A croiser une belle voiture d'avant-guerre, bien équilibrée, de formes simples mais efficaces, si vous repérez une Delahaye ou Delage, ou une Hotchkiss, ne cherchez pas, c'est une Chapron. Henri Chapron, c'est la carrosserie classique.
Delage D8 120 1938
Il ne fit bien sûr pas que des chefs-d'œuvre.
Avant cela, il commença son apprentissage du métier de carrossier en 1900 - il a 14 ans - en travaillant comme sellier chez qui avait besoin de lui. Il verra ainsi tous les métiers de la carrosserie chez différents patrons.
Il ouvre son propre atelier de carrosserie en 1919 et l'entreprise grandit vite en commençant par des utilitaires. Il passe peu à peu aux voitures particulières et aux grandes marques. En 1928, il livre trois voitures/jour !
Amoindri par la crise de 1929, il redémarre ensuite et s'appuiera sur les grands châssis Delahaye ou Delage. Il produit sa première "présidentielle" en 1934 pour le président Lebrun, sa première Delage en 1937.
L'apogée classique de Chapron se situe-là, entre 1936 et 1939. Même si l'on trouve quelques grands exemples après-guerre, il s'agit de la suite et fin des grandes voitures françaises et des grands carrossiers français.
Delahaye 135 MS 1946
C'est Citroën lui livrant des plates-formes de DS qui le sauvera, contrairement à tant d'autres qui durent arrêter. Henri chapron s'est éteint en 1978, son atelier de carrosserie continua jusqu'en 1984 où un dernier projet Citroën ne vit pas le jour : un cabriolet CX.
A vous de combler ce qui manque.
Delage D8 120 1938
Il ne fit bien sûr pas que des chefs-d'œuvre.
Avant cela, il commença son apprentissage du métier de carrossier en 1900 - il a 14 ans - en travaillant comme sellier chez qui avait besoin de lui. Il verra ainsi tous les métiers de la carrosserie chez différents patrons.
Il ouvre son propre atelier de carrosserie en 1919 et l'entreprise grandit vite en commençant par des utilitaires. Il passe peu à peu aux voitures particulières et aux grandes marques. En 1928, il livre trois voitures/jour !
Amoindri par la crise de 1929, il redémarre ensuite et s'appuiera sur les grands châssis Delahaye ou Delage. Il produit sa première "présidentielle" en 1934 pour le président Lebrun, sa première Delage en 1937.
L'apogée classique de Chapron se situe-là, entre 1936 et 1939. Même si l'on trouve quelques grands exemples après-guerre, il s'agit de la suite et fin des grandes voitures françaises et des grands carrossiers français.
Delahaye 135 MS 1946
C'est Citroën lui livrant des plates-formes de DS qui le sauvera, contrairement à tant d'autres qui durent arrêter. Henri chapron s'est éteint en 1978, son atelier de carrosserie continua jusqu'en 1984 où un dernier projet Citroën ne vit pas le jour : un cabriolet CX.
A vous de combler ce qui manque.
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