Après ces utiles discussions techniques retour à l'l'histoire
L’étape suivante du championnat c’est la TARGA FLORIO. Je ne vous ferai pas l’injure de vous décrire une nouvelle fois cette épreuve atypique du Championnat pour vous dire combien celle-ci requérait des dons d’improvisation et de sens inné du pilotage pour y briller tout au long des 72 kms du circuit des MADONIES. Pour Ignazio cette épreuve a toujours revêtu un caractère unique et certainement un attachement profond au vu de sa superbe performance de 1968. Quand en plus vous avez la chance de la disputer avec l’idole locale Nino VACCARELLA, alors tous les ingrédients sont réunis pour un exploit. Sauf que la FERRARI 512 avec la puissance de son 12 cylindres de 5000 cm³, son poids et son encombrement, n’est peut être pas le bolide idéal pour y briller. Peu importe, la Scuderia n’hésita pas à en engager officiellement un exemplaire confié à notre duo. Ce pari aurait pu être malgré tout gagnant comme nous allons le voir, sauf que PORSCHE, dans le plus grand secret, avait fourbi une arme redoutable justement pour affronter les difficultés particulières des routes siciliennes et ainsi suppléer les mêmes handicaps qu’aurait connue ici sa 917. Cette arme, c’est la 908/3 une petite barquette compacte et légère dotée d’un simple V8 de 3000 cm³ directement inspirée des « bergspyder » de la firme de Stuttgart qui ont fait des ravages en courses de côte. Inutile de dire, que quand PORSCHE dévoila la veille des premiers essais cette nouveauté inscrite en 4 exemplaires, la quotte de FERRARI et de notre duo s’effondra, plus personne ne doutant d’une énième écrasante victoire allemande. Mais c’était mal connaître la hargne du couple GIUNTI-VACCARELLA, qui tout au long de l’épreuve ne s’avoua jamais battu. Un orage s’est abattu sur le circuit peu avant le départ et la route est encore très humide ce dont profite LARROUSSE pourtant sur une banale 908 devant tout le gratin. Celui qui est plus handicapé par ces circonstances est incontestablement VACCARELLA, qui sur ce sol glissant ne peut passer toute la puissance de son V12 qui de plus, est plus gourmand et nécessitera quoi qu’il en soit un ravitaillement de plus que les PORSCHE et les ALFA 33 également dans le coup. Au second tour Nino est revenu au troisième rang derrière les deux 908 WYER de SIFFERT et KINNUNEN, ELFORD lui n’étant déjà plus là. Il passe alors le relais à GIUNTI qui va accomplir des miracles, notamment en signant le record de la voiture, plus rapide que VACCARELLA l’enfant du pays. Le voilà maintenant second, certes bien aidé par un RODRIGUEZ en méforme et reste à une poignée de secondes de SIFFERT-REDMAN toujours leaders. Toute l’Italie croit au miracle, mais malheureusement dans sa fougue Nino, qui a repris le manche, sort légèrement ce qui fausse la direction de la déjà lourde 512 et annihile définitivement tout espoir de victoire. Pire KINNUNEN sur la fin remonte et dépasse la FERRARI handicapée qui finit donc 3ème. En tout état de cause une nouvelle fois Ignazio a montré aux yeux de tous toute sa maturité. Il mérite bien maintenant d’accéder au Graal de la F1.
Ignazio précède SIFFERT et la 908/3. Image trompeuse du résultat final
Toute la Sicile ( et tous les tifosi) derrière Ignazio
Inimitable TARGA
L’entente parfaite d’un vieux couple proche de l’exploit
Je ne résiste pas à mettre ces 2 clichés pris pendant les entraînements sur routes ouvertes….c’était ça la TARGA
L’étape suivante du championnat c’est la TARGA FLORIO. Je ne vous ferai pas l’injure de vous décrire une nouvelle fois cette épreuve atypique du Championnat pour vous dire combien celle-ci requérait des dons d’improvisation et de sens inné du pilotage pour y briller tout au long des 72 kms du circuit des MADONIES. Pour Ignazio cette épreuve a toujours revêtu un caractère unique et certainement un attachement profond au vu de sa superbe performance de 1968. Quand en plus vous avez la chance de la disputer avec l’idole locale Nino VACCARELLA, alors tous les ingrédients sont réunis pour un exploit. Sauf que la FERRARI 512 avec la puissance de son 12 cylindres de 5000 cm³, son poids et son encombrement, n’est peut être pas le bolide idéal pour y briller. Peu importe, la Scuderia n’hésita pas à en engager officiellement un exemplaire confié à notre duo. Ce pari aurait pu être malgré tout gagnant comme nous allons le voir, sauf que PORSCHE, dans le plus grand secret, avait fourbi une arme redoutable justement pour affronter les difficultés particulières des routes siciliennes et ainsi suppléer les mêmes handicaps qu’aurait connue ici sa 917. Cette arme, c’est la 908/3 une petite barquette compacte et légère dotée d’un simple V8 de 3000 cm³ directement inspirée des « bergspyder » de la firme de Stuttgart qui ont fait des ravages en courses de côte. Inutile de dire, que quand PORSCHE dévoila la veille des premiers essais cette nouveauté inscrite en 4 exemplaires, la quotte de FERRARI et de notre duo s’effondra, plus personne ne doutant d’une énième écrasante victoire allemande. Mais c’était mal connaître la hargne du couple GIUNTI-VACCARELLA, qui tout au long de l’épreuve ne s’avoua jamais battu. Un orage s’est abattu sur le circuit peu avant le départ et la route est encore très humide ce dont profite LARROUSSE pourtant sur une banale 908 devant tout le gratin. Celui qui est plus handicapé par ces circonstances est incontestablement VACCARELLA, qui sur ce sol glissant ne peut passer toute la puissance de son V12 qui de plus, est plus gourmand et nécessitera quoi qu’il en soit un ravitaillement de plus que les PORSCHE et les ALFA 33 également dans le coup. Au second tour Nino est revenu au troisième rang derrière les deux 908 WYER de SIFFERT et KINNUNEN, ELFORD lui n’étant déjà plus là. Il passe alors le relais à GIUNTI qui va accomplir des miracles, notamment en signant le record de la voiture, plus rapide que VACCARELLA l’enfant du pays. Le voilà maintenant second, certes bien aidé par un RODRIGUEZ en méforme et reste à une poignée de secondes de SIFFERT-REDMAN toujours leaders. Toute l’Italie croit au miracle, mais malheureusement dans sa fougue Nino, qui a repris le manche, sort légèrement ce qui fausse la direction de la déjà lourde 512 et annihile définitivement tout espoir de victoire. Pire KINNUNEN sur la fin remonte et dépasse la FERRARI handicapée qui finit donc 3ème. En tout état de cause une nouvelle fois Ignazio a montré aux yeux de tous toute sa maturité. Il mérite bien maintenant d’accéder au Graal de la F1.
Ignazio précède SIFFERT et la 908/3. Image trompeuse du résultat final
Toute la Sicile ( et tous les tifosi) derrière Ignazio
Inimitable TARGA
L’entente parfaite d’un vieux couple proche de l’exploit
Je ne résiste pas à mettre ces 2 clichés pris pendant les entraînements sur routes ouvertes….c’était ça la TARGA
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