Rassures toi P4 il devrait y en avoir d'autres ici ou ailleurs, en tous les cas merci pour ton soutien ( INDY aussi)..ça fait du bien
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Ignazio GIUNTI
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Cher CM
Juste pour te dire que je reste un lecteur attentif de tous tes écrits.Merci de porter cette rubrique ''Endurance'' à bout de bras.
Intéressante cette bio de Giunti,
Dallara, je n'avais pas accroché.
In period, je confondais systhèmatiquement Giunti et Galli.
La photo de Huschke leur donnant sa bénédiction m'a ouvert les yeux : ce sont deux frères jumeaux ...
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tu vois mon TARGA, tu est lu, apprécié, félicité, applaudi, complimenté, glorifié, commenté,
et pourtant, tu n'arrête pas de chouiner !Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
www.l-oree.org
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15 jours plus tard on retrouve les mêmes sur la Nordschleife du grand NIURBURGRING, sauf que cette fois les GT 40 WYER sont présentes et si théoriquement ce n’est pas leur terrain de jeu idéal, elles seront à surveiller. Autre paramètre à prendre en compte, PORSCHE ne se contente pas d’aligner ses 907 de 2,5 litres mais aussi 2 coupés 908 de 3000 cm³ montant ainsi d’un cran supplémentaire dans la course à l’armement. Que peut espérer le clan ALFA ROMEO dans ces conditions, même si à nouveau un modèle 2,5 litres est aligné cette fois pour BIANCHI-SCHUTZ, Ignazio et Nanni restant sur une 2 litres comme VACCARELLA-SCHULTZE. Aux essais la 2,5 litres démontre sa performance, 4ème à moins de 10 secondes de la pole de STOMMELEN, les 2 autres ALFA étant plus loin mais au milieu des autres 907 et GT40, notre duo étant 8ème sur la grille. Nanni GALLI réussit un bon départ en pointant en 4ème position, en rappelant que le duo vedette de PORSCHE, SIFFERT-ELFORD suite à des essais contrariés, démarre du fond de grille, mais se lance d’entrée dans une remontée effrénée qui l’amène dès la fin du 1er tour à la seconde place, puis rapidement à la première qu’il ne quittera plus (cf CARNET 1968). Pendant ce temps, la 33/2 de notre duo navigue à la 5ème place derrière les 908 de SIFFERT-ELFORD et MITTER -SCARFIOTTI, la 907 de STOMMELEN-HERRMANN et la GT40 de ICKX-HAWKINS, devenant ainsi rapidement, comme à la TARGA FLORIO, la meilleure représentante des produits made BALOCCO. L’abandon de la PORSCHE de MITTER, lui permettra bien d’accéder à la 4ème place mais la 907 de BUZETTA-NEERPASCH grâce à des ravitaillements plus rapides, va reprendre cette 4èeme position . C’est donc à la 5ème place que finalement elle franchit la ligne d’arrivée, ce qui au final constituait le meilleur classement espéré, avec en prime la victoire en 2 litres.
La squadra ALFA au NURBURGRING ,,,,les reconnaissez-vous ?
Nanni GALLI prend un bon départ
Elle saute bien l’ALFA sur les bosses de la NORDSCHLEIFE
Ignazio a beau encourager Nanni, ils perdront la 4ème place sur la fin
Les couronnes de lauriers pour le duo GALLI-GIUNTI victorieux en 2 litres
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Le 7 juillet Ignazio retrouve le grand NURBURGRING toujours avec son compère Nanni GALLI pour y disputer la 6ème manche du championnat d’Europe des voitures de tourisme avec le coupé GTA sur une durée de 6 heures. Confrontées dans sa division à des voitures autrement plus puissantes comme les PORSCHE 911 ou les BMW 2002 et même une FORD MUSTANG, les GTA vont plus jouer sur leur agilité que sur leur puissance. Pourtant Ignazio décroche un magnifique 4ème temps aux essais devançant nombre de voitures plus puissantes mais aussi toutes les autres GTA officielles. Malheureusement la course de notre tandem habituel sera moins glorieuse ne franchissant pas la ligne d’arrivée.
A la fin juillet Ignazio retrouve la T33/2 pour le traditionnel GP du MUGELLO qui se déroule dans le même esprit que la TARGA FLORIO sur un circuit de 67 kms aux environs de Florence dans les magnifiques paysages de la Toscane. Ne comptant que pour le championnat national des voitures de sport, les organisateurs décidèrent de limiter la cylindrée des prototypes appelés à disputer leur épreuve à seulement 2000 cm³ excluant d’entée de jeu les habituels protagonistes des courses d’endurance comme les PORSCHE 907 ou 908 sans parler des FORD GT40. Cette décision ne pouvait que ravir les italiens d’ALFA-ROMEO disposant eux de la voiture requise avec la T33 de base. Trois exemplaires sont engagés pour les duos BIANCHI-VACCARELLA,CASONI-DINI et Ignazio accompagné de son fidèle Nanni. En face il n’y a guère que les deux PORSCHE 910 privées et vieillissantes confiées malgré tout aux vedettes de Stuttgart, SIFFERT et STEINEMANN d’une part et ELFORD-VAN LENNEP d’autre part. Cette maigre opposition allait encore se réduire quand Vic sortit de la route pendant les essais, le contraignant lui et son équipier batave au forfait.En fait pas tout à fait car VACCARELLA malade, les dirigeants d’ALFA envisagèrent d’intégrer le britannique à leur équipe pour épauler BIANCHI. Mais les organisateurs conscients que l’absence de Nino ne pourrait avoir qu’un effet désastreux sur l’affluence à leur épreuve déjà dépourvue de toute présence de la Scuderia FERRARI, s’opposèrent à ce transfuge. C’est donc bien seul que SIFFERT allait devoir s’opposer au trio ALFA-ROMEO, et à ce jeu, il faillit l’emporter. Dès le premier des 8 tours de course, le pilote suisse infligeait une déculottée aux italiennes dont celle pilotée par GALLI était la moins ridiculisée. Tant que le natif de Fribourg était au volant, les ALFA furent incapables de suivre son rythme, mais dès qu’il le céda à son compatriote, ce dernier accumulant les erreurs et les pépins, la tendance s’inversa immédiatement profitant bien entendu au duo GALLI-GIUNTI. Celui-ci pointait alors largement en tête, lorsque la suspension avant de leur ALFA T33, s’effondra provoquant l’abandon. GALLI fut alors immédiatement transféré sur la voiture de BIANCHI- VACCARELLA, pour s’imposer devant la PORSCHE de SIFFERT, qui une fois revenu au volant, lui redonna tout son allant.
La victoire était en vue au MUGELLO
Jusqu’à la suspension ne casse
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Envoyé par ferrari p4 Voir le messageBonsoir. Allez, je me lance, voyons voir où en est ma mémoire de gauche à droite: SUHUTZ - NANNI GALLI - BUISSINELLO ????????????????? - SCHULTZE - GIUNTI - VACARELLA - BIANCHI. J'ai bon ???????????????????????Avant c'était mieux
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Au mois d’août 1968, GIUNTI est à nouveau à bord de la fidèle GTA mais cette fois en compagnie de Téodoro ZECCOLI pour disputer les 4 Heures de BRNO. Comme je l’ai déjà écrit lors dans mon Carnet 1968, soit exactement l’avant veille de l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’armée soviétique. A croire que celle-ci a attendu la fin de l’épreuve pour mener sa funeste action… Trêve de pseudo analyse politique de ma part, revenons aux aventures d’Ignazio sur ce terrible tracé de prêt de 14 kms mi urbain, mi champêtre. Après avoir signé le second temps de la division 2 (-2000 cm³ ) derrière la voiture sœur de Nanni GALLI pour une fois associé à Giorgio PIANTA, Ignazio avec son comparse du jour, s’imposa à ces derniers en finissant à une méritoire 5ème place finale derrière les PORSCHE 911 et BMW 2002 de la classe supérieure et donc lauréat de sa division.
Mi septembre à IMOLA pour les traditionnels 500 kms, qui ne comptent que pour le championnat italien des voitures de sport, Ignazio retrouve son habituel comparse Nanni GALLI sur une des 3 ALFA-ROMEO T33 engagées par l’usine qui est bien la seule à avoir déployé une telle armada pour cette course secondaire. Face à elles, pas grand monde, à part les deux 910 que Vic ELFORD va successivement piloter avec beaucoup de soucis et d’incertitude comme rappelé par l’ami CAMERAT dans la bio du pilote britannique (post 132 au 161), démontrant une nouvelle fois sa persévérance sans relâche. C’est donc à une lutte intestine entre pilotes ALFA que va devoir se résoudre le public italien, les deux autres coupés milanais étant confiés à CASONI-DINI et VACCARELLA-ZECCOLI. Les aléas de la course désigneront ces derniers comme vainqueurs devant le duo GIUNTI-GALLI et la dernière T33 3ème. Rien de bien palpitant en dehors d’assurer à Ignazio le titre italien pour les voitures de sport.
Opération promotion pour ALFA-ROMEO à IMOLA
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Enfin les 24 heures du MANS. Soyons honnêtes. Qui aurait penser avant le départ de cette édition inédite courue fin septembre, qu’une ALFA-ROMEO finirait au pied du podium et que deux autres se classeraient aux 5ème et 6ème rangs? Au terme d’une saison laborieuse ou le bon succédait au moins bon et inversement, l’affrontement pour la toute première fois des T33 au double tour d’horloge de la Sarthe, ressemblait plus à mission impossible qu’à ce résultat d’ensemble mirifique décroché par la marque au trèfle . Bien sûr l’hécatombe des favoris à commencer par PORSCHE favorisa ce tir groupé aux premières places, car avec leur «petit» 2 litres qui équipait les 4 voitures engagées, ce n’est pas la performance pure qui l’autorisait et à ce jeu, c’est celle pilotée par le maintenant traditionnel duo GIUNTI-GALLI qui s’en tira le mieux avec cette remarquable 4ème place. Mais revenons au départ. Inutile de dire que je ne vais pas rentrer dans les détails de cette épreuve pour laquelle je vous ai déjà tout raconter à l’occasion de mes bios successives de STOMMELEN, ELFORD et SERVOZ GAVIN ainsi que le récit qui en a été fait à l’occasion de mon Carnet 1968. Restons en au clan ALFA-ROMEO et bien sûr particulièrement à la n° 39 pilotée par Ignazio et Giovanni. CHITTI estimant à juste titre, que le moteur 2,5 litres n’était pas suffisamment fiabilisé, les 4 T33 alignées étaient toute du même type à moteur 2 litres seulement et dotées d'un capot arrière profilé. Ce choix induisait un manque certain de performance face à l’ensemble des autres prototypes PORSCHE, ALPINE, MATRA , HOWMET sans parler des sports 5 litres FORD GT 40 ou LOLA T70. Il était donc évident que les ALFA allaient évoluer un ton en dessous, visant avant tout de finir ce qui là encore était incertain. Toutefois dès les essais une T33 ( celle de VACCARELLA-BAGHETTI) signait un bon temps devançant 3 ALPINE A220, les 2 HOWMET et toutes les PORSCHE 907 pourtant dotées d’un moteur plus puissant. La T33 de notre duo avait signé le second temps des ALFA-ROMEO à 5/10ème de sa sœur la plus rapide, Comme vous le savez tous, cette course sera marquée par des précipitions violentes et continues jusqu’au matin, nivelant de ce fait les performances et dans ces conditions, avec en plus l’élimination de bon nombre de voitures favorites, la progression de la N°39 fut constante. Au bout de 4 heures elle est pointée 8ème et 4 heures plus tard 5ème et meilleure des 3 ALFA restantes, suite à l’abandon de VACCARELLA-BAGHETTI. Dans la tourmente de la nuit qui faillit voir l’arrêt définitif de la MATRA, GIUNTI-GALLI sont 3èmes en lutte avec la française et quand dans la matinée celle-ci trébuche définitivement, les voilà seconds. Certes la GT 40 du duo RODRIGUEZ-BIANCHI semble inaccessible d’autant que la piste maintenant sèche, lui permet de faire parler la puissance de ses 5000 cm³, mais sait-on jamais avec la mécanique? Malheureusement c’est l’ALFA-ROMEO qui à ce jeu va être perdante, devant longuement s’arrêter en début d’après midi pour remplacer ses radiateurs d’eau qui surchauffaient et la faisant redescendre à sa 4ème place finale. Elle devançait malgré tout, les deux autres T33 ayant franchi la ligne d’arrivée . Quoi qu’il en soit la performance réussie par le duo GIUNTI-GALLI, à priori le moins expérimenté, ne passa pas inaperçue
Le quatuor ALFA-ROMEO prêt au combat
GIUNTI-GALLI l’entente parfaite pour une super performance….
La N° 39 Ignazio au volant
Déjà devant deux GT 40 WYER en début de course
Un long arrêt en fin d’épreuve pour changer les radiateurs (on aperçoit GIUNTI casqué et GALLI aux côtés de CHITTI)
CHITTI donne ses ordres alors que Nanni relaye Ignazio
4ème et meilleure du clan ALFA-ROMEO
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Pas de commentaire sur LE MANS ???...ON continue
Pour une raison que j’ignore ( volonté personnelle ou obligation de son employeur), début novembre, on retrouve Ignazio au départ du TOUR de CORSE au volant d’un coupé GTA qu’il partage avec un rallyman patenté Giorgio PIANTA qui pourtant n’est que co-pilote, Leur course fut remarquable jusqu’à leur abandon ( alternateur) puisque GIUNTI réussit à prendre un minimum de pénalités dans les temps impartis à deux occasions mais connu aussi une sortie de route qui le retarda avant son abandon.
La couverture d’AUTOSPRINT quand même
En fin d’année Ignazio se voit remettre par le Commendatore lui-même, le casque d’or décerné par AUTOSPRINT comme meilleur pilote italien 1968. Lui a-t-il glissé que son cas l’intéresse ?
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bien sûr que je vais revenir sur LE MANS mais tu vas un peu vite, c'est le WE.Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
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