24h du Mans 2014

[Laurent du 78]

Re : 24h du Mans 2014

Pour les français, j'ai (ma base est incomplète et contient des erreurs) :

• Lopez Raymond 03/11/1953 1969 -16
• Guérin Jacques 15/05/1953 1973 -20
• Brière Bastien 24/05/1983 2003 -20
• Enjolras Sébastien 04/04/1976 1996 -20
• Lafosse Jean-Louis 15/03/1951 1971 -20
• Bourdais Sébastien 28/02/1979 1999 -20
• Lombard Olivier 25/01/1991 2011 -20
• Guenoun Maurice 14/08/1968 1988 -20
• Montagny Franck 05/01/1978 1998 -20

Pas sure de la date de naissance de Lopez Raymond

[cocojojo22]

Re : 24h du Mans 2014

bonsoir,

16 ans pour le jeune anglais, n'etait -ce pas l'age de ricardo rodriguez lorsqu'il a ete refusé au pesage?
n'y a t il pas risque de voir la meme chose cette année pour le jeune mc murry?

[Papiyv]

Re : 24h du Mans 2014

ah , cela mérite enquête et réflexion ...
qui aurait pu faire mieux ... je ne vois pas pour l'instant ...
en tout cas c'est bien qu'un Français , jeune pilote talentueux trouve une place , même au dernier moment ...
il n'y a a pas de raison de laisser les lauriers aux jeunes britanniques soutenus par le BRDC ces dernières années ...
ou est l'aide de la fédération française dans ce cas , à part en rallye ?

[camerat]

Re : 24h du Mans 2014

Leo Roussel ne sera-t-il pas le plus jeune pilote français a avoir participé au Mans ? Avec 18 ans et 287 jours ?

[Philippe Rafesthain]

Re : 24h du Mans 2014

Je ne m'étais encore jamais exprimé sur ce forum au sujet du sport auto d'aujourd'hui, et du Mans en particulier. Je profite de ces réactions passionnées pour le faire, et notamment celles d'Abarth 70HP dont les arguments sont, je trouve, assez brillamment exposés, et dont je partage globalement l'analyse.

Je rejoins donc le cortège des pisse-froid, des nostalgiques, des passéistes et de tous ceux qui n'ont pas réussi à faire le deuil de leur enfance et de leur jeunesse. Les 24 Heures du XXIème siècle ne mettent plus mes sens en éveil. Je n'y trouve plus les racines de ma passion. Je le regrette sincèrement, mais c'est comme ça.

Je prends désormais beaucoup plus de plaisir à cultiver cette passion au travers des photos et de la presse d'époque qu'en étant parqué à la périphérie d'un circuit. (La notion "d'époque" étant - je le concède - à la fois très vaste et très subjective, avec des contours propres à chacun.)

Voici d'ailleurs - en quelque sorte sous forme de lettre ouverte - un extrait de ce que j'écrivais en privé, il y a seulement deux jours, à un éminent journaliste / historien qui m'avait avoué que lui aussi, pour la première fois depuis "très très longtemps croyez-moi", il renonçait cette année au pèlerinage sarthois :

... Moi non plus, il y a 25 ans, je ne pouvais pas imaginer de ne plus y aller un jour... Et pourtant, cela fait plusieurs années que j'ai laissé tomber et je ne m'en porte pas plus mal. Je suis toujours la course avec intérêt par TV et internet interposés, mais la magie s'est quand même évaporée à mesure que les anciens stands, village et autres infrastructures à taille humaine ont été rasés, et que les pins on été coupés... Ils sont loin ces vendredis soirs d'avant-course au plus près des voitures que les mécanos achevaient de fignoler au cul des camions. Loin cette béatitude, non seulement contemplative, du paddock, mais aussi olfactive dans laquelle nous plongeaient les arômes subtilement mêlés d'herbe fauchée, de résine polyester, d'huile de ricin et d'andouillettes frites...

Certes, il faut bien vivre avec son temps, et je demeure très respectueux de ceux qui continuent de faire vivre et d'aimer Le Mans. Mais j'ai décidé en ce qui me concerne de rêver avec le passé.