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Brian Herman Thomas REDMAN

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  • Envoyé par CMTARGA Voir le message
    SUPER GRAND MERCI INDY 

    Tout d'abord pour la correction de mon erreur quant au circuit 

    Mais surtout pour le rapport du récit de Brian ( sans indiscrétion où l'as tu déniché ??)

    Dommage par contre que ta photo ressorte mini mini. Je ne sais ce qu'a le site actuellement, mais y' a comme un problème avec les photos qui mettent un temps infini à charger

    Messieurs les superviseurs AU BOULOT SVP     
    Sur https://www.gorace.com/,   il faut cliquer sur Brian Redman et puis sur Chapitre 11, F5000

    Aujourd'hui, le serveur est mal luné, il réduit automatiquement ma photo de 259,7 Ko a 19,5 Ko  !!!  

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      • Merci INDY j'avais ce lien mais moi je n'ai accès qu'au chapitre 1 SPA FRANCORCHAMPS ???? Bon on poursuit 

        Plus sérieusement et dramatiquement, c'est Don NICHOLS qui revint à la charge après l'accident qui coûta la vie à Peter REVSON à KYALAMI. Une nouvelle fois Brian était appelé à remplacer, comme pour Piers COURAGE, un pilote mort en course et en plus, REVSON qu'il avait suppléé en 1972 chez McLAREN. Le hasard ou le destin font parfois bizarrement les choses. Toujours est-il que Brian accepta mais de façon ponctuelle ne voulant pas s'engager pour toute la saison. En gros il voulait d'abord s'assurer de l'intérêt de la chose avant de formaliser un contrat, d'autant que lors des deux manches déjà disputées par SHADOW, les résultats n'étaient guères flatteurs, sans parler de l'accident de REVSON certainement dû à un bris mécanique. Cela commença par la 4ème épreuve du championnat à JARAMA où Brian fut d'abord nettement distancé par son équipier Jean-Pierre JARIER ne signant qu'un très modeste 21ème temps ( JARIER 12ème). Par contre la course courue sur une piste constamment grâce humide, permit à notre héros de se distinguer en effectuant une superbe remontée l'amenant à la 4ème place au premiers tiers de la course, il est vrai bien aidé par la valse des changements de pneus qu'imposent ce jour là, les conditions atmosphériques. Quand à son tour REDMAN s'arrête il replonge dans les profondeurs du classement mais repart pour une nouvelle remontée qui va l'amener aux portes des points à la 7ème place finale.

        Une belle et encourageante prestation au GP d'ESPAGNE



         

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          • Heureusement que je vérifie si il y a de nouveaux messages ...il ne faut pas compter sur le sommaire  

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            • Voilà de quoi donner envie de persévérer l'aventure avec SHADOW. Malheureusement la suite va être moins glorieuse. Tout d'abord sur l'insipide tracé de NIVELLES après avoir signé un temps équivalent à celui de JARIER leur permettant de partir côte à côte sur la 9ème ligne de la grille, un abandon dans les derniers tours alors que Brian visait une modeste 10ème place ponctuait une course passée pour l'essentiel en queue de peloton. Puis à MONACO. Après avoir signé un très modeste 16ème temps bien loin de JARIER lui excellent 6ème, Brian était pris dans le carambolage général provoqué dès la montée du Casino, soit quelques centaines de mètres après le départ, par l'accrochage HULME-BELTOISE. Le soir même de ce GP désastreux, Carl HAAS appelait Brian pour lui annoncer que le championnat F5000 US finalement allait se tenir et qu'on l'attendait avec impatience de l'autre côté de l'atlantique. 

              BELGIQUE et MONACO deux GP sans, qui finirent par convaincre Brian que sa place n'était définitivement pas en F1


              Brian raconte son retour en F1
              "La semaine avant le Grand Prix des États-Unis 1973 Don Nichols m'avait appelé et m'a demandé si je conduirais la Shadow de rechange au avec Jackie Oliver et George Follmer les pilotes réguliers et je me suis qualifié un peu plus haut qu'eux. Je suis tombé en panne assez tôt mais Don Nichols m'a dit "Eh bien, Brian, voudrais-tu signer pour nous en Formule 1 pour 1974 ?". Eh bien, je viens de terminer ma première année avec Carl Haas et Jim Hall dans la Chaparral Lola Formula 5000 et nous avions eu une excellente année. Jody Scheckter a remporté le championnat, mais j'avais raté une course. En fait, j'ai gagné plus de courses que Jody. Alors j'ai réfléchi et j'ai pensé " Shadow est une équipe de milieu de tableau et je préfère finir devant". J'ai donc refusé et j'ai pensé que je ferais de la  F5000, mais le pilote qui a pris ma place dans l'équipe Shadow était Peter Revson. Il a été tué à Kyalami et quatre jours plus tard, Carl Haas a téléphoné d'Amérique et a dit "Désolé, Brian, il n'y a pas de Formule 5000 cette année". Le même jour, Don Nichols m'a téléphoné pour me demander si je reconsidérerais la situation. Comme je n'avais pas de voiture, j'ai dit oui. J'ai donc fait le Grand Prix d'Espagne à Jarama, le GP de Belgique à Nivelles et Monaco. A Monaco, dimanche matin, un appel urgent des Etats-Unis. Carl Haas – "la série est de retour". J'ai donc dit à Don avant la course que ce n'était plus qu'une seule fois, puis Tom Pryce a pris ma place et, bien sûr, il est également décédé plus tard à Kyalami. Le dimanche de mon GP de Belgique, j'avais aussi si parlé à Colin Chapman, qui me proposait de piloter pour Lotus, et ça aurait été génial d'être dans une voiture potentiellement gagnante, mais ça ne s'est pas produit, donc je le regrette. Mais c'est en partie ma faute. Je n'avais pas vraiment la grande ambition d'être champion du monde. Quand j'ai rencontré des gens qui sont devenus champions du monde – des gens comme Jackie Stewart, Jody Scheckter, Niki Lauda… ils avaient tous ce désir ardent de se surpasser. Eh bien, je n'ai jamais eu ça au même niveau qu'eux, et j'étais heureux en appréciant et en aimant ce que je faisais et c'était suffisant"


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                • Brian n'hésita donc pas, préférant retrouver la brillante équipe US et son génial ingénieur Jim HALL. Mais auparavant, pourquoi se priver d'une petite séance de saute mouton sur cette chère NORDSCHLEIFE et qui plus est au volant d'un proto. ALFA-ROMEO, le nouveau challenger de MATRA dans le championnat du monde des constructeurs, s'étant dit qu'il serait stupide de ne pas faire appel à un double vainqueur en ces lieux, proposa à Brian de disputer la 3ème manche dans ses rangs. Jusque là les deux challengers étaient à égalité avec une victoire chacun. Les bolides italiens s'étant imposés sur leur terre de MONZA par un KO technique sans appel des bleus. Mais à SPA ces derniers avaient pris une revanche aisée, les ALFA étant absentes. La course du NURBURGRING revêtait pour l'un comme pour l'autre, une importance certaine car précédant les 24H du MANS. Pour MATRA une victoire en Allemagne serait la bien venue afin de conforter ses troupes, mais pour ALFA, du résultat de cette épreuve dépendait sa participation aux 24H qui semblait déjà fort compromise. Mario ANDRETTI parti disputer ses chers INDY 500, Brian se trouvait associé à Arturo MERZARIO qui fut son comparse vainqueur chez FERRARI à SPA en 1972. Et ça commençait bien pour ce duo original, puisqu'il réussissait à devancer rien moins que Rolf STOMMELEN à voiture égale et pourtant dans son jardin. Mais cela malgré tout se passait bien loin des MATRA qui avaient survolé les essais. La course malheureusement ne fera que confirmer la différence de performance en faveur des françaises et si Arturo et Brian furent les plus menaçants de l'armada italienne, à 4 tours de la fin le moteur de leur 33 TT33 partit en fumée. Moralité pas d'ALFA ROMEO aux 24H du MANS 1974 et Brian de conclure: "La voiture était bonne, les freins douteux et l'organisation digne de l'Italie...."

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                  • Sauf erreur de ma part il s'agit là de la seule course de Brian sur une Alfa Romeo ... ?

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                    • Effectivement....je n'en ai trouvé aucune autre et vu son commentaire ce n'est pas étonnant  

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                      • Si l'édition 1973 du championnat F5000 américain était placé sous le duel REDMAN-SCHECKTER celui de 1974 le fut sur celui opposant notre héros à Mario ANDRETTI. Mario qui disposait aussi d'une LOLA T332 préparée par Parnelli JONES, fut un adversaire coriace puisque remportant autant de manches que REDMAN soit 3 chacun ( HOBBS en enlevant une).  Mais au final ce fut bien Brian qui fut sacré grâce à ses 3 secondes places n'abandonnant que lors de la course de MOSPORT. Voilà Brian enfin paré d'un premier titre significatif depuis le tout début de sa carrière (rappelons qu'à l'époque, il n'existait aucun titre pilotes pour les courses d'endurance, sans quoi le duo SIFFERT-REDMAN, l'aurait assurément emporté haut la main en 1969), ce qui ne va pas être sans conséquence quant à son évolution. Brian nous le raconte:

                        "Le championnat américain de Formule 5000 a débuté le 3 juin à Mid Ohio et cette année, nous utiliserions une nouvelle Lola 332. Avec la SCCA s'associant à l'USAC pour organiser la série, il y avait de nombreuses nouvelles équipes en F5000. La plus compétitive celle Vel Miletich, et de l'ancien héros de l'Indy 5000, Parnelli Jones, qui a aligné une Lola 332 pour Mario Andretti. Non seulement Mario conduirait le même type de voiture que moi, mais il aurait le seul usage de pneus Firestone. En plus de cela, l'équipe avait embauché mon chef mécanicien très apprécié, Jim Chapman. J'étais en tête du championnat avec 3 victoires lors de la dernière course à RIVERSIDE Mais il était encore mathématiquement possible pour moi de perdre. Je n'avais pas à gagner la course, mais je devais terminer avec suffisamment de points pour tenir Mario à distance, donc la pression était énorme. C'était une course très disputée que Mario a remporté avec 5 secondes d'avance sur moi. Heureusement, j'ai fini avec 105 points contre 97, ce qui m'a donné le championnat. Ce fut une saison très satisfaisante. Plus tard, j'étais chez moi au Royaume-Uni lorsqu'un camion s'est arrêté dans notre allée et a déchargé une énorme boîte. Je n'avais aucune idée de ce que c'était, mais quand j'ai finalement réussi à le déballer, j'ai trouvé une toute nouvelle tondeuse autoportée, un cadeau de Carl Haas pour avoir remporté le championnat de Formule 5000."

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                        • Le duel de l'année ANDRETTI v/s REDMAN

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                          • Envoyé par CMTARGA Voir le message
                            ... Ce fut une saison très satisfaisante. Plus tard, j'étais chez moi au Royaume-Uni lorsqu'un camion s'est arrêté dans notre allée et a déchargé une énorme boîte. Je n'avais aucune idée de ce que c'était, mais quand j'ai finalement réussi à le déballer, j'ai trouvé une toute nouvelle tondeuse autoportée, un cadeau de Carl Haas pour avoir remporté le championnat de Formule 5000."


                             

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                            • Capable de tout piloter le Brian 

                              Lors de ses pérégrinations américaines à WATKINS GLEN, Brian fut approché par Luigi CHINETTI jr, pour disputer la manche CAN AM qui se disputait le même week-end que la course F5000. Le patron du NART, privé de son pilote Sam POSEY pour cause de blessure au pied, proposa donc à notre héros le volant de sa FERRARI 712. Brian ne pu résister de courir avec cette bête qui incontestablement esthétiquement valait le coup. Pour le domaine technique ce fut un peu différent comme il s'en est confié après coup.

                              " Le matin de la course, j'ai été approché par Luigi Chinetti Jr. qui m'a demandé si je voulais bien conduire sa Ferrari 712. Il m'a dit que Sam Posey, qui devait conduire, ne se sentait pas bien. Nous nous sommes mis d'accord. Peu de temps après, je discutais avec un journaliste et je lui ai dit que j'allais conduire la 712 parce que Sam ne se sentait pas bien. La véritable histoire que l'on m'a racontée est que la pédale de freins était allée au plancher et que Sam s'était foulé la cheville. Lorsque j'ai confronté Luigi à ce sujet, il a admis que Sam s'était fait mal à la cheville, mais a dit que c'était dû à un liquide de freins expérimental qu'ils avaient utilisé. Tout est rentré dans l'ordre, a-t-il insisté. Comme je n'avais pas qualifié la voiture, j'ai pris le départ en queue de peloton, mais à force, j'ai réussi à me hisser jusqu'à la deuxième place avant de subir une défaillance de la suspension à grande vitesse, ce qui m'a envoyé en tête à queue sans dommage. La 712 a été fabriquée en 1971, donc au moment où j'ai conduit la voiture, elle était devenue une antiquité et n'a plus jamais couru."
                               
                              Mais les aventures de Brian en CAN AM ne vont pas s'arrêter là et cette fois au volant d'une légende de la série autrement compétitive et beaucoup plus sérieusement affûtée.
                              "Pour la course Can-Am suivante, à Mid-Ohio, j'ai été engagé par Roger Penske pour piloter la Porsche 917/30, la voiture de course la plus rapide de l'époque, voire de tous les temps. Mark Donohue avait temporairement pris sa retraite et était présent à la course avec l'air décidément peu à l'aise dans le rôle de directeur d'équipe de Roger. Donohue avait remporté le championnat Can-Am de 1973 à bord de la 917/30, mais de nouvelles restrictions sur le carburant ont été introduites pour 1974 afin de limiter les Porsche turbo. Penske et Porsche ont donc annulé leur programme Can-Am, mais Penske a décidé de faire courir la voiture une dernière fois à Mid-Ohio. En raison des nouvelles restrictions de carburant, la course s'est déroulée en deux manches. Ma seule concurrence venait de George Follmer et Jackie Oliver dans les Shadow DN3. J'ai gagné la première manche sous la pluie. Pour la deuxième manche, il faisait sec, alors j'ai demandé à Mark ce qui se passerait dans ces conditions s'ils rainuraient un jeu de slicks pour temps sec. Donohue a dit : "Essayons." Malheureusement, l'expérience s'est soldée par un sous-virage sévère et j'ai terminé à une décevante deuxième place derrière Jackie Oliver, Follmer étant entré en collision avec son coéquipier, s'éliminant lui-même".

                              CAN AM en FERRARI ….


                              …ou PORSCHE….


                              avec les conseils éclairés de Mark DONOHUE ( sacrément bien culotté…)
                              picture hosting

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                              • A cette époque la fiabilité des voitures du NART n'était plus ce qu'elle avait été dens les années 60.

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