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Moteur à hydrogène électrique avec pile à combustible
Dans le cas des moteurs électriques, on utilisera aussi le dihydrogène comme carburant, mais dans une pile à combustible (PAC). En association avec le dioxygène, extrait de l'air ambiant ou parfois embarqué pur dans des réservoirs spécifiques, cette pile produit de l'électricité qui est ensuite stockée dans des batteries li-ion, voire des super condensateurs tampons, avant d'alimenter le ou les moteurs électriques du véhicule.
Cette seconde voie semble plus rationnelle et donc la plus prometteuse mais avec un rendement global moindre qu'une batterie li-ion si l'hydrogène est tiré de l'électrolyse de l'eau.
En résumé, son principe s'apparente à une électrolyse inversée : au lieu de recevoir de l'électricité pour dissocier la molécule d'eau H²O en hydrogène H et oxygène O², la PAC réalise l'opération inverse. Elle reconstitue la molécule d'eau sous forme de vapeur condensable et restitue de l'électricité.
Le proto en démonstration à la Baule cet été.
Aspects environnementaux des moteurs à hydrogène
Le gaz carburant hydrogène ne contenant pas de carbone C, sa combustion ne fera donc pas de CO², mais sa température élevée va réagir avec les autres composants de l'air d'admission, de l'azote pour l'essentiel. Ainsi, les mesures de pollution relèvent quelques traces de NOx et autres gaz toxiques.
D'autre part et contrairement au GNV en particulier, l'hydrogène est 3 fois moins énergétique pour le même volume et de surcroît, il n'est pas une énergie primaire. Autrement dit, il n'existe pas à l'état natif dans la nature et, objectivement, cela va grever très fortement son intérêt. Ainsi, il faut donc le produire, et ce, essentiellement de ces 3 façons :
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Moteur à hydrogène électrique avec pile à combustible
Dans le cas des moteurs électriques, on utilisera aussi le dihydrogène comme carburant, mais dans une pile à combustible (PAC). En association avec le dioxygène, extrait de l'air ambiant ou parfois embarqué pur dans des réservoirs spécifiques, cette pile produit de l'électricité qui est ensuite stockée dans des batteries li-ion, voire des super condensateurs tampons, avant d'alimenter le ou les moteurs électriques du véhicule.
Cette seconde voie semble plus rationnelle et donc la plus prometteuse mais avec un rendement global moindre qu'une batterie li-ion si l'hydrogène est tiré de l'électrolyse de l'eau.
En résumé, son principe s'apparente à une électrolyse inversée : au lieu de recevoir de l'électricité pour dissocier la molécule d'eau H²O en hydrogène H et oxygène O², la PAC réalise l'opération inverse. Elle reconstitue la molécule d'eau sous forme de vapeur condensable et restitue de l'électricité.
Le proto en démonstration à la Baule cet été.
Aspects environnementaux des moteurs à hydrogène
Le gaz carburant hydrogène ne contenant pas de carbone C, sa combustion ne fera donc pas de CO², mais sa température élevée va réagir avec les autres composants de l'air d'admission, de l'azote pour l'essentiel. Ainsi, les mesures de pollution relèvent quelques traces de NOx et autres gaz toxiques.
D'autre part et contrairement au GNV en particulier, l'hydrogène est 3 fois moins énergétique pour le même volume et de surcroît, il n'est pas une énergie primaire. Autrement dit, il n'existe pas à l'état natif dans la nature et, objectivement, cela va grever très fortement son intérêt. Ainsi, il faut donc le produire, et ce, essentiellement de ces 3 façons :
- A partir de produits pétroliers, donc des carburants fossiles (principaux processus actuels et polluants) ;
- Par électrolyse de l'eau (avec une génération d'électricité plus ou moins polluante et un rendement global médiocre…) ;
- A partir de fermentation de biomasse.
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