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AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

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  • #16
    Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

    Imagine ta ce genre de vielle carcasse dans ton garage ou dans ta salle à manger....Des potes passent te voir, et te pose la question qui tue, c'est quoi cette voiture que tu as acheté ???

    Réponse : Ba disons que c'est une voiture mythique et rempli d'histoire et qui vaut très cher....

    Tes potes : Ha bon pour quel raison ??

    Réponse : C'est la voiture sur laquelle la Mercedes de 1955 à décollé et qui à fini dans le public !!!

    Tes potes : Ha oui j'ai entendu parlé de cette accident au 24h du Mans, il y a eu pas mal de mort il me semble...

    Réponse : Oh oui, 82 morts et plus de 100 blessés graves, bon on va boire l'apéro...


    Pour moi la place de cette voiture, c'est ici :

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    • #17
      Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

      Ah non Séb !! De toute façon, quelque soit son histoire, on ne peut détruire volontairement une voiture ayant participé aux 24 heures, impensable !!!
      C'est de la tôle certes, mais quand même.
      je sais par un pilote qu'il y a pas mal de 911 aux States qui ont couru le Mans. Je donnerais n'importe quoi pour en avoir une... Et je dormirais dedans !!!:king:

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      • #18
        Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

        Le magazine Life nous avait gratifié de belles photos des Austin en 1953.



        Avant c'était mieux

        Commentaire


        • #19
          Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

          Cher Michel Lance Macklin a bliqué à GAUCHE géné par la jaguar.







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          • #20
            Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

            En 1954, trois Austin-Healey 100 étaient engagées par l'usine pour les américains George Huntoon et Ed Lunken, le britannique Ron Flockhart et le monégasque Louis Chiron, et Lance Macklin associé à "Bira", avec les numéros 24, 25 et 26, mais les voitures seront absentes aux vérifications, je n'ai pas retrouvé la raison. Une 4e était engagée par Jean-Paul Colas pour lui-même et Da Silva Ramos, mais ceux-ci feront les 24 heures avec une Aston.
            Avant c'était mieux

            Commentaire


            • #21
              Re: AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

              Envoyé par Temporaire
              Imagine ta ce genre de vielle carcasse dans ton garage ou dans ta salle à manger....Des potes passent te voir, et te pose la question qui tue, c'est quoi cette voiture que tu as acheté ???

              Réponse : Ba disons que c'est une voiture mythique et rempli d'histoire et qui vaut très cher....

              Tes potes : Ha bon pour quel raison ??

              Réponse : C'est la voiture sur laquelle la Mercedes de 1955 à décollé et qui à fini dans le public !!!

              Tes potes : Ha oui j'ai entendu parlé de cette accident au 24h du Mans, il y a eu pas mal de mort il me semble...

              Réponse : Oh oui, 82 morts et plus de 100 blessés graves, bon on va boire l'apéro...


              Pour moi la place de cette voiture, c'est ici :

              (à la casse)
              Aïe aïe aïe... faut tout reprendre...

              D'abord quand on a des habitudes avec ce genre de voitures, on a des amis en rapport. Qui ne parlent pas de "vieilles carcasses".

              Ensuite, si on me demande de parler de NOJ 393, je pense que je vais en parler pendant une heure au moins avant d'en venir au Mans 55. Peut-être même n'y viendrais-je pas tant il me faut raconter comment un prototype crée dans un obscur hangar de Warwick est devenu presque miraculeusement une voiture de grande série produite dans une usine importante. Comment de ses premiers prototypes standards, on a commencé à bidouiller des voitures de courses qui en 53 sont venues par la route au Mans et ont couru sans même tomber les pare-chocs. Comment NOJ 393 a couru cette année là sous fausses plaques NOJ 391, comment l'expérience tirée du Mans 53 a engendré deux séries limitées, M et S. Comment donc NOJ 393 a été remodifiée, comment etc.

              Pour finir, les Amis en question, même si ils viennent de traverser la France, plutôt que de prendre l'apéro ou une douche, ils voudront aller faire un tour dans la Healey ; c'est le point important, le plaisir, le désir, l'attraction, la joie. Parceque même si naître tue, vivre procure parfois de grandes joies dont celle décrite ici.

              Parce que aussi, si on doit faire un ménage moral fondé sur le sang versé, on rase Paris, Rome, Amsterdam etc.

              Le sang des communards :



              Le sang des Daces :



              La traite des Nègres :



              et je suis certain que la marque de voiture que tu utilises tous les jours a certainement tué bien plus que toutes les Healeys réunies...
              Dernière modification par Jean-Charles., 05 janvier 2013, 01h18.

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              • #22
                Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                ta première partie sur Austin Healey est intéressante et je partage ton avis : sauvegardons ces voitures même si çà ne concerne que les milliardaires. Tu devrais développer ces histoires de châssis, tu as dit 1 heure et le compte n'y est pas !

                Pour la deuxième partie de ton intervention, çà dénote une bonne culture mais le sujet est inépuisable et ne concerne pas Motorlégend, dixit un repenti .

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                • #23
                  Re: AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                  Envoyé par l'after Can Voir le message
                  Tu devrais développer ces histoires de châssis, tu as dit 1 heure et le compte n'y est pas !
                  « Temporaire » partait du postulat suivant : des amis arrivent à la maison et vous leur présentez NOJ 393. Or il se trouve que sans avoir de NOJ quelque chose, j'ai deux autres choses se rapprochant un peu... dont



                  Pour rester au Mans, il faut dire quelques mots sur la Donald Healey Motor Corporation, petit atelier artisanal situé dans un ex hangar de la RAF à Warwick et dirigé par la personne éponyme. Donald Healey est pourtant loin d'être un inconnu en Angleterre et dans le milieu automobile en général puisque outre le fait d'avoir été pilote dans le Royal Flying Corps, il a été pilote automobile à succès (avec par ex. une victoire au rallye de Monte-Carlo 31 sur Invicta) et aussi ingénieur chez Triumph avant de se mettre à son compte.

                  Quelques voitures peu trainardes pour l'époque en sortent dont la Silverstone à vocation sportive. Cependant dès 51, Donald Healey se penche sur un projet de voiture de sport au carénage moderne, facile de construction et dont le prix devrait être moindre que Jaguar. Pour ce faire, Healey fait une infidélité à la motorisation Riley en apprenant qu'Austin du fait de l'échec commercial de l'A90 se retouve avec des moteurs 2.7L sur les bras.

                  En octobre 52, au salon de Londres est présentée la Healey 100 (parce qu'elle dépasse les 100 miles /160 km/h). Leonard Lord, patron de la toute puissante firme Austin, apprenant que cette petite sportive qui crée l'attraction est pourvue de ses moteurs propose, autour d'un verre dans un café (heureuse époque) à Donald Healey de les produire en masse. Healey accepte, avant la fin du salon, le sigle « healey » est retiré au profit d'un sigle Austin-Healey fait dans la hâte par un bijoutier.

                  On ne sait que peu de chose sur la courte tractation en gentlemen qui a abouti à un accord sans que le moindre papier fût alors signé. Mais il paraît évident que Donald Healey ait négocié une approche commerciale par la course ce qui était très étranger à la philospohie de chez Austin.

                  C'est comme ça que le nom d'Austin va se retouver de manière inattendue sur le paddock du circuit de la Sarthe quelques mois après.

                  Première particularité historique chez Healey, les voitures de courses n'ont jamais vu le moindre ouvrier de chez Austin (désormais BMC) et si le sigle Austin-Healey est maintenu sur le capot, sous le capot, c'est une plaque « Healey » qui figure contrairement aux voitures de série comme les miennes. Cela implique quelques bidouillages aussi obscurs que charmants dont seuls nos amis Anglais sont capables d'en saisir le sens. Ainsi, par exemple, quand on voit une photo d'époque d'une voiture de course Healey (écurie), on ne peut absolument pas être certain que les plaques arborées correspondent au véhicule vu. Cette même année, les plaques NOJ 391 vont donc servir à plusieurs véhicules dont en particulier NOJ 393 « première incarnation » qui court au Mans mais aussi à la voiture qui sur le lac salé à Bonneville a battu quelques records. Or nous savons que la vraie NOJ 391 dormait tranquillement dans son garage britannique... alors que ces records ne nécessitaient nullement une plaque... strange isn't it ?

                  Toujours est-il que qu'au Mans 43, il y'a deux Healey. La numéro 33 = NOJ 391 (donc NOJ 393) pilotes : Becquart & Wilkins partis à la 37e position ils finirent 14e au scratch.

                  Et la numéro 34 = NOJ 392 pilotes : Maus Gatsonides (NL) & Johnny Locket partis 31e, ils finirent en 12e position.

                  Pour la petite histoire, sur ces trois NOJ, la 392 a probablement été remaniée ensuite en voiture de série « Le Mans » (moteur à 110cv au lieu des 90 origine) puis vendue dans la plus stricte discrétion de son fol passé... la 391 est actuellement toujours officiellement à deux endroits à la fois dans le monde, sans que 393 y soit pour quelque chose cette fois ! L'une des deux 391 a retrouvé sa calandre d'origine en forme de cerf-volant. Quand à 393, la seule qui finalement a un historique plus ou moins clair, elle sera profondément modifiée après le Mans 53 « deuxième incarnation » et donc impliquée dans l'accident du Mans 55. Elle subit juste après une « troisème incarnation » avec ailes en acier (je ne sais pas pourquoi). Et je soupçonne fortement qu'elle est actuellement en Hollande où plusieurs passionnés de la marque l'auraient achetée en commun. Si mes déductions sont bonnes elle devrait réapparaître d'ici quelques temps à cette endroit : http://www.healeymuseum.nl/index.php...mid=16&lang=en

                  Sous la forme de quelle incarnation ?

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                  • #24
                    Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                    Jean Charles, je vais reprendre à tête reposée cette histoire de NOJ, qui me rappelle un peu les magouilles sur les châssis 917, mais dans l'immédiat, merci, j'adore ce genre d'histoire, petites et grandes...

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                    • #25
                      Re: AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                      Je précise que là il ne s'agit que des numéros de plaques et de leur simple échange.

                      [IMG][/IMG]

                      Commentaire


                      • #26
                        Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                        Envoyé par can the can five Voir le message
                        Maintenant, qu'est devenue la voiture entre1955 et 2011 ? il me semble avoir lu qu'elle était restée dans une grange.Qui a acheté cette voiture, on le sait ? A coup sûr un anglo-saxon, il n'y a qu'eux pour faire çà.
                        .
                        Je completerai ce qu'a ecrit Laurent du 78

                        Healey repara le cote gauche avec des pièces acier
                        de 100 S de serie
                        Elle fut ensuite vendue à David Buxton
                        ( aux 24h du Mans 60 sur Lotus Elite N42)

                        Elle changea plusieurs de fois de proprietaire jusqu'à l'actuel
                        Jack Scott , en 1969, à un prix derisoire
                        Elle reparut pour la vente de decembre en 2011
                        Artisans français https://forums.motorlegend.com/forum...-fran%C3%A7ais

                        Commentaire


                        • #27
                          Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                          24h du Mans une histoire de voitures et de pilotes qui se construit d'année en année c'est çà la légende du Mans.

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                          • #28
                            Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                            Bonjour, c'est peut être Daniel devant la voiture, je vois son carnet d'autographes!!!!!!!!

                            Commentaire


                            • #29
                              Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                              A la vue de ce "petit garçon" il me semble reconnaitre un aficionados arpentant les allées du circuit un bloc-note et un stylo à la main...

                              Est-ce lui ?
                              Hépatoum c'est épatant! Hépatoum la boisson des 24 Heures du Mans!
                              26 mai 1923 - 26 mai 1963 ---> à 40 ans d'intervalle, naissance de 2 monstres sacrés

                              Commentaire


                              • #30
                                Re : AUSTIN HEALEY: son histoire au Mans

                                Bravo c'est un de mes collègues que tu as rencontré avec moi.
                                24h du Mans une histoire de voitures et de pilotes qui se construit d'année en année c'est çà la légende du Mans.

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