le colonel, détérioration dfe matériel de l'armée, maximum, 20 jours. Et il m'en a collait pour 20 jours. Et cela, le mardi qui a suivi la seconde séance d'essai du Mans. C'est en "prison" que j'ai passé mai 68. A plus.
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J'en ai quelques unes du safari, je vous confie les premiers numéros.
Vic Preston Sr un habitué du Safari.
Joginder Singh, vainqueur en 1965 et encore en 1974 et 1976.
Soderstrom Bengt pilote officiel Ford vainqueur du rallye de Suède 1967
Peter Huth habitué du Safari
Rauno Aaltonen le 6, qui n'a jamais gagné le Safari malgré 23 tentatives
Hugh Lionnet un habitué du Safari
Robin Hillyar futur vainqueur en 1969
Kim Mandeville un habitué du Safari
Pat Moss soeur de l'autre
Avant c'était mieux
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Timo Makinen je ne présente pas
Je n'arrive pas à lire son nom sur le tableau d'affichage.
Tony Fall pilote BMC en 1968
Bert Shankland le vainqueur de 1966 et 1967 sur 404
Nick Nowicky déjà vainqueur en 1963 sur 404
Robin Ulyate un habitué du Safari
Hechle un inconnu pour moi
Edgar Herrmann futur vainqueur en 1970 et 1971 sur Datsun
John Saunders inconnu pour moi
Mike Armstrong un habitué du Safari
Et je m'arrête là.
Avant c'était mieux
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Comme CAMERAT va être occupé par ailleurs et que la F2 ne l'intéresse pas voilà la suite.....
15 AVRIL
THRUXTON F2
Une semaine après le drame d’HOCKENHEIM, le petit monde de la F2 découvrait un tout nouveau circuit THRUXTON. Situé à 200 Kms au sud ouest de LONDRES, ce tracé est appelé à suppléer celui de GOODWOOD qui n’était plus homologué. S’en inspirant même pour certains virages et comme tout bon tracé britannique, situé sur une ancienne base de la RAF, il est désespérément plat. Pour cette seconde manche du Trophée Européen, le plateau est loin d’être complet et surtout, il manque sérieusement de vedettes de la F1 car mise à part Jochen RINDT avec l’équipe anglaise WINKELMANN qui représente officiellement BRABHAM en F2, aucune n’était là. Si cela était compréhensible pour Graham HILL, bien que l’équipe LOTUS avait délégué son jeune loup Jackie OLIVER, ce l’était moins de STEWART et des FERRARI. Quoi qu’il en soit on comptait quand même pas moins de 22 monoplaces, parmi lesquelles on relevait le fidèle duo MATRA avec BELTOISE-PESCAROLO mais aussi les individualités comme COURAGE-BELL-ARHENS ainsi que l’équipe INTERSPORT et ses McLAREN pour Jo SCHLESSER et Guy LIGIER ( cf les PREMIERES LIGIER par le même auteur) jusque là peu vernis. La course était prévue en deux manches qualificatives de 15 tours avec un net déséquilibre quant à la qualité des participants à chacune d’elle et une finale de 54. Ainsi dans la première PESCAROLO n’eut aucun mal à se débarrasser de ses adversaires pour l’emporter devant OLIVER et Alan REES sur la seconde BRABHAM de WINKELMANN. Par contre dans la seconde, la bataille qui opposa son équipier RINDT à COURAGE et BELTOISE et qui vit le premier l’emporter, permit à ces 3 là d’être sur la première ligne de la finale, tant la moyenne était élevée. Au départ de cette finale, l’autrichien loupait son envol et était devancé par ses comparses de la première ligne ainsi que par Derek BELL, mais dès le 6ème tour, il avait déjà réintégré sa place de leader. COURAGE,BELTOISE et BELL allaient alors se livrer une farouche bataille dont PESCAROLO était exclu après une incursion fatale hors piste. Ce trio devint vite solo quand COURAGE renonça ( radiateur crevé) et BELL fut retardé. Aussi quand RINDT commit un nouvel impaire en allant visiter le décor, il reprit juste la piste devant la MATRA qui le harcela jusqu’à l’arrivée qu’il franchit quand même en vainqueur. Mais le français fait la bonne affaire au championnat en empochant les 9 points, l’autrichien étant exclu comme pilote de notoriété.
Départ de la finale : RINDT se loupe ce dont profite momentanément COURAGE et BELTOISE.
BELTOISE mène le peloton mais RINDT ( #8) va remonter tout le monde.
Malgré quelques bévues RINDT s’impose et en rigole.
A BELTOISE la bonne affaire pour le championnat.
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On poursuit...
COUPES DE PRINTEMPS NOGARO F3
Comme annoncé dans mon préambule et à l’inverse de mes carnets 1970 et 1973, j’ai décide pour cette année 1968 de traiter outre le traditionnel GP de MONACO F3, la championnat de France de cette discipline. A cela une explication, le fantastique duel que se sont livré jusqu’au bout, deux futurs GRAND du sport auto français Jean-Pierre JABOUILLE et François CEVERT. Deux personnalités bien différentes, unis par la même passion et pour qui le mot honneur avait un vrai sens quand on se souvient de l’ultime manche et de ses circonstances qui permirent à l’un de l’emporter malgré tout ( chut je ne veux pas tout dévoiler...il faudra attendre qu’on arrive à septembre). Mais je préviens que faute de détails dans les documents possédés, mon récit mise à part une petite présentation des principaux protagonistes ci-dessous, se limitera essentiellement à rappeler les courses des deux héros de ce championnat.
Revenons à nos Coupes de Printemps sur le circuit de NOGARO qui traditionnellement ouvrent la saison française des circuits. C’est l’occasion de faire le tour des forces en présence pour ce championnat national des F3, qui rappelons le, sont propulsées par un moteur de 1000 cm³, pour l’essentiel d’origine FORD mise à part ALPINE qui utilise bien entendu un RENAULT. Puisqu’on y est commençons par le constructeur dieppois qui engage une voiture officiellement pour Patrick DEPAILLER mais pour lequel on trouve également, cette fois à titre privé, François MAZET et François CEVERT ce dernier dans l’attente de sa TECNO. Justement le constructeur italien apparaît comme le constructeur de l‘avenir, d’autant qu’avec Jean-Pierre JAUSSAUD, il peut compter sur un représentant de qualité. Pourtant la majorité continue de faire confiance aux anglais, BRABHAM totalisant pas moins de 8 châssis mais les français ne sont pas en reste puisqu’en plus des ALPINE on compte 3 PYGMEE et les 2 MATRA de JABOUILLE et Adam POTOCKI. A ce propos il convient de signaler que la firme de Vélizy, pour cause de programme multiple, a renoncé à persévérer dans la discipline et a vendu son matériel à JABOUILLE qui a monté sa propre structure.
La course allait se résumer à un cavalier seul de JAUSSAUD et de sa TECNO en pleine période d’euphorie une semaine après s’être imposé à MONZA devant le gratin européen de le F3. JABOUILLE finissait 5ème et CEVERT seulement 13ème. Vivement la TECNO pour ce dernier.
[SIZE=3]JAUSSAUD intraitable en ce début de saison.
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Pas de compléments....on continue
CHAMPIONNAT TOURISME.
ASPERN-SNETTERTON.
Les 7 avril et 12 avril se sont déroulées les deuxième et troisième manche du Championnat d’Europe des voitures de tourisme. Comme déjà indiqué à l’occasion des 4 heures de MONZA, ce championnat était ouvert à 3 catégories de voitures ( division 1, 2 et 3) en fonction de leur cylindrée progressive. En Autriche sur l’aéroport de la banlieue viennoise, c’est la toute nouvelle BMW 2002 qui l’emportait dans la course commune des divisions 2 et 3 avec Dieter QUESTER à son volant devant une ALFA GTA à compresseur et la PORSCHE 911 de KREMER. En moins de 1000 cm³, victoire à nouveau ABARTH emmenées par les néerlandais GOEDEMANS et HEZEMANS. Sur la piste britannique de SNETTERTON si une FORD MUSTANG triompha dans cette course de 500 kms, c’est Vic ELFORD et sa PORSCHE 911 qui en fut l’animateur. Pole man, il prit le commandement mais dû abandonner rapidement laissant le duo anglais EWER-FOX et leur MUSTANG s’expliquer avec la PORSCHE de KREMER-PESCH. La victoire revint donc aux premiers, mais ne marquant pas de points au championnat, vue la cylindrée de leur monture, ils confortaient la domination d’Erwin KREMER et de sa PORSCHE. En moins 1000 cm³ nouvelle victoire des ABARTH hollandaises.
Départ à ASPERN la BMW de QUESTER au premier rang devance l’ALFA à compresseur.
Nouvelle victoire ABARTH en division1.
Le peloton compact des + et – 1000 cm³ dans la campagne anglaise.
Toujours ABARTH.
La grosse division va s’élancer ELFORD en pole à côté de la MUSTANG.
ELFORD et sa 911 animateur malchanceux de la division supérieure.
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