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Georges "Johnny" SERVOZ GAVIN
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Bonsoir, sur la photo du ravitaillement avec Servoz qui va prendre le relais, la personne de face à gauche, c'est Henri de Kilmaine, ancien président de l'ASACO Perche Val de Loire, membre du comité de l'ACO et a participé aux conversations entre les gens de l'endurance et mr E. vers l'année 1983/84.
Qui est cette personne à droite de face derrière le casque de Servoz? Il me semble que c'est un ingénieur de chez Matra mais je n'arrive pas à lui mettre un nom……….
Tout comme l'homme à la casquette écossaise à pompon au milieu de la photo. Bon sang de mémoire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Merci pour tous ces témoignages...par contre je ne dirai pas merci à ce foutu essuie glace....
Poursuivons et achevons 1968...
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CONFIANCE PERDUE ?
Retour à la monoplace avec la F2 à ALBI pour la dernière manche des Trophées de France. Johnny est cette fois intégré à l'équipe MATRA INTERNATIONAL sous l'égide de John COOMBS qui, tout comme TYRRELL en F1, fait courir des MS7 F2 officielles, notamment pour STEWART dont le grenoblois est donc à nouveau le coéquipier ici. Une nouvelle course à oublier pour lui. Son moteur n'ayant jamais fonctionné tant aux essais ( 10ème) qu'en course (6ème) alors que PESCAROLO signait là sa première victoire dans la discipline.
Seule illustration de cette course, PESCA à gauche, s'envole pour sa première victoire devant BELTOISE et RINDT
Pour conclure la saison 1968, SERVOZ embarque pour le MEXIQUE afin disputer le GP F1 sur le circuit de MEXICO qui voit la finale du championnat du monde opposant encore HILL-HULME et STEWART son équipier sur les MATRA de Ken TYRRELL. Inutile de dire que pour Johnny et son équipe cette course est de la première importance car on compte sur lui pour éventuellement favoriser le premier titre du champion écossais. MATRA du reste à opérer un effort supplémentaire pour cette ultime course en alignant 4 voitures deux COSWORTH donc pour STEWART et SERVOZ GAVIN et deux V12 pour BELTOISE et PESCAROLO. Autant le dire tout de suite, le résultat ne fut pas à la hauteur de ce déploiement de force. Aux essais le quatuor bleu ne brilla guère STEWART étant le plus rapide mais bien loin de ses adversaires direct au Championnat puisque seulement 7ème alors que HILL et HULME se partageaient la seconde ligne de la grille. BELTOISE précédait SERVOZ au 13ème et lui 14ème rang, PESCA étant encore plus loin. La course au titre fut rapidement réglée en faveur de Graham HILL Ce dernier pris le commandement dès le départ et si STEWART resta menaçant une grande partie de la course, une pression d'essence défectueuse l'empêcha de lutter jusqu'au bout alors que HULME lui avait disparu dès les premiers tours. Quant à SERVOZ il n'eut de ce fait aucun rôle à jouer pour le titre mais sa course n'en demeura pas moins intéressante car au terme d'une remontée méthodique, il était pointé à une excellente 4ème place lorsque pris de crampes, il dû céder à Bruce McLAREN avec lequel il était en bagarre pour finalement s'arrêter à 10 tours de l'arrivée. Dommage quand on sait que le néo-zélandais montera sur la seconde marche du podium.
Le quatuor MATRA aligné devant les stands. Notez les configurations d'aileron très différentes
Dernier baroud avec la MS10 COSWORTH
En lutte avec McLAREN
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1969
CHAMPION D'EUROPE
Changement total de stratégie chez MATRA pour cette année. A Ken TYRREL l'exclusivité de la F1 faute de poursuite du programme V12 dans la discipline et à l'inverse priorité aux 24h du MANS pour le V12. Fini donc l'espoir pour Johnny de persévérer en F1 car avec STEWART et BELTOISE l'équipe F1 est au complet. Reste le programme proto où il est bien entendu incorporé mais aussi et surtout la F2 dont il est chargé pour le constructeur de Vélizy, avec son compère PESCAROLO, du rôle de prétendants au titre de champion d'Europe de la discipline que BELTOISE a brillamment conquis en 1968 succédant à Jacky ICKX, un autre pilote MATRA, et assurer ainsi la passe de trois pour les monoplaces bleues.
Avant d'entamer ce challenge, notre duo met le cap sur DAYTONA au mois de janvier pour y disputer avec un coupé 630 V12 légèrement revu au niveau de la carrosserie, les 24 Heures premiers prémices du programme endurance de la firme de Vélizy dans la perspective du MANS. Un expérience de très courte durée, Pesca victime d'un bris de suspension pendant les premiers essais de nuit s'étant offert une série de tonneaux sur le banking. Si le barbu s'en est sorti indemne, il n'en est pas de même pour la 630 qui sera forfait, SERVOZ n'ayant même pas pris le volant.
Un très brève expérience à DAYTONA
A SUIVRE....
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...SUITE
Le programme F2 commence en avril avec le BARC 200 à THRUXTON. Fortes de leur formidable palmarès dans la discipline avec les titres 1967 et 1968, les MATRA sont favorites d'autant que comme en 1968, le constructeur français compte sur deux équipes distinctes l'une directement engagée par l'usine avec BELTOISE et PESCAROLO, l'autre sous le vocable comme en F1 de MATRA INTERNATIONAL, managée par John COOMBS avec STEWART et SERVOZ. Les deux premiers pilotes de chaque équipe étant exclus du championnat pour cause de notoriété, c'est bien dans l'affrontement entre les deux jeunes coqs français que va se jouer le championnat, d'autant qu'ils sont quasi les seuls à viser ce titre. En effet si LOTUS via le team de Roy WINKELMAN engage régulièrement les nouvelles 59B pour Graham HILL et Jochen RINDT ceux-ci sont également exclus du championnat. En fait les seules autres équipes d'usine régulièrement engagées sont FERRARI et TECNO. Si sur le papier la première semble redoutable avec Tino BRAMBILLA, Clay REGAZZONI et Derek BELL, elle va vite s'avérer dans l'incapacité de tenir les premiers rangs, la DINO V6 n'ayant jamais été capable de renouveler ses exploits de la Temporada Argentine de fin 1968. Pour l'autre équipe italienne, c'est plutôt le manque d'expérience et de moyens qui fait douter de ses possibilités d'autant qu'elle fait confiance à deux pilotes encore peu expérimentés avec Nani GALLI et surtout François CEVERT qui débarque du championnat de France F3. BMW est bien représentée par la LOLA de Hubert HAHNE mais il semble bien isolé même si il s'avéra le plus performant rival des bleus en ceignant la couronne de dauphin du championnat. Les autres prétendants aux titres le sont à titre privé la plus part du temps au volant de BRABHAM plus ou moins compétitives.
A l'occasion de la manche inaugurale britannique courue en deux manches qualificatives et finale, Johnny est 4ème de sa manche derrière COURAGE ( BRABHAM) PESCA, et BELL. En finale cette fois il finit 5ème derrière RINDT qui une nouvelle fois fut éblouissant dans sa discipline de prédilection, STEWART et BELTOISE tous 3 pilotes de notoriété donc ne marquant pas de points. PESCAROLO lui 4ème empoche les 9 points et SERVOZ 6.A HOCKENHEIM pour le mémorial Jim CLARK, Johnny est seulement 6ème de la première manche alors que PESCA l'emporte. Dans la seconde il finit 4ème. BELTOISE l'emporte au cumul des temps devant COURAGE. PESACROLO et SERVOZ sont respectivement 5ème et 6ème mais marquent respectivement 4 et 3 points, les deux premiers étant exclus. Au championnat après ces deux manches nos duettistes bleus mènent avec un écart de 4 points en faveur du barbu. Mais le combat entre eux s'arrêtera là par la faute du coupé 640 que le Grand Henri testait sur les HUNAUDIERES un matin du mois d'avril et qui quitta brutalement la piste brûlant sévèrement son pilote qui sera hospitalisé pendant de longues semaines Dès lors le championnat F2 perdit son âme compte tenu que sur les 5 manches restant à disputer STEWART en remporta deux (NURBURGRING et MONTJUICH) , RINDT (TULLN) et COURAGE (ENNA) tous exclus du championnat et que SERVOZ remporta enfin la dernière à VALLELUNGA après s'être quasi systématiquement classé premier pilote éligible dans chacune des épreuves précédentes, empochant ainsi les 9 points qui vont à la clef. Il est donc sacré Champion d'Europe F2. Mission accomplie mais sans grand éclat il faut bien le reconnaître!
La saison F2 ne se limitant pas au seul Championnat, il convient également d'évoquer les courses des Trophées de FRANCE. A PAU là aussi, Johnny fut le meilleur des "néophytes" 4ème derrière RINDT-BELTOISE-COURAGE et devant CEVERT. A REIMS où ce dernier triompha magistralement, il abandonnera alors qu'à ALBI, il livra une magnifique lutte avec les LOTUS de Graham HILL et Jochen RINDT pour finir second juste derrière le moustachu et battant sur le fil l'autrichien pourtant roi de la F2. Enfin et pour en finir avec la F2 , n'oublions pas le GP d'ALLEMAGNE au NURBURGRING où, pour compléter leur maigre plateau F1, les organisateurs eurent la bonne idée d'inviter les F2. Johnny y signa une grande performance aux essais en décrochant la pole F2, devant CEVERT et PESCAROLO de retour aux affaires et seulement à 10 secondes de la MATRA F1 de BELTOISE ce qui sur les 22KM du circuit est très peu. Malheureusement, en course, il menait largement le peloton F2 devant son équipier, lorsque sa pression d'huile chuta au 6ème tour laissant ce dernier triompher pour sa rentrée.
Début de saison à THRUXTON. Les MATRA MS7 F2 et leurs impressionnantes ailes d'avion.
Premier départ de la saison, les gros bras devant STEWART-BELTOISE-RINDT
Second des "néophytes" et 6 points à la clef
A HOCKENHEIM pas besoin d'ailerons c'est la vitesse qui compte.
Au RING la MATRA de SERVOZ a encore ses ailerons d'avion avant que la CSI....
Au GP d'ALLEMAGNE au même endroit sans...elle vole moins bien! mais pole F2 quand même.
Le titre F2 à VALLELUNGA avec la victoire en prime
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VIVE LE PROTO
Le programme endurance de Johnny débute aux essais préliminaires du MANS avec la nouvelle MATRA dite 630/650, son châssis étant celui de la 630 mais dotée d'une carrosserie spyder dont l'avantage est bien évidemment le poids. Des essais très concluants SERVOZ réussissant le deuxième temps juste derrière la PORSCHE 917 de STOMMELEN elle, rappelons le, dotée d'un 4.5 L en lieu et place du "modeste" 3 litres MATRA. Voilà de bon augure pour les 24H.
Sensation au MANS 2ème temps pour SERVOZ avec la 630-650
Puis direction MONZA pour les 1000 KM où Johnny associé à l'expérimenté Jean GUICHET, va faire débuter en course la barquette. Le bon 5ème temps aux essais derrière les duos FERRARI et PORSCHE ne sera pas concrétisé en course, la MATRA chauffant en roulant en paquet imposant à Johnny de se laisser décramponner par les leaders puis ce fut l'alimentation qui se dérégla entraînant l'abandon peu après la mi-course.
MONZA Un bon chrono aux essais pas concrétisé en course à cause de surchauffe
A SUIVRE...
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