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Les Premières LIGIER

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  • Envoyé par CMTARGA Voir le message

    Il y était encore après 1970 avec le V6 MASERATI ? 
    Avec le V6 Ford en 1970, oui ! Avec le V6 Maserati, j'avoue ne pas savoir, et ne pas le voir sur les différentes photos ...... ! Duser, si tu pouvais nous trouver une vue sur laquelle on pourrait le distinguer ...


    js2 v6 ford.jpg
    Accro depuis le 12 Avril 1970

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    • J'ai ecrit au-dessus qu'en 72, il y avait ce systeme sur le modele de serie 
      ( C'est ecrit dans "Toutes les voitures françaises" de René Bellu)
      La photo,  je pensais la trouver puisqu'on a presenté  l'auto avec ce systeme
      mais il faudrait que je cherche un autre mag d'epoque
      Artisans français https://forums.motorlegend.com/forum...-fran%C3%A7ais

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      • Pour sa 5ème édition depuis sa renaissance, le Tour Auto démarrait de NICE pour y revenir et comportait 5 étapes avec 17 épreuves dont les circuits de CHARADE-DIJON-CROX EN TERNOIS-ROUEN-BUGATTI-ALBI-NOGARO-MONTJUICH et le CASTELLET. Les ES de TURINI-LA COUILLOLE-LE MOULINON et les coures de côtes du BALLON d'ALSACE-RAINKOPF-LE TOURMALET. Le plateau y était de grande qualité car aux habituelles voitures tourismes de série GR1, spéciales G2, GT de série GR3 et GT spéciales G4 venaient s'ajouter, les prototypes routiers du GR5 qui avaient été exclus de l'épreuve l'année précédente. Ainsi LANCIA avec sa STRATOS non encore homologuée et LIGIER sa JS2 pouvaient participer sur un terrain tailler à leur mesure qui en faisait les favorites de tous les pronostics. Chez LIGIER au volant des 2 coupés engagés on a totalement renouvelé les cadres pour cette course spécifique qui nécessite à la fois des qualités de pistard et rallye man. Qui mieux en France que Gérard LARROUSSE pour assurer une telle mission, d'autant que le lyonnais a le vent en poupe en cette année 1973 suite à ses multiples victoires en endurance et notamment au MANS. L'autre arrivant est Guy CHASSEUIL lui aussi assez éclectique pour passer de la piste à la route même si son palmarès s'est surtout enrichi dans la première discipline. Ils seront épaulés à leurs côtés respectivement par le belge Christian DELFERRIER et par Christian BARON. Leurs JS2 sont strictement identiques à celles qui ont couru au MANS si ce n'est les indispensables adaptations nécessaires pour une telle épreuve partagée à deux. Martial DELALANDE a de son côté engagé la JS2 qu'il a pilotée au MANS et qu'il partage avec Jacques BALAYER.

        Je ne reviendrai pas en détail sur la course que je vous ai déjà narrée dans mon "carnet 1973" pour m'en tenir au récit des heurts et malheurs des seules LIGIER. Si CHASSEUIL signa le meilleur temps au TURINI s'emparant immédiatement du commandement, LARROUSSE y connu une crevaison qui le retarda mais comme il domina à CHARADE il repris la tête d'autant que son malheureux coéquipier y fut victime d'un réservoir crevé qui à son tour le fit plonger au classement. La JS2 de LARROUSSE était donc un solide leader quant à la fin de la seconde étape son moteur rendit brutalement l'âme. CHASSEUIL qui s'est lancé dans une remontée tonitruante, le voit vainqueur à DIJON,ROUEN et au BUGATTI, mais à ALBI, nouveau coup du sort, cette fois avec un cardan cassé qui le retarde et l'oblige à un nouveau rodéo. Il l'emportera à NOGARO puis au SOULOR, au TOURMALET et dans le MOULINON pour finir en beauté au RICARD. Mais tout cela ne lui rapporte qu'une misérable 10ème place finale de quoi en rager alors qu'il est de loin le meilleur performer. Une chose est sure maintenant la JS2 est une auto extrêmement performante reste à assurer sa fiabilité. Signalons également l'abandon de DELALANDE qui jeta l'éponge après CHARADE suite à une trop grosse perte de temps du fait d'une pompe à essence défectueuse. Décidément quand ça ne veut pas....

        Guy pose fièrement avec ses deux nouvelle recrues LARROUSSE et CHASSEUIL


        Les LIGIER à la parade c'était à CHARADE avant que les ennuis commencent



        Guy inspecte la voiture de LARROUSSE on y croit encore


        LARROUSSE-DELFERRIER ils étaient bien partis pour l'emporter


        Guy CHASSEUI l'homme fort et malchanceux de ce TOUR AUTO


        Martial DELALANDE une brève apparition avec sa JS2


         
        Dernière modification par CMTARGA, 15 mai 2021, 22h14.

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        • A l'image du Tour Auto, la fédération italienne pour la première fois, un mois après l'épreuve française, avait mis sur pied une course s'en inspirant largement en mélangeant circuits et épreuves routières. D'une ampleur plus limitée que pour celui de l'hexagone, le parcours avait comme point névralgique la capitale de l'empire FIAT, TURIN et rayonnait à partir de cette ville pour descendre au sud vers l'adriatique jusqu'à MISANO, en passant par les circuits de CASALE, VARANO et IMOLA avec retour par les mêmes circuits empruntés donc à deux reprises. A cela s'ajoutait la célèbre course de côte de CESANA SESTRIERE dans les Alpes. Voilà donc pour LIGIER le terrain idéal pour prendre sa revanche du Tour Auto et enfin affirmer les qualités de JS2 par une victoire qui lui avait échappé de peu. Le plateau de ce "GIRO" bien que moins consistant que celui du Tour Auto comprenait quand même deux LANCIA STRATOS officielles pour ANDRUET et MERZARIO, deux FIAT SPYDER 124 très modifiés dans les ateliers ABARTH pour PINTO et FRANCIA, une méchante DE TOMASO PANTERA pour CASONI ainsi que quelques PORSCHE CARRERA RSR ou ALPINE allégées pour des locaux valeureux. Face à ce ceci, LIGIER avait donc engagé les 2 JS2 du Tour Auto, l'une pour le duo malheureux CHASSEUIL-BARON, l'autre par contre pour une paire inédite composée de Vittorio BRAMBILLA et d'un illustre inconnu ( qui l'est resté ndlr) un dénommé DE NIEDERHAUSER. J'ignore totalement les raisons de la présence " du gorille de Monza" au volant d'une LIGIER, si ce n'est évidemment ses origines locales et sa possible connaissance du terrain. Il est probable aussi que ses excellents résultats F2 de l'époque, aient incité les gens de MASERATI a poussé en sa faveur, s'assurant ainsi une présence italienne au sein de l'équipe française qui partait favorite avec les STRATOS.

          SPORT AUTO s'étant une nouvelle fois dispensé de tout compte rendu de cette épreuve pourtant loin d'être inintéressante et comme je n'entrave pas grand chose de la langue de DANTE ce qui fait que je comprends l'article d'AUTOSPRINT* que très sommairement, mon récit de la course des LIGIER va être concis. Du reste ça tombe bien, car leur course aussi. Dès le départ de TURIN, CHASSEUIL en panne d'embrayage ne peut démarrer et doit être poussé ce qui lui vaut son exclusion immédiate. BRAMBILLA n'ira pas beaucoup plus loin suite à une sortie de route lors de la course de côte de CESANA qui inaugurait l'épreuve. Comme aurait dit l'autre: "si j'avais su, j'aurai pas venu..... "
          *voir ici https://v8blog1973.files.wordpress.c...-44-ii-14p.pdf

          La poussette de CHASSEUIL au départ de TURIN qui lui vaut son exclusion


          Excusez la très mauvaise qualité de cette seule photo trouvée de BRAMBILLA au volant de la LIGIER ( si vous avez mieux...)

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          • Rien de mieux, que du noir et blanc floue et petit dans Autosprint.
            Avant c'était mieux

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            • Bon et bien on poursuit alors 

              LA COURSE A LA VICTOIRE

              Inutile de dire que le bilan sportif de l'année 1973 est très mauvais et bien loin des objectifs et espoirs affirmés en début d'année et ça tombe mal, car comme vous le savez aussi, la fin de l'année est marquée par la crise pétrolière suite à la guerre du kippour et cela n'est pas sans conséquence sur la production et la commercialisation de JS2. L'usine d'ABREST tourne au ralenti au lieu de sortir les 150 JS2 annuelles prévues, elle n'en produira sur l'année 1973-1974 qu'une petite cinquantaine. Heureusement de ce côté CITROEN vient à la rescousse en donnant en sous-traitance à LIGIER, la construction d'une partie des SM ce qui nécessitera une grosse adaptation des lignes de montage.

              Côté sportif aussi CITROEN va donner un coup de pouce en favorisant le développement moteur du V6 MASERATI et en impliquant encore plus son bureau d'étude à l'évolution de JS2. Deux indices sautent aux yeux de ce nouvel engagement du constructeur français quand apparaît la voiture de 1974. D'abord une prise d'air qui surmonte le capot moteur signe que le V6 a besoin de plus d'air pour respirer, donc plus de puissance. D'autre part les couleurs arborées par le coupé vichyssois. Finis le vert et jaune de BP, place à un joli bleu métallisé bien couleur nationale complété par les logos du pétrolier traditionnel de la marque aux chevrons TOTAL. Pour enfoncer le clou, le nom de MASERATI est maintenant accolé à celui de LIGIER dans la dénomination officielle de l'équipe.

              La première sortie de ce nouvel attelage à lieu à l'occasion des préliminaires du MANS fin mars. Une JS2 est présente elle sera pilotée successivement par le patron puis par le nouveau chouchou de Guy un autre Guy, CHASSEUIL récompensé de sa performance au Tour Auto. Est-ce un effet du changement de couleurs, toujours est-il que ce week-end fut éblouissant pour les vichyssois. Tout d'abord aux essais des 24 heures proprement dits, JS2 entre les mains de CHASSEUIL réussit un remarquable 3.57". Une fois de plus et bien logiquement loin des vrais protos 3 litres présents MATRA et ALFA-ROMEO, mais beaucoup plus significatif, tout proche des 2 PORSCHE MARTINI CARRERA Turbo officielles, qui elles concourent dans la même catégorie que JS2. Mais encore plus mirifique le lendemain à l'occasion des maintenant traditionnelles 4 Heures, la JS2 de CHASSEUIL passe la ligne d'arrivée en première position. En fait cette indication n'est pas tout à fait exacte car cette année l'ACO avait prévu que sa course de 4 heures se déroulerait en deux manches de 2 heures et addition des temps pour un classement cumulé. Dans la première manche CHASSEUIL finit second derrière l'ALFA de STOMMELEN en profitant des problèmes de la MATRA puis ceux des PORSCHE turbo, la première éliminée suite à une casse de son turbo, la seconde en panne d'essence dans le dernier tour suite à une consommation excessive. Dans la seconde bis repetita, la LIGIER est seconde cette fois derrière la MATRA disqualifiée dans la première manche donc hors course, ce qui lui vaut la victoire finale. Une seule des deux PORSCHE turbo ayant pris le départ et celle-ci ayant à son tour cassé son turbo, la tâche de CHASSEUIL fut grandement facilitée. Il n'empêche que cette victoire, la première depuis LA BAULE 1972 ne peut que faire du bien au moral et quoi de mieux pour entamer une année importante puisque les LIGIER vont disputer le championnat du monde des constructeurs.

              JS2 dans sa nouvelle parure n'a pas manqué son entrée en scène au MANS


              LIGIER va dégrossir le travail, CHASSEUIL va le concrétiser par la victoire


              La PORSCHE TURBO va être la référence de la saison; 1/0 pour LIGIER


               

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              • Désolé, un peu en retard pour la fin de saison 1973.


                La comparaison avant/après est souvent douloureuse ... !

                316.jpg419.jpg514.jpg
                Accro depuis le 12 Avril 1970

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                • Merci TONTON pour tous ces compléments ( dans les BP y'a peut être celle du Gorille de Monza )

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                  • Et mes compliments pour tous ces compléments!!!
                    Artisans français https://forums.motorlegend.com/forum...-fran%C3%A7ais

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                    • La première des dix manches de ce championnat a lieu à MONZA pour les traditionnels 1000 KM. Cette année le fameux duel MATRA-FERRARI vu en 1973 s'est transformé suite au jet d'éponge de la Scuderia, en un affrontement au sommet entre MATRA et ALFA-ROMEO chacun avec leur proto 3 litres. Mais cela ne concerne bien évidemment pas LIGIER qui avec son coupé JS2 qui n'est qu'une GT développée pour la course, ne peut lutter à ce niveau .Le but est d'une part de démontrer les qualités de sa production pour faire la promotion des voitures commercialisées, mais aussi de préparer l'avenir, car Guy ne doute pas qu'un jour et rapidement il occupera les devants de la scène et gagnera au MANS comme MATRA l'a fait avant lui. En attendant il faut se contenter des seconds rôles qui pour autant ne manquent pas d'intérêts car comme au MANS, les vichyssois vont être confrontés tout au long de la saison à un adversaire direct d'extrême valeur, la PORSCHE CARRERA turbo que l'usine de STUTTGART va engager toute la saison sous les couleurs MARTINI. A ce titre il convient de préciser que la technique du turbo, bien que pas nouvelle en soit, revient en force dans la course en cette année 1974 et même dans la production industrielle. PORSCHE en est un précurseur après ses succès CAN AM avec une telle mécanique. Cette réapparition s'explicite par la crise du pétrole car le turbo tout en accroissant considérablement la puissance des moteurs permet une consommation d'essence réduite. Reste pour le constructeur allemand à en maîtriser tous les paramètres ce qui peut s'avérer complexe comme on l'a déjà vu au MANS pour les essais préparatoires.

                      A MONZA donc à la seule PORSCHE de VAN LENNEP-MULLER, LIGIER opposait deux JS2 avec des équipages inédits le patron-pilote ayant décidé que l'heure de la retraite avait sonné pour le second, le premier devant accaparer toute son énergie. Si bien entendu Guy CHASSEUIL est du voyage, il sera épaulé ici par le prometteur Michel LECLERE un pure produit de la filière ELF qui concourt en F2. Egalement issu de cette filière, prouvant que le pétrolier français N°1 bien que concurrent de TOTAL, croit en LIGIER , Alain SERPAGGI est au volant de la seconde JS2 et sera épaulé par Jacques LAFFITE qui lui est maintenant un habitué de l'équipe vichyssoise. Les deux étant également en F2 cette saison.

                      Aux essais le duo CHASSEUIL-LECLERE devance la PORSCHE en occupant le 9ème rang de la grille, LAFFITE-SERPAGGI étant eux 13ème. La course allait voir un nouvelle désillusion pour les bleus. La JS2 de CHASSEUIL-LECLERE disparaissait dès le 34ème tour boite de vitesses cassée, alors que LAFFITE-SERPAGGI si ils franchissaient la ligne d'arrivée ce n'était qu'à la 8ème place et à 4 tours de la CARRERA turbo de VAN LENNEP-MULLER qui ne connurent eux aucun pépin et menèrent leur course loin devant la LIGIER survivante qui à aucun moment ne fut menaçante.

                      15 jours plus tard pour la seconde manche à SPA FRANCORCHAMPS, le résultat des JS2 fut encore plus catastrophique. Guy avait modifié ses équipages pour cause de F2 à PAU et cette fois CHASSEUIL est associé à François MIGAULT, pilote F1 chez BRM .Sur la seconde JS2, l'expérimenté Jean-Pierre JAUSSAUD avec Bob WOLLEK. Ces derniers après avoir signé le 7ème temps ne purent prendre le départ, WOLLEK étant sorti de piste et la JS2 trop endommagée étant irréparable sur place. On ne reverra plus jamais l'alsacien au volant d'une voiture de Guy. Quant à l'autre JS2, elle fut à nouveau contrainte rapidement à l'abandon suite à la casse de sa boite comme à MONZA preuve qu'il y a un sérieux problème de ce côté certainement dû au surcroît de puissance réalisé sur le moteur MASERATI. Seule consolation cette JS2 suivait sans problème la PORSCHE turbo avant son abandon alors que la teutonne finissait à une brillante 3ème place derrière la MATRA et une MIRAGE. PORSCHE-LIGIER 2/1, elle est bien loin l'euphorie du mois de mars au MANS.

                      MONZA # 11 CHASSEUIL-LECLERE abandon...


                      #12 LAFFITE-SERPAGGI : 8ème



                      SPA MIGAULT-CHASSEUIL un nouvel abandon


                      WOLLEK-JAUSSAUD n'ont pas pris le départ...merci Bob

                       

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                      • Pour remédier à ce chronique problème de boite, l'équipe vichyssoise préféra faire l'impasse sur les 1000 km du NURBURGRING si bien que c'est à l'occasion des 1000 km d'IMOLA qu'elle fit sa réapparition début juin soit à seulement 15 jours des 24h. En renforçant les pignons et en améliorant son refroidissement on espère avoir trouvé la solution. Un seule JS2 est présente bien que cette course revête une importance non négligeable pour MASERATI qui est sur son terrain mais à une date aussi proche du MANS difficile de faire plus. C'est à un duo de vieux briscard qu'est confié l'unique coupé vichyssois puisque MIGAULT et JAUSSAUD vont se le partager. Les essais se passent sans trop d'encombres avec le 12ème temps mais à près de 3 secondes de la meilleures de deux PORSCHE turbo, la seconde ayant connu beaucoup de problème, s'élançant du fond de la grille. Pour PORSCHE cette course fut catastrophique la meilleure celle de VAN LENNEP-MULLER ayant abandonné, l'autre ayant encore connu de multiples soucis ne fut pas classée. Est-ce que pour autant LIGIER allait pouvoir revenir au score ? Pas réellement car si MIGAULT-JAUSSAUD passèrent bien sous le drapeau à damiers, c'était au terme d'une course chaotique par la faute tout d'abord de problèmes d'injection qui avaient provoqué de nombreux arrêts, puis sur la fin la boite de vitesses fit à nouveau des siennes, mais tint jusqu'au bout pour finir à une 13ème place peu convaincante.

                        JAUSSAUD-MIGAULT amènent leur JS2 à l'arrivée dans la douleur et pas que pour la carrosserie

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                        • Evidemment la confiance de l'équipe vichyssoise en arrivant au MANS est des plus réduite. Sur les 3 dernières courses le bilan se limite à une 8ème et une 13ème place et 3 abandons. Pas de quoi pavoiser. Pour autant Guy et son équipe ne baissent pas les bras. Les 2 JS2 engagées sont strictement identiques au modèle aligné à IMOLA avec la boite renforcée. Pour espérer voir la ligne d'arrivée, il faudra nécessairement réduire sérieusement la voilure. Aux essais la JS2 N°14 de l'équipage CHASSEUIL-LECLERE déjà vu à MONZA, réussit avec le 10ème temps à s'intercaler entre les deux PORSCHE turbo usine qui sont toujours la valeur étalon pour les LIGIER. La seconde N°15 confiée là aussi au même duo qu'à MONZA LAFFITE-SERPAGGI se positionnant juste derrière la seconde CARRERA MARTINI malgré des ennuis de segmentation. Donc des essais relativement positifs mais la course qui plus est de 24H c'est autre chose...

                          Le début de course de la 14 se passe bien puisque elle pointe régulièrement dans les 10 premiers jusqu'à la 4ème heure, où les ennuis commencent et c'est une nouvelle fois la boite qui fait des siennes et va entraîner de multiples arrêts. Elle est 21ème à la cinquième heure, 30ème une heure plus tard. Finalement à 22 heures elle renonce soupapes grillées. La N°15 malgré de nombreux soucis verra la ligne d'arrivée à la 8ème place ce qui en soit est une belle récompense même si c'est à 20 tours de la CARERRA turbo de MULLER VAN LENEPP qui, elle faillit l'emporter si la boite de vitesses de la MATRA de PESCA et LARROUSSE n'avait pu être réparée à temps. Pourtant le début de course ne laissait pas supposer une aussi bonne performance car dès la seconde heure, la 15 avait plongé au classement suite à un collecteur d'échappement cassé .Celui-ci entraîna des problèmes d'allumages qui une fois le tout réglé, permit au duo LAFFITE-SERPAGGI de remonter régulièrement. De la 34ème position après 3 heures de course, on les retrouve 16ème à mi course, puis 10ème à 6 heures de la fin. Décidément LAFFITE à la baraqua chez LIGIER car après sa bonne prestation de 1972 même si cela se finit par un abandon, le voilà à nouveau sur la voiture la mieux classée de l'équipe. Guy s'en souviendra-t-il quand viendront d'autres échéances ?


                          Les JS2 des 24 HEURES 1974 peu d'évolution depuis le début de saison


                          LAFFITE-SERPAGGI ( ici au volant) une bonne course malgré des problèmes 8ème



                          CHASSEUIL-LECLERE eux n'ont pas vu l'arrivée

                           

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                          • Quelques complément ;-) pour les 24H du Mans : 1974 014 015 File145.jpg1974 014 703272lm7414washington.jpg1974 014 527857lm7414x.jpg1974 014 lm_74_733_w.jpg1974 014 a.jpg
                            Accro depuis le 12 Avril 1970

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                            • Et encore :

                              1974 015 433.jpg1974 015 410411lm7415x.jpg1974 015 1846140868965099_2854392843596078159_n.jpg1974 015 LLS.jpg1974 015 2tf3.jpg1974 015 lm_74_799_w.jpg1974 015.jpg
                              Accro depuis le 12 Avril 1970

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