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1968 carnet d'un passionne

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  • 1ER SEPTEMBRE
    ROAD AMERICA CAN AM

    Ce qu’il y avait de bien avec la CAN AM de l’époque, c’est que les courses au nombre de 6, étaient regroupées dans un laps de temps très restreint allant du 1er septembre au 10 novembre, donnant un rythme endiablé à ce championnat encore récent puisque créé en 1966. Concrètement si vous voulez gagner ( et un paquet de fric à la clef), vous devez posséder immédiatement la meilleure voiture, ce que Bruce McLAREN a très vite compris et ce qui n’a pas été sans conséquence négative sur l’efficacité de son équipe F1. Déjà en 1967, le duo néo-zélandais McLAREN-HULME avait écrasé le championnat en étant les seuls prêts des le début de saison avec la McLAREN M6A CHEVROLET. Pour 1968 le modèle M8A n’étant qu’une évolution de la précédente, il ne faisait guère de doute que le duo kiwi était le grand favori, d‘autant que la concurrence apparaissait encore plus faible que l’année précédente. Certes Jim HALL et sa spectaculaire CHAPARRAL était bien présent dès cette épreuve d’ouverture, tout comme la FERRARI P4 du NART ou la McLAREN de Roger PENSKE et la LOLA de BIGNOTTI confiée à Mario ANDRETTI, mais l’ensemble de ces concurrents se contentait d’aligner des voitures déjà vues en 1967 et vaincues par les oranges sans discussion aucune. FERRARI annonçait bien une nouvelle voiture mais elle brillait par son absence pour ce début de championnat.

    Alors que réservait 1968 ? Les essais apportaient une réponse immédiate. Bruce McLAREN signait la pole devant HULME. Jim HALL et Mark DONOHUE sur la McLAREN PENSKE occupaient la seconde ligne,  ANDRETTI et RODRIGUEZ sur la FERRARI étaient déjà bien loin. La course fut d’une limpidité totale pour le duo orange si ce n’est la pluie qui tombait au moment du drapeau vert. Cela n’empêcha pas HULME de se propulser immédiatement en tête devant son patron et comme prévu mise à part une baisse de rendement moteur pour le premier nommé qui vit le second remonter sur le champion du monde encore en titre mais sans l’attaquer réellement, c’’est sur un imparable doublé kiwi que cette première manche s’achevait. Derrière on retrouvait Mark DONOHUE devant Peter REVSON soit un quadruplé McLAREN avant enfin de retrouver la CHAPARRAL de Jim HALL, 5ème qui fut victime de sa fougue sous la pluie en faisant un magnifique 360 en début d’épreuve, le contraignant à une remontée musclée. L’autre déçu était incontestablement Mario ANDRETTI, le seul tant que la piste était humide à tenir tête aux McLAREN officielles mais qui perdit pied quand celle-ci s’assécha, le moteur FORD dont est équipée sa LOLA BIGNOTTI, qui explosera en vue de l’arrivée, étant moins efficace que le V8 CHEVY.   


    Départ sous la pluie, les McLAREN sont devant la meute qui n’y pourra rien


    Denny HULME peut être heureux


    Mark DONOHUE McLAREN M6A PENSKE RACING 3ème


    Jim HALL et la CHAPARRAL meilleur des non McLAREN 5ème


    Pedro RODIGUEZ FERRARI P4


    Mario ANDRETTI et la LOLA FORD le seul à avoir suivi le duo McLAREN tant que la piste était humide


     

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    • Ce charmant s'amuse à jouer des tours 

      La photo du départ qui manque  

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      • Ha, la Canam ... !!
        Accro depuis le 12 Avril 1970

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        • 2-8 SEPTEMBRE
          COUPE DES ALPES

          Ne comptant pour aucun championnat, la Coupe ses Alpes fait partie des épreuves nationales traditionnelles dont en cette année on fête la 29ème édition. A l’origine véritable marathon à travers tout le massif alpin qu’il soit français, allemand, autrichien, suisse ou italien, depuis les années 60, elle se limite maintenant à la partie hexagonale et est devenue un rallye classique avec des épreuves spéciales passant par des paysages grandioses avec des cols comme le MONT REVARD ou l’ISERAN. Cette année, elle démarre de MARSEILLE pour aller à AIX LES BAINS terme de la première étape. Puis une seconde boucle qui se limite autour d’AIX et une étape finale AIX-ANTIBES. Sur ce terrain à la fois roulant et tortueux fait de routes caillouteuses, la Berlinette ALPINE est évidemment chez elle et l’usine dieppoise n’a pas lésiné puisque pas moins de 5 sont officiellement alignées dont trois 1440 cm³ pour VINATIER-JACOB, LARROUSSE-CALLEWAERT et PIOT-GRANVAL alors qu’ANDRUET-BICHE et NICOLAS-ROURE ont des 1300 cm³. Les PORSCHE officielles étant absentes, CHASSEUIL et BALLOT LENA en assuraient la représentation via des 911 SONAUTO. Par contre FORD et LANCIA étaient prêtes à en découdre avec les bleus. Côté « américain » 3 ESCORT directement engagées par l’usine qui, fort de leur palmarès flatteur des derniers grands rallyes, comptaient bien avoir leur mot à dire Roger CLARK, Ove ANDERSSON et Bengt SODERSTROM s’en partagent les volants. LANCIA aussi est présent avec également 3 FULVIA et si le jeune Hannu MIKKOLA récent vainqueur des 1000 LACS avec FORD ( ?? à l’époque tout est possible) est ici en apprentissage, par contre Pat MOSS mais surtout René TRAUTMANN ancien vainqueur, sont des valeurs sûres. La première étape allait se dérouler sous des déluges et entraîner de multiples abandons parmi les quels les PORSCHE SONAUTO, les DS officielles de NEYRET et OGIER, mais aussi Ove ANDERSSON, si bien que sur les 64 partants en arrivant à AIX, il en manquait déjà les 2/3 . Au classement à ce moment là, VINATIER et LARROUSSE occupaient la tête devant l’ALFA-ROMEO GTA engagée par l’importateur, pour les régionaux les frères GAMET qui précédaient ANDRUET et PIOT. Avant même le départ de la seconde étape, ANDRUET était disqualifié et malgré le beau temps revenu l’hécatombe continue, puisqu’il n’y a plus d’ESCORT, que MIKKOLA et Pat MOSS ont aussi disparu. Mais le clan ALPINE est aussi touché. C’est d’abord LARROUSSE qui est victime de son moteur, puis PIOT qui abandonne pour le même motif. Au retour à AIX LES BAINS, VINATIER qui a évité les embûches est net leader devant une ALFA-ROMEO GTA celle de BARAILLER ( les frères GAMET ayant aussi abandonné) et la LANCIA de TRAUTMANN. Jean-Pierre NICOLAS qui après de multiples soucis remontait sur VERRIER (ALFA-ROMEO) pour la 4ème place, était à son tour contraint à l’abandon en vue de l’arrivée à ANTIBES. Mise à part les déboires du pilote marseillais, ils étaient seulement 12 rescapés à franchir l’arrivée au port d’ANTIBES dans le même ordre. Malgré une grosse fuite d’huile, VINATIER-JACOB pouvaient enfin savourer la nette victoire de leur ALPINE qui n’avait jamais aussi bien porté son nom.

          VINATIER-JACOB et la Berlinette une victoire pas facile


          Beaucoup de travail aux assistances



          Jean-Louis BARAILLER 2ème avec l’ALFA ROMEO GTA


          L’abandon de NICOLAS profite à la LANCIA de TRAUTMANN


          Echec aux ESCORT ici celle de Roger CLARK


           

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          • Et Titi et son compère André Vigneron et la Kadett, tu as une idée de ce qu'ils sont devenus ?

            Bob et Terra qui n'iront pas au bout :

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            • Et Titi et son compère André Vigneron et la Kadett, tu as une idée de ce qu'ils sont devenus ?

              Selon EWRC ils ont fini 9ème et je pense second tourisme derrière L'ALFA 1750 de BIANCHI-JACQUEMIN  

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              • Envoyé par tipo 151 Voir le message

                Et Titi et son compère André Vigneron et la Kadett, tu as une idée de ce qu'ils sont devenus ?

                Bob et Terra qui n'iront pas au bout :

                Tipo151, la DS de Neyret n°52, c'est pendant la Coupe des Alpes 1969.
                En 1968 elle a le n°73.

                Avant c'était mieux

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                • Merci CM pour cette précision,
                  Merci Camerat pour cette rectification.

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                  • [SIZE=3]8 SEPTEMBRE[/SIZE]
                    [SIZE=3]GP d’ITALIE[/SIZE]


                    [SIZE=3]La grande question en arrivant dans le parc royal de MONZA, était de savoir si les fameux ailerons, dits stabilisateurs, que maintenant tout le monde de la F1 avait adopté, seraient un avantage ou un inconvénient sur cette piste ultra rapide ou la vitesse de pointe et l’aspiration jouent un rôle fondamental. Il faut bien se rappeler qu’à l’époque il n’y avait pas la moindre chicane et que c’était pied au plancher partout. Il ne fallait donc pas chercher les nouveautés techniques dans le paddock, tout le monde étant obnubilé par cette question et à 3 GP de la fin, il valait mieux se concentrer sur l’existant. Seul le contingent humain connaissait quelques inédits. Les plus notables étaient incontestablement la présence des américains Mario ANDRETTI et Bobby UNSER.. Le premier avait été recruté par LOTUS dans la perspective des GP nord-américains à venir avec l’idée de prendre le maximum de points à la concurrence pour favoriser Graham HILL. Pour le second il s’agissait plus d’une expérience sur un circuit proche des anneaux de vitesse US, où comme je l’ai indiqué c’est pied au plancher. Pour le dernier vainqueur de l’INDY 500, c’est BRM qui lui offrait cette opportunité pour suppléer Dick ATTWOOD dont les résultats étaient jugés insuffisants. Mais l’expérience américaine tourna court, lorsque après avoir disputé les essais du vendredi, l’un et l’autre voulant rentrer aux USA pour disputer une course USSAC le samedi, les organisateurs italiens leur firent savoir, qu’ils ne pourraient pas courir le GP le dimanche, la réglementation internationale interdisant cela dans un délai inférieur à 24H. Mario et Bobby reprirent l’avion et on ne les revit plus au volant du week-end.

                    Bien dommage, car si UNSER n’avait rien réussi de bon le vendredi, par contre ANDRETTI avec la LOTUS avait d’entrée signé une excellente performance. Comme à OULTON PARK,GP d’ITALIE oblige,FERRARI engageait une 3ème voiture pour Derek BELL alors que Ken TYRRELL dans le même état d’esprit que CHAPMAN, offrait à nouveau à Johnny SERVOZ-GAVIN, l’opportunité de conduire une de ses MATRA-FORD pour aider son leader STEWART dans la course au titre. HONDA était venu avec 3 voitures deux RA 301 classiques et une nouvelle 302 totalement différente de celle de Rouen ( moteur refroidi classiquement et châssis alu). David HOBBS étant appelé à conduire celle que SURTEES ne voudrait pas. Le double champion moto-auto ne fut pas long à choisir et pour bien convaincre les dirigeants nippons, il signa la pole avec la RA301 laissant la voiture 100 % japonaise au garage, HOBBS préférant finalement aussi utilisé l’ancien modèle. Les néo-zélandais McLAREN et AMON partageaient la première ligne avec le pilote HONDA, Bruce comme son équipier HULME (7ème) ayant signé son temps sans aileron à l’inverse de tous les autres. HILL et ICKX était sur la seconde ligne et la déception venait de STEWART qui n’était que 8ème.

                    Comme prévu, la course sur un tel circuit s’apparente plus à des tours de manège ou selon l’aspiration prise, vous êtes devant ou derrière le tout étant de rester accroché au bon wagon. A ce jeu au cours de ce GP, il y eu 16 leaders différents sur la ligne d’arrivée pendant les 68 tours de course. Tour à tour McLAREN, SURTEES, STEWART, SIFFERT ( sans aileron) et HULME ont, à tour de rôle, mené la course et ce sont plus les aléas de la mécanique ou autres, qui ont décidé de son résultat. A ce titre les premières vidimes seront AMON et SURTEES dont l’accrochage aurait pu avoir des conséquences dramatiques et heureusement qui se termina sans bobo pour les pilotes mais pas pour leur monoplace surtout la FERRARI partie en tonneaux. Puis HILL perdit une roue. Le groupe de tête composé alors des 2 McLAREN, de la MATRA de STEWART et de la LOTUS de SIFFERT devançait le trio ICKX-SERVOZ-RINDT qui voyait lui aussi la valse de son leader, le reste du peloton s’échelonnait et avait perdu BELL, GURNEY et RODRIGUEZ. A mi course exactement, le groupe de tête se réduisait d’une unité avec l’abandon de McLAREN (moteur) et 10 tours plus tard c’est STEWART qui renonçait lui aussi moteur cassé et quand enfin SIFFERT à son tour renonça (suspension), il ne restait que Denny HULME qui s’en alla cueillir sa première victoire en championnat du monde au volant d’une voiture kiwi. Derrière par contre, la lutte fut épique entre SERVOZ-GAVIN et ICKX depuis longtemps débarrassés de RINDT. Comme je l’ai déjà décrit dans la bio du pilote français, les tifosi n’en avaient bien évidemment que pour la FERRARI du belge, mais SERVOZ prémédita bien son coup pour s’accaparer la seconde place, en jouant à fond l’aspiration dans la parabolica laissant ICKX mené et déboîtant juste avant l’arrivée au grand désespoir des italiens. COURAGE, BELTOISE et BONNIER furent les seuls autres à passer la ligne d’arrivée de cette course massacre. Au championnat grâce à sa victoire HULME revient complètement dans la course au titre alors que HILL et STEWART font du surplace et que ICKX a repris la seconde place à l’écossais.

                    Ça fume au départ[/SIZE]



                    [SIZE=3]La course à l’aspi à MONZA le groupe de tête HULME-McLAREN-STEWART-SIFFERT[/SIZE]


                    [SIZE=3]Denis HULME une victoire bien venue [/SIZE]


                    [SIZE=3]La bagarre ICKX-SERVOZ GAVIN où RINDT figure encore[/SIZE]


                    [SIZE=3]Les vedettes américaines UNSER-ANDRETTI en compagnie de RODRIGUEZ [/SIZE]




                     

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                    • Curieux, pas d'image de Servoz sur le podium, seulement Hulme et Ickx ... ?





                      Helen Stewart et Betee Hill.



                      Les chaussures du pauvre Seppi ...

                       

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                      • Aurait-il eu chaud aux pieds????

                        Pour SERVOZ j'avais mis une photo dans sa bio entre HULME et McLAREN mais pas sur le podium....Peut être était-il trop occupé à courtiser les miss qui à cette époque bénis les fréquentaient 

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                        • COUPE DE l’ACIF F3
                          MONTLHERY

                          La pause de prêt d’1 mois dans le championnat de France, avait été mise à profit par certains pour aller disputer des épreuves à l’étranger et c’était le cas des principaux animateurs qui s’étaient tous rendus à ZANDVOORT le 25 août, JABOUILLE et CEVERT en tête. Une nouvelle fois ce dernier s’était distingué face aux ténors du championnat anglais en enlevant une belle 3ème place derrière les leaders de ce championnat John MILES et Tetsu IKUSAWA, alors que JABOUILLE se classait 8ème derrière DAL BO et MAZET. Après cet intermède, la lutte pour le titre national reprenait de plus bel à MONTLHERY. JABOUILLE toujours leader ne menant que de peu devant CEVERT. Le vent qui ces dernier temps avait largement été favorable à ce dernier, allait brutalement changer de cap en faveur du premier sous la forme d’une casse moteur qui éliminait la TECNO verte dès les premiers tours de la première des deux manches que comportait cette course. Le pilote MATRA n’eut pourtant pas la tache facile en devant affronter un Patrick DAL BO et sa PYGMEE en verve dans les deux manches où chaque fois il réussissait à le coiffer sur le poteau. Cette victoire lui permettait de creuser un léger écart sur CEVERT lui repartit bredouille du plateau de St EUTROPE. Signalons que DEPAILLER après un nouvel abandon perd de plus en plus pied au championnat à l’inverse de MAZET qui devient de plus en plus offensif alors que JAUSSAUD toujours 3ème, effectuait à cette occasion sa rentrée après son accident de MONZA en finissant 5ème de la première manche mais abandonnait dans la seconde suite à un accrochage.

                          Encore une perf de CEVERT à ZANDVOORT plus heureux qu’à MONTLHERY


                          Départ de la seconde manche à MONTLHERY JABOUILLE- DAL BO- CHAMPIN


                          Merci d'avance à TIPO pour sa grille 
                           

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                          • 15 SEPTEMBRE
                            REIMS F2-F3

                            Repoussé à cette date automnale pour cause d’évènements printaniers, le traditionnel meeting de REIMS était amputé (hélas définitivement) de son habituelle épreuve de 12 Heures, mais n’en conservait pas mois sa courses des Trophées de France F2 pour la seconde manche après PAU et avant ALBI. Jackie STEWART victorieux en Béarn se devait en conséquence d’être présent, lui qui n’avait plus pris le volant de sa MATRA FVA COSWORTH depuis le triste épisode de JARAMA en avril. Pour l’accompagner, la firme de Vélizy affichait complet puisque BELTOISE, PESCAROLO et SERVOZ-GAVIN faisaient partie du voyage champenois. Face à l’armée bleue, il y avait bien sûr Jochen RINDT et sa BRABHAM WINKELMANN mais aussi le duo F1 de LOTUS Graham HILL et Jackie OLIVER . Par contre les FERRARI DINO brillaient par leur absence et donc il fallait compter sur quelques animateurs habituels de la discipline, comme REGAZZONI et sa TECNO ou COURAGE, Brian HART et leur BRABHAM pour participer à la fête. RINDT pour ne pas faire mentir les pronostiqueurs, signait une pole record mais semblait bien seul face à la marée bleue des MATRA emmenée par STEWART, PESCAROLO de plus en plus en verve,BELTOISE et SERVOZ. Mais on sait qu’à REIMS, ce n’est pas sur la grille que se joue la victoire, mais à l’aspiration au dernier virage, donc rien n’était perdu pour les autres, d’autant que la pluie menace et risque de brouiller les cartes. Au départ c’est PESCA qui est le plus prompte et mène le premier tour mais bien vite dépasser par REGAZZONI à la tête d’un gros peloton avec tous les favoris qui comme d’habitude, se passent et se repassent tout au long des 8 kms du circuit rémois. Mais rapidement celui-ci perd un élément de taille en la personne de Jochen RINDT, immobilisé par un souci d’alimentation, puis REGAZZONI en faisait autant. C’est à ce moment que la pluie commence à tomber d’abord fine puis de plus en plus dense. A ce jeu STEWART nouveau leader allait une fois de plus, dans ces conditions, montrer toute sa vélocité pour s’imposer de plus en plus en tête d’autant que bénéficiant ainsi d’une bonne visibilité, la tâche lui était facilitée. Seul PESCAROLO essaya de suivre tant bien que mal l’écossais, mais celui-ci conserva l’avantage jusqu’à l’arrivée. Derrière COURAGE de la même manière s’imposa à Graham HILL et Brian HART brillant 5ème sur la BRABHAM régulièrement dévolue à BELL, BELTOISE et SERVOZ ayant renoncé en cours de route.

                            Au départ aucun aileron à l’horizon, mais Silvio MOSER avec la maréchaussée, hors de sa voiture en panne sur la grille


                            Ces deux belles photos trouvées sur AUTODIVA du doublé MATRA avec SERVOZ en passager de STEWART



                            Un p’tit coup de Champ s’impose, REIMS oblige


                             

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                            • Ci-dessous le son d'un petit film (peut-être adressé aux enfants - encore que...), qui a pour cadre les essais de ce GP de Reims 1968, pour expliquer comment se passe une course auto. Il a été fait par la même équipe de studio que ceux qui ont fait des prises lors des 24h Mans 1964 (des sons que j'avais posté, et que je vais compléter par d'autres séquences et re-publier très prochainement de façon groupée dans le fil en question). On y retrouve le même gars au ton un peu gouailleur. Ce sont des bandes trouvées par hasard dans le même lot, mises au rebut (poubelle) par un brocanteur...

                              On mentionne ici (très, très brièvement) Beltoise, Pescarolo, la Matra 100% française (et la "nouvelle Peugeot 504" ...).
                              Sans doute fallait-il éduquer les fans potentiels, à l'aube des succès des Matra ?

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                              • Après les F2 voilà les F3 comme dirait l'autre....

                                A REIMS il y avait aussi la F3 avec les ténors habituels du championnat national F3 mais aussi la participation de quelques individualités du championnat britannique comme Peter WETSBURY et Tetsu IKUSAWA et leurs BRABHAM. Disons le tout de suite, ceux-ci donnèrent beaucoup de fil à retordre à nos pilotes nationaux à commencer par François CEVERT qui dû batailler jusqu’au dernier mètre pour laisser finalement la victoire d’un souffle à l’anglais, le japonais finissant sur ses talons. Mais l’essentiel était qu’avec cette seconde place, l’homme à la TECNO verte était rassuré avant d’entamer la toute dernière ligne droite du championnat national d’autant que son adversaire N°1 JABOUILLE ne finissait que 8ème.

                                [SIZE=3]CEVERT mène devant IKUSAWA mais c’est WESTBURY derrière avec le N°8 qui l’emportera
                                [/SIZE]

                                 

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