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Oui celui-la ornait ma chambre...mais je l'ai perdu 
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INTERLUDE
Bon là au moins pas d'hésitation sur la couleur du casque...
Avant d'entamer 1970, vous l'aurez remarqué Johnny est passé à l'intégral mais au paravent il a adopté une nouvelle déco de son banal casque immaculé comme ici..
à cette belle déco déclinant les couleurs nationales...
...qu'il a reproduite sur son intégral
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Il est passé à l'Intégral en juin 69 à l'occasion des 24 heures du Mans.
En avril, aux préliminaires, et même à l'occasion de l'Eifelrennen le 30 avril, il a encore son casque ouvert blanc.
Son trois couleurs ouvert, il n'a pas du le porter beaucoup...
L'intégral trois couleurs date de Mosport 69.
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Le trois couleurs ouverts c'est en F2 où et quand comme je suis pauvre en photos F2 ????Commentaire
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Deux possibilités seulement : GP de Madrid à Jarama et du Limbourg à Zolder.
Pas trouvé de photo non plus.
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Yes, bravo, ça avait de la gueule trois Matra en première ligne...Commentaire
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1970 LA CHUTE.
Avant d'entamer cette nouvelle saison pour une raison que j'ignore, peut être par désœuvrement, au début janvier, Johnny s'engage avec un LAND ROVER au RALLYE INFERNAL. Celui-ci consiste en une boucle autour de Chantilly sur les pires terrains alliant, pentes maximum, infâmes marigots boueux , traversée de bois touffus etc...tout ce qu'on peut imaginer pour entraver la marche normale d'un véhicule même conçu pour le tout terrain comme un LAND ROVER. Il est vrai qu'à l'époque les grandes aventures du type PARIS-DAKAR n'existaient pas et que l'hiver était long pour les pilotes et amateurs de sport auto. Toujours est-il que SERVOZ ne pu, par la suite, que regretter cet engagement. Au cours de ce parcours apocalyptique bien que revêtu comme on le constate sur la photo ci-dessous d'un casque intégral, en traversant un sous bois, une branche lui déchira la cornée d'un oeil dont les conséquences ne seront pas négligeables pour la suite.
Et puis en février Johnny inaugure le premier salon de la voiture course aux Halles à PARIS dont il est l'organisateur et qui sera un beau succès populaire notamment grâce à la présence de BB et consorts...
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Servoz est en quelque sorte à l'origine de Rétromobile.
J'avais zapé cette info que j'ai redécouverte en relisant son bouquin.Commentaire
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RETROMOBILE peut être pas car pour l'avoir visité il y avait surtout des voitures modernes, mais un salon dédié à la voiture course en France certainement sur le modèle des JOCHEN RINDT SHOW ou du salon de LONDRES.Commentaire
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Pour ce qui concerne sa vie de pilote, tout d'abord alors qu'il devait s'envoler pour DAYTONA y disputer avec l'équipe MATRA les 24 heures, Johnny dû y renoncer pour entrer à l'hôpital faire opérer son œil. Puis arrive la saison F1 avec le GP d'AFRIQUE DU SUD début mars à KYALAMI où il doit entamer sa nouvelle collaboration avec Ken TYRRELL et sa nouvelle équipe, car pendant l'intersaison beaucoup de choses ont changé. Comme je l'ai écrit dans mon "carnet 1970", MATRA ayant décidé de ne plus faire courir que des F1 motorisées par son V12, TYRRELL et STEWART refusant cette association, reprirent leur liberté pour conserver le V8 COSWORTH. Ils trouvèrent un accord avec la nouvelle équipe MARCH pour la fourniture d'un châssis si bien que les forces françaises, toujours sous la houlette du pétrolier ELF et de son manager François GUITER , se trouvèrent dédoubler. D'un côté BELTOISE-PESCAROLO toujours chez MATRA, de l'autre le TEAM TYRRELL et ses MARCH-COSWORTH pour STEWART et tout naturellement Johnny SERVOZ-GAVIN, cette fois employé "full time", dans l'équipe de l'ex marchand de bois ce qui constituait une sacré opportunité. Encore fallait-il la saisir!
Présentation de l'équipe TYRRELL, STEWART et SERVOZ sont confiants dans la MARCH
Restait à savoir ce que valait cette MARCH 701 première levée de ce nouveau constructeur qui jusque là n'avait produit qu'une F3 certes compétitive. C'est donc à KYALAMI qu'on commença à avoir un début de réponse et il fut positif. Si aux essais Johnny, en apparence en pleine forme, se contenta du 17ème temps, son prestigieux coéquipier lui signa la pole devant une autre MARCH celle d'AMON. En course SERVOZ prit un très bon départ le propulsant à la 13ème place dans les roues de STOMMELEN et RODRIGUEZ qu'il doubla sans coup férir pour se retrouver 11ème avant que le mexicain ne le repasse. Puis une bonne bagarre s'entama avec ANDRETTI lui aussi sur une MARCH qui vit l'américain s'imposer au 19ème tour. Au premier quart du GP, Johnny navigue donc à la 12ème place, il retrouve son 11ème rang quand ANDRETTI renonce, gagne encore une place avec l'arrêt de McLAREN, entre en bagarre avec MILES qui le passe au 48ème tour. BELTOISE et SIFFERT ayant mis aussi pied à terre, Johnny est 9ème et peut encore viser les points lorsqu'au 57ème tour des 80, son moteur casse. Pas de quoi être pleinement rassuré.
Aux essais une lointaine 17ème place
En course Johnny précède encore MILES et sa LOTUS, avant son abandon il était 9ème.
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LUEUR D'ESPOIR
Avant de retrouver sa MARCH F1, il va s'écouler pas loin de deux mois, pour autant Johnny ne reste pas inactif puisqu'il s'envole pour les USA afin de disputer les 12H de SEBRING pour MATRA où il retrouve l'équipe après avoir été privé de 24H de DAYTONA à cause de son problème oculaire. A ce propos, plus tard Johnny expliquera que pendant toute cette période il dû prendre massivement des antibiotiques ce qui le diminua physiquement. Toujours est-il qu'il en a cure quand il débarque en Floride pour retrouver son compère PESCAROLO avec lequel il va partager le volant d'une 650. Avant d'entrer dans le détail de cette course un petit mot sur la politique MATRA pour cette année 1970. LAGARDERE, légèrement versatile à modifier ses plans. Comme nous l'avons vu retour des F1 V12, mais pour autant, maintien du programme proto toujours avec LE MANS comme objectif même si cela parait encore plus difficile compte tenu des PORSCHE 917 et FERRARI 512 cette fois bien armées avec leur moteur 5 litres. A DAYTONA les deux 650 engagées ont certes fini mais ayant été accablées de pépins elles furent classées bien loin des premiers et dominées par des FERRARI 3litres du NART.
Pour SEBRING sur une piste où l'endurance compte avant tout, la fiabilité des barquettes françaises plus que leur performance, doit permettre de faire bonne figure. Deux spyders 650 sont alignés assez proches de ceux que SERVOZ a piloté en 1969 si ce n'est des ajustements aéros comme l'arrière tronqué à la mode à l'époque laissant apparaître les énormes pneus arrières (moi j'aimais bien...). Johnny fait donc équipe avec PESCAROLO sur la N°34 alors que le nouveau venu dans l'équipe François CEVERT, après avoir partagé le volant avec BRABHAM à DAYTONA est cette fois épaulé par Dan GURNEY sur la 35. Ce dernier aux essais signe une belle performance avec le 8ème temps, le meilleur des protos 3 litres notamment devant l'ALFA 33 qui est le principal rival des bleus dans la catégorie. SERVOZ lui est juste derrière en 3ème position. En course, dans un premier temps et comme prévu, les protos 3 litres n'ont pas voie au chapitre les 917 et 512 évoluant un ton au dessus. Nos bleus attendent sagement que ça se décante devant, ce qui ne va pas manquer de se passer, si bien qu'à mi course c'est bien le duo MATRA que l'on retrouve aux avants postes grâce à une course jusque là exempte de tout gros problème alors que toutes les 917 ou 512 ont été élimées ou sévèrement retardées sauf celle du duo VACCARELLA-GIUNTI aux quels va venir s'adjoindre ANDRETTI. Malheureusement la seconde moitié de l'épreuve allait être beaucoup moins favorable aux françaises. Tout d'abord GURNEY-CEVERT alors en tête, sont retardés par leur allumage, puis SERVOZ-PESCA encore dans le coup pour la victoire sont retenus aux stands par un commissaire trop zélé ce qui entraîne une surchauffe et un déréglage de l'alimentation qui fait chuter la 34 au classement à la 3ème place finale. Pendant ce temps la fameuse 908 de McQUEEN-REVSON en a profité pour se hisser en tête et aurait pu l'emporter si ce diable d'ANDRETTI n'avait pas mené une chasse éperdue sur la 512 survivante. Malgré tout voilà un résultat encourageant pour Johnny dans ce début d'année morose sur tous les plans, même sentimentaux....
Bien près de l'exploit à SEBRING sur la 650 partagée avec PESCA
Si en Floride c'est le soleil et la chaleur qui avaient présidé, c'est un temps typiquement british qui attendait les MATRA boys pour les 1000 km de BRANDS HATCH. De nouveau SERVOZ était associé à PESCA sur une 650 peu évoluée alors que celle confiée à BELTOISE-BRABHAM, se distinguait par de volumineux et peu esthétiques ailerons posés sur les capots avant et arrière. Cette fois et malgré le temps exécrable qui sévit tout le long de l'épreuve nivelant les puissances, les protos 3litres n'eurent pas droit au chapitre pour la victoire. Aux essais pourtant et sur le sec, BELTOISE avec son gréement, réussit à s'intercaler au milieu des 512 et 917 devançant même celle de SIFFERT, Johnny n'étant pas en reste en se classant juste derrière le suisse en 6ème position et devant la seconde WYER de RODRIGUEZ ce qui constituait une grosse et agréable surprise. Mais le lendemain c'est à un naufrage bleu auquel on assistait. Peu aidé par leurs GOODYEAR moins efficaces que les FIRESTONE sous la pluie battante, les deux MATRA réintégrèrent bien vite leur rang derrière toutes les sports 5Litres et pour le duo SERVOZ-PESCA la course s'acheva au 160ème tour par une belle casse moteur, alors que l'autre 650 finissait péniblement 5ème et surtout nettement devancée par la modeste PORSCHE 908 privée du duo VAN LENNEP-LAINE. Pas de quoi pavoiser, les espoirs de SEBRING se sont vite dissipés.
Aux essais sur le sec les MATRA ont fait illusion
Naufrage sous la pluie ici SERVOZ contient la 908 vainqueur en proto 3l
L'abandon de la 650 de SERVOZ-PESCA moteur cassé
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Ça commence à tanguer avec Olga...bof...il sait comment passer d'une compagne à l'autre...Envoyé par CMTARGA Voir le message
ser-boat.jpg
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Sebring
Avant c'était mieuxCommentaire
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