1968 carnet d'un passionne

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Non, je crois que la F1 n'était pas encore assez populaire en France (j'y reviendrai). Il semble qu'il n'allait pas sur place.
 

Ma main a couper que Tommy était au Ring en 68.
Il couvrait tous les GP européens depuis 1965.
Le voici justement au Ring en 1964, visiblement un peu fatigué par son voyage depuis la Maison de la Radio....

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La grille de la première manche sur papier ...



... la deuxième en photo ...



... le grand vainqueur et sa Tecno :

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Bonsoir. Sur la photo de Nogaro, j'avais le même chapeau que le bidasse mais pas de fouragère !!!

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J'espère que ce ne sont pas des photos de WASH 

Intéressant l'aileron sur la BRABHAM de CASSEGRIN si je ne trompe ...Décidément CHAPMAN a fait des émules partout  

Je pensais bien que P4 ( comme les cibiches) nous parlerait de sa jolie période qu'il a semble-t-il tant aimée  

[CMTARGA]

Dépêchons nous tant qu'on n'est pas embastillé 

16-18 AOUT
RALLYE DES 1000 LACS


Comme je l’ai déjà expliqué, à l’époque il n’existait pas un véritable championnat international fédérant les grandes épreuves routières mais une série d’évènements qui a eux seuls suffisaient pour attirer usines et grands pilotes et le rallye des 1000 LACS en Finlande, réussit chaque année ce tour de force à l’image d’un MONTECARLO ou d’un RAC. Certes il manquait à nouveau ALPINE et aussi LANCIA en haut de l’affiche, mais PORSCHE-FORD--BMC -SAAB avaient tous répondu présents. Du côté de STUTTGART il y avait trois 911 officielles pour les locaux Pauli TOIVONEN, Hans LAINE et Léo KINUNNEN, le premier disposant d’une voiture plus développée. Chez FORD par contre il y avait 3 ESCORT identiques pour le finlandais Hannu MIKKOLA et les suédois Ove ANDERSSON et Bengt SODERSTROM. Le déjà triple vainqueur Timon MAKIENEN était au volant de sa fidèle MINI COOPER, alors qu’un contingent impressionnant de SAAB 96 plus ou moins officielles était emmené par Simo LAMPINEN.

Dès le début TOIVONEN et sa PORSCHE mène les débats devant son équipier KINNUNEN, mais très vite les allemandes vont disparaître le premier suite à une sortie de route l’autre sur bris de boite de vitesses alors que LAINE lui est retardé.Alors le jeune MIKKOLA qui fait ses débuts sur l’ESCORT et qui a mis ses équipiers et le reste du peloton au pas derrière lui, s’empare du commandement pour ne plus le lâcher et signer la première grande victoire internationale de sa carrière. Mais un jeune « flyinf finn » peut en cacher un autre encore plus surprenant, en la personne de Penti AIRIKKALA qui sur une très modeste ISUZU se retrouvait à la seconde place à mi parcours. Certes il avait été bien aidé par les disparitions prématurées outre des PORSCHE, de MAKINEN et sa COOPER ainsi que l’ESCORT d’ANDERSSON mais avec une voiture aussi modeste, sa prestation ne passa pas inaperçu jusqu’à sa sortie de route. LAMPINEN et SODERSTROM se bagarrèrent jusqu’au bout pour cette seconde place qui finalement revint au pilote SAAB, assurant la prédominance renouvelée des finnois chez eux.

Hannu MIKKOLA et son équipier Ansi JARVI assurent à l’ESCORT un nouveau succès international


Grande première pour Hannu d’une longue liste de victoires


Simo LAMPINEN second sur la SAAB


Nouvel échec pour les PORSCHE 911 ici TOIVONEN


Penti AIRIKKALA et sa modeste ISUZU : la révélation







 

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Un passage de Kinnunen, le futur coéquipier de Pedro chez John Wyer.

La Gord de Lusenius :

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Merci TIPO pas des WASH fotos celles-là  

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17 AOUT
GOLD CUP F1 OULTON PARK

Le petit monde de la F1 ayant 1 mois entre les GP d’Allemagne et d’Italie, ne s’est pas mis au vert pour autant, même si il se retrouve dans le majestueux parc du château de OULTON pour la GOLD CUP épreuve traditionnelle du calendrier british. Une nouvelle fois bien que ne comptant pas pour le Championnat, on y retrouvait l’essentiel des protagonistes de la discipline, puisque ne manquaient que la HONDA, la MATRA-MATRA, les COOPER faute d’argent, et finalement les McLAREN qui bien qu’inscrites ne vinrent pas pour cause de CAN AM. Tous les autres étaient là, FERRARI en tête avec 3 monoplaces pour son duo habituel mais aussi le jeune Derek BELL qui faisait à cette occasion ses débuts sur une F1 du « cavalino ». Ce plateau quasi complet, donnait à cette course des airs de GP avant l’heure du verdict final qui approche à grand pas.

A ce titre Graham HILL et sa LOTUS , affichait clairement ses ambitions de leader du championnat, en signant une pole imparable même si STEWART n’était pas loin. Venaient ensuite les FERRARI de AMON et ICKX, BRABHAM ayant réussi à intercaler sa monture éponyme devant la FERRARI de BELL, alors que RINDT victime de nombreux soucis était relégué beaucoup plus loin en compagnie entre autres des BRM peu à la fête ces derniers temps. Dès le départ le moustachu londonien se fait griller la politesse par STEWART et AMON et disons le tout de suite, l’écossais à la MATRA, allait mener une course solitaire aux avants postes, dont il ne sera jamais menacé, signant une nouvelle victoire plein de promesse pour la suite. Derrière HILL reprenait rapidement son bien sur AMON mais une nouvelle fois, était contraint à l’abandon transmission cassée. AMON récupérait alors sa seconde place et malgré tous ses efforts ne put remonter sur le leader devant se contenter d’un nouvel accessit. Heureusement pour le nombreux public présent, la 3ème place donna lieu à plus de spectacle. C’est tout d’abord ICKX qui l’occupait après avoir dépassé BRABHAM alors que BELL s’était déjà retiré ( transmission). Mais l’australien devait à son tour abandonner ( moteur) ce qui permettait à OLIVER et sa LOTUS qui avait pris le meilleur sur la BRM de RODRIGUEZ de venir talonner le belge, puis le dépasser quand celui-ci stoppa avec un souci d’allumage. Cette fois le podium était joué avec le tiercé STEWART-AMON-OLIVER. RODRIGUEZ 4ème précédait Tony LAFRANCHI sur une vieille BRM et David HOBBS sur une machine identique, ils étaient les derniers à franchir la ligne d’arrivée. 

STEWART et AMON ont pris le meilleur au départ sur HILL


STEWART et la MATRA irrésistible vainqueur de la GOLD CUP


AMON à tout donner mais ce fut insuffisant


OLIVER a sauvé l’honneur LOTUS (3ème)


Derek BELL mention bien pour ses débuts F1 sur la FERRARI



A Messieurs les censeurs: A ma connaissance il n'y a aucune photo WASHINGTON PHOTO 




 

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Pas de doute ... on est bien à Oulton Park ...

[prosto]

Très franchement ces photos sont formidables tant pour la qualité que le resentit de cette époque. Merci !

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Bonsoir. Le ressentit, c'est bien le mot. 66, 67, 68, trois années fabuleuses pour le sport auto à mes yeux pour mes 20 ans. Mais combien de décès de pilotes au cours de ces trois années très meurtrières et qui ne touchèrent pas que les pilotes de la F1. 

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[SIZE=3]A Messieurs les censeurs : A ma connaissance il n’y a aucune photo WASHINGTON PHOTO [/SIZE]

25 AOUT
500 kms ZELTWEG

On pouvait se demander qu’est-ce que venait faire une course de seulement 500 kilomètres et qui plus est sur l’insipide tracé de ZELTWEG de l’époque, dans le cadre du Championnat du mondes des constructeurs, dont les courses au minimum comportaient une distance 2 fois supérieures? A cela deux explications. D’une part, celle officielle d’un test grandeur nature pour les organiseurs, afin d’évaluer si ça valait le coup de construire un véritable circuit et ne plus se conter de balles de paille sur une piste d’aérodrome désaffecté comme c’était le cas jusque là. D’autre part, mais ça c’était moins officielle, faire plaisir aux cousins allemands PORSCHE, en leur offrant une épreuve à priori tailler sur mesure pour leurs machines, même si l’attribution des points, compte tenu de cette distance réduite, était divisée par 2. Si le premier axiome permit effectivement d’accoucher dès l’année suivante, du magnifique tracé malheureusement aujourd’hui défiguré, le deuxième par contre faillit tourner au fiasco. Pourtant rien ne semblait pouvoir entraver la marche triomphale des bolides made in STUTTGART à commencer par leur nombre. Pour remercier les organisateurs, ce sont pas moins de 4 coupés 908 qui étaient alignés par l’usine pour 6 pilotes seulement. En effet vu la distance, 1 seul par voiture apparaissait suffisant ce qui était le cas pour SIFFERT et ELFORD, alors que Hans HERRMANN était épaulé par Kurt HARENS qui faisait ses débuts chez PORSCHE et que Jochen NEERPASCH de retour après son accident de SPA, recevait le renfort d’un autre débutant Rudi LINS. Signalons également à propos de pilotes PORSCHE que Rolf STOMMELEN était aussi présent, enfin remis de ses blessures, sur une des nombreuses 910 privées. Face à cette armada teutonne pas grand monde. Les GT 40 de John WYER brillaient par leur absence, comme les FORD Alan MANN, les HOWMETH ou MATRA. ALFA -ROMEO n’était représentée que par les 2 litres de l’équipe VDS, tout ce beau monde étant bien trop accaparé par la préparation des 24 heures du MANS. Seuls ALPINE et Jo BONNIER avec sa fidèle LOLA T70, avaient répondu présents pour étoffer un peu un plateau bien maigrelet où on notait aussi 2 GT40 privées dont celle de Paul HAWKINS. Pour ce qui concerne la voiture française, il s’agissait bien d’une A220 dernier modèle, bichonnée par Amédé GORDINI lui même et piloté par le duo habituel BIANCHI-GRANDSIRE. Comme on pouvait s’y attendre, les essais étaient marqués par une domination PORSCHE même si l’un d’elle (LINS-NEERPARSCH) ayant connu des ennuis, était reléguée au 10ème rang. SIFFERT-ELFORD et HERRMPANN dans cet ordre trônait sur la première ligne aux côtés de l’ALPINE bonne 4ème.

C’est elle qui s’élançât le mieux avec Mauro BIANCHI à son volant, mais dès la fin du premier tour, elle avait déjà réintégré sa position initiale et sa course va rapidement s’interrompre suite à la rupture d’une canalisation d’huile laissant un peu plus le rouleau compresseur allemand écrasé la course de tout son poids. Si ELFORD en fut le premier meneur, bien vite SIFFERT prit le relais pour ne plus en être délogé. Mais la course des teutonnes ne fut pas un long fleuve tranquille. C’est d’abord ELFORD qui perd pied, sa 908 étant victime d’une commande d’alimentation défaillante tout comme un peu plus tard celle du duo NEERPASCH-LINS, si bien qu’avant même la mi course, l’effectif PORSCHE était réduit de moitié. Certes SIFFERT et HERRMANN était de solides leaders et faute d’opposition  les positions étaient figées. Pourtant malgré un train de sénateur, c’est en roue libre que le suisse passa la ligne d’arrivée transmission cassée, démontrant que la fiabilité fait encore sérieusement défaut ce qui à moins d’un mois des 24 heures du Mans, a de quoi inquiéter. Derrière ce duo c’est finalement la GT 40 de Paul HAWKINS qui arrache en toute fin d’épreuve la 3ème place à l’ALFA de PILETTE, permettant à FORD de grappiller 2 petits points au championnat.

ALPINE bien esseulée face à l’armada PORSCHE


SIFFERT au volant de la 908 vainqueur mais c’était moins une ,,,


Beaucoup de problèmes du côté de ZUFFENHAUSEN inquiétant à 1 mois des 24 heures


L’ALPINE A220 mention bien aux essais mais la fiabilité ….


HAWKINS ( 3ème) et HERRMANN-AHRENS entourent le vainqueur Jo SIFFERT


Une petite pause qui pourra être utilement mise à profit pour certains afin de rattraper leur retard ...si toute fois ils ne sont pas dégoutés. Ce que j'espère   
 

[camerat]

Pas du tout, j'ai commencé à étudier le GP de France à Rouen.
Il y a quelques années, Prosto m'avait demandé des informations sur ce GP de France car il souhaitait faire un topic sur Schlesser pendant cette course, je lui avais envoyé les photos et les renseignements dont je disposais à l'époque, domma*ge qu'il n'est pas donné suite.
 

[tipo 151]

Zeltweg 500

Paul Hawkins en route pour la troisième place.

[CMTARGA]

L'accouchement du GP de FRANCE semblant laborieux ....on poursuit 

ENNA PERGUSA F2

Le trophée européen étant quasiment joué en faveur de BELTOISE, on pouvait imaginer que le petit monde de la F2 se dispenserait du lointain voyage sicilien de cette antépénultième épreuve, qui plus est disputée sur un tracé où la chance ou malchance d’accrocher un bon ou mauvais wagon, vous fait perdre ou gagner grâce à l’aspiration. Que nenni, comme pour la mama, ils étaient tous là à quelques exceptions. RINDT et son équipe WINKELMANN était au complet et on se doutait qu’ à lui seul, il remportait tous les pronostiques, d’autant que Ron TAURANAC, pour ce tracé particulier, avait doté les BRABHAM de cette équipe officielle, mais aussi celle de Franck WILLIAMS dévolue à Piers COURAGE, d’un artifice complémentaire constitué d’une fine couverture plastifiée sur toute la carrosserie afin de faciliter l’écoulement d’air, donnant à ces monoplaces l’aspect d’un long cigare effilé (ou si vous préférez d’une saucisse de Strasbourg....) Puisqu’on y est, le circuit d’ENNA ne nécessitant par son tracé, aucun appui ( à l’époque aucune chicane), toutes les monoplaces retrouvaient leur aspect habituel dépourvu de tout aileron stabilisateur. Après des essais qui avaient vu Henri PESCAROLO signer la première pole de sa carrière F2, devant les BRABHAM « cigares » de COURAGE et RINDT, comme prévu la course ne fut qu’un incessant ballet de leaders successifs au sein d’un peloton groupé où on retrouvait outre les 3 premiers cités, le trio FERRARI ICKX-BELL-Tino BRAMBILLA, mais aussi BELTOISE les TECNO de REGAZZONI et RODRIGUEZ et Brian HART (BRABHAM). Le futur néo champion BELTOISE fut le seul éliminé lorsqu’il partit en tête à queue et par miracle il fut évité par tous et c’est sur la ligne d’arrivée qu’enfin le carrousel s’arrêta. RINDT encore une fois devançant d’un souffle dans l’ordre COURAGE, BRAMBILLA, REGAZZONI, BELL, ICKX, HART, PESCA et RODRIGUEZ.

Une fois de plus RINDT sur la plus haute marche d’un podium F2 avec COURAGE et BRAMBILLA


[SIZE=3]RINDT et sa BRBHAM emballée emmène REGAZZONI, COURAGE, BELL, BELTOISE et ICKX


A Messieurs les censeurs : A ma connaissance il n’y a aucune photo WASHINGTON PHOTO [/SIZE]