AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

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En début de course, Big Healey prend le meilleur sur la Corvette.
À la fin de la première heure, John Whitmore est 24ème, Tony Settember le coéquipier de John Turner (tiens, le revoilà) est 30ème.
Devant eux sur la photo, la Sperimentale de Ed Hugus, futur ''fantôme des 24 Heures''.
 

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Retour sur le bon départ de John Whitmore :

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Tertre Rouge

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Très belle prestation de Big Healey qui atteint la huitième position à 10 heures dimanche quand :

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DD 300 revient en France en 1987 pour disputer et je crois me souvenir gagner une course réservée aux Big Healey lors des Coupes de l'ge d'Or à Montlhéry.

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La voici de retour au Mans en 2004 (Le Mans Classic) :

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Nous sommes toujours en 62.
Jimmy s'embête, l'ACO vient bêtement de recaler sa voiture au pesage.
Il est allé dire bonjour à son ami John Whitmore dont on aperçoit le nez et les lunettes sur la droite de la photo.

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Pas "bêtement", ça c'est la version de Crombac. La voiture n'était pas conforme sur 3 points . Chapman avait présenté sa voiture en avril aux commissaires pour avis, ceux ci avaient fait la remarque sur les points à revoir. En juin il a amené sa 23 sans aucune modif, espérant passer en force, manqué! Tout dans le style du bonhomme. Après Crombac a fait le boulot pour vendre ses fadaises. C'est Paul Frère qui a parlé de ça des années plus tard et Crombac s'est bien gardé de ressortir du bois!
Les anglais ont fait ce qui faut après pour entretenir la légende, plus quelques autres.

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C'était quoi les deux autres points en dehors du fait que les tiges de fixation de roue devaient être de nombre égal à l'avant et à l'arrière ?
Le mercredi, les deux voitures sont retoquées parce que 4 à l'avant, 6 à l'arrière.
Le jeudi, Colin Chapman et Ken Gregory présentent les voitures avec 4 tiges à l'avant comme à l'arrière. Refus définitif de l'ACO qui en voulait 6 sur chaque roue, mais qui ne l'avait pas précisé la veille.
J'ai pas mal parcouru Paul Frère, mais n'ai pas le souvenir qu'il ait donné raison à l'ACO dans ces circonstances. J'aimerais bien le lire.
 

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J'ai lu ça dans les années 80/90 mais je ne me souviens plus dans quelle revue exactement, Paul Frère écrivait dans de nombreux journaux et revues dans toute l'europe.

Le Maine du 20 juin 1962 : C'est pas 3 points, c'est 4!

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Bon, j'ai le plus grand respect pour Fernand Bocage qui était également le correspondant de L'Équipe que je lisais avec plaisir dans les années 60, mais il ne jouait pas dans la même catégorie que Paul Frère. Cet article est intéressant, mais il est écrit avant que les deux voitures ne repassent devant les commissaires avec les modifications effectuées.
Comme je l'écrivais, c'est lors de ce deuxième passage les deux voitures furent refusées pour l'unique problème des goujons de roue.
Les problèmes de garde au sol, réservoir et rayon de braquage, c'est un grand classique lors du pesage au Mans et facile à résoudre.
Si il n'y avait eu aucun remplaçant comme en 1963, (où la Lola GT arrivée en retard et non conforme fut repêchée, pour atteindre un plateau faible pour l'époque de 48 voitures),
nul doute que les deux voitures auraient été acceptées.
En 62, il y avait 15 remplaçantes qui ne demandaient qu'à prendre la place des deux Lotus.
 

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En 63 Lotus n'aurait pas eu d'invitation et donc le cas ne se serait pas posé.

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C'est Colin Chapman qui a décidé de ne jamais revenir au Mans, pas l'inverse.
Mais bon, on n'arrivera pas à se convaincre...