Sébastien BOURDAIS

[CMTARGA]

A peine une semaine plus tard , le petit monde de l'INDY CAR se retrouvait à DETROIT pour les traditionnelles double-header du samedi et du dimanche. Je ne vais pas trop m'attarder sur la course du samedi qui s'apparenta plus à une loterie en fonction du bon choix de pneus et de l'état de la piste. Sébastien une nouvelle fois bien placé sur la grille de départ avec le 6ème temps à nouveau derrière le quatuor PENSKE dominateur, s'élançait avec ses comparses pour la course sur une piste détrempée. Celle-ci s'asséchant rapidement certains osèrent rapidement le pari des slicks, d'autres, dont notre héros, moins prestement. Comme de nouveau la pluie revint, il fallu à l'envers retourner vers les pneus pluie ce qui fait que après tous ces chamboulements, BOURDAIS n'était plus que 14ème, quant à 20 tours du but, ce sont de véritables trombes qui s'abattent sur la capital de l'automobile US, imposant le drapeau rouge qui se transforma finalement en drapeaux à damiers.

Le lendemain il ne fait guère meilleur. Sébastien n'a signé cette fois que le 9ème temps des qualifications, elles aussi troublées par la pluie mais toujours dominées par les PENSKE boys. Au moment du départ, il ne pleut plus mais la piste est encore détrempée imposant les pneus pluies. Seb démarre prudemment mais gagne quand même un rang au détriment de PAGENAUD. Puis toujours à l'aise sur cette piste gras mouillée, il saute successivement ANDRETTI et RAHAL pour se retrouver 6ème au 10ème tour.10 tours plus tard la pluie est revenue. Sébastien stoppe, conserve des pluies et son arrêt pour une fois est plus rapide que celui de CASTRONEVES qui le précédait. POWER étant victime de coupures électriques, voilà notre manceau 4ème à mi-parcours. Peu après un drapeau jaune amène tout le monde aux boxes et comme la pluie a cessé et que la piste s'assèche rapidement, certains dont BOURDAIS prennent le risque des slicks. A nouveau les mécanos de KVSH font un super boulot et permettent à Seb de passer devant MONTOYA lui aussi en slicks. En tête POWER et DIXON sont encore en pneus pluie, Seb 5ème, est le premier en slicks alors que la piste s'assèche de plus en plus et qu'un long drapeau jaune lui facilite la tache sur cette piste encore glissante. Au vert, il passe sans coup férir DIXON qui par contre fait de la résistance face à MONTOYA permettant au manceau de créer un écart sur le colombien qui est, si la pluie veut bien ne pas revenir, son véritable adversaire pour la victoire. Comme POWER, HUNTER-REAY et DALY s'arrêtent pour monter les slicks, voilà notre Sébastien en tête de la course. Il reste 20 tours et ils ne vont pas être de tout repos pour notre héros et son équipe. Tout d'abord il va y avoir une avalanche de drapeaux jaunes ramenant chaque fois MONTOYA dans son sillage. A 6 tours de la fin POWER et CASTRONEVES s'auto éliminent en obstruant la piste ce qui nécessite un drapeau rouge imposant une pause de 10 minutes aux concurrents. Inutile de dire que pour Seb l'attente fut insupportable. Au vert SATO supplée MONTOYA dans les rétros du manceau et quand on connaît le coté kamikaze du japonais tous est à craindre ...Heureusement celui-ci renonce rapidement, faute de carburant il doit économiser, mais BOURDAIS aussi qui arrive au bout de son réservoir. Heureusement à cause de tous ces incidents on est passé au temps et les 1H45 maximum sont atteints. Encore un tour et c'est la délivrance, Sébastien l'emporte devant SATO et RAHAL soit deux mécaniques HONDA. Heureusement, pour GM, que notre héros était là pour sauver la face du constructeur US dans son fief.


 

[CMTARGA]

Nous y voilà, non pour les mythiques 500 MILES, mais pour le maintenant traditionnel GP sur le routier d'INDIANAPOLIS. 10 CHEVROLET aux 10 premières places de la grille et Sébastien 7ème voilà le résultat brut des qualifications démontrant la nette supériorité du constructeur local sur le nippon. Est-ce la météo incertaine qui incite certains aux excès, toujours est-il que le premier freinage est le théâtre d'un beau turbin qui permet à notre Seb de gagner 4 places d'un coup pour se retrouver 3ème dans les roues des PENSKE de POWER et PAGENAUD. A mi course il stoppe et repart 6ème ce qui laisse supposer un excellent résultat. Mais sa stratégie à un seul arrêt le condamne à jouer l'économie sur la fin de course ce qui ne lui permet de décrocher que la 4ème place finale malgré tout fort satisfaisante. La prochaine c'est INDY 500 et le premier ovale de la saison et quel ovale....Quoi qu'il en soit ce qui est pris n'est plus à prendre et avec la 9ème place à seulement 48 points du leader du championnat, jamais Sébastien n'avait été aussi bien classé à la veille de la course la plus prestigieuse de la saison.



C'est donc dans une relative inconnue que les concurrents de cette 99ème édition des 500 Miles d'INDIANAPOLIS vont se lancer tout au long des multiples séances préparatoires à la course. Les kits aéros de chaque motoriste allaient-ils jouer un rôle déterminant sur ce terrain particulier autant qu'ils l'avaient faits jusque là? HONDA avait-il compensé son retard évident sur CHEVROLET? La réponse apparu rapidement. Là aussi, l'américain avait nettement pris le dessus sur le japonais comme le traduit parfaitement la grille de départ où 5 monoplaces de PENSKE et GANASSI équipées CHEVY, précèdent la première HONDA. Fort de son V8 américain, notre héros décrochait une très bonne 7ème position sur la grille lui laissant les meilleurs espoirs. La course a beaucoup de mal à s'élancer, plusieurs jaunes se succédant et BOURDAIS a perdu deux places. En tête les GANASSI et PENSKE dominent tandis que Seb recule encore jouant de toute évidence la course d'attente et l'économie de carburant comme en atteste son premier pit stop effectué parmi les derniers. La course continue d'être dominée par les mêmes, lorsque peu après la mi course un incident dans les stands impose une longue neutralisation dont profite Seb pour remonter au classement. Peu après KANAAN se crashe et là encore BOURDAIS qui entrait dans la voie de stands en profite. A 50 tours du but il est 11ème mais de toute évidence sa DALLARA-CHEVROLET manque de vitesse de pointe pour aller titiller les meilleurs. Il devra se contenter de ce modeste résultat final relativement décevant.

[CMTARGA]

Bonne question RB....question suivante...

[RB29]

La DW12 a été déclinée à toutes les sauces, je serais curieux de savoir combien Dallara en a construites depuis fin 2011.

[tipo 151]

Cette voiture, surtout vu de haut est d'une laideur ....