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Ignazio GIUNTI
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1965 voit véritablement l’essor de sa carrière de pilote, non seulement il continue encore et toujours avec son ALFA GIULETTA remportant quelques victoires de classe tant en côte qu’en circuit, mais avant tout, il intègre l’équipe BARDHAL qui fait courir surtout en Italie, de terribles FIAT 500 ABARTH, dont il va devenir un grand spécialiste. Avec cette puce bourrée de chevaux, il va littéralement exploser remportant pas moins de 7 victoires dans des courses monotypes notamment à VALLELUNGA son terrain de chasse favori, mais aussi en course de côte à l’étranger comme aux RANGIERS en Suisse ou en France à,TURKHEIM, mais cette fois avec une 600 ABARTH .
La FIAT 500 ABARTH qui définitivement fait de lui un pilote
Ça chauffe les pots de yaourt GIUNTI #62
Mais aussi 1000 tc en courses de côtes (RANGIERS)
TURKHEIM
Le temps des récompenses pour son parcours dans l’écurie BARDHAL
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Après cette belle saison, Ignazio est repéré par AUTODELTA, le service compétition d’ALFA-ROMEO, marque pour laquelle il devient en 1966, pilote professionnel soit directement, soit au sein de l’équipe satellite JOLLY CLUB avec des autos préparées par le sorcier romain Franco ANGELINI. Il dispute de nombreuses courses du championnat italien des circuits mais aussi en côtes avec des victoires de catégories toutes acquises avec le coupé GTA avec le quel il participe aussi à quelques rallyes italiens. Je précise tout de suite aux puristes, qui ne manqueraient pas de me le faire remarquer, que pour mon récit, j’appellerai systématiquement GTA ( Grand Tourisme Allégé) le coupé basé sur sur la GIULIA tel qu’elle est apparue au salon d’Amsterdam 1965, mais qui, tout au long de la carrière d’Ignazio, connut de multiples évolutions ( moteur et + ou – 2000 cm³) et dénominations en fonction de ces évolutions. Avec ce modèle, GIUNTI entame une longue et prolifique collaboration avec l’équipe de Carlo CHITTI qui l’emploie aussi pour des épreuves internationales. Si aux 6 heures du NURBURGRING il sort de piste aux essais et est forfait, par contre il finit 3ème au MUGELLO avec Nanni GALLI avec lequel il partage le volant pour la première fois d’une longue série, qui en fera un véritable couple de la course, mais aussi dans la vie amicale s’entend.... Il est aussi second scratch derrière la CORTINA LOTUS de John WHITMORE au MONT VENTOUX et enfin vainqueur sur le tracé urbain de BUDAPEST lors de la dernière manche du championnat d’Europe des voitures de Tourisme, ce qui constitue sa première victoire internationale, même si c’est devant un plateau restreint, rideau de fer oblige. Enfin à titre anecdotique, signalons qu’en cette année et plus exactement fin avril, Ignazio va piloter pour la toute première et unique fois jusqu’au GP de Belgique 1970, une monoplace lors de la Coppa FINA sur l’autodrome de MONZA. L’expérience tournera court puisque le moteur FORD de la DE SANCTIS F3 louée à l’usine à cette occasion, l’abandonnera dès le 10ème tour, sans qu’il ait pu prouver quoi que ce soit, le convainquant qu’il n’était pas fait pour ce genre de voitures.
La GTA de ses premières performances internationales
Dur apprentissage du NURBURGRING
2ème au MUGELLO avec Nanni GALLI
photo upload
Ignazio et Giovanni « Nanni » GALLI le début d’une longue complicité et d’une solide amitié
Ignazio et Carlo CHITI
BUDAPEST VICTOIRE
upload picture
MONT VENTOUX
GTA même en rallye
Une expérience sans lendemain au volant de cette DE SANCTIS F3
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Première participation au Mans aussi sur une Ferrari-ASA j'espère des photos.
Pour revenir aux ABARTH, j'ai un concessionnaire ALFA ROMEO, JEEP , ABARTH en face de chez moi. La FIAT ABARTH est restée un vrai monstre. Je me suis renseigné et c'est en fait une filiale, FIAT CHRYSLER, qui fabrique les moteurs.
Bonne voiture, bon pilote, ça ne m'étonne pas qu'il ai fait des étincelles.Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
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Allez on va pas le faire patienter plus longtemps vu qu'il a BIEN révisé sur RSC
Mais surtout 1966 marque les débuts d’Ignazio aux 24 heures du MANS. J’ignore exactement comment le romain a été amené à faire parti de l’aventure ASA à la classique mancelle, peut être grâce à son équipier du jour, son compatriote Spartaco DINI, avec lequel il croisait le fer sur les circuits italiens et qui lui, avait déjà disputé la TARGA sur cette voiture dont l’histoire mérite d’être comté en détail.
ASA qui signifie Autocostruzioni Societa per Azioni, était une société basée dans le triangle d’or italien de l’automobile dans les environs de Modène et qui fut fondée à la fin des années 50. Derrière cette entreprise, tout au moins à sa naissance, on retrouve Enzo FERRARI qui, constatant que ses voitures sont trop chères pour un marché de toute façon limité, pense qu’il serait opportun de créer une mini FERRARI moins extrême que ses voitures, et donc moins onéreuses. Mais ne voulant pas mélanger torchons et serviettes, il créa avec d’autres, cette société en n’apparaissant pas directement, d’où son caractère très anonyme non seulement par sa forme juridique mais aussi sa dénomination dont la traduction littérale est « société anonyme d’autoconstruction » (difficile de faire plus discret….) Le projet démarra sur la base d’un demi moteur FERRARI de moins de 1000 cm³ mais très vite il capota. Un autre fut mis en chantier avec un moteur plus puissant et BERTONE fut chargé de sa carrosserie qui déboucha sur un joli coupé deux places présenté au Salon de Genève 1961, mais qui ne connut pas un grand succès. Moins de 100 exemplaires seront produits entraînant la faillite définitive de l’entreprise en 1967. Mais avant, Luigi CHINETTI pensa que sur le marché américain, il y avait la place pour ce type de véhicule qui du fait de son badge FERRARI, même non officiel, pouvait concurrencer la PORSCHE 911 à condition de booster son moteur et surtout lui donner un aspect plus sportif par un carrosserie plus dynamique. Il en racheta les plans et le dota d’un nouveau moteur maison de 1,4 litres, toujours dérivé d’un bloc FERRARI et d’une carrosserie en fibre de verre beaucoup plus légère et aérodynamique ( dessinées par CHINETTI jr) ce qui aboutit au modèle 613 RB (pour roll bar) . Bien sûr, vu son passé sportif, CHINETTI envisagea tout de suite la promotion de sa voiture par la course et c’est ainsi que cette jolie berlinette fit ses débuts à la TARGA FLORIO 1965 puis au NURBURGRING sans grand succès. L’objectif étant bien entendu la participation aux 24 heures du MANS, CHINETTI et ses hommes remisèrent leurs ambitions pour l’édition 1966 afin de la préparer au mieux.
Ce sont donc deux coupés 613 RB qui sont inscrits, le premier aux couleurs traditionnelles du NART de Luigi CHINETTI ( blanc avec une bande tricolore) pour les français Jimmy MIEUSSET et François PASQUIER, le second rouge ( pour l’Italie ou FERRARI??) pour le duo GIUNTI-DINI. Si ma présentation fut longue par contre mon récit de la course des deux voitures italo-américaines sera beaucoup plus bref à l’image de leur prestation. Celle de MIEUSSET fut prise dans un accrochage avec la CD d’OGIER qui va spectaculairement s’embraser au milieu des HUNAUDIERES ( je m’en souviens devant ma TV) dès les premières heures et celle de notre héros et de son comparse guère plus longue. Après avoir signé un très modeste 53ème temps aux essais juste devant leurs équipiers, l’ASA rouge et sa sœur furent régulièrement les lanternes rouges de la course qui s’acheva pour celle de notre héros dès la 5ème heure sur un bris de transmission. Devant ce désastre on ne revit plus les ASA RB en course ou ailleurs.
Le ramage ne vaut malheureusement pas le plumage
Une première au MANS fort discrète pour Ignazio
En lutte avec la modeste MARCOS qui elle ira au bout
C’est déjà fini, On aperçoit GIUNTI qui semble désappointé
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Envoyé par ferrari p4 Voir le messageBonsoir. A ma connaissance, c'est Pasquier qui était au volant de l'ASA. Un courant d'air d'un concurrent en train de le doubler vis l'ASA aller dans le décor.Avant c'était mieux
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Bonjour. Et non, je ne confond pas. La blanche était "celle du NART" de Mieusset / Pasquier. Je réponds à CMTARGA qui a écrit "l'ASA de Mieusset fut prise dans un accident". Donc, je précise, c'est Pasquier qui était au volant. Tout comme je viens de mettre des guillemets en écrivant - celle du NART- Il n'y avait aucun mécanicien pour s'occuper de cette ASA. Les autres autos du NART passaient bien avant l'ASA blanche. Si je me souviens bien le récit du pilote, c'est une CD en doublant l'ASA d'un peu trop près qui l'a déventé.Bonne journée.
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Pour éclairer le débat à propos de cette ASA blanche, deux clichés de l'accident tirés d'un film et explication de ma part .Effectivement j'ai dit MIEUSSET car le pauvre PASQUIER est bien moins connu, sa carrière s'étant limitée en gros à cette participation ( on en reparlera ultérieurement...) .Pour les causes de l'accident, comme je l'ai dit, c'est un accrochage avec la CD d'OGIER comme on le voit sur la photo s'est embrasée.Le pauvre OGIER, bras cassé, a raconté par la suite ( mais je ne mes souviens plus où) les incroyables circonstances de son évacuation dans une camionette avec une infirmière qui s'aggripait à son bras cassé pour tenir debout avec une perfusion, .....
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Très intéressant cette séquence. Je pense quand même que l'ASA devait pouvoir " passer " la Marcos dans les Hunaudières. Une photo répond à l'une de mes questions antérieures, les réparations à l'extérieur des stands.
Je ne me souviens pas de ces deux voitures et pourtant, c'était mes premières 24 h du MANS, j'ai dû les voir passer plusieurs fois au Tertre rouge.
Dommage qu'on ne voit pas les stands qui devraient normalement s'intituler FERRARI-ASA à vérifier.
Très belle histoire que cette voiture que je découvre dans le sujet. En passant, la même au 43è, faut compter 100 euros, à moins...... que la CAM ait une vieille carcasse d'ASA qu'il pourrait me refaire ? Même pas en rêve !
Je fouille pour trouver des extraits de cette voiture mais pas facile...Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
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1967 voit Ignazio élevé au rang de pilier de l’équipe AUTODELTA aux cotés de pointures comme Nino VACCARELLA , Lucien BIANCHI ou Jean ROLLAND et de jeunots comme Nanni GALLI ou Andréa DE ADAMICH. Car 1967 voit le retour d’ALFA ROMEO au sommet du sport auto. Certes la marque au trèfle n’avait pas totalement déserté les compétions depuis son retrait de la F1 après ses triomphes dans les premiers championnats du monde de F1 1950 et 1951. Mais son implication se limitait essentiellement dans le développement de ses productions industrielles vers la course, laissant souvent le soin à des équipes privées, comme le JOLY CLUB, de la représenter. Cette fois, sous l’impulsion de son ingénieur fétiche ex-FERRARI, Carlo CHITTI, c’est à un programme endurance de longue haleine que les ateliers de SETTINO MILANESE vont s’atteler avec le prototype Tipo 33. Celui-ci est une barquette à châssis tubulaire doté d’un tout nouveau moteur crée par CHITTI et ses hommes sur la base d’un V8 de 2 Litres seulement. Il est clair que cette modeste première ébauche, vise à tester les capacités d’AUTODELTA à créer et gérer une équipe de course devant disputer le championnat du monde des constructeurs, dont il est utile de rappeler qu’à l’époque, il voit l’affrontement de deux géants, l’un de la course FERRARI, l’autre de l’automobile FORD . Devant les perspectives de ce programme combiné avec la poursuite de l’implication de la marque italienne dans les courses de Tourisme avec son coupé GTA, il était utile de renforcer son contingent pilotes, ce dont GIUNTI profita bien évidemment
Une partie de la « Squadra AUTODELTA » 1967 de d à g VACCARELLA, GALLI, ZECCOLI, GIUNTI, PINTO, BUSSELINO et DINI
Les mêmes sauf Nino lors de la présentation du programme 1967 à BALOCCO
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Le prototype T33 lors de sa présentation
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