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1968 carnet d'un passionne

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  • C'est parfait ... merci cher CM de prendre si bien soin de nous ...

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    • 9-10 NOVEMBRE


      TOUR DE CORSE

      En 1968 le TOUR DE CORSE aussi appelé « le Rallye aux 10 000 virages » avait encore toutes ses lettres de noblesse et était considéré unanimement comme l’épreuve de référence française, alliant à la fois agilité et endurance. Malheureusement de nos jours cette épreuve mythique comme beaucoup d’autres, est passée à la trappe des seuls souvenirs, faute avant tout de volonté politique pour la défendre. Mais revenons à cette 13ème édition qui s’élançait de Bastia pour y revenir 24 heures après en faisant une halte à Porto Vecchio et qui comprenait 8 secteurs à temps impartis. Ils étaient 65 équipages au départ et on dénombrait pas moins de 5 usines officiellement engagées avec à leur tête les ALPINE RENAULT favorites, malgré leur échec l’année précédente face à LANCIA. A leur volant on retrouvait les stars françaises du rallye VINATIER-LARROUSSE-ANDRUET-NICOLAS mais aussi le héros local Pierre ORSINI et le pistard marseillais Jean GUCHET. Face à cette armada bleue, si FORD brillait par son absence, il y avait PORSCHE avec 3 911 pour TOIVONEN-ELFORD et SCHULLER mais aussi 6 LANCIA FULVIA pour le gagnant de l’année dernière MUNARI, AALTONEN-MIKKOLA-KALLSTROM-TRAUTMANN et Pat MOSS. ALFA-ROMEO avait confié à son importateur des voitures usines pour Lucien BIANCHI-GIUNTI et GAMET. Enfin CITROEN engageait deux DS pour Jean-Claude OGIER et Lucette POINTET. On pouvait compter aussi sur quelques individualités pour animer la course comme la BMW 2002 de Pierre MAUBLANC, les NSU TT de DARNICHE et Marie-Claude BEAUMONT ou l’OPEL KADETT d’Henri GREDER. Dès le départ de Bastia un favori et pas des moindres disparaissait en la personne de Vic ELFORD ( cf sa bio). Au terme du premier secteur à temps imparti, comme prévu les ALPINE pointaient en tête avec respectivement dans l’ordre VINATIER-LARROUSSE-ANDRUET devant la PORSCHE de TOIVONEN alors que MIKKOLA comme GIUNTI sont sortis.

      Dans le deuxième secteur TOIVONEN fait parler la puissance de la PORSCHE et signe le meilleur temps s’emparant par là même du commandement devant la triplette ALPINE alors que KALLSTROM et POINTET n’étaient plus là. Le 3ème secteur était fatal aux ALPINE de VINATIER et LARROUSSE mais voyait l’exploit de TOIVONEN dont on se s’attendait pas à une telle performance sur ce terrain étant le seul à pointer dans les temps et conservant la tête devant une nouvelle triplette ALPINE avec ANDRUET-ORSINI et NICOLAS puis MUNARI et GAMET Le 4ème secteur est le dernier avant la pause de Porto Vecchio et si TOIVONEN réussit à nouveau le scratch, peu après sur le routier la boite de vitesses de la 911 rend l’âme et comme SCHULLER lui aussi se retire, il n’y a plus de PORSCHE à mi parcours. C’est donc ANDRUET qui est le nouveau leader devant MUNARI et NICOLAS, ORSINI ayant été retardé. Le lendemain la pluie attend les 36 rescapés et ça commence mal pour ALPINE qui perd immédiatement NICOLAS laissant ANDRUET seul espoir de victoire de la marque dieppoise car maintenant ce sont deux LANCIA qui sont à ses trousses avec MUNARI et AALTONEN. Mais sur ce terrain glissant l’ALPINE semble à son aise puisque les 4 secteurs seront l’apanage des Berlinettes, 3 revenant à ANDRUET et le dernier à LARROUSSE en pleine remontée au classement malgré sa pénalité de 8 minutes concédée la veille suite à une stupide panne d’essence mais qui finira par abandonner en vue de l’arrivée. MUNARI étant lâché sur la fin par sa boite de vitesses, c’est AALTONEN qui finit second devant un doublé ALFA-ROMEO emmené par BIANCHI devant GAMET puis MAUBLANC avec sa BMW privée et enfin DARNICHE qui a réussi une formidable prestation avec sa petite NSU.



      ANDRUET-GELIN une grande victoire avec la Berlinette


      Rauno AALTONEN meilleur du troupeau LANCIA



      ALFA ROMEO un beau résultat 3ème et 4ème ( ici la GTA de BIANCHI)


      DARNICHE et la NSU TT l’exploit de ce Tour de Corse


      PORSCHE le grand battu malgré la performance de TOIVONEN








       

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      • LAS VEGAS CAN AM

        L’ultime manche de la CAN AM se déroulait sur le circuit de STARDUST à quelques miles de la capitale du jeu. Personne ne pouvant venir véritablement contester le titre à Denny HULME, seule la seconde place du championnat était encore en jeu et se disputait entre Bruce McLAREN et Mark DONOHUE à égalité de points. Mais le paddock réservait une bonne surprise avec la toute nouvelle FERRARI 612 qui faisait enfin sa première apparition aux mains de Chris AMON. Une première guère couronnée de succès puisque le néo-zélandais ne décrochait qu’un modeste 9ème temps aux essais alors qu’une fois de plus ses compatriotes paradaient aux deux premières places de la grille de départ Bruce devant Denny suivis comme d’habitude, par HALL et DONOHUE. Malheureusement le pilote PENSKE ne pourra défendre ses chances de dauphin du champion, étant en panne d’allumage sur la grille, il ne pu prendre le départ, ruinant le peu de suspense de cette dernière course. Car de suspens il n’y en eu guère. HULME s’envolant en tête et menant de bout en bout. Certes par la grâce d’un méli-mélo au départ, il n’y eu pas le doublé habituel des McLAREN boys puisque c’est George FOLLMER au volant d’une LOLA-FORD qui finit second. Bruce étant retardé à cette occasion et dû s’employer pour remonter à sa 6ème place finale pour confirmer sa position de second au championnat. L’incident du départ fut aussi fatal à AMON, si bien qu’il était difficile d’estimer les capacités de la nouvelle FERRARI. Pour cela, il faudra patienter en 1969 pour le savoir. Comme le titrait SPORT AUTO, cette édition de la CAN AM 1968 fut « une année pour rien », tant le résultat ressemblait à celui de 1967 si ce n’est l’inversion des rôles entre Denny et Bruce.

        La FERRARI 612 l’arlésienne du championnat est enfin là


        Dernier départ de la saison dans un instant il va y avoir le chaos mais HULME sera déjà loin devant


        Denny HULME vainqueur et champion se console de la perte de son titre F1


         

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        • 15-22 NOVEMBRE
          RAC RALLY

          Cette année le principal rallye britannique avait la malencontreuse idée d’être en concurrence directe de date avec le fameux marathon LONDRES-SYDNEY, que le monde du rallye et de l’automobile en général, encensait comme l’épreuve routière du siècle (nous en reparlerons). Aussi la plus part des équipes et des constructeurs avaient concentré leurs efforts sur cette épreuve, délaissant quelque peu les rallyes traditionnelles comme le RAC. Tel était assurément le cas de FORD et dans une moindre mesure PORSCHE, dont les représentants opéraient à titre privé comme MAKINEN pour la marque américaine, dont il était le seul vrai représentant, la vedette locale Roger CLARK n’étant même pas au départ. Pour la firme de Stuttgart il y avait bien ELFORD, WALDEGAARD et FALL mais engagés par l’importateur. Si en plus vous y ajouter qu’un règlement stupide limitait la participation à ce RAC aux seules voitures des groupe 1 à 3 et que celles des groupes 4 à 6 disputaient en parallèle leur propre rallye dénommé Européan Club Rally avec son propre classement, ce qui concernait principalement les LANCIA FULVIA usines de MUNARI-AALTONEN-KALLSTROM et MIKKOLA ,vous aviez tous les ingrédients d’une édition sur le papier peu gratifiante. Mais tel ne fut pas réellement le cas, grâce tout d’abord à un Tomi MAKINEN qui avec son ESCORT démontra que sa monture non officielle, ne l’empêchait pas de dominer son sujet en effectuant une remontée météorique vers la tête du classement, jusqu’à son abandon sur casse moteur. Tout comme les PORSCHE, WALDEGAARD et ELFORD en tête, qui donnèrent un récital de glisse avec leurs puissantes 911 avant elles aussi de renoncer laissant le champ libre aux SAAB V4 dont les forêts britanniques ont toujours été un terrain de jeu propice . Simo LAMPINEN en était le chef de fil et assura pour le constructeur suédois une nouvelle victoire en terre anglaise devant son équipier Carl ORRENIUS. Seul bémol à ce triomphe nordique, si les LANCIA et surtout celle d’AALTONEN avait combattu dans le même rallye, ce sont elles qui l’auraient emporté en signant des temps biens plus rapides. Heureusement pour les organiseurs, le ridicule de cette situation fut évité, grâce à l’abandon de tous les coupés italiens.

          Doublé SAAB avec LAMPINEN-DAVENPORT vainqueurs ...


          ...devant ORRENIUS-SCHRODERHEIM


          Timo MAKINEN aurait dû l’emporter si le moteur


          Les PORSCHE ( ici ELFORD) performantes mais peu fiables
          upload photo

          AALTONEN et la LANCIA plus rapide que les vainqueurs

           

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          • 23/24 NOVEMBRE
            CRITERIUM DES CEVENNES

            Deux semaines après le Tour de Corse, le monde du rallye français affrontait un autre monument avec le Critérium des Cévennes. Pourtant malgré ce délai très court, ALPINE alignait une armada encore plus impressionnante qu’en Corse, puisque ce sont pas moins de 7 Berlinettes officielles qui étaient présentes dans le parc de Montpellier avec ANDRUET-VINATIER-LARROUSSE-ORSINI-NICOLAS tous déjà présents sur l’Île de Beauté auxquels venaient s’ajouter le tout nouveau Président de la FFSA, Bernard CONSTEN et le jeune pistard Patrick DEPAILLER, sans compter la R8 GORDINI chapeauter par l’usine dieppoise pour Jean-Luc THERIER. Face à ce troupeau bleu, pas grand monde il faut le reconnaître, notamment ni LANCIA ni ALFA-ROMEO. La seule exception notable, qui plus est étrangère, étant Vic ELFORD et sa PORSCHE 911 blanche qui lui avait joué un bien mauvais tour en Corse. Fort de la performance précédente, NSU engageait trois voitures pour DARNICHE et Marie-Claude BEAUMONT mais aussi JABOUILLE. Enfin notons également quelques originalités permises par le règlement très libéral de l’épreuve autorisant les prototypes, ce qui permettait à Jean-Pierre BELTOISE de participer sur une minuscule HONDA N600, mais aussi la SIMCA 1200 coupé de Bernard FIORENTINO. L’épreuve innovait dans son parcours avec un tracé composé d’une boucle de 7 épreuves spéciales à parcourir 2 fois ( comme quoi le WRC n’a rien inventé). La première de nuit le samedi et la seconde le dimanche matin. Comme on pouvait s’y attendre et heureusement pour l’intérêt de l’épreuve, ELFORD et sa PORSCHE furent bien les empêcheurs de tourner en rond des ALPINE tout au moins tant qu’ils étaient là. Le britannique qui enchaînait son 3ème week-ends consécutifs de course, se permit même de devancer les bleues à mi parcours mais à peine en tête qu’il devait renoncer différentiel cassé. Il serait injuste de ma part de préciser que si Vic The QUICK en était là, c’est parce que LARROUSSE avait renoncé après avoir mené tout le début d’épreuve dominant la 911 mais aussi son équipier ANDRUET, ces 3 là s’étant immédiatement détachés des autres Berlinettes emmenées par ORSINI et VINATIER . Quand à son tour ANDRUET dû se retirer ( couple conique) le corse et le parisien se retrouvèrent face à face pour la victoire, mais ce dernier donna un coup de collier définitif pour se l’approprier. CONSTEN finit 3ème et assure donc un triplé ALPINE devant CHASSEUIL (PORSCHE) et DEPAILLER qui pour une première en rallye à ce niveau n’a pas démérité. DARNCIHE confirmait son exploit Corse en étant 7ème alors que les pistards BELTOISE et JABOUILLE n’allèrent pas bien loin comme la SIMCA de FIORENTINO

            VINATIER-JACOB emmènent un triplé ALPINE


            LARROUSSE aurait dû l’emporter si la mécanique



            Vic the QUICK l’animateur de la course


            Les originalités avec la HONDA N600 de BELTOISE,,,


            ou la SIMCA coupé 1200 de FIORENTINO

             

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            • 01/12

              TEMPORADA ARGENTINA F2


              ROUND N°1 BUENOS AIRES

              L’automobile club d’Argentine n’y tenait plus. Cela faisait trop longtemps que le pays des gauchos n’avait pas accueilli une grande épreuve internationale alors que la gloire de l’idole locale, EL CCHUECO Juan Manuel FANGIO, était encore vive 10 ans après son dernier GP. Les années précédentes, il y avait bien déjà eu des « Temporada » mais elles ne concernaient que la F3 et si en 1967 FANGIO avait réussi à faire venir l’équipe MATRA, c’était pour que celle-ci écrase littéralement la concurrence locale ( cf la bio de SERVOZ). Cette année, c’était dit et à défaut d’avoir les moyens de la F1, FANGIO et ses hommes avaient sillonné les épreuves de F2 pour convaincre les principaux teams de venir chez eux une fois la saison européenne achevée. Pari presque réussi car, à part MATRA INTERNATIONAL de John COOMBS et l’équipe LOTUS officielle (OLIVER présent était sur une voiture privée) tout le monde avait répondu présent pour les 4 courses de cette TEMPORADA à commencer par FERRARI. La Scuderia fort de ses derniers succès, n’avait pas hésité à expédier ses DINO pour Tino BRAMBILLA et Andréa DE ADAMICH. MATRA de son côté était représentée par son duo BELTOISE-PESCAROLO auréolé de leur doublé au Trophée européen, tout comme TECNO avec la paire suisse inédite SIFFERT-REGAZZONI. Jochen RINDT et sa BRABHAM WINKELMANN était aussi du voyage comme celles de Franck WILLIAMS pour Piers COURAGE et les locaux Juan Manuel BORDEU et Carlos Alberto PAIRETTI. Car outre la résurrection d’une course internationale sur son terrain, l’automobile club argentin comptait bien aussi sur ces épreuves pour révéler ou confirmer des talents locaux et n’hésita pas pour ce faire, avec l’aide des entreprises locales, telles YPF le pétrolier national ou AEROLINAS ARGENTINAS, à mettre la main à la poche, pour financer des volants à leurs compatriotes. C’est ainsi que Andréa VIANINI, Jorge CUPEIRO, Edoardo COPELLO, Carlos MARINCOVICH et enfin Carlos REUTEMANN purent acheter des monoplaces F2 ou louer des volants pour les deux derniers chez Ron HARRIS et ses TECNO comme les BRABHAM de WILLIAMS. Restaient à savoir ce que ces valeureux argentins pouvaient valoir, eux plus habitués, pour la plus part, aux grosses berlines trafiquées en stock cars, qu’aux frêles et pointues F2.

              Dès la première course disputée sur le circuit ALMIRANTE BROWN de BUNOS AIRES et sur le tracé de 3,4 kms, la réponse fut cinglante, car à part les britanniques Jonathan WILLIAMS (TECNO) et Alan REES, le piètre coéquipier de RINDT déjà pré-retraité, tous les argentins étaient largement dominés par les européens sur la grille de départ, qui voyait une nouvelle fois RINDT en pole devant les 2 FERRARI. Ce trio écrasa la concurrence pendant toute la course et quand suite à la rupture d’un de ses ailerons, l’autrichien dû stopper, les deux DINO se retrouvèrent seules en tête ce qui aboutit au maintien des positions telles qu’elles étaient à ce moment de la course BRAMBILLA devant DE ADAMICH qui finirent dans un mouchoir. Derrière ce sont OLIVER et REGAZZONI qui font le spectacle, se bagarrant comme des chiffonniers et qui finiront dans cet ordre. COURAGE et SIFFERT qui faisaient aussi partie de ce « tango » ayant rapidement abandonné. La déception vient des MATRA incapables de suivre le rythme, il est vrai BELTOISE ayant vite été éliminé, en cause une nouvelle fois son allumage et PESCA se contentera de la 5ème place. Mais pire que MATRA, c’est la désillusion totale chez les argentins. Deux d’entre eux n’ont même pas pris le départ (MARINCOVICH et PAIRETTI) et le meilleur sur la grille VIANINI, a été retardé et se contente de l’avant dernière place alors que REUTEMANN COPELLO et CUPEIRO ont abandonné sans rien démontrer.

              Départ 1ère course à BUENOS AIRES : RINDT en pole DE ADAMICH à ses côtés


              L’aileron arrière de RINDT vient de céder



              BRAMBILLA et la DINO FERRARI premier vainqueur


              OLIVER et la LOTUS 3ème, la bonne surprise de la première course argentine


              Andréa VIANINI (TECNO) l’argentin le plus rapide aux essais



               

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              • La LOTUS de l'époque, reconnaissable entre toute. 'était l'époque où je regardais les courses de monoplace.

                Bravo pour ta pugnacité et le temps passé. 
                Vous aimez les 24 heures, le polar, le suspens, la pop music, la 2è guerre mondiale, la poésie ? c'est ici!
                www.l-oree.org

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                • Et moi qui pensait que les DINO FERRARI n'appartenaient qu'aux GT. J'ignorais qu'elle existaient en Formule vec la terminologie DINO FERRARI alors qu'u Mans, c'était FERRARI DINO.  
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                  • Envoyé par can the can Voir le message
                    La LOTUS de l'époque, reconnaissable entre toute. 'était l'époque où je regardais les courses de monoplace.

                    Bravo pour ta pugnacité et le temps passé. 
                    Rassures toi LA CANETTE ma "pugnacité " arrive au fond de réservoir... pour mieux repartir 

                     

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                    • 8/12
                      TEMPORADA ARGENTINA F2

                      ROUND N°2 CORDOBA

                      La seconde course de cette TEMPORADA, se déroulait sur le tout nouveau circuit de CORDOBA fait de grandes courbes et lignes droites à priori taillées sur mesure pour les FERRARI dont on avait bien remarqué l’avantage de puissance de leur V6, face aux 4 cylindres FORD au point que certains soupçonnaient ( et soupçonnent encore) que le moteur italien dépassait les 1600 cm³ autorisés. Pour autant ce n’est pas une monoplace siglée du Cavalino qui était en pole, mais une autre italienne la TECNO de Clay REGAZZONI devant la DINO de DE ADAMICH et comme il fallait aller jusqu’à la 12ème place pour retrouver la seconde de BRAMBILLA, il apparaissait que les pronostics ne seraient pas si évidents. Derrière les italiennes de la première ligne, on trouvait les BRABHAM de RINDT et COURAGE puis PESCROLO et un chapelet de TECNO démontrant que les productions bolognaises étaient particulièrement à l’aise sur ce circuit. MOSER emmenant VIANINI ( une nouvelle fois meilleur argentin) et Pedro RODRIGUEZ sur une voiture de Ron HARRIS. BELTOISE était 10ème devant OLIVER et enfin BRAMBILLA. RINDT anticipe le départ mais à l’époque pas de sanction (??) alors que REGAZZONI loupe complètement le sien, si bien que le tessinois n’est que 5ème derrière l’autrichien suivi de COURAGE, DE ADAMICH et PESCAROLO. Compte tenu du tracé, la course à l’aspiration favorise les changements de position incessants. Mais bien vite les rangs vont s’éclaircir surtout du côté argentin puisque successivement COPELLO-CUPEIRO-MARINCOVICH et REUTEMANN disparaissent seuls VIANINI et BORDEU sont encore là, mais ils sombreront eux aussi. En tête la bataille fait rage, RINDT assurant le plus souvent le rôle de leader, mais DE ADAMICH qui pointe maintenant à la seconde place est de plus en plus menaçant et finit par passer la BRABHAM pour s’envoler en tête et ne plus en être délogé pour remporter son premier grand succès international. Derrière la situation est loin d’être stabilisée. REGAZZONI, les deux MATRA de PESCAROLO et BELTOISE et COURAGE sont roues dans roues alors que BRAMBILLA dont le moteur, comme lui même, est malade finit par abandonner. RINDT voit ses pneus surchauffer et est rattrapé par PESCA qui a réussi à se défaire du quatuor et va passer l’autrichien en vue de l’arrivée pour finir à un nouvelle probante seconde place démontrant à nouveau que le barbu fait bien cette fois partie de l’élite. REGAZZONI finit 4ème devant BELTOISE et COURAGE. Puis viennent SIFFERT, RODRIGUEZ et OLIVER si brillant à BUENOS AIRES et anonyme ici.

                      La consécration pour Andréa DE ADAMICH devant PESCA et RINDT


                      La DINO FERRARI à nouveau vainqueur mais pas aussi facilement qu’espérer


                      Clay REGAZZONI et la TECNO en pole mais seulement 4ème


                      La piste ultra rapide de CORDOBA favorise la course en peloton ici COURAGE emmène REGAZZONI et les MATRA

                       

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                      • 15/12
                        TEMPORADA ARGENTINA F2

                        ROUND N°3 SAN JUAN

                        C’est encore un nouveau circuit que découvraient les concurrents de cette TEMPORADA avec le tracé de SAN JUAN dans le décor somptueux et majestueux des ANDES toutes proches, donnant à cette épreuve un caractère unique. Côté sportif le vent local joua un bien mauvais tour à Jochen RINDT. Celui-ci décida de se dispenser des essais du vendredi pour faire du tourisme avec son épouse. Mal lui en prit, car le samedi, le fameux Zonda soufflant fort, la visibilité était très réduite et ce sont les temps du vendredi qui constituèrent la grille de départ dont l’autrichien allait ainsi s’élancer des tréfonds. A l’inverse et à nouveau c’est une TECNO qui s’imposait en pole mais cette fois avec SIFFERT à son volant devant DE ADAMICH, BELTOISE et BRAMBILLA. Suivaient REGAZZONI et RODRIGUEZ confirmant la bonne forme des monoplaces des frères PEDERZANI qui n’attendent plus qu’une victoire à ce niveau. Dès le départ la FERRARI grille la politesse à la TECNO et derrière l’ordre demeure celui de la grille à une exception, RINDT qui à la fin du premier tour, a déjà gagné 6 places et 5 tours plus tard il est 8ème. Pendant ce temps le classement en tête a été chamboulé puisque maintenant c’est BELTOISE qui est en tête suite à une faute de SIFFERT qui lui a dégringolé à la 4ème place derrière la MATRA mais aussi les deux FERRARI, BRAMBILLA devant DE ADAMICH celui-ci ayant cédé successivement au français et à son équipier. Le leadership du français n’allait pas durer. Sa MATRA victime de ses freins et de sa boîte, il dût laisser passer le train FERRARI qui bientôt n’allait plus compter qu’un seul élément quand BRAMBILLA se retirera soupapes de son V6 grillées. Dès lors la messe était dite, DE ADAMICH pouvait dérouler faute d’adversaires, car derrière BELTOISE pas en grande forme, les TECNO de SIFFERT et REGAZZONI sont à la peine avec un survirage chronique qui allié à une direction très lourde, va épuiser ses pilotes en les faisant reculer dans a hiérarchie, le fribourgeois finissant 4ème et le tessinois 6ème. Celui qui profita de tout ça ce fut bien sûr RINDT qui poursuivit sa remontée météorique pour finir à une superbe 3ème place alors que OLIVER lui franchissait la ligne d’arrivée en 5ème position, que COPELLO ( BRABHAM) était le meilleur argentin (8ème) et que PESCAROLO comme COURAGE ne virent pas l’arrivée. Suite à cette seconde victoire consécutive et sa seconde place initiale, Andréa DE ADAMICH était dores et déjà sacré champion de cette TEMPORADA sans attendre la dernière manche.

                        Le décor somptueux des Andes pour la TEMPORADA F2


                        Et de deux pour DE ADAMICH et sa FERRARI DINO déjà sacrés



                        BELTOISE enfin une bonne performance 2ème


                        Jochen RINDT la remontée du jour 3ème


                        SIFFERT pole man avec la TECNO toujours perfectible


                         

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                        • Bonjour,
                          Je découvre ce circuit somptueux.
                          Dominique

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                          • Dommage que la première photo soit en format réduit bien que je l'ai agrandie, mais avec ce foutu site, ça rendait encore beaucoup mieux ...

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                            • 22/12
                              TEMPORADA ARGENTINA F2

                              ROUND N°4 BUENOS AIRES

                              L’ultime manche de cette TEMPORADA retrouvait le circuit de BUENOS AIRES, mais cette fois dans son développement de 4,2 kms et pour une épreuve disputée en 2 manches avec addition des temps. Quelques nouveautés pour cette dernière concernant les pilotes locaux. Carlos REUTEMANN fort mécontent de la TECNO de Ron HARRIS passait sur la BRABHAM de COPELLO malade et forfait pour la course, mais surtout le public argentin retrouvait avec délices, le nom de FANGIO sur la liste des engagés, en l’occurrence Oscar dit « Cacho », le fils du grand Juan Manuel, qui disposait de la BRABHAM de PAIRETTI qui avait brûlé lors de la première épreuve et jamais bien réparée. Les essais voyaient une domination FERRARI, BRAMBILLA signant la pole devant DE ADAMICH. RINDT suivait devant SIFFERT, COURAGE et OLIVER. Les MATRA semblaient à la peine PECAROLO 7ème et BELTOISE 10ème juste devant REUTEMANN, meilleur argentin et de toute évidence mieux loti que précédemment, quant à FANGIO jr il était avant dernier. La première manche allait voir un cavalier seul du duo FERRARI jusqu’à l’avant dernier des 25 tours prévus. Alors qu’il menait depuis le départ devant son équipier binoclard, BRAMBILLA voyait son moteur partir en fumée laissant ce dernier filer vers la victoire. RINDT qui s‘était tenu à distance des FERRARI mais aussi devant le peloton héritait de la seconde place alors que SIFFERT avait résisté aux attaques de COURAGE pour finir respectivement 3ème et 4ème. Il n’en était pas de même pour BELTOISE qui avait fini par céder à OLIVER pour la 5ème place et précédait REGAZZONI et REUTEMANN, qui eux aussi s’étaient livrés un joli duel. La grille de départ de la seconde manche est composée en fonction des résultats de la première avec DE ADAMICH en pole et OLIVER derrière lui sur la seconde ligne. Si l’italien loupa son départ, l’anglais lui en réussit un canon, tant et si bien qu’il embrocha l’arrière de la FERRARI, la projetant vers les stands où elle fauche plusieurs personnes heureusement sans gros dégâts humains ce qui n’est pas le cas des monoplaces impliquées. La FERRARI reste sur place pour essayer tant bien que mal de redresser son museau tordu et lui permettre de repartir ce qu’elle fera avec beaucoup retard, tandis que la LOTUS elle poursuit sa course sans museau. Tout cela a fait les affaires de RINDT qui s’est emparé du commandement devant COURAGE,SIFFERT et OLIVER. Le pilote autrichien semble bien parti pour enfin signer une victoire dans cette TEMPORADA, lorsque son moteur faiblissant, il est contraint de laisser passer tout d’abord la BRABHAM de COURAGE puis la TECNO de SIFFERT et même la LOTUS handicapée de OLIVER, pour finir 3ème une fois que SIFFERT ait dû lui aussi ralentir réservoir vide . Au final c’est donc COURAGE qui s’impose non seulement dans cette manche mais également au général, où il devance RINDT et SIFFERT, ce qui permet également au pilote de Franck WIILLIAMS de ravir à BRAMBILLA, la 3ème marche du podium final de cette TEMPORADA, derrière DE ADAMICH champion et RINDT son dauphin.

                              Départ de l’ultime manche, les FERRARI devant….


                              Mais à Piers COURAGE la dernière


                              OLIVER auteur du carambolage mais second de la manche malgré sa LOTUS blessée


                              La FERRARI de DE ADAMICH porte les stigmates de son départ chaotique


                              Dernier podium de cette TEMPORADA RINDT-COURAGE-SIFFERT


                              Si vous avez envie de vous replonger dans l’ambiance de cette TEMPORADA, je ne saurais trop vous conseiller de visionner ces 4 petits films retraçant rapidement les 4 épreuves disputées avec un point de vue très helvétique de la chose, le tout agrémenter d’un sonore reconstitué de bruits d’ambiance, mais surtout d’une alliance surprenante entre le bruit de moteurs ( pas vraiment adaptés aux images) et la musique classique allant de VIVALDI à BEETHOVEN en passant par MOZART. Pourquoi pas?
                              https://www.youtube.com/watch?v=l22itwTZSOk
                              https://www.youtube.com/watch?v=TovYkHqnt1o
                              https://www.youtube.com/watch?v=IhZwVJq6zbM
                              https://www.youtube.com/watch?v=wLQlN5fgbXg


                               

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                              • 24/11-17/12
                                LONDRES SYDNEY

                                Bon les amis et pour conclure en beauté mon carnet 1968, je ne compte pas vous narrer ce qui était dénommé un MARATHON de la route mais qui pourrait vite le devenir aussi pour mon pauvre clavier et surtout mon pauvre cerveau qui risqueraient fort de surchauffer l’un comme l’autre. Vu tout ce qu’il y a à raconter sur cette épreuve devenue mythique par son parcours démentiel, mais aussi par les milliers d’aventures arrivées aux quelques 100 équipages inconscients qui s’étaient lancés tête baissée dans cette aventure insensée, là ça dépasse vraiment mes capacités. Pour une fois je vais rendre un VIBRANT HOMMAGE à nos AMIS d’en face. En effet depuis maintenant 5 ans, GuyA.FWI compile avec un certain nombre d’autres, tout ce qui à trait à cette épreuve, qu’il s’agisse de récits, mais aussi des centaines de photos de l’ensemble des participants. Je sais bien que le dénommé Guy ne compte pas ici que des laudateurs, mais force est de reconnaître que je ne pourrai jamais égaler ce travail aussi est-ce sans hésitation que je vous y renvoie, si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur cette épreuve. Pour ma part, j’y ai trouvé largement mon compte, mais si vous souhaitez apporté ici un point de vue différent, je vous cède bien volontiers la plume.

                                https://autodiva.fr/forum/viewtopic.php?f=2&t=5297

                                Le parcours...


                                Le classement….ICI ( Merci EWRC)
                                https://www.ewrc-results.com/final/15556-daily-express-london-sydney-marathon-1968/


                                Ainsi s’achève ce Carnet. J’espère qu’il aura comblé malgré ses nombreuses imperfections et bien malheureusement la qualité plus que douteuse du site qui m’a peu aidé, tous ceux qui auront bien voulu me suivre tout au long de cette longue chevauchée dans le temps et qui sait rendez-vous peut être pour un autre à une prochaine occasion….
                                 

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