Les 12 heures de SEBRING allaient s'avérer autrement plus positives et notre Sébastien allait y réussir une formidable démonstrations de son talent toujours présent à 42 ans et après 30 années de compétition, preuve qu'il est loin d'être lassé. Mais revenons au commencement de cette 69ème édition de la classique floridienne.
Pourtant tout n'allait pas pour le mieux. Dès les essais, la N°5 ne décrochait que le 6ème temps en ne laissant derrière elle que la seconde CADILLAC ACTION EXPRESS. Son début de course n'allait pas voir une réelle progression de notre trio. DUVAL comme VAUTIER qui assuraient les premiers relais, n'arrivant pas à compenser le manque d'efficacité de leur machine en stagnant derrière les principaux animateurs de la catégorie. Quand Seb prit son premier relais, lui non plus ne réussit guère à améliorer la situation car en plus du manque de performance, leur CADILLAC était victime de retardataires qui a plusieurs reprises entraînèrent des touchettes plus ou moins importantes. Bref à moins de 2 heures de la fin, notre trio n'occupait toujours que la 6ème position et qui plus est à 1 tour. BOURDAIS est chargé des derniers relais et les circonstances vont tout d'abord lui être favorables avec une série de drapeaux jaunes, ramenant la N°5 dans le tour des leaders. Mais encore fallait-il avoir les moyens et la volonté de remonter un a un les adversaires pour espérer l'emporter ce que jusque là, la CADILLAC SAMPLING semblait bien incapable de faire. A ce moment notre héros est pointé 5ème derrière la GANASSI, les ACURA, la MAZDA et devant la CADILLAC ACTION EXPRESS le tout se tenant en une dizaine de secondes. Puis la GANASSI est retardée, voilà BOURDAIS 4ème juste derrière les 2 ACURA et la MAZDA. Sébastien va alors se lancer dans une fantastique chevauchée réussissant à la régulière à lâcher ses adversaires. La N°5 avec la fraîcheur de la nuit semble voler sur le rugueux et piégeux tracé floridien, ne cessant d'accroître sa maigre avance sur ses poursuivants. Un dernier drapeau jaune intervient à moins de 20 minutes de la fin ruinant ses efforts. Tout est à refaire. Seb réussit dans un premier temps à reprendre un peu de champ sur la MAZDA qui est son principal adversaire, mais bien vite celle-ci revient au contact. En fait l'aileron arrière de la CADILLAC SAMPLING qui a subi plusieurs chocs, est entrain de perdre son efficacité contraignant notre héros à jouer de toute sa science pour compenser ce handicap. Il repousse vaillamment les attaques de la nipponne et heureusement KOBAYASHI sur l'ACTION EXPRESS à son tour attaque la MAZDA dans les deux derniers tours, si bien que BOURDAIS se détache légèrement pour franchir la ligne d'arrivée avec un maigre avantage de 2 secondes. Ouf il était temps! Qui sait ce qu'il en aurait été avec un tour de plus ?
A l'arrivée notre héros soufflait: "Au début de mon dernier relais, tout était sous contrôle. Nous étions super forts au début, nous sommes passés de la 6ème à la première place. Notre séquence d'arrêts aux stands était très bonne. J'ai pu dépasser des concurrents. Je pensais qu'à partir de ce moment-là, ça allait être facile, la voiture était vraiment bonne. Puis l'aileron arrière a commencé à s'affaisser avec encore 10 tours à faire. Ce furent les 10 tours les plus durs de ma vie. L'équilibre s'est beaucoup détériorée. J'ai compensé avec les barres antiroulis et l'équilibre des freins. La voiture était toujours incroyablement sous-vireuse dans les virages rapides. Je n'arrive pas à croire que nous l'avons gagné. Honnêtement, j'aurais pu sortir environ 10 fois. Surtout avant de comprendre qu'il y avait quelque chose de grave. Les pneus arrière ont commencé à vraiment se dégrader. Je m'accrochais juste ".
Voilà Sébastien nanti d'une nouvelle victoire dans l'une des grandes classiques de l'endurance. Ne lui manque plus que le bâton de maréchal, celui que l'on décerne du côté de la Sarthe.
Pourtant tout n'allait pas pour le mieux. Dès les essais, la N°5 ne décrochait que le 6ème temps en ne laissant derrière elle que la seconde CADILLAC ACTION EXPRESS. Son début de course n'allait pas voir une réelle progression de notre trio. DUVAL comme VAUTIER qui assuraient les premiers relais, n'arrivant pas à compenser le manque d'efficacité de leur machine en stagnant derrière les principaux animateurs de la catégorie. Quand Seb prit son premier relais, lui non plus ne réussit guère à améliorer la situation car en plus du manque de performance, leur CADILLAC était victime de retardataires qui a plusieurs reprises entraînèrent des touchettes plus ou moins importantes. Bref à moins de 2 heures de la fin, notre trio n'occupait toujours que la 6ème position et qui plus est à 1 tour. BOURDAIS est chargé des derniers relais et les circonstances vont tout d'abord lui être favorables avec une série de drapeaux jaunes, ramenant la N°5 dans le tour des leaders. Mais encore fallait-il avoir les moyens et la volonté de remonter un a un les adversaires pour espérer l'emporter ce que jusque là, la CADILLAC SAMPLING semblait bien incapable de faire. A ce moment notre héros est pointé 5ème derrière la GANASSI, les ACURA, la MAZDA et devant la CADILLAC ACTION EXPRESS le tout se tenant en une dizaine de secondes. Puis la GANASSI est retardée, voilà BOURDAIS 4ème juste derrière les 2 ACURA et la MAZDA. Sébastien va alors se lancer dans une fantastique chevauchée réussissant à la régulière à lâcher ses adversaires. La N°5 avec la fraîcheur de la nuit semble voler sur le rugueux et piégeux tracé floridien, ne cessant d'accroître sa maigre avance sur ses poursuivants. Un dernier drapeau jaune intervient à moins de 20 minutes de la fin ruinant ses efforts. Tout est à refaire. Seb réussit dans un premier temps à reprendre un peu de champ sur la MAZDA qui est son principal adversaire, mais bien vite celle-ci revient au contact. En fait l'aileron arrière de la CADILLAC SAMPLING qui a subi plusieurs chocs, est entrain de perdre son efficacité contraignant notre héros à jouer de toute sa science pour compenser ce handicap. Il repousse vaillamment les attaques de la nipponne et heureusement KOBAYASHI sur l'ACTION EXPRESS à son tour attaque la MAZDA dans les deux derniers tours, si bien que BOURDAIS se détache légèrement pour franchir la ligne d'arrivée avec un maigre avantage de 2 secondes. Ouf il était temps! Qui sait ce qu'il en aurait été avec un tour de plus ?
A l'arrivée notre héros soufflait: "Au début de mon dernier relais, tout était sous contrôle. Nous étions super forts au début, nous sommes passés de la 6ème à la première place. Notre séquence d'arrêts aux stands était très bonne. J'ai pu dépasser des concurrents. Je pensais qu'à partir de ce moment-là, ça allait être facile, la voiture était vraiment bonne. Puis l'aileron arrière a commencé à s'affaisser avec encore 10 tours à faire. Ce furent les 10 tours les plus durs de ma vie. L'équilibre s'est beaucoup détériorée. J'ai compensé avec les barres antiroulis et l'équilibre des freins. La voiture était toujours incroyablement sous-vireuse dans les virages rapides. Je n'arrive pas à croire que nous l'avons gagné. Honnêtement, j'aurais pu sortir environ 10 fois. Surtout avant de comprendre qu'il y avait quelque chose de grave. Les pneus arrière ont commencé à vraiment se dégrader. Je m'accrochais juste ".
Voilà Sébastien nanti d'une nouvelle victoire dans l'une des grandes classiques de l'endurance. Ne lui manque plus que le bâton de maréchal, celui que l'on décerne du côté de la Sarthe.
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