ATTENTION ABUS TRES DANGEREUX....
Si vous commencez à lire cette bio vous en prenez pour des semaines car Sébastien BOURDAIS aujourd'hui c'est plus de 400 courses à raconter avec plus ou moins de détail....
Donc ceux qui ne l'aiment pas ou qui pensent qu'ils en auront vite souper du BOURDAIS ...PASSEZ VOTRE CHEMIN !!!!
Mais ceux qui comme moi ont une totale subjectivité positive à son propos, vous allez vous régaler....Enfin je l'espère!.
Bien sûr je ne l'idolâtre pas, comme je l'ai fait adolescent avec Jackie STEWART, mais incontestablement depuis que j'ai repéré le manceau à l'époque où il débutait en F3, j'ai toujours suivi ses courses et sa carrière avec un regard particulier m'intéressant en premier à sa prestation avant celle de tout autre protagoniste. Pas une course où je ne cherche du regard son casque bleu et jaune aux couleurs de l'ACO, où quand celui-ci n'est pas repérable, son rang dans les classements.
Pourquoi cet engouement pour un type somme toute banal, tant dans son physique que dans sa vie, si on excepte le métier original qu'il exerce au plus haut niveau de puis maintenant près de 30 ans. BOURDAIS c'est l'antithèse d'un HAMILTON par exemple. Aucune excentricité, pas d'égo surdimensionné tout au moins devant les caméras et micros. Pas de mystique, ni élucubration pseudo politique. Le type impeccable sur lui avec toujours cette tête d'étudiant bien sage, bien élevé, bien propre. Si on ignore tout du bonhomme, on n'imagine pas au premier abord la terrible détermination dont il fait preuve dans son métier, car nous ne faisons pas d'illusion, on ne demeure pas au sommet dans ce sport aussi longtemps, si on n'a pas les tripes pour. Je n'ai jamais rencontré Sébastien et cela ne me gène pas, car tel qu'on le voit à travers les écrans, je suis persuadé qu'il est le même dans sa vie. Peut être me trompe-je et que certain ici me contrediront. Pas grave moi c'est l'image que j'ai de lui et tant pis si je me goure complètement. C'est peut être cette vérité toute nue qui me plait chez lui. Il y a tellement de faiseurs dans ce milieu comme dans beaucoup d'autres que c'est rassurant qu'il existe encore des êtres humains qui ne se cachent pas parce qu'ils n'ont rien à cacher.
Au terme de cette longue introduction pseudo psychologique de bas étage je vous l'accorde, vous comprenez pourquoi j'avais envie de faire cette bio et de la partager avec vous, bien que je sache que certains n'apprécient pas le manceau, le trouvant trop pleurnichard quand ça va mal un peu comme PROST en son temps. C'est tellement français de dénigrer les gagneurs.... C'est vrai que Sébastien m'a aussi quelques fois déçu par ce comportement mais là aussi, il a su à chaque fois reprendre le dessus et s'investir dans un nouveau challenge pour se remettre à flot. Le meilleur exemple fut sa résurrection après son éviction de la F1. A l'époque pas beaucoup croyaient encore en lui et à la poursuite de sa carrière. Pourtant 10 ans après quand BOURDAIS est au départ et pas toujours dans la meilleure équipe, il faut toujours compter avec lui comme on l'a encore vu lors des dernières 12 H de SEBRING où il fut assurément l'élément clef de la victoire de son équipe. Voilà pour moi c'est là sa qualité première. Il ne s'avoue jamais battu, a toujours la même soif de victoire et comme déjà dit au bout de 30 ans de carrière, j'en connais pas beaucoup qui en ferait autant et ce n'est pas fini. Son palmarès est déjà suffisamment parlant pour traduire cet état d'esprit.
Et puis BOURDAIS c'est une fidélité sans faille aux 24H du MANS, alors que rien, fort de son palmarès, ne lui impose. Il n'hésite pas à disputer l'épreuve sur des voitures de second plan comme la FRERRARI GT en 2020. Voilà bien un trait de sa personnalité qui me le rend particulièrement sympathique. Je pense aujourd'hui, à plus de 40 ans, que l'essentiel de sa carrière est fait, mais qu'il donnerait cher pour une victoire absolue au MANS peut être même l'échanger contre ses 4 titres CHAMP CAR.
Tout le monde le sait Sébastien est né en février 1979 à deux pas du circuit des 24Heures, d'un père passionné et pratiquant du sport automobile. Comme on dirait dans Astérix, il est tombé dedans tout petit bien aidé par son géniteur qui lui offre une petite moto à l'age ou d'autres reçoivent leur premier vélo. A 12 ans il a son premier kart et immédiatement, il remporte des courses avec le titre de champion cadet de la ligue MAINE-BRETAGNE 1991. Il récidive en 1993 et termine 4ème du championnat de France cadet. Mais Sébastien ne néglige pas pour autant ses études et il entre au lycée sud du MANS qui a l'avantage d'intégrer une section sport études justement consacrée aux sports mécaniques...ça tombe bien!. Cela lui permet dès 1995, soit à tout juste 16 ans, de goûter à la monoplace de formule CAMPUS avec la quelle il va disputer 10 courses au cours de la saison avec une 9ème place au classement final du championnat et être monté 3 fois sur un podium. Il est alors définitivement retenu dans la FILIERE ELF pour disputer le championnat de France de Formule RENAULT 1996 avec comme coéquipiers une sacré ribambelle de futurs champions jugez-en : Franck MONTAGNY, Romain DUMAS, Sébastien ENJOLRAS, Marcel FASSLER, Stéphane SARRAZIN et Jonathan COCHET.
Le kart à 12 ans et déjà cette volonté de gagner
Sébastien déjà très pro, sait déjà où il faut être pour être vu..la preuve !
A l'école de la formule CAMPUS
Papa Patrick veille sur son prometteur rejeton
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