1968 carnet d'un passionne

[CMTARGA]

Maintenant il marche en stéréo 

[CMTARGA]

J'ai donc confondu CHAMPIN et PETERSON 

[camerat]

J'arrête le vin blanc d'Alsace, je vois double...

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ça serait dommage Risling ou Gevurtz   

[camerat]

ça serait dommage Risling ou Gevurtz   

Riesling et Gewurtz, selon le plat ou le cas. mais pas en même temps...

[CMTARGA]

Alors BAECKHOFFE ou CARPE FRITE ???

[camerat]

Alors BAECKHOFFE ou CARPE FRITE ???

Baeckeoffe car les frites et moi nous nous ne fréquentons pas.

[CMTARGA]

Allez assez parlé bouffe et picole ...on en revient aux choses sérieuses 

13 OCTOBRE
1000 KMS DE PARIS

Les heureux passionnés parisiens de l’époque auraient pu prendre un abonnement pour se rendre à LINAS MONTLHERY et son antique circuit, puisque en 3 semaines ils pouvaient assister, entre autres, à deux manches du championnat de France F3 oh combien disputé, comme nous venons encore de le voir, mais aussi à la traditionnelle épreuve d’endurance des 1000 kms de PARIS. Certes celle-ci ne compte pas pour le championnat constructeurs, mais compte tenu de sa proximité géographique avec la capitale et du rassemblement annuel de tout le gratin du monde de l’automobile avec le Salon de l’Auto, son plateau est traditionnellement de qualité.1968 ne faisait pas exception, sauf qu’il manquait le tout nouveau champion en la personne des FORD GT 40 WYER, dont l’une trônait pourtant Porte de Versailles sur le stand du constructeur américain, mais malheureusement pas sur l’anneau de vitesse parisien. Mise à part cette défection regrettable, on pouvait quand même admirer deux des principaux protagonistes des toutes proches 24Heures du MANS, avec les deux coupés 908 emmenés par PORSCHE et la MATRA 630 qui avait tant fait rêver le public français dans la Sarthe. ALPINE était également présente avec deux A220 mais la vedette incontestée était assurément la superbe FERRARI P4 propriété de David PIPER que les amateurs retrouvaient avec joie suite à son éviction réglementaire au terme de la saison 1967 dans le cadre du championnat du monde. L’épreuve parisienne n’en faisant pas partie, sa présence était possible comme elle l’avait été victorieusement au NORSRING quelques semaines plu tôt. Menée par le duo PIPER-ATTWOOD, la belle italienne verte aux couleurs de son propriétaire, allait rien moins que signer la pole devant le duo PORSCHE emmené par STOMMELEN-HERRMANN et ELFORD-LINS puis la MATRA de BELTOISE-SERVOZ GAVIN et enfin les ALPINE de DEPAILLER-LARROUSSE et GUICHET-GRANDSIRE. Tant que La FERRARI vertes était là, la course tenait toute ses promesses, la bagarre intense entre PIPER et les PORSCHE maintenait en haleine les milliers de spectateurs présents venus soutenir MATRA même si leur favori baissa vite pavillon par la faute d’une fuite d’huile rédhibitoire.Tout cela dura jusqu’au premier ravitaillement, mais malheureusement peu après, ATTWOOD, qui avait pris le relais sur la FERRARI, revenait aux stands pour faire réparer le circuit de refroidissent qui avait peu apprécié la rugosité du tracé parisien, laissant définitivement les deux 908 s’expliquer en tête. Si ELFORD avait pris l’ascendant sur HERRMANN, les rôle s’inversèrent quand leurs équipiers respectifs prirent le volant des coupés allemands. Rolf STOMMELEN s’avéra immédiatement plus performant que Rudi LINS et après l’avoir dépassé, le déposa littéralement pour finir avec une avance confortable de prêt d’un tour sur la voiture sœur. Derrière on crut longtemps que les deux ALPINE sauveraient l’honneur français, même si elles naviguèrent à un rythme bien inférieur aux PORSCHE de tête. Malheureusement leur fin de course fut dramatique. C’est tout d’abord celle de LARROUSSE-DEPAILLER alors 3ème, qui était victime de ses freins nécessitant un long arrêt la faisant dégringoler au 6ème rang final. Celle de GRANDSIRE-GUICHET prenait bien la suite de sa sœur, mais elle aussi rétrogradait dans les derniers instants de la course à la fois suite à un arrêt imprévu, mais aussi du fait de pénalités ( et oui ça existait déjà) dues à de nombreuses chicanes court-circuitées, la faisant chuter à la 4ème place au profit de la GT 40 du duo britannique SADLER-GREEN.

La MATRA 630 bien moins bien qu’au MANS
hebergeur images gratuit

ALPINE pouvait viser le podium sans des ennuis de fin de course


La FERRARI P4 vedette de ces 1000 kms jusqu’à ses ennuis de refroidissement


Doublé facile des PORSCHE 908 une fois débarrassées de la FERRARI


Rolf STOMMELEN en démonstration à MONTLHERY



 

[tipo 151]

Il y avait néanmoins une'' Wyer'' louée pour l'occasion par ''Beurlys'' pour remplacer la voiture détruite par Willy Mairesse.
Il la partageait avec Hughes de Fierlant. Huitièmes à l'arrivée



Peter Sadler - Willie Green troisièmes :

[tipo 151]

J'en ai marre de ce forum, j'avais écrit tout un texte sur ces 1000 Kilomètres qui s'est effacé brusquement en plaçant une photo, pourquoi ????
J'abandonne.

Bon un dernier effort pour toi CM, qui te donne un mal fou pour lutter contre tous les pièges que réserve ce forum :



La belle Chevron B8 de Brian qui malheureusement n'ira pas au bout ....

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FORUM de M................................................. .................................................. ................................DE 

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PREIS VON BADEN WURTTENBERG
HOCKENHEIM F2

Pour la 3ème fois de la saison, les F2 retrouvaient le motodrome d’HOCKENHEIM. Certes le titre européen était joué, Jean-Pierre BELTOISE ne pouvant être rattrapé ( ce qui explique sa participation aux 1000 kms de MONTLHERY et son remplacent par JABOUILLE débutant ainsi dans la discipline), mais une course de F2, surtout sur ce circuit d’aspiration, reste toujours un spectacle à la fois crispant et passionnant ce que le public teuton venu nombreux attend avec impatience et enthousiasme. Du spectacle et du suspens, il en a eu pour son argent, puisque les 4 premiers passèrent la ligne d’arrivée dans un mouchoir de poche de 2 secondes seulement. Mais revenons au début, mise à part l’arrivée de JABOUILLE en lieu et place de BELTOISE sur la MATRA, et de Gerard MITTER sur la seconde BRABHAM WINKELMANN, la principale nouveauté de cette épreuve était constituée par les LOLA-BMW de Jo SIFFERT et Hubert HAHNE. En fait il ne s’agit pas à proprement parler d’une véritable nouveauté, puisque cette auto avait débuté lors du GP d’Allemagne F1 au NURBURGRING qui autorisait aussi les F2. Sa prestation anonyme aux mains de HAHNE n’avait guère attiré l’attention, mais ici à égalité de moyens, elle devenait autrement plus significative et le 4ème temps réalisés par le pilote suisse, donnait une indication précise de la qualité de l’implication du constructeur bavarois dont c’était le véritable grand retour à la monoplace. Mieux, puisque la fin du premier tour, voyait un doublé des monoplaces germano-britanniques aux deux premiers rangs SIFFERT devant HAHNE pourtant lui parti du 7ème rang. Le feu d’artifice teuton au sens propre et figuré (cf mo carnet 1973 retraçant mes épisodes vécus sur place) ne durera pas jusqu’au bout. Comme d’habitude ici, la course se déroulait en peloton compact comprenant donc les deux LOLA-BMW mais aussi les deux FERRARI DINO de Tino BRAMBILLA et Derek BELL , la MATRA de PESCAROLO, les BRABHAM de RINDT ( une nouvelle fois pole-man) et ARHENS, REGAZZONI et sa TECNO et enfin la LOTUS de OLIVER. Tout ce beau monde échangeant à qui mieux mieux leur position en se frôlant les roues et ce qui devait arriver arriva, un accrochage à mi parcours éliminant SIFFERT-RINDT et REGAZZONI et provoquant une légère cassure favorable aux deux DINO FERRARI de BELL et BRAMBILLA et la MATRA de PESCA. Finalement la complicité des deux pilotes de la Scuderia, permettra à l’italien de souffler la victoire au français, l’anglais finissant 3ème devant son compatriote OLIVER.

Les 2 BMW emmènent le peloton des F2 à la plus grande joie des spectateurs teutons


Tino BRAMBILLA et la FERRARI DINO enfin la victoire ( notez les flasques de roues pour l’aéro)


PESCAROLO à nouveau héroïque à deux contre 1

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LAGUNA SECA CAN AM

Si comme moi, vous pensiez qu’il ne pleut jamais en Californie et qui plus est à LAGUNA SECA en plein désert et bien vous vous trompez. En ce 13 octobre, c’est une pluie continue qui attendait les concurrents de cette 4ème manche, de quoi bouleverser les pronostics les plus évidents, notamment l’habituel pas de deux des McLAREN boys. Déjà aux essais, ce diable de Jim HALL avait eu le toupet d’intercalé sa CHAPARRAL entre les deux sociétaires de l’équipe Kiwi, Bruce signant la pole et Denny relégué donc en 3ème position. Mais ce léger contre temps n’était que peccadille face à ce qui les attendait le lendemain. Comme déjà indiqué une pluie persistante noyait le tracé californien et l’ennui en CAN AM avec des voitures dont la puissance s’exprime avec brutalité, c’est que dans ces conditions, le pilotage avec de tels engins devient vite de l’équilibrisme sauf si vous disposez éventuellement de pneus pluies efficaces. Or ce cas de figure étant rarissime dans cette discipline, tel n’était pas le cas de la plus part des équipes sauf une, celle du canadien John CANNON et de son antique McLAREN, qui pour une raison que j’ignore, disposait justement de l’équipement pneumatique idéal en l’occurrence un jeu complet de FIRESTONE pluie destiné à la F1. Dans ces conditions celui-ci bénéficiant d’un avantage considérable, remonta comme une fusée de sa modeste 15ème position en grille jusqu’à la tête qu’il ne quitta plus. Cette sympathique farce, ne réjouit guère le reste du peloton , car en plus de le priver du pactole attribué au vainqueur, tous eurent le sentiment ( à juste titre) d’avoir été grugé. Quoi qu’il en soit le canadien pouvait être fier de sa performance et les autres admettre leur défaite à commencer par le clan McLAREN où seul HULME pouvait afficher un sourire ( si tant est pour little bear…) qui sauvait malgré tout les meubles, avec sa seconde place, alors que le patron lui avait fauté sur la patinoire comme beaucoup d’autres et ne finissait que 5ème derrière ses clients EATON et MOTSCHENBACHER, laissant les rênes du championnat à son équipier. Quant à HALL il ne pu même pas démarrer .

Départ sous la pluie et sans la CHAPARRAL
photo upload

John CANNON le vainqueur surprise avait les bons pneus
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Cork-Screw sous la pluie pas évident M. HULME second quand même



 

[CMTARGA]

Toujours les c...ries de ce Forum de m...e

[tipo 151]

Intéressant ....
Je croyais que l'on ne courrait pas sous la pluie aux US .... ... comme quoi, on apprend à tout âge ...