L’accident d’Apollo 13. « Houston, we have a problem »
Le 14 avril 1970 vers 3 h 7 UTC, soit presque 56 heures après le lancement et à peu près à mi-parcours de la destination du vaisseau (à plus de 300 000 kilomètres de la Terre), Swigert déclenche, à la demande du Centre de contrôle de mission de Houston, le brassage, par un ventilateur, de l'oxygène contenu dans le réservoir no 2. Il s'agit d'un des deux réservoirs situés dans le module de service qui, d'une part, fournissent l'atmosphère respirable de la capsule Apollo et, d'autre part, alimentent les trois piles à combustible qui produisent l'électricité — et l'eau — du vaisseau. Ce brassage de routine sert à homogénéiser l'oxygène conservé sous pression à l'état liquide, afin d'optimiser le fonctionnement du capteur qui mesure la quantité d'oxygène restante. 16 secondes plus tard, l'équipage entend une explosion sourde, tandis qu'une alarme se déclenche à la suite d'une chute de tension sur le circuit électrique B du module de commande.
L'explosion a enlevée toute une partie.
Les astronautes l'ignorent, mais un court-circuit électrique, produit par le câble d'alimentation (en partie dénudé) du ventilateur à l'intérieur du réservoir d'oxygène no 2, a déclenché la combustion de la couche d'isolant entourant le câblage électrique, portant la température à plus de 500 °C. La pression résultante a fait exploser le réservoir. Le bruit provoqué fait immédiatement réagir les astronautes. C'est à ce moment que Swigert prononce ces mots devenus célèbres :
« Houston, on a eu un problème ». A suivre…
Le 14 avril 1970 vers 3 h 7 UTC, soit presque 56 heures après le lancement et à peu près à mi-parcours de la destination du vaisseau (à plus de 300 000 kilomètres de la Terre), Swigert déclenche, à la demande du Centre de contrôle de mission de Houston, le brassage, par un ventilateur, de l'oxygène contenu dans le réservoir no 2. Il s'agit d'un des deux réservoirs situés dans le module de service qui, d'une part, fournissent l'atmosphère respirable de la capsule Apollo et, d'autre part, alimentent les trois piles à combustible qui produisent l'électricité — et l'eau — du vaisseau. Ce brassage de routine sert à homogénéiser l'oxygène conservé sous pression à l'état liquide, afin d'optimiser le fonctionnement du capteur qui mesure la quantité d'oxygène restante. 16 secondes plus tard, l'équipage entend une explosion sourde, tandis qu'une alarme se déclenche à la suite d'une chute de tension sur le circuit électrique B du module de commande.
L'explosion a enlevée toute une partie.
Les astronautes l'ignorent, mais un court-circuit électrique, produit par le câble d'alimentation (en partie dénudé) du ventilateur à l'intérieur du réservoir d'oxygène no 2, a déclenché la combustion de la couche d'isolant entourant le câblage électrique, portant la température à plus de 500 °C. La pression résultante a fait exploser le réservoir. Le bruit provoqué fait immédiatement réagir les astronautes. C'est à ce moment que Swigert prononce ces mots devenus célèbres :
« Houston, on a eu un problème ». A suivre…
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