Puisque Seb n'est plus dans le coup à DAYTONA
Il est temps pour Sébastien de regagner l'Europe, son programme PEUGEOT et sa nouvelle 908 qui tant extérieurement avec un nouvel aérodynamisme et son aile de requin imposée par la réglementation, que sous le capot connaît beaucoup de changements. L'année 2011 voit en effet une grande nouveauté au niveau mécanique avec le remplacement du traditionnel V12 diesel par un V8 toujours diesel turbo, dans le but à très brève échéance, de coupler cette mécanique à un système hybride. Il y a donc eu beaucoup de travail et d'essais avant que la 908 new look ne débarque au MANS pour la journée test qui fait son retour après 3 ans d'absence. Seb retrouve la 908 flanquée du N°9 mais pas ses équipiers de l'année dernière avec qui pourtant il sera associé aux 24H, puisqu’il en partage ici le volant avec WURZ et DAVIDSON. Depuis le début de saison les PEUGEOT n'ont disputé avec la nouvelle 908 que les 12H de SEBRING où heureusement, le modèle V12 aligné par l'équipe ORECA d'Hugues DE CHAUNAC, a suppléé la défaillance des voitures officielles. Mais ces essais sont aussi l'occasion pour AUDI de faire débuter sa tout nouvelle R18 cette fois un coupé très aérodynamique doté lui aussi d'un tout nouveau V6 diesel turbo et elles vont particulièrement impressionner en s'octroyant les deux meilleurs temps absolus devant les PEUGEOT .Voilà la marque au lion prévenue. Reste un gros mois pour combler l'écart et cela passe par les 1000 KM de SPA FRANCORCHAMPS.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'était très mal parti pour PEUGEOT dans les Ardennes belges. Alors que pendant les essais, les françaises avaient tenu la dragée haute aux teutonnes, lors des qualifications, les premières ayant tardé à prendre la piste, furent piégées par un très gros crash d'une LMP2 nécessitant le remplacement de rails et la fin de la séance bien avant l'heure. Moralité AUDI faisait 1-2-3 alors que les 908 étaient en 8ème position pour la N°9 de BOURDAIS-PAGENAUD-LAMY, 12ème pour la N°7 de WURZ-DAVIDSON-GENE et 48ème et dernière (??) pour la N°8 de MINASSIAN-MONTAGNY-SARRAZIN. Il ne restait plus qu'une chose à faire attaquer pour surmonter ce handicap. C'est ce à quoi les équipages des bleues vont s'atteler dès le départ bien aidés, il est vrai par quelques erreurs et malheurs frappant à leur tour les AUDI. C'est tout d'abord McNISH à peine le départ donné, qui part en tête à queue laissant filer ses comparses et permettant aux PEUGOT 7 et 9 de leur filer le train. WURZ en pleine forme trouve l'ouverture sur les deux allemandes et les passe sans coup férir pour s'emparer du commandement, ce que fera également BOURDAIS quelques tours plus tard. Il apparaît bien vite que les R18 sont à la fois moins rapides et plus gourmandes que les 908, si bien qu'au premier tiers de la course la 7 et la 9 mènent les débats et seront bientôt rejointes par la 8 en pleine remontée. La tache des PEUGEOT est aussi facilité par les soucis techniques ou de course des 3 AUDI définitivement à mi-course derrière les 3 lionnes toujours dans le même ordre. Puis et de façon incompréhensible tout à coup les allemandes redeviennent performantes et surtout s'arrêtent moins fréquemment, les ramenant aux abords des françaises. DAVIDSON et SARRAZIN tiennent bon, pas Pedro LAMY qui part à la faute et qui reste bloqué dans un bac de sable, puis repasse par les stands pour réparer. Du coup la 9 de BOURDAIS se retrouve 10ème et à 6 tours tour des leaders. PAGENAUD et Seb auront beau se défoncer pour remonter ( le premier signant nettement le record du tour ), ils ne finiront que 6ème, loin du doublé des deux autres 908 qui aurait pu ( dû) être un triplé.
hostpic
Il est temps pour Sébastien de regagner l'Europe, son programme PEUGEOT et sa nouvelle 908 qui tant extérieurement avec un nouvel aérodynamisme et son aile de requin imposée par la réglementation, que sous le capot connaît beaucoup de changements. L'année 2011 voit en effet une grande nouveauté au niveau mécanique avec le remplacement du traditionnel V12 diesel par un V8 toujours diesel turbo, dans le but à très brève échéance, de coupler cette mécanique à un système hybride. Il y a donc eu beaucoup de travail et d'essais avant que la 908 new look ne débarque au MANS pour la journée test qui fait son retour après 3 ans d'absence. Seb retrouve la 908 flanquée du N°9 mais pas ses équipiers de l'année dernière avec qui pourtant il sera associé aux 24H, puisqu’il en partage ici le volant avec WURZ et DAVIDSON. Depuis le début de saison les PEUGEOT n'ont disputé avec la nouvelle 908 que les 12H de SEBRING où heureusement, le modèle V12 aligné par l'équipe ORECA d'Hugues DE CHAUNAC, a suppléé la défaillance des voitures officielles. Mais ces essais sont aussi l'occasion pour AUDI de faire débuter sa tout nouvelle R18 cette fois un coupé très aérodynamique doté lui aussi d'un tout nouveau V6 diesel turbo et elles vont particulièrement impressionner en s'octroyant les deux meilleurs temps absolus devant les PEUGEOT .Voilà la marque au lion prévenue. Reste un gros mois pour combler l'écart et cela passe par les 1000 KM de SPA FRANCORCHAMPS.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'était très mal parti pour PEUGEOT dans les Ardennes belges. Alors que pendant les essais, les françaises avaient tenu la dragée haute aux teutonnes, lors des qualifications, les premières ayant tardé à prendre la piste, furent piégées par un très gros crash d'une LMP2 nécessitant le remplacement de rails et la fin de la séance bien avant l'heure. Moralité AUDI faisait 1-2-3 alors que les 908 étaient en 8ème position pour la N°9 de BOURDAIS-PAGENAUD-LAMY, 12ème pour la N°7 de WURZ-DAVIDSON-GENE et 48ème et dernière (??) pour la N°8 de MINASSIAN-MONTAGNY-SARRAZIN. Il ne restait plus qu'une chose à faire attaquer pour surmonter ce handicap. C'est ce à quoi les équipages des bleues vont s'atteler dès le départ bien aidés, il est vrai par quelques erreurs et malheurs frappant à leur tour les AUDI. C'est tout d'abord McNISH à peine le départ donné, qui part en tête à queue laissant filer ses comparses et permettant aux PEUGOT 7 et 9 de leur filer le train. WURZ en pleine forme trouve l'ouverture sur les deux allemandes et les passe sans coup férir pour s'emparer du commandement, ce que fera également BOURDAIS quelques tours plus tard. Il apparaît bien vite que les R18 sont à la fois moins rapides et plus gourmandes que les 908, si bien qu'au premier tiers de la course la 7 et la 9 mènent les débats et seront bientôt rejointes par la 8 en pleine remontée. La tache des PEUGEOT est aussi facilité par les soucis techniques ou de course des 3 AUDI définitivement à mi-course derrière les 3 lionnes toujours dans le même ordre. Puis et de façon incompréhensible tout à coup les allemandes redeviennent performantes et surtout s'arrêtent moins fréquemment, les ramenant aux abords des françaises. DAVIDSON et SARRAZIN tiennent bon, pas Pedro LAMY qui part à la faute et qui reste bloqué dans un bac de sable, puis repasse par les stands pour réparer. Du coup la 9 de BOURDAIS se retrouve 10ème et à 6 tours tour des leaders. PAGENAUD et Seb auront beau se défoncer pour remonter ( le premier signant nettement le record du tour ), ils ne finiront que 6ème, loin du doublé des deux autres 908 qui aurait pu ( dû) être un triplé.
hostpic
Commentaire