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Georges "Johnny" SERVOZ GAVIN

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  • #31
    "Ah bon pour l'instant, j'avais l'impression qu'on était par ordre chronologique cf l'année 66 que tu débutes avec le Monte..."

    Tu as raison j'aurai dû donner l'explication au départ  Quoi qu'il en soit ta participation est la TRES bien venue. Merci à toi. Tu complètes plus qu'utilement mes propos et mes piètres docs au regard des tiens 

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    • #32
      4
      ET LES PROTOS

      Mais 1966 voit aussi les débuts de SERVOZ en Prototypes. LAGARDERE dans sa volonté affichée du renouveau du sport auto français, s'est lancé le défi aussi de remporter les 24 Heures du MANS avec une MATRA. Pour ce faire tout commence avec la fameuse Djet NAPOLEON vue aux Cévennes avec Johnny qui n'alla pas bien loin, mais qui était un premier pas vers la construction d'un véritable proto. LAGARDERE ayant débauché d'ALPINE son ingénieur châssis Bernard BOYER, le chargea de reprendre ce projet qu'il abandonna très vite au profit d'un véritable proto créer de toute pièce, la MATRA M620. Restait à trouver un moteur ce qui fut fiait avec le BRM V8 2 LITRES que la firme britannique avait développé pour la série Tasmane. C'est ainsi que les essais préliminaires des 24 heures vont voir débarquer un coupé grisé peu esthétique dont la ressemblance volontaire avec la M530 qui allait être présentée au Salon est patente. SERVOZ aurait dû en partager son volant avec JAUSSAUD et l'expérimenté Jo SCHLESSER, mais finalement il ne prit pas la piste. Résultat un 10ème temps fort satisfaisant signé par ce dernier, laissant loin derrière les FERRARI DINO et autres PORSCHE grande favorites de la catégorie 2 litres.

      Malheureusement l'euphorie va être de courte durée à MONZA puis à SPA pour les épreuves de 1000 kms, où les défauts rédhibitoires de la M620 vont apparaître. Si le billard du MANS avait masqué le surpoids du coupé français et la faiblesse du moteur BRM, les pistes lombarde puis ardennaise allaient se charger de réparer cette erreur. Le duo SERVOZ-JAUSSAUD ne décrochant qu'un modeste 14ème temps des essais et ne fut pas classé en Italie et le même SERVOZ cette fois épaulé par le britannique Alan REES, en Belgique ne faisant guère mieux
      ( 16ème aux essais et abandon) . Tout ceci ne laisse rien augurer de bon à la veille des 24Heures...


      Le coupé M620-BRM aux essais du MANS: prometteur.


      Désillusion à MONZA et SPA Ici à SPA. Merci à TIPO pour sa photo de MONZA...j'en avions point....


      Nous voilà au MANS, la firme de VELIZY y exhibe, trois coupés 620 confiés à SCHLESSER-REES, PESCAROLO-JAUSSAUD et notre Johnny associé à son compère BELTOISE. Les essais confirment le manque de compétitivité des coupés français nettement dominés par les PORSCHE 906 dans leur catégorie. SCHLESSER le meilleur des MATRA est 25ème à plus de 2 secondes de la meilleure teutonne, BELTOISE le suit en 26ème place de la grille. En course aucun coupé ne verra l'arrivée, pire ils seront tous éliminés avant la moitié de l'épreuve. C'est tout d'abord JAUSSAUD PESCAROLO dont le modèle à parement vert disparaît dès la 8ème heure moteur cassé. En début de nuit c'est SCHLESSER qui est pris dans un carambolage dans les esses du Tertre Rouge. Ne reste que la 621 à parement jaune de notre duo qui navigue à ce moment à une bien modeste 27ème position ne s'étant jamais mêlé à la bagarre aux avant postes. Deux heures plus tard c'est à son tour l'abandon, boite cassée.

      La 620 N°41 de SERVOZ-BELTOISE: Une prestation peu convaincante qui s'achève par un abandon.


      La N°41 en bonne compagnie dans le cimetière.


      Après cette déconfiture, les coupés 620 ne réapparaîtront qu'épisodiquement à l'occasion de meetings nationaux comme les Trophées d'Auvergne ou à MAGNY-COURS où BELTOISE réussit à s'imposer. Pour sa part SERVOZ lui disputera les Coupes de Paris à MONTHLERY avec une seconde place derrière la GT 40 de IRELAND puis les 1000 km de Paris en compagnie de BELTOISE où ils abandonneront de nouveau suite à un accident.

      La 620 N°37 de SERVOZ-BELTOISE sur la grille et noyée dans le peloton.

       

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      • #33
        Bonsoir, petit H.S. sur Dominique Liedo. Je crois qu'il était Français et que c'était un rapatrié d'Algérie. Il a fait quelques courses en F3 du championnat de France, je dirais 4 ou 5. En 1998, je l'avais reconnu lors d'un déplacement avec mon entreprise sur le circuit de Nogaro. Tout surpris que je me souvienne de lui, nous avions discutés une bonne 1/2 heure et à la fin de la conversation, il me dit de prévenir mes responsables qu'il m'emmenait faire trois tours du circuit sur une Clio-Williams, ce fut super sympathique. Je crois qu'il s'occupait de la surveillance du circuit lors d'essais dans la direction de course. Maintenant, il doit être à la retraite…................ lui aussi!!!

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        • #34
          Envoyé par CMTARGA Voir le message
          3
          1966 CHAMPOIN DE FRANCE



          Et une super bonne ambiance et une sacré tripoté de champions ici au MONT DORE

           
          Je dirais à droite et en retrait de Ballot-Léna guy Chasseuil,et à droite de Servoz Philippe Vidal et Pierre Bardinon.
          Avant c'était mieux

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          • #35
            Il n'y a pas d'épreuve F2 le week-end du 21/22 mai 1966. Que fait Jo Schlesser ?
            Pourquoi n'est-il pas à Spa alors qu'il est le plus à même de mener le développement de la 620 qu'il a initié lors des préliminaires du Mans.
            Pourquoi Alan Rees est-il appelé à Spa comme coéquipier de Servoz au lieu de Pesca ?
            Pourquoi Servoz est-il privé de Monaco F3 au profit de JPB ce même week-end ?

            Ça ressemble a du n'importe quoi Monsieur Le Guezec. On a besoin d'une explication.

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            • #36
              Pour REES on peut penser que c'est dans la perspective de son engagement au MANS. Pourquoi lui ??? J'ai l'impression que TIPO n'aime pas beaucoup Monsieur LEGUEZEC ... Pour ma part je l'ai rencontré chez LIGIER à ABREST où il fut fort courtois. 

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              • #37
                Jean-Pierre Hanrioud entre Max Jean et Pesca.
                Un Balas cravaté ?

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                • #38
                  Je n'ai rien contre Claude Le Guezec que je n'ai pas connu personnellement, bon rallyman, bon directeur commercial du garage Aston Martin d'Annie Soisbault, ami de Bernard Consten et de Jo Schlesser, mais manifestement un peu dépassé comme animateur et meneur d'hommes chez Matra, puisque Jean-Luc Lagardère décida de s'en séparer fin 67 à la demande non pas forcément des pilotes, mais de ses collègues cadres de Matra Sport.

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                  • #39
                    Spa :

                    spa.jpg

                    Commentaire


                    • #40
                      Bonjour, je vous présente mes excuses, j'ai confondu Dominique LIEDO avec Jean-Claude LLHORO!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! la mémoire + la vieillerie, trop lourd à supporter pour ne pas écrire de bêtises!!! 

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                      • #41
                        Puisque Claude LE GUEZEC est sur la sellette un des exploits de sa carrière de rallyman dont je n'avais pas connaissance et que je viens de trouver, c'est son résultat obtenu avec Bernard CONSTEN au SAFARI 1962 avec cette très modeste 4L  (41ème au général et 5ème de sa classe) Il fallait oser le faire....
                        1.jpg

                         

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                        • #42
                          Envoyé par tipo 151 Voir le message
                          Jean-Pierre Hanrioud entre Max Jean et Pesca.
                          Un Balas cravaté ?
                          BRAVO on y est presque 

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                          • #43
                            Je relis en diagonale la bio de Johnny, en 1965 il parle de sa relation avec une certaine Nicole, pendant le Rallye de Monte-Carlo 1965, coéquipière de Lucette Pointet sur une autre DS usine partant de Minsk comme Ogier-Servoz. Sauf que la coéquipière de Lucette au Monte-Carlo était Françoise Houillon ?!? A-t-il utilisé un faux prénom dans sa bio pour éviter de compromettre Françoise Houillon ? Ou a-t-il inventé cette histoire ? Bizarre.
                            Avant c'était mieux

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                            • #44
                              SERVOZ et les femmes.....une très longue histoire!

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                              • #45
                                Envoyé par CMTARGA Voir le message
                                Puisque Claude LE GUEZEC est sur la sellette...
                                Bernard Boyer : '' ...Le Guézec était un cachotier. Son moyen pour régner sur les gens était de ne pas les informer, ou alors au dernier moment.''

                                JP Beltoise Reims 1965 ( une seule voiture est prête pour la 1ère séance d'essais) : ''Je ne sais pas à quel jeu jouait Le Guézec, mais il n'avait pas désigné qui de Jaussaud ou de moi, devait prendre le volant.  Casqués, gantés, nous guettions l'un et l'autre sa décision, mais elle ne venait pas...C'était une situation incroyable. Je me suis arrangé pour pouvoir surveiller le préposé à la sortie du parc...Dès qu'il a amorcé son geste, j'ai foncé sur l'auto je me suis installé au volant, et j'ai pris la piste sans demander mon reste !''.


                                Après son éviction par Jean-Luc Lagardère fin 69 (et non fin 67 comme je l'ai écrit plus haut par erreur), il prend en charge la participation de Peugeot au Marathon Londres - Mexico. Après un intermède chez Ligier en 1971, il termine sa carrière dans le sport auto comme secrétaire général de la CSI. (source François Hurel)

                                 

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