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  • ferrari p4
    a répondu
    Bonjour, je me faisais un plaisir de lire la suite côté soviétique, loupé, dommage, par les temps qui courent, il m'est très agréable de lire la prose des uns et des autres, que ce soit sur l'espace et les passionnés d'une saison, le tout, avec des documents photographiques………. cela permet de se faire une autre idée.

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  • prosto
    a répondu
    En attente. Ce forum recommence  à refuser mes écrits ! Pitoyable !!!
    Dernière modification par prosto, 16 avril 2020, 09h10.

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  • prosto
    a répondu
    Merci à toi pour ce petit message. Oui je pense aussi que les prévisions auront du retard. Surtout en ce moment. Un texte remet effectivement en question les orientations de l’agence spatiale américaine, dont l’un de ses principaux objectifs : poser des astronautes sur la Lune en 2024. Officiellement, ces expéditions doivent préparer un premier voyage habité vers Mars en 2033 et pas sur la lune...à suivre ! En tout cas j'avais fais une erreur car le projet Orion était celui de Bush.

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  • EIrx8
    a répondu
    Envoyé par prosto Voir le message
    [FONT=Calibri][FONT=Arial]

    Ce sera quand même ma prochaine étape. Merci pour ceux qui m’ont lu, je les remercie, car cela me passionne toujours autant et le programme américain Orion (hommes sur la lune en 2024) devait être somptueux.
     
    bonjour
       Ton enthousiasme  fait plaisir a voir ,car je doute fort que tout cela se réalise dans les temps , si cela se fait réellement les temps on changé trouver les budgets n est plus aussi simple que cela l était a l’époque  que tu évoquais .
     en tout cas bravo pour tes recherches et bon courage pour trouver la même chose de l autre coter du rideau de fer .

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  • camerat
    a répondu
    Merci Prosto,

    On attend la version CCCP….

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  • prosto
    a répondu
    Les coûts de 1961 à 1975.

    Le programme Apollo dans son ensemble a couté 288 milliards US $ (valeur 2019 corrigée de l'inflation). Une partie de ce coût est imputable au programme Gemini qui a permis la mise au point des techniques de rendez-vous spatial (34,8 milliards US$) et aux différentes missions robotiques telles que le programme Surveyor (étude du sol, technique d'atterrissage...), le programme Lunar Orbiter (repérage photographique des sites d'atterrissage, cartographie détaillée de la Lune, irrégularités du champ gravitationnel lunaire, ..), etc. dont le coût est évalué à 26,1 milliards US$.

    Le programme Apollo proprement dit est évalué à 237,1 milliards US$. Sur ce montant 60 milliards US$ ont été dépensés pour développer le lanceur géant Saturn V, 39 milliards US$ pour concevoir le module de commande et de service Apollo et 23,4 milliards US$ pour développer le module lunaire Apollo. Le solde a été utilisé pour construire les infrastructures, fabriquer les différents éléments (lanceurs, vaisseaux) et la gestion des missions.

    Ne pas perdre de vue que cela représentait 1, 7 % du budget fédéral en 1970. Pour la même période allant de 1963 à 1975 (date de l’arrêt de la guerre du Vietnam) le coût de ce conflit aurait coûté près de 800 milliards de dollar US valeur 2019.

    Maintenant mes amis je vais faire une pose. Trouver des documents sur la période de 1961 à 1975 concernant la conquête de l’espace par l’URSS (plutôt la Russie) sera plus difficile.

    Ce sera quand même ma prochaine étape. Merci pour ceux qui m’ont lu, je les remercie, car cela me passionne toujours autant et le programme américain Orion (hommes sur la lune en 2024) devait être somptueux.
     

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  • prosto
    a répondu
    Le train Apollo vers la lune





    Toutes les fusée Saturne 5 utilisées

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  • ferrari p4
    a répondu
    Bonsoir, ENCORE………………………….

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  • prosto
    a répondu
    Les étages de Saturne V



    Les 5 moteurs F1

    Le premier étage
    L’étage S-IC était construit par la société Boeing au centre d’assemblage Michoud, à La Nouvelle-Orléans, où furent plus tard construits les réservoirs extérieurs de la navette spatiale américaine. La quasi-totalité de la masse de 2 000 tonnes au décollage du S-IC vient du RP-1 et de l’oxygène liquide qu'elle contient.
    Cet étage faisait 42 mètres de haut et 10 mètres de diamètre, et fournissait une poussée de 3 500 tonnes propulsant la fusée pendant les 67 premiers kilomètres d’ascension.



    Les 5 moteurs J2

    Le second étage
    Le S-II était construit par North American Aviation à Seal Beach en Californie. Utilisant de l’oxygène et de l’hydrogène liquides, ses cinq moteurs J-2 présentaient une disposition similaire au S-IC. Le deuxième étage accélérait Saturn V à travers les hautes couches de l’atmosphère grâce à une poussée de 525 tonnes (105 t x 5). Avec ses réservoirs remplis, 97 % de la masse de l’étage provenait des ergols.



    Le seul moteur J2


    Le troisième étage
    L’étage S-IVB était fabriqué par la compagnie Douglas Aircraft à Huntington Beach en Californie. Il avait un moteur J-2 (105 tonnes de poussée) et utilisait les mêmes ergols que le S-II. Le S-IVB avait également une structure à cloison commune pour séparer les deux réservoirs. Cet étage était utilisé deux fois au cours d’une mission lunaire, une première fois pour la mise en orbite après l’extinction du deuxième étage, et une deuxième fois pour la manœuvre de l’injection « trans-lunaire »Translunar injection » - TLI). En clair, prendre le chemin vers la Lune.

    La manœuvre TLI intervient environ 2 heures et demie après le lancement : le moteur du troisième étage est rallumé pour propulser le vaisseau spatial vers la Lune. La propulsion du S-IVB durant 6 minutes ce qui porte la vitesse des vaisseaux à plus de 10 km/s, ceux-ci peuvent ainsi s’échapper de l’attraction de la Terre pour se diriger vers la Lune. Quelques heures après la manœuvre TLI, le module de commande et de service Apollo (CSM) se sépare du troisième étage, pivote de 180 degrés, puis s’arrime au module lunaire (LEM) qui était situé sous le CSM pendant la phase de lancement. Enfin le nouvel ensemble formé par le CSM et le LEM se détache du troisième étage. Le troisième étage pourrait présenter un danger pour la suite de la mission puisque les vaisseaux Apollo suivent la même trajectoire inertielle. Pour éviter tout risque de collision, les ergols restants dans les réservoirs du troisième étage sont évacués dans l'espace ce qui par réaction modifie sa trajectoire.
     

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  • prosto
    a répondu
    Oui Camerat et aussi un livre qui servit pour le film écrit parJeffrey Kluger avec Jim Lovell le commandant d'Apollo 13. Livre paru en 1995 que j'ai lu 3 fois.

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  • camerat
    a répondu
    Et cela a fait un film formidable.

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  • prosto
    a répondu
    Les contrôleurs tentent pendant quelques minutes encore de sauver la dernière pile à combustible, mais celle-ci décline aussi à mesure que l'oxygène s'épuise. 45 minutes après le début de l'incident, Liebergot (à la console de contrôle à Houston) annonce à Gene Kranz (à la salle de contrôle) qu'il faut envisager d'utiliser le module lunaire (ou LEM) comme vaisseau de secours, car ses spécialistes indiquent que la dernière pile à combustible ne fonctionnera pas plus de deux heures.
    Dans des circonstances normales, le LEM reste en sommeil jusqu'à l'approche de la Lune, afin d'économiser son énergie fournie par des batteries. Les seuls équipements allumés sont des résistances chauffantes, alimentées par le module de commande et de service, qui maintiennent une température minimale. Il faut donc réactiver le LEM. Mais cette opération complexe, normalement lancée depuis le module de commande, n'est plus possible, faute d'énergie. Les techniciens doivent donc mettre au point une série d'instructions pour aller puiser l'énergie nécessaire dans les batteries du module de descente. Heureusement, une simulation effectuée un an auparavant avait déjà traité ce cas. Il va falloir passer dans le LEM calculé pour 2 personnes et 2 jours d’oxygène, à 3 pour 4 jours.




    Survol de la Lune


    Une première manœuvre est effectuée environ six heures après l'accident, pour replacer le vaisseau sur une trajectoire qui le ramène de manière naturelle vers la Terre. Le moteur de l'étage de descente du module lunaire fonctionne durant 34 secondes. Seize heures plus tard, le vaisseau contourne la Lune à une distance de 254 km. Les communications sont interrompues durant 25 minutes car la Lune s'interpose entre la Terre et le vaisseau. L'équipage bat à ce moment le record de distance à la Terre (400 171 km), car l'orbite choisie est plus haute que pour les missions précédentes et la Lune est à l'apogée de son orbite.
    Avant la rentrée dans l'atmosphère, l'équipage se réinstalle dans le module de commande (Odyssey), seul capable de les ramener sur Terre grâce à son bouclier thermique. Ils réactivent, étape par étape, les systèmes du module. Ils commencent par larguer le module de service. Ils aperçoivent pour la première fois, à leur grande surprise, que le panneau situé au niveau du réservoir d'oxygène a été expulsé. Le module lunaire Apollo est largué très peu de temps avant d'entamer la rentrée atmosphérique, pour minimiser la consommation des ressources limitées en oxygène et surtout en énergie du module de commande, qui ne fonctionne plus que grâce à ses batteries de rentrée. Lorsque le module lunaire est largué, celui-ci peut encore fournir de l'oxygène pendant 124 heures mais de l'eau durant seulement 5 heures et demie et de l'électricité durant 4 heures et demie.
    Les conclusions de l'enquête menées suite à l'accident d'Apollo 13 entraînèrent le report de la mission suivante (Apollo 14) pour permettre d'en tirer les conséquences. Son lancement fut repoussé à début 1971.
     

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  • prosto
    a répondu
    L’accident d’Apollo 13. « Houston, we have a problem »

    Le 14 avril 1970 vers 3 h 7 UTC, soit presque 56 heures après le lancement et à peu près à mi-parcours de la destination du vaisseau (à plus de 300 000 kilomètres de la Terre), Swigert déclenche, à la demande du Centre de contrôle de mission de Houston, le brassage, par un ventilateur, de l'oxygène contenu dans le réservoir no 2. Il s'agit d'un des deux réservoirs situés dans le module de service qui, d'une part, fournissent l'atmosphère respirable de la capsule Apollo et, d'autre part, alimentent les trois piles à combustible qui produisent l'électricité — et l'eau — du vaisseau. Ce brassage de routine sert à homogénéiser l'oxygène conservé sous pression à l'état liquide, afin d'optimiser le fonctionnement du capteur qui mesure la quantité d'oxygène restante. 16 secondes plus tard, l'équipage entend une explosion sourde, tandis qu'une alarme se déclenche à la suite d'une chute de tension sur le circuit électrique B du module de commande.



    L'explosion a enlevée toute une partie.


    Les astronautes l'ignorent, mais un court-circuit électrique, produit par le câble d'alimentation (en partie dénudé) du ventilateur à l'intérieur du réservoir d'oxygène no 2, a déclenché la combustion de la couche d'isolant entourant le câblage électrique, portant la température à plus de 500 °C. La pression résultante a fait exploser le réservoir. Le bruit provoqué fait immédiatement réagir les astronautes. C'est à ce moment que Swigert prononce ces mots devenus célèbres :

    « Houston, on a eu un problème ». A suivre…
     
    Dernière modification par prosto, 23 mars 2020, 11h25.

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  • prosto
    a répondu
    Le drame d’Apollo 1 (27 janvier 1967).

    C'est au début de1965 que la NASA programme la première mission habitée avec les modules de commande Apollo pour 1967. Le programme se déroule sans trop de problèmes, la Saturn 1B AS204 qui emportera l'équipage vole en février 1966 après 10 vols du Saturn 1. En mai, une maquette grandeur réelle du Saturn 5 est amené sur le complexe de lancement 39, le port lunaire Apollo au mois de mai.

    Le 21 mars 1966, la NASA annonce que l'équipage commandé par Virgil Grissom, Edwards White et Roger Chaffee pilotera le premier vol habité d'Apollo à l'automne prochain avec en réserve J. Mc Divitt, D. Scott et R. Schweikart.



    Le vendredi 27 janvier 1967, les astronautes Virgil Grissom, Edward White et Roger Chaffee prennent place dans la cabine 012, pour une seconde simulation de compte à rebours au sommet du lanceur AS 204 sur le pad 34. Grissom est couché sur le siège gauche, White au centre et Chaffee à droite. Une odeur désagréable est notée en entrant dans le module. Les analyses ne montrent rien d'anormal.

    Le système de communication donne beaucoup de soucis aux techniciens depuis que la cabine est sur le pad. Grissom avait discuté quelques jours avant avec Slayton, le patron des astronautes des problèmes de communications du vaisseau et suggérer que la manager du programme Joe Shea reste dans le module, assis dans la partie basse pour vérifier l'état des transmissions avec le sol. L'idée est abandonnée par le manque de place et le fait que le réseau de communication de cette 4è personne passerait par un autre circuit que celui utilisé en vol. De plus, la fermeture de l'écoutille est la mise en pression de la cabine interdisait le passage de câbles supplémentaires à travers la paroi. Slayton et Shea écouteront les communications depuis le centre de contrôle, dans le blockhaus avec le CapCom Stuart Roosa.



    A 14 h 45, heure locale, la cabine est pressurisée, les visières des astronautes abaissées. Le CD doit se terminer vers 19 h 31. Depuis le début du programme de vols habité US, l'oxygène pur à 100% est utilisé pour pressuriser les cabines et les scaphandres des astronautes. L'oxygène est préféré au mélange avec de l'azote qui rend complexe le système de plomberie de bord et alourdit la masse du vaisseau. Pour cette simulation, la cabine est en légère surpression de 10% par rapport à la pression atmosphérique ce qui permettra de déceler d'éventuelle fuite d'air.

    18 h 30 mn 21 s, dans le centre de contrôle, les données télémétriques indiquent que le pouls des astronautes augmente et que le vaisseau bouge.
    18 h 30 mn 54 s, un éclair de feu illumine le pad 34 où 27 techniciens attendent le "GO" pour continuer le décompte. Dans la cabine, un sursaut de courant est enregistré, indiquant un court-circuit dans les milliers de kilomètres de câblage du module.
    18 h 31 mn 04 s, "Au feu, nous avons le feu dans la cabine" lance Grissom. Le feu apparemment est situé sous sa couchette au niveau des jambes. Il remonte le long de la paroi jusqu'au tableau des instruments. L'astronaute essaie de dévisser les 6 écrous qui fixe l'écoutille tandis que résonne les alarmes de bord.
    18 h 31 mn 12 s, la pression dans la cabine est au maximum. Dans cet environnement d'oxygène pur, tout s'enflamme et brûle avec une extraordinaire rapidité.
    18 h 31 mn 16 s, Chaffee lance : "Nous avons le feu à bord, laissez-nous sortir, nous brûlons" !
    18 h 31 mn 19 s, la pression à bord est deux fois celle au niveau du sol. Les valves et clapets situées autour du vaisseau lâchent libérant flammes et fumées dans la salle blanche au niveau 8 de la tour 34. Quand l'oxygène s'épuise, la fumée et la suie rentre dans le circuit d'alimentation de la cabine comme un poison. Le feu a débuté depuis seulement 25 secondes. Les astronautes seront brûlés au 1er, second et 3è degré, mais ils mourront auparavant par asphysie.



    Le 5 février suivant, la commission d'enquête met en évidence l'origine du drame : un court-circuit qui, intervenu dans une atmosphère d'oxygène pur, avait très rapidement provoqué l'incendie. On apprit aussi que la course aux délais avait fait faire des impasses dans la gestion du développement et de la fabrication du module de commande. Près de 20 000 incidents avaient émaillé sa réalisation.

    Walt Schirra qui avait fait une simulation avant, était sorti en disant qu’il n’était pas satisfait.

    Il dit à Grissom « Si tu as le moindre problème, je te conseille de sortir de là au plus vite ».

    Le vaisseau Apollo avait la réputation chez les pilotes d’une « Edsel » c’est-à-dire d’une vieille guibarde.
    Tout sera revu un nouveau module de commande sera construit et pendant un an et demi il n’y aura aucun vol humain. (11 octobre 1968).


     

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  • prosto
    a répondu
    Apollo-Soyouz souvent abrégé en ASTP

    Le 15 juillet 1975 à 12 heures 20, le lanceur Soyouz qui emporte le vaisseau Soyouz 19 décolle de Baïkonour. Le même jour à 19 heures 50, le lanceur Saturn 1B dont c'est le dernier tir décolle avec le vaisseau Apollo depuis le Cap Kennedy en Floride. Ces deux lancements sont retransmis dans le monde entier. À 15 heures 50 le 17 juillet, les deux vaisseaux s'amarrent l'un à l'autre et, à 19 heures 20, l'écoutille séparant les deux vaisseaux est ouverte, permettant la poignée de mains entre Stafford et Leonov, à la verticale de la ville de Metz.


    Ce vol n’eut pas de suite. Il fallut attendre 1981 pour le premier vol de la navette Columbia mais cela est une autre histoire…formidable aussi. Qui se termina 30 ans plus tard après 135 vols (STS 135 Juillet 2011).

     

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