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1968 carnet d'un passionne

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  • Oui, on veut savoir ...

    Bon en attendant les confidences du Géjé voici lagrille d'Albi et les conclusions du G.G. d'Autodiva sur la saison F3 68 .



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    • RE. Désolé pour le doublon, ce genre de chose est indépendant de moi bien que j'ai d^appuyer deux fois sur la coche "envoyer la réponse". Et puis, les petits redoublés, c'était une autre époque. Je ne me souviens plus du nom, du prénom et surnom cde la dame. Pour cela, il faudrait relire le livre de J-C Haller, la mort dans mon contrat et qui parle de la carrière de François. Ayant jeté un rapide coup d'oeil, il semble que oui. Aplus.

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      • RE. Merci pour l'envoi de cette grille, que des noms connus, même les plus inconnus pour certains d'entre-vous. Oui, je dévorais les Sport-Auto et l'Equipe tous les jours.

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        • En attendant avec impatience le dossier complet de P4 et la grille de Tipo ....La suite.

          27 OCTOBRE

          VALLELUNGA F2

          La 9ème et ultime manche du Trophée européen se déroulait sur les terres FERRARI à proximité de la capitale italienne. Une course pour du beurre puisque le vainqueur et son dauphin était déjà sûr de leur classement savoir BELTOISE et PESCAROLO. L’attrait majeur de cette course résidait donc en la confirmation ou non de la victoire FERRARI d’HOCKENHEIM et pour ce faire la Scuderia n’avait pas lésiné engageant 3 DINO pour Tino BRAMBILLA, Derek BELL et Andréa DE ADAMICH dont c’était le retour à la compétition après son accident de début de saison à BRANS HATCH. RINDT absent, il appartenait aux MATRA de donner la réplique aux italiennes mais seuls BELTOISE et PESCAROLO représentaient les couleurs françaises. Graham HILL et sa LOTUS et BMW avec Jo SIFFERT et Hubert HANHE étaient bien présents, mais on avait vu que jusque là, ils n’étaient pas de taille à viser la victoire tout comme la TECNO de REGAZZONI. Les essais confirmaient tout cella puisque les deux DINO de BRAMBILLA et DE ADAMICH réalisaient les meilleurs chronos. La surprise venait une nouvelle fois de GETHIN qui confirmait avec sa BRABHAM privée sa performance d’ALBI en étant 3ème devant REGAZZONI et les MATRA en retrait. Suivaient SIFFERT, BELL et HILL . La course courue en 2 manches avec addition des temps, voyait dans la première un imparable doublée des « rosso » dans le même ordre que celui des essais. Seul REGAZZONI paru menaçant en début d’épreuve, mais très vite il dû renoncer suite à des problèmes d’allumage, laissant à GETHIN et BELTOISE le soin de mener la chasse à distance des duettistes de FERRARI sans ni s’en rapprocher ni se départager. Pour la seconde manche à la quelle il manquait SIFFERT en panne d’alimentation, le scénario allait être quasi identique , si ce n’est que cette fois c’est DE ADAMICH qui s’emparait du commandement au départ mais qui bien vite céda à son compatriote et équipier qui pu ainsi confirmer sa victoire totale en s’adjugeant les 2 manches. Derrière les FERRARI, Peter GETHIN confirmait qu’il était bien maintenant un sérieux challenger en restant menaçant et réussissant même à surprendre DE ADAMICH pour s’adjuger la seconde place sous le drapeau à damiers ce qui n’empêchait pas ce dernier de finir second au général à l’addition des temps. Derrière suivaient les MATRA boys BELTOISE et PESCAROLO, BELL et HILL. Maintenant les F2 vont prendre la direction de l’Argentine pour la TEMPORADA.

          Les DINO FERRARI devant… les autres derrière


          Peter GETHIN et la BRABHAM de Frank LYTHGOE RACING la révélation de fin de saison
           

           

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          • Une fois de plus ce charmant forum avait oublié de m'ouvrir la dernière page ....Mes excuses 

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            • je ne savais pas qu'il existait des DINO FERRARI en monoplace.... ON EN APPREND TOUS LES JOURS.  
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              • Tu préfères FERRARI DINO ???? 

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                • Envoyé par CMTARGA Voir le message
                  Tu préfères FERRARI DINO ???? 
                  NON, j'ai toujours milité pour l'appellation Dino Ferrari et pourtant, quand on regarde les stands au Mans, c'est Ferrari Dino il me semble...
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                  • Bon alors la CANETTE je parle de DINO FERRARI depuis pas mal de temps ..ne lirais-tu pas mes magnifiques propos ????

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                    • mais où ? Seules les GT m'intéressent. Il me semble d'ailleurs avoir ouvert un sujet, sans réel succès. Je voulais des photos de stands.  Faut que je cherche.
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                      • RIVERSIDE CAN AM

                        Les McLAREN boys avaient besoin d’une revanche éclatante après la déconvenue de LAGUNA SECA et tout était bien parti pour qu’il en soit ainsi. Bruce qui avait besoin d’une victoire pour réintégrer le doublé en tête du championnat derrière Denny signant la pole devant ce dernier. Le drapeau vert abaissé et comme par habitude, le train orange se mettait en ordre devant les habituels HALL et DONOHUE qui eux aussi jouaient à chaque fois les mêmes seconds rôles. Mais la belle machine kiwi allait s’enrailler quand Denny eu la malchance de rencontrer sur son chemin un concurrent en perdition qui démolit son aile avant droite. Contraint de stopper pour réparer, DONOHUE et HALL ainsi que MOTSCHENBASCHER étaient passés faisant que le champion F1 encore en titre, n’était que 5ème pendant que son équipier patron signait la victoire utile pour reprendre la seconde place au championnat. Signalons également que devant l’écrasante domination CHEVROLET emmenée par les McLAREN officielles, FORD s’était décidé à muscler son V8 au grand désarroi de REVSON, GURNEY et ANDRETTI qui tous abandonnèrent moteur cassé.

                        Le prévisible doublé McLAREN était en vue…


                        ...Quand les impondérables de la course le firent chavirer


                        [SIZE=3]DONOHUE et HALL en parfaits seconds rôles
                        [/SIZE]





                         

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                        • [SIZE=3]3 NOVEMBRE[/SIZE]
                          [SIZE=3]GP DU MEXIQUE[/SIZE]



                          [SIZE=3]Nous y voilà , l’ultime manche du championnat du monde allait se jouer sur l’autodrome situé à deux pas de la capital mexicaine. Qui des trois mousquetaires encore en liste allait l’emporter? Difficile à dire car chacun à un moment ou l’autre a pris la main, même si Graham HILL, [/SIZE][SIZE=3]avec[/SIZE][SIZE=3] ses victoires successives d’Espagne et de Monaco en est toujours resté le leader. Tour à tour Jackie STEWART malgré son accident en F2 et les séquelles de son poignet, puis Denny HULME qui a enfin bien fait fonctionner sa McLAREN, ont réussit à combler l’écart sur le moustachu londonien qui a connu à son tour une période sans. A la veille des premiers essais les paris étaient ouverts mais bien malin qui pouvait affirmer le résultat. Ces essais allaient-ils aidé à y voir plus clair ? Pas vraiment car à leur terme, aucun des trois ne figuraient aux meilleurs places HILL le mieux classé n’était que 3ème juste devant HULME mais précédé par Jo SIFFERT et sa LOTUS privée, ainsi que Chris AMON et sa FERRARI. [/SIZE][SIZE=3]M[/SIZE][SIZE=3]ais c’était pire pour STEWART qui n’avait décroché que le 7ème temps, précédé par Dan GURNEY qui a définitivement abandonné son EAGLE pour une McLAREN et John SURTEES et sa HONDA. MATRA, malgré ses 4 voitures, semblait handicapée sur cette piste bosselée ce que confirmait les médiocres performances de BELTOISE (13ème) et SERVOZ-GAVIN (16ème) sans parler de PESCAROLO avant dernier. Il faut dire que les bleus ont joué de malchance durant ces essais. C’est d’abord STEWART qui victime d’un cardan baladeur perd une roue et endommage sérieusement sa voiture de course. Il prend alors le mulet que SERVOZ GAVIN avait investi et avec lequel il signe son temps à l’arraché. SERVOZ lui pense que son week-end est fini, mais au dernier moment STEWART ayant récupéré sa voiture de course réparée, il prendra finalement le départ [/SIZE][SIZE=3]avec[/SIZE][SIZE=3]. Dans l’écurie française ce n’est pas beaucoup mieux les ennuis de moteur faisant passer BELTOISE d’une voiture à une autre, le pauvre PESCA devant attendre son heure d’où sa position misérable pour son deuxième GP. Bref pas les conditions idéales pour affronter cet ultime combat. [/SIZE]
                          [SIZE=3]Au baisser du drapeau [/SIZE] [SIZE=3]SIFFERT et AMON cafouillent, si bien que HILL et surtout SURTEES en profitent pour les dépasser, la HONDA bouclant même le 1[/SIZE][SIZE=3]er[/SIZE][SIZE=3] tour en tête mais surchauffant, va laisser [/SIZE][SIZE=3]re[/SIZE][SIZE=3]passer la LOTUS officielle. Derrière STEWART qui lui a pris un bon départ est 3ème devant AMON, HULME, RODRIGUEZ, RINDT, SIFFERT etc . Dès le second tour, STEWART double également SURTEES et se lance à la poursuite de HILL. Mieux au 5ème tour la MATRA est en tête et comme HULME vient de passer AMON et que SURTEES va de moins en moins bien, nous voilà avec le trio des prétendant[/SIZE][SIZE=3]s[/SIZE][SIZE=3] aux 3 premières places, STEWART et HILL roue dans roue et HULME très légèrement derrière, soit le scénario idéal pour cette finale. Malheureusement ce bel ordonnancement n’allait pas rester ainsi, lorsque à l’abord du 10ème tour une suspension de la McLAREN de Denny HULME va brusquement s’effondrer mettant un terme prématuré à ses espoirs d’un second titre consécutif. Peu avant HILL avait repris son bien [/SIZE][SIZE=3]à[/SIZE][SIZE=3] STEWART [/SIZE][SIZE=3]et lui [/SIZE][SIZE=3]maintenant devait subir les assauts d’un SIFFERT bien revenu de sa bévue du départ. Le suisse après avoir titillé l’écossais, le sautait sans coup férir, pour s’emparer de la seconde place et le reléguer à la 3ème ce qui aussi lui retirait ses prétentions au titre, HILL possédant alors une avance suffisante [/SIZE][SIZE=3]aux points [/SIZE][SIZE=3]pour ceindre la couronne mondiale. Devant cette situation, Colin CHAPMAN donna même l’ordre à son pilote de lever le pied ce qui permit à la LOTUS de Rob WALKER de s’emparer du commandement. Nous[/SIZE][SIZE=3] en étions seulement au premier tiers de la course que le championnat semblait déjà joué. Derrière ce trio on retrouvait après les abandons d’AMON, SURTEES et RINDT, Dan GURNEY 4ème et Jack BRABHAM 5èm[/SIZE][SIZE=3]e[/SIZE][SIZE=3] puis un SERVOZ-GAVIN lui aussi bien remonté prêt à marquer le dernier point de la 6ème place. La position du pilote français s’améliorait [/SIZE][SIZE=3]encore, [/SIZE][SIZE=3]quand d‘une part GURNEY était aussi victime des suspensions de sa McLAREN et surtout quand SIFFERT d[/SIZE][SIZE=3]û[/SIZE][SIZE=3] repasser par les stands pour faire régler son accélérateur permettant à Graham HILL de reprendre le commandement et à la course au titre de reprendre un peu de couleurs, au cas où la LOTUS aurait un problème la MATRA de STEWART étant toujours à l’affût. Mais il était dit que les dieux de la course avait choisi leur camp, lorsqu’après la mi course, STEWART perdit de plus en plus de temps sur le leader au point de se faire rattraper puis doubler par un Bruce McLAREN revenu du diable vauvert après avoir pris l’ascendant sur BRABHAM en délicatesse avec sa boite de vitesse et SERVOZ GAVIN en panne de moteur alors qu’il était 4ème. Cette fois la messe était définitivement dite, d’autant que l’écossais s’arrêtera définitivement à 10 tours de la fin pression d’essence à zéro suite à une mauvaise alimentation. Graham HILL pouvait ainsi dérouler jusqu’au drapeau à damiers et remporter victoire et second titre mondial là où 4 années plus tôt il l’avait perdu face au[/SIZE][SIZE=3]x[/SIZE][SIZE=3] FERRARI de SURTEES et BANDINI ( cf la bio de ce dernier) . LOTUS était également sacré et grâce à sa seconde place , Bruce McLAREN assurait la seconde place de sa marque au championnat constructeurs. [/SIZE][SIZE=3]La saison 1968 de F1 s’achève [/SIZE][SIZE=3]donc [/SIZE][SIZE=3]comme elle a commencé, sur un triomphe LOTUS, il manque juste celui qui avait fait sa gloire LE GRAND Jimmy CLARK, dont l’ombre a [/SIZE][SIZE=3]toujours [/SIZE][SIZE=3]plané sur ce petit monde. [/SIZE]

                          [SIZE=3]Graham HILL et LOTUS les grands vainqueurs
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                          [SIZE=3]Jackie STEWART et la MATRA des débuts fracassants[/SIZE]


                          [SIZE=3]Denny HULME était dans le coup pour sa première année chez McLAREN[/SIZE]


                          [SIZE=3]Le trio majeur de cette course HILL-SIFFERT-STEWART[/SIZE]


                          [SIZE=3]Bruce McLAREN peut être satisfait de la seconde place au championnat constructeurs [/SIZE]




                           

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                          • On finit en beauté avec ces foutus SIZE 

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                            • VU QUE LE TEXTE EST ILLISIBLE JE LE REPASSE 

                              [SIZE=3]Nous y voilà , l’ultime manche du championnat du monde allait se jouer sur l’autodrome situé à deux pas de la capital mexicaine. Qui des trois mousquetaires encore en liste allait l’emporter? Difficile à dire car chacun à un moment ou l’autre a pris la main, même si Graham HILL,[/SIZE]avec ses victoires successives d’Espagne et de Monaco en est toujours resté le leader. Tour à tour Jackie STEWART malgré son accident en F2 et les séquelles de son poignet, puis Denny HULME qui a enfin bien fait fonctionner sa McLAREN, ont réussit à combler l’écart sur le moustachu londonien qui a connu à son tour une période sans. A la veille des premiers essais les paris étaient ouverts mais bien malin qui pouvait affirmer le résultat. Ces essais allaient-ils aidé à y voir plus clair ? Pas vraiment car à leur terme, aucun des trois ne figuraient aux meilleurs places HILL le mieux classé n’était que 3ème juste devant HULME mais précédé par Jo SIFFERT et sa LOTUS privée, ainsi que Chris AMON et sa FERRARI. Mais c’était pire pour STEWART qui n’avait décroché que le 7ème temps, précédé par Dan GURNEY qui a définitivement abandonné son EAGLE pour une McLAREN et John SURTEES et sa HONDA. MATRA, malgré ses 4 voitures, semblait handicapée sur cette piste bosselée ce que confirmait les médiocres performances de BELTOISE (13ème) et SERVOZ-GAVIN (16ème) sans parler de PESCAROLO avant dernier. Il faut dire que les bleus ont joué de malchance durant ces essais. C’est d’abord STEWART qui victime d’un cardan baladeur perd une roue et endommage sérieusement sa voiture de course. Il prend alors le mulet que SERVOZ GAVIN avait investi et avec lequel il signe son temps à l’arraché. SERVOZ lui pense que son week-end est fini, mais au dernier moment STEWART ayant récupéré sa voiture de course réparée, il prendra finalement le départ avec. Dans l’écurie française ce n’est pas beaucoup mieux les ennuis de moteur faisant passer BELTOISE d’une voiture à une autre, le pauvre PESCA devant attendre son heure d’où sa position misérable pour son deuxième GP. Bref pas les conditions idéales pour affronter cet ultime combat.

                              Au baisser du drapeau SIFFERT et AMON cafouillent, si bien que HILL et surtout SURTEES en profitent pour les dépasser, la HONDA bouclant même le 1er tour en tête mais surchauffant, va laisser repasser la LOTUS officielle. Derrière STEWART qui lui a pris un bon départ est 3ème devant AMON, HULME, RODRIGUEZ, RINDT, SIFFERT etc . Dès le second tour, STEWART double également SURTEES et se lance à la poursuite de HILL. Mieux au 5ème tour la MATRA est en tête et comme HULME vient de passer AMON et que SURTEES va de moins en moins bien, nous voilà avec le trio des prétendants aux 3 premières places, STEWART et HILL roue dans roue et HULME très légèrement derrière, soit le scénario idéal pour cette finale. Malheureusement ce bel ordonnancement n’allait pas rester ainsi, lorsque à l’abord du 10ème tour une suspension de la McLAREN de Denny HULME va brusquement s’effondrer mettant un terme prématuré à ses espoirs d’un second titre consécutif. Peu avant HILL avait repris son bien à STEWART et lui maintenant devait subir les assauts d’un SIFFERT bien revenu de sa bévue du départ. Le suisse après avoir titillé l’écossais, le sautait sans coup férir, pour s’emparer de la seconde place et le reléguer à la 3ème ce qui aussi lui retirait ses prétentions au titre, HILL possédant alors une avance suffisante aux points pour ceindre la couronne mondiale. Devant cette situation, Colin CHAPMAN donna même l’ordre à son pilote de lever le pied ce qui permit à la LOTUS de Rob WALKER de s’emparer du commandement. Nous en étions seulement au premier tiers de la course que le championnat semblait déjà joué. Derrière ce trio on retrouvait après les abandons d’AMON, SURTEES et RINDT, Dan GURNEY 4ème et Jack BRABHAM 5ème puis un SERVOZ-GAVIN lui aussi bien remonté prêt à marquer le dernier point de la 6ème place. La position du pilote français s’améliorait encore, quand d‘une part GURNEY était aussi victime des suspensions de sa McLAREN et surtout quand SIFFERT dû repasser par les stands pour faire régler son accélérateur permettant à Graham HILL de reprendre le commandement et à la course au titre de reprendre un peu de couleurs, au cas où la LOTUS aurait un problème la MATRA de STEWART étant toujours à l’affût. Mais il était dit que les dieux de la course avait choisi leur camp, lorsqu’après la mi course, STEWART perdit de plus en plus de temps sur le leader au point de se faire rattraper puis doubler par un Bruce McLAREN revenu du diable vauvert après avoir pris l’ascendant sur BRABHAM en délicatesse avec sa boite de vitesse et SERVOZ GAVIN en panne de moteur alors qu’il était 4ème. Cette fois la messe était définitivement dite, d’autant que l’écossais s’arrêtera définitivement à 10 tours de la fin pression d’essence à zéro suite à une mauvaise alimentation. Graham HILL pouvait ainsi dérouler jusqu’au drapeau à damiers et remporter victoire et second titre mondial là où 4 années plus tôt il l’avait perdu face aux FERRARI de SURTEES et BANDINI ( cf la bio de ce dernier) . LOTUS était également sacré et grâce à sa seconde place , Bruce McLAREN assurait la seconde place de sa marque au championnat constructeurs. La saison 1968 de F1 s’achève donc comme elle a commencé, sur un triomphe LOTUS, il manque juste celui qui avait fait sa gloire LE GRAND Jimmy CLARK, dont l’ombre a toujours plané sur ce petit monde.

                               

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                              • C'est quand même mieux pour vos pauvres yeux 

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