Cette fois je ne vais pas vous asséner un bio traditionnelle. Non l'idée de raconter Brian REDMAN ne m'est pas venue seulement de l'admiration que j'ai pour lui ( et je pense qu'ici je ne suis certainement pas le seul ici) mais tout d'abord d'une interview faite il y aune dizaine d'années par CLASSICMOTORSPORTS (dont vous pouvez trouver l'original ici https://classicmotorsports.com/artic...r-brian-redman) et qui a servi de déclencheur à mon idée. Puis en lisant ses propos, je me suis souvenu qu'à l'époque, Brian avait donné une longue interview à SPORT AUTO. Restait à trouver le bon numéro dans mes archives ce qui fut un peu laborieux mais finalement le N° 170 de mars 1976 était celui-là. Mais bien entendu son récit s'arrêtait à cette date encore bien éloignée de la fin de sa carrière et de ses exploits encore à venir. En piochant à droite et à gauche sur Internet j'ai alors trouvé un grand nombre d'autres interviews de notre nouveau héros. Car si Brian était discret comme pilote, on peut dire maintenant que c'est une sacrée pipelette toujours prêt à raconter une anecdote ou son histoire lors d'un meeting historique par exemple où il excelle encore aujourd'hui. Tant mieux car avec toute cette matière cela va me permettre de me reposer sur ses propos plutôt que vous asséner mon laïus habituel. Toutefois vous y aurez un peu droit quand Brian fait preuve d'amnésie pour certaines épreuves ou périodes de sa vie et quelque fois aussi de confusion....à 80 ans passés il y a excuse non ?
Avant d'entamer les hostilités, vous me permettrez de justifier mon admiration pour le bonhomme dont j'ai parlé plus haut. Pour moi, Brian c'est avant tout le coéquipier parfait pour les courses d'endurance. Tant avec ICKX sur les GT40 WYER que SIFFERT sur les 908 et 917 puis après beaucoup d'autres sur une multitude de montures, le britannique a toujours été un modèle irréprochable d'efficacité et de constance pour se hisser au niveau des stars du volant qu'il a accompagné tout en restant dans leur ombre sans vouloir en revendiquer plus. Vous me direz n'est-ce pas là une marque de faiblesse ? Je ne le pense pas. Brian n'avait peut être pas le caractère pour, comme lui-même l'avouera, mais quand on voit le nombre d'équipes de premier plan qu'il a fréquentées, son palmarès et la longévité de sa carrière, je pense qu'il a fait le parfait bon choix. Et puis raconter Brian c'est une nouvelle fois une introspection personnelle de ma passion. Quand j'ai commencé à m'intéresser vraiment au sport auto c'était avant tout l'endurance via LE MANS qui me passionnait beaucoup plus que la F1.Or dans les récits de SPORT AUTO notamment, Jacky ICKX et sa GT40 en était la vedette et le pauvre REDMAN on ne le voyait jamais, toujours dans l'ombre et je me souviens avoir découvert son visage seulement lorsqu'il a eu son accident en F1 à SPA. Voilà pourquoi j'ai aussi envie de le réhabiliter quelques 50 ans plus tard.
Allez assez parlé de moi et cette fois c'est à Brian d'avoir la parole que je vais fragmenter en plusieurs époques. La première en toute logique ce sont ses débuts et là l'interview sus nommée me servira de base me contentant d'y apporter d'éventuels compléments issus de celle de SPORT AUTO et bien évidemment une illustration photographique. La seconde elle moins appuyée par les propos de Brian et qui porte sur la fin des années 60 et début de celles de 70 en poursuivant mon iconographie, sera complétée par un bref compte rendu de chacune des saisons de notre héros en détaillant les courses qui comptent. Puis je redonnerai la parole à Brian pour la période 1974-1980 et enfin la fin de sa carrière qui est essentiellement américaine, nécessitera de ma part l'effort de vous la narrez faute pour Brian de l'avoir fait.
Alors d'accord pour entamer cette nouvelle histoire avec moi ?????
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